Auteur : Tristan

Alors que la 5G n’est pas attendue avant 2020 dans l’hexagone, après Qualcomm, Samsung présente son modem Exynos 5100 que la firme coréenne annonce comme le premier totalement compatible avec le dernier standard 5G-New Radio.

Tout juste quelques mois après la validation et la publication de la version 15, 5G New Radio (5GNR), Samsung annonce son premier modem "multimode". Il supporte en effet la dernière norme 5G mais également toutes les précédentes  2G, 3G et 4G.

Gravé en 10 nm, la prise en charge des spectres sur lesquels s’appuiera la 5G, sub-6GHz et mmWave, permettra des débits de respectivement 2 Gb/s et de 6 Gb/s. Compatible 4G, sur cette technologie les débits devraient être en download de 1,5Gb/s. Samsung annonce sa disponibilité pour fin 2018 ce qui devrait permettre aux fabricants de smartphones de l’intégrer dans leurs produits dès le début de l’année prochaine.

"Le leadership de Samsung en matière de technologies de communication et de connaissances éprouvées sur le marché nous a permis de développer le premier modem 5G du marché, le Exynos Modem 5100, entièrement conforme aux dernières normes 3GPP", a déclaré le président et directeur de Samsung Electronics. "Alors que l’industrie prépare le passage à la 5G, Samsung continuera à stimuler la croissance d’idées innovantes et de nouveaux services dans les applications mobiles et autres industries émergentes."

 

 

Direction le golfe de Gascogne, sur l’île de Ré, où Free a fait changer une de ses antennes pour améliorer la couverture 4G. Malgré son camouflage, elle fait débat à Ars-en-Ré.

Afin d’apporter le très haut débit et répondre au mieux aux besoins estivaux de la commune d’Ars-en-Ré, un nouveau pylône a été construit à côté de l’ancien obsolète et qui ne couvrait plus la demande des utilisateurs de smartphones, sur un terrain communal. L’ancien devrait être démonté par la suite.

Plus haut de 8 mètres, il s’agit cette fois-ci d’un pylône monotube avec radôme qui, pour se fondre dans le paysage est peint en différentes nuances de bleu. Est-ce la hauteur supplémentaire ou le nouveau type de pylône ? Toujours est-il que sur l’île "on en parle au marché, à la Poste et même sur les réseaux sociaux" rapporte le journal local.

^{crédit Photo L.S – Le Phare de Ré}

Même si une notice consultable en mairie explique aux habitants que l’exposition aux champs électromagnétiques générés est inférieure aux valeurs de référence, le risque pour la santé est un des arguments du débat qu’a créé l’arrivée du pylône bleu, avec la pollution visuelle. Amusant : parfois comme le rapporte le Phare de Ré, les contestataires sont aussi ceux qui se réjouissent d’un désengorgement du réseau grâce à la 4G : 

"Ceux qui s’agaçaient que le réseau rame, notamment en période d’affluence, y voient l’espoir d’une nette amélioration. D’autres, qui se trouvent être parfois les mêmes, s’accordent à dire qu’il s’agit non seulement d’une pollution visuelle, mais aussi d’un risque sanitaire pour la population environnante"

Le Consortium Unicode chargé de chapeauté la création de nouveaux emojis a publié la liste des 179 (61 originaux et leurs variantes) qui ont été préselectionnés pour peut-être débarquer prochainement sur nos smartphones.  

Comme tous les ans, la liste définitive sera publiée en septembre, mais la présélection nous donne un aperçu de ceux qui ont été plébiscités. Cette première sélection est placée sous le signe de la diversité avec pas moins de 55 combinaisons de couples afin de représenter les personnes de couleur dont 25 hétérosexuels et 15 homosexuels.

Les personnes handicapées ne seront pas en reste puisqu’on y retrouve le chien d’assistance, une personne mal entendante, un fauteuil roulant, etc. La liste est longue, on y retrouve entre autres de nouveaux animaux, flamant rose, paresseux, de la nourriture pour les gourmands avec la gaufre, les huitres, un glaçon ou encore un nouveau smiley qui baille sans pudeur pour exprimer sa fatigue (ou son profond ennui en réunion au travail ?).

En 2018 ce sont 157 nouveaux emojis qui avaient été ajoutés, ne reste plus qu’a attendre septembre pour avoir la liste définitive. 

 

Alors qu’on l’attend de pied ferme dans les quatre coin de la France, la fibre optique à donner du fil a retordre à… un bateau de croisière.

Un bateau de croisière de luxe qui parcourt le canal de la Marne au Rhin s’est retrouvé bloqué  dans le port de Nancy. En cause, une grosse pelote de câble de fibre optique qui reposait au fond du port s’était coincée dans l’hélice du bateau le forçant à rester à l’arrêt.

Six pompiers-plongeurs ont bataillé plusieurs heures et ont fini par réussir à dégagé le bateau à l’aide de pince coupante et de scie. Après une rapide reconnaissance au fond du canal sous le bateau, ce sont selon les pompiers plusieurs centaines de mètres de câbles qui y ont été jeté, sans doute suite à un vol (les câbles de fibre optique sont souvent confondus avec ceux en cuivre qui eux valent chers à la revente contrairement aux premiers).

Les pompiers après avoir libéré le bateau de touristes coincé depuis le début de la matinée au milieu du port, se sont attelés, grâce au concours des Voies navigables de France (VNF), à sortir de l’eau le câble afin qu’aucun autre bateau ne soit pris au piège.

Et ce n’était pas une mince affaire comme le rapporte l’Est Républicain "des bouées de relevage étaient fixées à l’amas immergé dans l’espoir de le décoller du fond afin de le remonter sur la berge. Une manœuvre doublée d’une traction à l’aide d’un tire-fort de VNF et qui promettait encore quelques heures de combat".

 

Retrouvez d’autres photo de l’intervention sur le site de l’Est Républicain. 

SFR a annoncé aujourd’hui que certains contenus des chaînes RMC Sport et BFM TV sont désormais disponible dans SFR Presse.

Après avoir changé de nom début juillet et lancé la nouvelle saison il y a quelques jours les chaînes RMC Sport fourniront pour le kiosque SFR Presse des enquêtes, reportages et interviews.

Des vidéos d’extraits des compétitions sportives dont le groupe détient les droits seront également disponibles (UEFA Champions League, l’UEFA Europa League, la Premier League, le Premiership Rugby anglais, l’Euroligue de basket où la Diamond League d’athlétisme).

Pour BFM TV se sont plusieurs résumés quotidiens sur l’actualité, sur les célébrités et sur une sélection d’images insolites qui son proposés au sein de SFR Presse qui est disponible à 5€ pour les abonnés SFR et 10€ pour les non abonnés.

Qui mangera qui ? C’est le feuilleton qui agite le petit monde des télécoms en ce moment et depuis  que Bloomberg a révélé l’existence de discussions entre Bouygues et SFR pour un éventuel rachat du premier par le deuxième.

Mais voilà, d’autres rumeurs parues dans la presse et faisant état d’une fuite potentielle d’abonnés sur le mobile (à laquelle Iliad a réagi) s’ajoutant aux derniers résultats mitigés font que Free se retrouve dans une mauvaise passe ces derniers temps. Le titre a décroché pour la troisième fois en bourse et a perdu 33% en six mois.

Au point que le Canard Enchaîné en vienne même à douter de l’avenir de Free. La revue de presse du régulateur des télécoms rapporte la réponse donnée  "en privé" par le président de l’ARCEP, Sébastien Soriano au plamipède "Si Free devait disparaître du marché, ce serait un échec pour nous". En effet l’opérateur de Xavier Niel a bénéficié du soutien constant de l’Arcep, qui naguère a milité pour le passage de trois opérateurs à quatre, qui depuis s’est dit plutôt favorable à un retour à trois.

 

L’opérateur suisse de Xavier Niel a lancé il y a quelques mois une offre fixe, son service client a été classé par Connect n°1 de la hotline parmi 15 opérateurs testés en Suisse, en Allemagne et en Autriche.

Les résultats des tests réalisés par des clients anonymes auprès des services d’assistance téléphonique d’opérateurs en Suisse, Allemagne et Autriche ont placé la hotline de Salt sur la première place du podium. L’opérateur de Xavier Niel s’est distingué particulièrement dans deux catégories : "temps d’attente" où il a obtenu 451 points sur 500, mais aussi "qualité des déclarations faites" (312 points sur 350).

Andreas Schönenberger, CEO de Salt Mobile SA s’en est félicité "Ce classement souligne à la fois nos investissements incessants dans le service à la clientèle et l’orientation client de notre entreprise. Je suis très fier de la réussite de l’équipe et de cet excellent résultat, qui nous place d’emblée au sommet du service à la clientèle pour les produits de ligne fixe en Allemagne, Suisse et Autriche. Il démontre le dévouement et l’accent mis sur la satisfaction de la clientèle de nos agents".

 

 

 

Free Mobile, comme les autres opérateurs, s’est engagé à construire 5 000 nouveaux sites dont certains mutualisés. Les opérateurs leaders ont entre 12 et 24 mois à compter de l’obtention des autorisations nécessaires pour fournir des installations fonctionnelles, pour chaque site faisant parti du dispositif de "couverture ciblée". Dans le cas qui nous intéresse, en Bretagne, Free Mobile devrait le mettre en service dès le début de l’année 2019 soit bien avant le délai imparti.

Après l’accord signé en janvier dernier entre les opérateurs et les pouvoirs publics pour accélérer la couverture numérique dans les territoires, un protocole de coopération entre les opérateurs et les collectivités locales a été mis en place afin de faciliter la coordination technique dans le cadre du nouveau dispositif de « couverture ciblée ».

Ce protocole montre ses premiers effets à Lanloup dans les Côtes d’Armor qui fait partie de la liste publié par le gouvernement fin juin des 485 premiers sites identifiés par les collectivités territoriales que les opérateurs se sont engagés à construire en 2018.

Free Mobile est l’opérateur leader sur ce site, la commune a donné son accord pour l’installation du site sur le domaine public, et alors que le délai pour aboutir à un site fonctionnel a été fixé pour les opérateur à un an, le maire de la commune affirme que "l’antenne pourrait être opérationnelle à la fin du 1er trimestre 2019" comme le rapporte le Télégramme. Un bail d’une durée de 12 ans sera signé entre les deux parties avec un montant de loyer de 500 € par an.

 

"Google veut tellement savoir où vous allez qu’il enregistre vos mouvements même si vous lui demandez explicitement de ne pas le faire."

Vous pouvez stipuler à Google lorsque vous utilisez ses services sur iPhone ou sur Android que vous ne voulez pas qu’il enregistre l’historique des positions, mais il le fera quand même. C’est ce qu’il ressort d’une enquête menée par Associated Press (AP) en collaboration avec des chercheurs en informatique de l’université de Princeton.

Lorsque vous utilisez Google Maps par exemple, il vous est demandé clairement de donner l’autorisation d’utiliser vos données de localisation, elles sont par la suite compilée dans un historique des positions. Il est possible de "mettre en pause" cet historique, sur le site de Google la désactivation est décrite ainsi "Vous pouvez désactiver l’historique des positions à tout moment. Quand l’historique des positions est désactivé, les lieux où vous vous rendez ne sont plus enregistrés".

Tout cela, selon l’enquête AP est faux, Google continue de stocker les données de localisation en faisant fi de votre demande de ne pas le faire. Une simple consultation de Google Maps capture un instantané de votre position, l’application météo sur Android qui s’actualise automatiquement en profite pour conserver également votre position et même en faisant une recherche qui n’a aucun lien avec l’endroit où vous vous trouvez comme "biscuits aux pépites de chocolat", votre latitude et longitude sont consciencieusement archivées.

Google de son côté déclare "utiliser l’emplacement pour améliorer l’expérience des utilisateurs de différentes manières, notamment : Historique des positions, Activité sur le Web et dans les applications, et des services de localisation sur les appareils" et affirme fournir "des descriptions claires de ces outils et des contrôles robustes pour que les utilisateurs puissent les activer ou les désactiver, ou supprimer leurs historiques à tout moment."

Pour potentiellement (jusqu’aux prochaines révélations?) désactiver le stockage de vos positions, il faut ainsi en plus de désactiver l’historique des position, désactiver une seconde option intitulée "Activité sur le Web et dans les applications" qui est activée par défaut et sert à bien d’autres services Google comme son assistant par exemple. Pour voir quelles données Google conserve et modifier ces paramètres vous pouvez vous rendre sur cette page.

 

En bref. Un nouvel acteur s’apprête à faire son entrée sur le marché de la SVOD en France.

La plateforme de SVOD Starzplay, de l’américain Lionsgate, après s’était lancée à la conquête des marchés allemand et britannique, annonce son arrivée prochaine en France, Italie et Espagne. Elle propose des films, des séries, des documentaires, un espace jeunesse, etc.

L’ambition de la plateforme est d’être présente dans 15 nouveaux pays d’ici 5 ans a confié Superna Kalle, la vice-présidente executive international networks de Starz au site Digital TV Europe. Pour cela elle a noué un partenariat stratégique avec Amazon "Nous pensions que c’était la meilleure façon de pénétrer ces marchés. Nous sommes une entreprise de contenus scénarisés originaux et nous n’avons pas des milliards de dollars à investir. Amazon était le meilleur choix et c’était un choix gagnant-gagnant pour les deux entreprises".

La plateforme restera un service de contenu 100% anglais car il est trop tôt pour développer du contenu local sur les marchés internationaux précise-t-elle à Digital TV Europe. Trois langues sont déjà disponibles, anglais, arabe et français. Starzplay Arabia lancé en 2015 compte désormais de 700 000 abonnés dans la région MENA se félicite Superna Kalle. De manière globale Starzplay a gagné 300 000 abonnés au dernier trimestre. 

Côté prix, Starzplay est proposé à 4,99 euros au Royaume-Uni via Amazon Prime et 8,99 euros/mois sur site internet, là où l’abonnement Netflix "essentiel" est à 7,99 euros/mois. Pour la France, le prix n’est pas connu mais devrait être similaire à celui du Royaume-Uni. La plateforme devrait être accessible via Amazone Prime, en OTT, mais également grâce à des accords passés avec les opérateurs "la beauté de notre modèle est que nous ne sommes exclusifs avec aucun distributeur" explique Superna Kalle.  De quoi redynamiser le marché de la SVOD encore faudra-t-il que le succès soit au rendez-vous. La date de lancement n’a pas encore été annoncée.