Le DG de Telecom Italia, Amos Genish lors d’une rencontre avec la presse a donné un premier retour sur l’impact de l’arrivée d’Iliad en Italie. Pas de soucis à se faire pour l’opérateur historique italien, et des accusations de non respect de la loi pour le nouvel entrant Iliad.
Telecom Italia affirme ne pas être préoccupé par l’arrivée d’Iliad et ne pas vouloir se lancer dans une guerre des prix avec le nouvel opérateur, bien qu’avec TIM et son MVNO Kena, l’opérateur a déjà lancer des offres en ripostes à celle d’Iliad. "Nous avons souffert moins que les autres" déclare Amos Genish "nous verrons ce qu’il se passera dans les mois prochains, l’offre d’Iliad est très agressive mais elle n’est pas révolutionnaire". Confiant, il poursuit "nous sommes en position de force, nous avons un meilleur réseau, une offre qui a plus de valeur et un réseau de boutique physique".
Amos Genish en a remis une couche sur les soi-disant problèmes de sécurité des SimBox d’Iliad relatifs à la vérification de l’identité du futur abonné pour lesquels Telecom Italia a demandé à ce que le ministre de l’Intérieur se prononce. L’opérateur historique qui entretien un réseau de 6 000 boutiques permettant entre autres de s’assurer de l’identité des clients avant la délivrance des cartes SIM comme l’impose la loi Pisanu en Italie, l’a un peu mauvaise de voir débarquer les automates et a cueilli l’occasion d’un cas, passé au travers des mailles du filets, pour saisir le gendarme des télécoms "nous sommes en droit d’attendre que les mêmes règles s’appliquent à tous dans la compétition, selon nous Iliad n’a pas respecté la loi Pisanu. Nous attendons la décision de l’Autorité".