Avec 6 mois de retard, Free va finalement proposer dès ce mois-ci ses offres FTTH sur le réseau d’initiative publique des Hauts-de-France baptisé THD 59/62. L’annonce a été faite ce matin lors de l’Université d’été du THD à Laval.
Comme le rapporte nos confrères de Degroupnews, Axione qui opère ce réseau a profité de l’événement pour faire un point d’étape. Ainsi 90 000 prises FTTH seront déployées sur ce RIP à fin septembre et 6 200 raccordées en l’espace de 8 mois avec 8 opérateurs partenaires, " Nordnet, Vitis,Ozone, Knet, Coriolis ( janvier 2018), Bouygues (mars 2018), SFR (juillet 2018) et Free (septembre 2018)". Ne manque plus que l’officialisation de l’arrivée des offres de l’opérateur de Xavier Niel sur ce réseau par Axione, laquelle devrait donc intervenir dans les prochains jours.
Pour rappel en juin 2017, Free a annoncé avoir signé avec Axione un contrat-cadre d’approvisionnement permettant à Free de proposer son offre FTTH sur des Réseaux d’Initiative Publique (RIP) opérés par celui-ci, l’opérateur de Xavier Niel doit ainsi commercialiser ses offres au rythme de leur construction sur 2 millions de prises supplémentaires, situées pour l’essentiel en zones peu denses.
Coup d’envoi avec @AxioneOfficiel et le réseau @THD5962 : 90 000 prises #FttH déployées à fin septembre, 6 200 raccordées à 8 FAI (dont Free ce mois-ci). Et toujours des difficultés sur la formation et des tensions sur l’approvisionnement fibre #UTHD2018#THDIDEALpic.twitter.com/rREGxQV2ih
Avis aux fans de sport. Invité sur l’antenne de RTL, le PDG d’Altice Europe a annoncé le lancement dès la semaine prochaine chez SFR d’une offre à 39€ comprenant Canal+, beIN et RMC Sport.
La tournée des médias. Au lendemain du lancement chaotique de la Ligue des champions sur l’application RMC Sport, Alain Weill est venu calmer le jeu dans la matinée sur le plateau de BFM TV, sur l’antenne d’Europe 1 mais également sur RTL où il a répondu aux questions des auditeurs.
En réponse à l’un entre-eux pour le moins agacé de devoir payer entre 80 et 100 euros pour pouvoir continuer de regarder du sport, Alain Weill a déclaré : "C’est un univers qui bouge, celui de la télévision payante pour le sport, souligne Alain Weill. Ce que je peux vous dire monsieur : je ne veux pas faire de la publicité aujourdhui, mais pour répondre à votre problème, à votre remarque pour le prix, la semaine prochaine nous lancerons une offre à moins de 39 euros avec les trois chaînes", à savoir Canal+, beIN et RMC Sport.
Sachant qu’habituellement SFR propose un tarif moins élevé la première année, il est fort probable que le prix de cette nouvelle offre augmente sensiblement dès la deuxième année.
L’heure est aux explications. Pas moins de 200 000 nouveaux abonnés engrangés en quelques jours, SFR n’a pas su gérer.
La première soirée de Ligue des Champions a tourné au fiasco hier pour RMC Sport. Victimes de bugs en série, pléthore d’utilisateurs de l’application ont manifesté leur mécontentement sur la toile. SFR/Altice a tant bien que mal tenté d’apaiser les tensions en annonçant le remboursement du 1er mois pour les abonnés impactés, mais des explications étaient attendues de pied ferme. Celles-ci sont finalement venues ce matin d’Alain Weill, invité de "Bourdin Direct" sur BFM TV.
"Ça ne devrait pas arriver, c’est effectivement une frustration pour nous et ça l’est d’autant plus pour nos abonnés " s’est dans un premier temps excusé le PDG d’Altice Europe, maison-mère de SFR . Au sujet des dysfonctionnements, le dirigeant estime que RMC Sport a tout simplement été victime de son succès : "Hier (mardi, ndlr), on a été dépassés par le succès. On avait prévu de recruter beaucoup d’abonnés ces derniers jours mais on en a recruté 200.000 et je crois que ce n’est jamais arrivé dans l’histoire des télécoms." Un record en matière de recrutement engendrant un record de problèmes techniques et de critiques. "Les serveurs sont tombés en partie pendant le match, puis sont revenus", ajoute t-il.
A ceux qui ont jeté la pierre sur son groupement de chaîne sportives, Alain Weill a tenu à préciser que "c’est RMC qui fabrique cette chaine et c’est SFR qui a rencontré certains problèmes (application). On fait partie du même groupe mais RMC a assuré parce que les 80% ont pu voir le match sans problème. Ceux qui avaient des box n’ont pas eu de difficultés, tous les abonnés satellites de Canal ont pu voir le match dans de très bonnes conditions." La filiale de Vivendi a rencontré des difficultés eta décidé d’agir rapidement en diffusant "le match en non crypté pour ne pas avoir de perturbation", la faute à un fort afflux de nouveaux abonnés. Mais " ce soir on va assurer", promet Alain Weill. Pour cela, il faudra augmenter le nombre de serveurs disponibles.
Lancés le 30 juin dernier, les "Bons plans" sur les offres Freebox jouent une nouvelle fois les prolongations, Free ne semble pas vouloir y mettre fin, la barre des trois mois est proche, du jamais vu chez Free. Quoiqu’il en soit, les offres sont désormais disponibles jusqu’au 25 septembre, tout comme le forfait spécial Free Mobile 60 Go à 8,99€/mois.
Pour rappel, en mai dernier, Free a lancé ses nouvelles offres, faisant ainsi évoluer son système de tarification en s’alignant sur ses concurrents. Les offres historiques sont, elles, toujours disponibles. Fin juin sont apparus les "Bons plans de l’été". Comme auparavant, les trois offres Freebox affichent un tarif beaucoup plus bas la 1ère année qui augmente par contre à partir de la 2ème année. A noter qu’il y a des frais de mise en service de 49€, et des frais de résiliation de 49€, mais que les frais de résiliation sont remboursés à hauteur de 100 euros.
Beaucoup trop cher. Google Maps a revu sa politique tarifaire de manière drastique durant l’été. Conséquence, les développeurs utilisant la plateforme du géant américain ont du faire un choix, accepter les nouvelles CGU ou changer de service dans les plus brefs délais.
Comme beaucoup, Free a donc décidé d’opter pour l’alternative Open Street Map, une solution open source et collaborative considérée comme le wikipédia de la carte, cette dernière agrège des données libres en crowdfunding. Ainsi depuis quelques jours, la carte de couverture de Free Mobile ainsi que celle localisant les bornes automatiques de l’opérateur sont passées sous Open Street Map. Pour les chasseurs d’antennes, l’application RNC Mobile a également fait le même choix.
Une nouvelle version plus ergonomique et beaucoup plus lisible.
Lancé en 2003 par l’Agence nationale des fréquences, le site Cartoradio.fr informe depuis le public sur la localisation des stations radioélectriques (téléphonie mobile, TV, radio, etc.) tout en donnant accès aux mesures d’ondes électromagnétiques qu’elle réalise à la demande des particuliers ou des collectivités.
Il était donc temps pour la plateforme de faire peau neuve. Celle-ci évolue aujourd’hui vers une nouvelle version plus moderne et ergonomique. La lisibilité des informations a été retravaillée avec notamment une page d’accueil qui donne accès à toutes les catégories de contenus. A noter que Cartoradio.fr adopte désormais une mise en page réactive (responsive design) et propose dorénavant à ses utilisateurs une lecture adaptée aux différentes résolutions d’écrans (mobile et tablette).
A ce jour, plus de 125 000 sites d’émission sont répertoriés par l’ANFR qui autorise quotidiennement les implantations et les évolutions de ces sites sur l’ensemble du territoire. Et environ 45 000 mesures ’ondes électromagnétiques sont publiées sur le site.
C’est de bonne guerre et pour une fois ce n’est pas Samsung qui s’amuse à se moquer d’ Apple.
De plus en plus cher. En dégainant ses iPhone Xs et Xs Max actuellement disponibles en précommande, Apple est sur toutes les lèvres pour le meilleur comme pour le pire. Sa réputation de marque de luxe est encore une fois confirmée et ses carences en matière d’innovation technique, de plus en plus décriées. En atteste ses nouveaux flagship dont les prix oscillent entre 1159€ et 1649 €. Du jamais vu chez la marque à la pomme et cela n’est pas passé dans l’oreille d’un sourd. En réaction, le fabricant chinois Xiaomi a opté sur son compte Facebook pour une simple photo de pigeon symbolisant les utilisateurs prêts à débourser un Smic voire davantage pour s’offrir l’un des nouveaux bébés d’Apple.
Son concurrent Huawei en a rajouté une couche sur Twitter, visant directement le manque d’innovation d’Apple et n’a pas manqué de relever que les appareils disposant d’une double SIM ne date pas d’hier. C’est pourtant la première fois que la firme de Cupertino en incorpore dans ses iPhone.
Bienvenue en 2014, l’année où il est enfin possible d’utiliser deux SIM dans un smartphone. pic.twitter.com/scaQ4MYtHI
En bref, après s’être lancée aux Etats-Unis, en Belgique et au Maroc, l’école atypique de codage gratuite et sans professeur de Xavier Niel va prochainement débarquer sur le sol indonésien.
Comme le rapporte l’ambassade française à Jakarta, un accord-cadre de coopération entre l’école 42 & la Yayasan Academie a été récemment signé. Celui-ci vise à "mettre sur pied en Indonésie une école d’informatique gratuite pour former de futurs développeurs". Reste à connaître son nom et la date de son inauguration.
Cette franchise de 42 sera la première sur le continent asiatique où Xavier Niel compte exporter son modèle sans doute à Shanghaï à l’horizon 2019. A noter qu’une antenne de 42 devrait également voir le jour en Tunisie et possiblement en Algérie.
Depuis 2015, SNCF Réseau et les opérateurs nationaux sont mobilisés pour déployer la 3G et la 4G dans les tunnels ferroviaires. L’occasion de découvrir en vidéo comment sont réalisés les travaux. Ainsi les baies de chaque opérateur sont reliées au « master optique SNCF réseau ». Tous les 400 mètres des platines « répéteurs » émettent vers des antennes fixées en voûte des tunnels.
Aujourd’hui, les 18 km en tunnel du RER C dans Paris sont équipés en haut débit mobile. Au total, 540 000 voyageurs quotidiens peuvent en profiter. D’ici fin 2018, 65 km de tunnels du réseau ferré seront équipés.
Le haut débit est déjà dans les tunnels ferroviaires.
lI y a 16 ans jour pour jour, naissait la première box triple play : la Freebox V1. Voici son histoire !
Retour sur les prémices. Si le 18 septembre 2002, a été dévoilée la version 1 du boitier qui allait révolutionner le paysage ADSL français, en 1998, la TV par adsl , personne n’y croit, personne ne maîtrise la technologie. C’était sans compter sur Xavier Niel, Rani Assaf, Michaël Boukobza et Pierre Gohon. Les quatre hommes ont alors qu’une seule idée en tête, développer un boitier qui puisse aussi bien permettre une connexion à internet, que diffuser de la télévision et de la voix… L’idée est alors de reprendre les fondamentaux d’une technologie créée par Bells labs en 1988, le DSL (Digital Subscriber Line) dont le but premier est la transmission de la télévision par la ligne téléphonique à un débit de 1,5 Mb/s.
Persuadés pouvoir trouver ce qu’ils cherchent sur un autre continent, ils partent pour les Etats-Unis… Même résultat, aucune entreprise ne propose un équipement capable de répondre aux attentes de Free à part une : Next Level Communication. Cette société proposait des produits proche de ce que recherchait Free mais, la technologie employée était le VDSL. Cette société a par la suite été racheté par Motorola.
… Faisons-le
C’est lors de la visite d’un parc d’attraction à Los Angeles (Universal Studios) que Xavier Niel – sur un escalator 20 secondes après le départ – a l’idée géniale de se dire que si personne ne peut concevoir leur boitier et équipements, il va le faire lui-même…. Finalement "ce n’est qu’un PC, une Freebox… !" a t-il lancé ce jour là.
La mise en oeuvre
Dès août 2000, les choses sérieuses commencent. De retour en France, Free doit se mettre au travail. Il convient de développer une technologie de masse. Un des gros avantages de Free est de savoir exactement où il va.. France Telecom à l’époque a construit son réseau sur la technologie ATM (beaucoup plus chère et moins adaptée aux multiservices). Apparue en 1998, beaucoup pensait que l’intégration se ferait autour de cette norme. Le monde IP a perturbé cette progression, Free avait vu juste en se dotant d’un réseau tout IP dès le départ.
L’opérateur de Xavier Niel s’est donc lancé dans la construction de sa Freebox. Il est l’initiateur du concept "boîte" à tel point que la concurrence ne cherchait plus à innover (malgré un service marketing) dans le nom de leurs modems dual play. A noter que le concept de Set up box n’est pas si nouveau que cela, on pense au STB5 d’Apple mis au point en 1996. C’est un terminal numérique qui aurait pu être commercialisé en France, permettant la télévision numérique par câble.
Retour à la Freebox V1, un Boitier multiplay et DSLAMs associés construits en interne, voilà la pari fou dans lequel se lance la jeune entreprise. La Freebox embarque un noyau Linux. Il y a deux flash, le premier est ineffaçable avec le logiciel de base (celui que l’on récupère après un hard reboot) et l’autre que l’on peut mettre à jour si nécessaire.
Free n’a pas de service marketing et ce sont les techniciens qui décident. Certains reprocheront le côté sobre de la V1/V2 mais Free est allé au plus simple. Pas de design pour les Freebox de V1 à V5. La première Freebox "designée" est arrivée avec la version 6 (Freebox Révolution) et Free a choisi le pape du design, Philippe Starck.
La diffusion TV
En ce qui concerne la technologie utilisée pour la Télévision, Free récupérait – entre autres – les flux par fibre optique (canal +) et par tous moyens existants. Ceux-ci sont encodés dans 100% des cas, mais il lui arrive de réencoder. Concrètement : Une première machine récupère le flux, une deuxième est là pour le réencodage éventuel, une troisième pour le Broadcaster. VLC est sur la troisième machine, ce dernier est utilisé un peu à la manière de Freeplayer. L’encodage était effectué en MPEG-2 et/ou en MPEG 4.
Une question est sur toutes les lèvres 16 ans plus tard, la V7 sera t-elle aussi disruptive et révolutionnaire que la Freebox V1 en son temps ? Réponse dans quelques semaines. En attendant, Univers Freebox vous propose de regarder son émission dédiée à la genèse des Freebox, de la V1 à la Mini 4K.
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