Auteur : Maxime Raby

Google fait appel de l’amende record de 4,3 milliards d’euros infligée par Bruxelles

Sans surprise, Google refuse la sanction.

Si la Commission européenne a infligé en juillet dernier une amende record de 4,34 milliards d’euros à la firme de Mountain View pour position dominante de son système d’exploitation Android, Google avait jusqu’à ce mercredi 10 octobre pour faire appel de cette condamnation. Le géant américain aura finalement attendu le dernier moment pour affirmer son refus de passer à la caisse. Dans un email envoyé hier à l’AFP, un porte-parole a annoncé que Google a fait  "appel contre la décision de la Commission européenne sur Android, devant le Tribunal de l’Union européenne". 

Pour mémoire, est reproché à Google de favoriser son système d’exploitation mobile Android par rapport aux autres depuis 2011. La condamnation porte entre autres sur le fait que les fabricants sont obligés de pré-installer Google Search et Google Chrome afin de pouvoir accéder à d’autres application de la firme de Mountain View. La filiale du groupe Alphabet est également accusée de payer les fabricants de smartphone pour qu’ils installent Google Search sur leurs appareils mais aussi de les avoir empêchés de vendre des smartphones tournant sous des systèmes d’exploitation rivaux.  Bruxelles a par conséquent imposé en juillet dernier à Google "de mettre fin à ses pratiques illégales dans les 90 jours» sans quoi le mastodonte américain se verra «infliger des astreintes allant jusqu’à 5% du chiffre d’affaires journalier moyen mondial de sa maison-mère, Alphabet».

 

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L’école 42 change de direction et nomme Sophie Viger à sa tête

Place au changement au sein de la direction de 42, l’école atypique de codage fondée en 2013 par Xavier Niel.

Ex-directrice de la Web@cadémie, du Samsung Campus de la Coding Academy by Epitech ou encore  à l’origine de la première formation au développement informatique « ambition féminine » en 2016, Sophie Viger a été nommée hier à la direction générale de 42 à Paris et dans la Silicon Valley. Sa mission sera entre autres de poursuivre le développement de l’école de codage dans la capitale en menant à bien un projet existant, celui de doubler la taille de la structure. Cette ancienne développeuse indépendante remplace ainsi Nicolas Sadirac qui de son côté s’en va développer le peer-learning dans les pays émergents.

 

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Free Mobile : un collectif vent debout face à une antenne-relais, le maire prêt à payer son déplacement

 

Retour dans la commune de Vias dans l’Hérault  où une antenne Free Mobile de 40 mètres de haut fait débat depuis quelques mois. Erigé fin juin, ce pylône qui accueillera les équipements d’autres opérateurs d’ici fin 2018, devrait être déplacé sous la pression d’un collectif.

Comme le rapporte Midi Libre, une réunion a récemment eu lieu en mairie entre des membres du collectif de l’Estagnol, accompagnés d’un cadre de l’association Robin des toits, et les représentants de tous les opérateurs (Free, Bouygues, SFR et Orange), sans oublier les élus. Au programme  de cette rencontre, l’obligation de retrait des antennes des opérateurs sur le château d’eau de la commune et surtout la grogne des riverains au sujet de l’antenne Free Mobile située à moins de 100m des habitations. Motivé par son désir de voir cette installation "disparaître l’antenne-relais de son environnement immédiat", le collectif a pris appui sur le principe de précaution avant de mettre sur la table ses arguments, comme le risque sanitaire et "des anomalies" dans le dossier du projet. 

De son côté, le maire, à l’écoute de ses administrés et conscient de la nécessité d’un réseau mobile décent, a décidé de soumettre aux opérateurs différents emplacements en s’engageant à prendre en charge le financement du déplacement de l’antenne. Seul hic, "les délais d’instruction annoncés par opérateurs seraient de l’ordre de 24 mois", rapporte enfin le quotidien régional.  

 
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Free toujours en tête dans la transition vers l’iPv6 devant Orange, Bouygues et SFR sont très loin

L’Arcep a levé le voile sur son baromètre annuel de la transition vers l’IPv6 chez les fournisseurs d’accès à Internet. Premier constat au 30 juin 2018, Free est comme en 2017 aux avant-postes avec un taux d’activation de 50% contre 45% pour Orange. A la traîne, Bouygues est à 2,5% et SFR, à 0,9%.

Le régulateur explique dans son analyse qui a pour but de dresser l’état des lieux des déploiements de l’Pv6 en France en vue de son accélération, que le protocole IPv4 utilisé sur internet dès ses débuts, offre un espace d’adressage de près de 4,3 milliards d’adresses IP. Or, le succès d’internet, la diversité des usages et la multiplication des objets connectés ont eu comme conséquence directe l’épuisement progressif des adresses IPv4, certaines régions du monde étant touchées plus que d’autres.
 
Aujourd’hui, les quatre principaux opérateurs français (Bouygues Telecom, Free, Orange, SFR) ont déjà affecté entre environ 88% et 99% des adresses IPv4 qu’ils possèdent.

 

État des lieux

 

Free était l’un des premiers opérateurs dans le monde à faire évoluer son réseau vers l’IPv6 pour optimiser les services proposés à ses abonnés et favoriser le développement des applications du futur dès 2007. Il affiche désormais un taux d’utilisation de 50% contre 35% l’année dernière. Orange est toujours à quelques encablures avec un taux de 45% (33% en 2017). Bouygues Télécom passe de moins de 1% à 2,5%. SFR ferme la marche avec 0,9% et n’évolue pas.

 

 

L’IPv6 est activé par défaut sur les box compatibles d’Orange, de Free et de Bouygues Télécom, au moins pour les nouveaux clients et ceux ayant souscrit après 2015, alors que pour SFR à ce stade, l’activation de la box est possible mais celle-ci doit être réalisée manuellement par l’opérateur ou par l’utilisateur. La politique d’activation d’IPv6 sur les box des principaux opérateurs explique ainsi la différence entre le taux de clients disposant d’IPv6-ready et le taux de clients effectivement activés en IPv6 qui émettent et reçoivent du trafic.

A titre d’exemple, 100% des abonnés xDSL et fibre de Free sont IPv6-ready mais au total la moitié est activée. Par ailleurs, 40% des clients d’Orange xDSL et 90% FTTH sont IPv6-ready et 45% sont activés. Si 100% des clients SFR sont déjà compatibles sur le xDSL et le FTTH (0% sur le câble), moins de 1% d’entre eux sont activés. L’Arcep invite ainsi SFR à réaliser cette activation par défaut comme la plupart des autres opérateurs. 

Par ailleurs, le régulateur regrette la chute des prévisions de migration sur les réseaux fixes de Bouygues Telecom : 40 à 50% de clients activés sont prévus à horizon mi-2021, contre 75 à 85% annoncés à fin 2020 dans le précédent baromètre.

 



Prévisions de déploiement à court et moyen terme

 
Concernant les plans de transition au niveau du réseau fixe des différents opérateurs en France à mi-2019, Free envisage d’activer IPv6 sur 55 à 65% de son parc, idem pour Orange. Bouygues Télécom prévoit de généraliser la migration pour obtenir 20 à 30% de clients activés et va devoir mettre les bouchées doubles. Enfin, SFR projette quant à lui que moins de 5 à 15% de ses clients activés à cet horizon. 

 

Alors que l’épuisement des adresses IPv4 est prévu à fin 2021, l’Arcep s’alarme et note que"certains acteurs n’envisagent pas un déploiement sur leurs réseaux fixes qui permettrait de répondre à la pénurie à moyen terme, ce qui, comme indiqué plus haut, apparaît problématique."

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Free fait durer un peu plus ses “Bons Plans” sur les offres Freebox

A l’approche de la sortie de la V7, Free continue de prolonger ses offres sur la Freebox Crystal, Mini 4K et Révolution. Celles-ci sont désormais disponibles jusqu’au mardi 16 octobre. 

Pour rappel, en mai dernier, l’opérateur de Xavier Niel a lancé ses nouvelles offres, faisant ainsi évoluer son système de tarification en s’alignant sur ses concurrents. Les offres historiques sont, elles, toujours disponibles. Fin juin sont apparus les "Bons plans de l’été". Comme auparavant, les trois offres Freebox affichent un tarif beaucoup plus bas la 1ère année qui augmente par contre à partir de la 2ème année. A noter qu’il y a des frais de mise en service de 49€, et des frais de résiliation de 49€, mais que les frais de résiliation sont remboursés à hauteur de 100 euros.

 

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SFR a regagné tous ses abonnés perdus depuis 3 ans selon Patrick Drahi

 

Lors de l’inauguration du nouveau siège télécoms-médias d’Altice France hier soir dans le XVe arrondissement de Paris, Patrick Drahi s’est montré pour le moins souriant. L’opération reconquête des abonnés chez SFR est selon lui un véritable succès. 

De but en blanc, "j’avais fixé un objectif : regagner d’ici la fin de l’année tous nos clients perdus. Eh bien, c’est fait !", s’est d’abord enthousiasmé celui qui a repris l’opérateur au carré rouge en 2014 et d’ajouter « on a reconquis jusqu’au début du mois d’octobre plus de clients que nous en avions perdus sur les trois dernières années ». Une annonce surprenante au vue des estimations annonçant jusqu’à l’embellie, une perte de 2,5 millions d’abonnés depuis 2015, majoritairement sur le mobile. Mais Altice réfute ces chiffres : "On n’a pas perdu 2,5 millions d’abonnés comme je l’ai lu dans la presse mais un peu moins d’un million", indique aux Echos un haut dirigeant du groupe resté anonyme. 

Depuis son rachat par Patrick Drahi, SFR a connu une longue traversée du désert. Les raisons de ces départs massifs, la hausse des forfaits ou encore les options imposées discrètement aux abonnés, mais également la mauvaise qualité de service rendue aux clients. SFR a finalement stoppé pour la première fois l’hémorragie au 4ème trimestre 2016 sur le mobile, avant de réussir à enrayer une perte constante d’abonnés sur le fixe lors du 1er trimestre 2018.

Du côté de l’opérateur, on estime que ce regain de forme visible depuis la chute d’Altice en Bourse il y a un an, résulte d’une amélioration notable de la qualité du réseau et surtout du football et notamment la Ligue des Champions. Depuis la journée de reprise de cette compétition, 300 000 nouveaux abonnés ont été engrangés, précise le dirigeant du groupe.

La sombre page des abonnés quittant le navire, semble donc tournée. Alain Weill, PDG d’Altice France, a même annoncé la couleur fin septembre en prévision de la publication des chiffres du troisième trimestre  : " On dira au mois de novembre que nos recrutements d’abonnés fixes ont atteint des niveaux que SFR n’avait pas connus depuis très très longtemps ; je pense des niveaux qui n’avaient jamais été connus". Reste à soigner la rentabilité après avoir intensifié la guerre des prix.

 

Source : Les Echos 
 
 

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Le PDG de Devialet répond au sujet d’un éventuel accord avec Free et annonce ses ambitions

 

En bref, en marge de la présentation ce matin de sa nouvelle enceinte "Phantom Reactor", le PDG de Devialet est revenu sur un potentiel accord passé avec Free.

« Je ne peux pas commenter cette rumeur » a t-il confié à 01 Net. Ce n’est donc pas un non ferme ni définitif, commente le site d’information. Cette réponse est d’autant plus logique que Free souhaite garder le mystère sur sa nouvelle box et ce jusqu’au jour-J. Il faudra donc patienter.

Pour rappel, le fondateur de la startup a déclaré en mai dernier discuter avec Free ou encore Canal+, donnant un peu plus de crédit aux informations de French Web datant de mars dernier selon lesquelles une barre de son Devialet serait fournie avec la Freebox V7. Pour rappel, Xavier Niel est actionnaire de la "star du son".

Au sujet de l’arrivée de plus en plus d’enceintes connectées et équipées d’assistants virtuels sur le marché, Devialet annonce ne pas avoir l’ambition d’en intégrer dans ses équipements mais voit en elles de "très grands partenaires", a indiqué Franck Lebouchard  ce matin cette fois à Europe 1. Et d’ajouter : "l’usage principal de ces enceintes, c’est d’écouter de la musique avec une qualité nettement inférieure à celle de chez Devialet. Notre métier c’est de rendre très facilement connectables ces enceintes connectées avec Phantom Reactor, c’est complémentaire". L’objectif annoncé par Devialet est ainsi de s’intégrer à l’avenir dans une kyrielle de produits de groupes mondiaux dans les médias, l’automobile, l’électronique et les télécoms. L’année dernière, la startup a pour la première fois de son existence intégré sa technologie dans le produit d’un partenaire tiers, à savoir l’opérateur de télévision par satellite britannique SKY, en créant la Soundbox, une barre de son développée pour accompagner la box des 12 millions d’abonnés de l’opérateur

 

 

 

 

 

 

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Devialet dévoile finalement une nouvelle enceinte baptisée “Phantom Reactor”, pas de lien avec la Freebox V7

Ce "quelque chose de déraisonnable" promis par Devialet n’est autre qu’une nouvelle enceinte, "Phantom Reactor". La toile est allée un peu trop vite en besogne (et nous aussi par la même occasion, nous n’aurions pas dû reprendre cette rumeur ). Aucune corrélation avec la Freebox V7 donc.
 
Alors qu’un système audio signé Devialet pourrait être intégré dans la prochaine Freebox V7, la pépite du son haut de gamme n’avait pas de raison de prendre les devants lors de sa conférence ce matin et ainsi présenter une technologie ou barre de son que l’on pourrait retrouver dans la V7. Si plusieurs médias sont allés plus loin, laissant entendre que les nouvelles box de Free pouvaient ainsi être présentées en même temps, il n’en est rien. Devialet a surtout bien choisi son moment pour faire un joli coup de com, à savoir opter pour un lancement un mardi comme Free, de quoi mettre la toile en ébullition à l’heure où la commercialisation de la Freebox V7 est imminente et que les discussions entre la startup et l’opérateur de Xavier Niel sont réelles. Finalement, le fabricant français vient de lever le voile sur une nouvelle enceinte, quatre fois plus petite que la Phantom originale. Celle-ci sera proposée en précommande dès demain au prix de 990€, rapporte 01 Net, présent sur place. 
 
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Bouygues Telecom veut détecter quand ses abonnés sont joignables et s’en donne les moyens

L’opérateur de Martin Bouygues signe un contrat de 3 ans avec la startup Notify pour améliorer son activité call centers avec la technologie « Best-Time to ».

L’objectif comme son nom l’indique est d’augmenter le taux de conversion des centres de contact en détectant le meilleur moment pour envoyer des sollicitations à ses clients, à savoir quand ils sont disponibles. Ce contrat conclut 12 mois de tests validés par une augmentation de 39% du taux de joignabilité des appels sortants de l’opérateur. Selon Thibaut Fabiao, Responsable transformation téléventes chez Bouygues Telecom, « le bilan s’est avéré largement positif ! Les résultats sont là. » 

Basée sur le temps réel et l’Intelligence artificielle, cette solution s’appuie sur une technologie propriétaire, "elle est déployée sur l’e-mail, le push notification mobile et aujourd’hui les appels téléphoniques sortants, via des partenaires leaders de la relation client comme Webhelp, Sitel, Téléperformance, Arvato… Notify est également intégrée sur une trentaine de plateformes technologiques comme Oracle, Adobe, Salesforce, Batch…", précise Notify.

Aujourd’hui, la jeune pousse compte une quarantaine de clients actifs, que ce soit des acteurs traditionnels comme le groupe Carrefour, Bouygues Telecom ou AccorHotels, ou des pure players comme Showroomprivé, Voyage privé ou BazarChic. 

Optimiser la relation client

En parallèle, Bouygues Telecom a pour ambition d’augmenter les chances de réussite de ses télévendeurs en particulier sur les appels concernant les achats de nouvelles offres, soit 50 000 demandes par mois.  Comme le rapporte Les Echos, l’opérateur utilise depuis un an la solution d’Afiniti, un logiciel basé sur le "machine learning" qui permet de mettre en relation très rapidement les appelants "vers les télévendeurs les plus susceptibles de bien s’entendre avec eux –et donc les plus à même de répondre à leurs demandes". En recueillant une multitude de données comportementales comme l’âge, les appels infructeux passés, l’algorithme pointe les facteurs de succès en matière d’interaction humaine. D’autres opérateurs français seraient intéressés par cette solution développée en 2006 par un entrepreneur pakistano-américain, Zia Chishti.

 

 

 

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Agence du Numérique : Antoine Darodes annonce son départ

Place au changement pour la structure qui assure la mise en œuvre du Plan France Très Haut Débit, le pilotage des actions du programme « French Tech » ou encore le développement et la visibilité d’écosystèmes de startups.

Nommé à la direction de l’Agence du Numérique en 2015, Antoine Darodes a annoncé qu’il quittera ses fonctions à la fin du mois d’octobre, rapporte le média Acteurs Publics. Les raisons évoquées sont avant tout personnelles. Le futur ex-directeur de ce service  à compétence nationale, a justifié sa décision par le "besoin de souffler" avant d’ajouter que les “missions de l’agence sont désormais bien identifiées”. Celui qui a notamment été en charge de la mise en place et du pilotage du Plan THD en 2012 depuis intégré au sein de l’Agence du Numérique, se donne quelques mois pour mettre le cap sur une nouvelle aventure, que ce soit dans le "privé" ou dans le "public". Le nom de son successeur n’est pas connu à l’heure actuelle.

 
 
 
 
 
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