Amazon entend ajouter davantage de publicité sur son service de streaming en 2025, avec de nouveaux formats.
Lancée il y a 8 mois, la publicité sur le site de streaming n’a pas fait fuir énormément d’abonnés Amazon Prime. Une tendance qui rassure le géant américain qui craignait une réaction négative et qui l’encourage donc à prévoir de nouveaux espaces publicitaires dès 2025.
Le marché du streaming vidéo avec publicité est très concurrentiel, avec des géants comme Netflix, Disney+, Max ou Paramount+ qui ont mis en place un abonnement du genre à un prix inférieur à celui des offres sans réclames. Amazon cherche donc à attirer des annonceurs en annonçant notamment disposer d’une portée publicitaire mondiale d’environ 200 millions de téléspectateurs.
Le transfert a pourtant été automatique pour les clients Prime, qui basculaient à une offre avec publicité sauf s’ils payaient une option pour s’en débarrasser. D’après Kelly Day, vice-présidente de Prime Video International, moins de 20% des clients ont finalement opté pour la solution payante. Elle explique par ailleurs que pour éviter un rejet trop fort, le service de streaming avait opté pour un “charge publicitaire très légère”.
Ainsi, davantage de publicités seront proposées dès 2025 sur le service de streaming, avec de nouveaux formats interactifs et “shoppables” : les spectateurs pourront ajouter un article à leur panier d’un clic sur leur télécommande ou en scannant leur appareil mobile, sans avoir à quitter leur programme.
Les matchs de l’UEFA sont diffusés en 4K upscalée par Canal+.
Canal+ avait annoncé que la diffusion de certains matchs de Ligue des Champions par exemple se ferait en 4K/UHD, une promesse alléchante pour les amateurs de football. Toutefois, la chaîne a récemment précisé que les matchs étaient captés en 1080p par l’UEFA avant d’être upscalés en 4K pour la diffusion à la télévision. Cela signifie que la source originale est en Full HD, mais que la qualité est artificiellement améliorée pour correspondre à la résolution 4K, offrant ainsi une meilleure expérience visuelle par rapport au Full HD.
Cependant, plusieurs observateurs avertis, notamment Ultra-K sur X , ont remarqué que la qualité attendue de la 4K native n’était pas au rendez-vous. Canal+ a ainsi confirmé l’utilisation de l’upscaling, ce type de diffusion n’est pas nouveau, puisqu’une technique similaire avait été utilisée lors de l’Euro 2024. Le mois dernier, la filiale de Vivendi a lancé une nouvelle chaîne Canal+ en qualité UHD HDR avec au programme la diffusion notamment des matchs des clubs français à domicile d’UEFA Champion’s League puis les matchs de la phase finale. Sa communication laissant donc entendre une retransmission en 4K native.
Une majorité des détenteurs de dette d’Altice France ont prolongé leur accord de coopération.
Altice France est très endetté et malgré les diverses opérations et cessions réalisées par le groupe de Patrick Drahi, la situation reste assez tendue avec les créanciers, alors que la dette atteint 24.4 milliards d’euros.
Afin de pouvoir continuer à négocier d’une seule voix avec la maison mère de SFR, la plupart des détenteurs de la dette sécurisée (90 %) ont signé lundi soir la prolongation d’un accord de coopération, qui était initialement prévu pour finir en février 2025. L’alliance durera finalement jusqu’en février 2026, affirme un porte-parole à Reuters.
Le principe de l’offre B.iG est simple : plus vous ajoutez de forfaits, plus le prix de chaque forfait baisse. Pour profiter de cette offre, il faut créer un pack en souscrivant d’abord à une offre fibre, soit avec la Bbox Must ou Bbox Ultym, sur laquelle Bouygues Telecom applique une réduction de 7 €/mois.
Ensuite, vous pouvez ajouter jusqu’à 10 forfaits mobiles, avec des réductions progressives pour chaque forfait supplémentaire :
1 forfait = 5 € d’économies par mois
2 forfaits = 8 € d’économies par mois pour chaque ligne
3 forfaits = 10 € d’économies par mois pour chaque ligne
4 forfaits = 10 € d’économies par mois pour chaque ligne
Et au-delà, chaque nouvelle ligne, jusqu’à 10 forfaits, bénéficie de 10 € d’économies par mois.
Bouygues Telecom annonce ainsi jusqu’à 564 € d’économies par an, ce qui en fait l’une des offres les plus avantageuses du marché.
Mais Bouygues ne s’arrête pas là. L’offre B.iG s’élargit également aux personnes ne vivant pas sous le même toit ou aux colocataires, avec la possibilité d’utiliser des RIB différents pour les lignes d’un même pack.
Enfin, B.iG inclut le service Giga Boost, qui permet d’obtenir, trois fois par an, 20 Go supplémentaires sur l’un des forfaits du pack, sans frais supplémentaires.
Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs…
30 septembre 2010 : la Freebox propose pour la première fois des chaînes en 3D
Souvenez-vous le début des années 2010 où l’on se posait la question de la démocratisation de la 3D. Et bien le 30 septembre 2010, Free annonçait qu’il allait proposer à ses abonnés 4 nouvelles chaînes et deux services de vidéos à la demande en 3D. Parmi ces chaînes, on trouvait NRJ12 3D, qui était disponible le jour même et annonçait l’arrivée prochaine de chaînes comme Penthouse 3D ou Brava 3D. Quant aux services de VOD, Free annonçait lancer Free Home Video 3D et proposer Dorcel 3D d’ici la fin de l’année 2010. Malheureusement, cette technologie n’aura jamais réussi à s’installer durablement dans les foyers français, si ce n’est chez d’irréductibles cinéphiles ayant investi dans un équipement compatible.
1er octobre 2013 : la Freebox Révolution passe au 1Gbit/s
Flashback, nous sommes le 1er octobre 2013, Free révolutionne une nouvelle fois le Très Haut Débit et propose à ses abonnés Freebox Révolution le débit en fibre optique le plus rapide en Europe sans changer de prix, soit 1 Gbit/s en réception et 200 Mbit/s en upload. Un débit descendant qui n’a pas bougé depuis, mais la Freebox a tout de même vu son upload passer à 600 Mbit/s, et son WiFi amélioré également.
1er octobre 2020 : les opérateurs ont enfin droit à leurs fréquences 5G
Un clap de fin après des enchères courtes mais des mois de difficultés parsemés de polémiques et de retards dus au Covid-19. Les enchères ont duré 3 jours et l’Arcep annonçait finalement le 1er octobre 2020 les fréquences obtenues par les quatre opérateurs candidats pour la 5G. Après 17 tours au total, le bloc de 10 MHz est revenu à 126 millions pour chaque opérateur, pour un montant total de presque 2.8 milliards d’euros avec les 50 MHz déjà attribués aux opérateurs.
Le bilan s’élève ainsi à 4 blocs pour Orange, 3 blocs pour SFR et un ex-aeqo pour Free et Bouygues Telecom. Le déploiement pour sa part se fera quelques mois après cette annonce, une fois les autorisations délivrées.
4 octobre 1994 : création de Bouygues Telecom
Les premiers pas d’un opérateur, ça fait toujours quelque chose. Bouygues Telecom a donc fêté ses 28 ans hier. La filiale télécoms de Bouygues a été créée le 4 octobre 1994, mais il faudra attendre un an et demi avant que les premières offres de l’opérateur soient commercialisées, en mai 1996.
5 octobre 2006 : Free propose un service de téléphonie WiFi sur sa box
18 ans en arrière, Free proposait la téléphonie nomade WiFi sur ses box sans surcoût. Avec 300 000 Freebox HD installées, l’opérateur de Xavier Niel permettait ainsi la convergence fixe-mobile en annonçant proposer un réseau nomade nouvelle génération. Ce réseau permettait, d’après Free, de passer des appels depuis le réseau WiFi de manière sécurisée. Pour étoffer cette fonctionnalité, l’opérateur annonçait le 5 octobre 2006 la future commercialisation de deux terminaux : un téléphone WiFi avec un support chargeur de bureau à 59€ et un téléphone bimode WiFi-GSM vendu pour 199€..
Voici une image des téléphones proposés par Free à l’époque
6 octobre 2011 : Orange lance Sosh, sa marque low-cost
Orange est passé chez Sosh. Ou est-ce Sosh débarque chez Orange ? Peu importe, l’important est là : Orange a lancé sa marque low-cost il y a 12 ans de cela. Une sortie qui n’a rien d’anodine, puisque la marque constitue un outil de défense pour contrer l’arrivée de Free Mobile prévue quelques mois plus tard. Lors de son lancement, l’opérateur historique proposait trois forfaits : le premier à 19.90€/mois proposait 2 heures d’appels et 500 Mo de data, une autre offre milieu de gamme proposait quant à elle 1Go de data en 3G pour 5 heures d’appels, le tout à 29.90€ /mois et enfin, le forfait le plus cher proposait les appels illimités en plus, pour 39.90€ mensuels.
6 octobre 2022 : le WiFi 6 débarque sur la Freebox Pop
Quelques mois après le WiFi 6E sur la Freebox Delta, Free fait évoluer le serveur de sa Freebox Pop en lançant le 6 octobre 2022 une toute nouvelle version WiFi 6. Seuls les nouveaux abonnés pouvaient en profiter. La migration sera rendue disponible quelques mois plus tard mais le prix de l’offre est resté inchangé. La box a a encore évolué depuis en intégrant le WiFi 7.
Si vous êtes doté d’un smartphone Android, vous pouvez bénéficier de la Messagerie Vocale Visuelle (MVV) de Free Mobile nativement.
Une bonne nouvelle alors que l’application a disparu du Play Store récemment. Free annonce à travers son compte officiel Free 1337 que la MVV est désormais disponible “au plus grand nombre sur les téléphones Samsung / Honor / Google Pixel / Xiaomi / Nokia / …“. Elle avait déjà été rendue disponible en 2022 pour les smartphones Honor et les Samsung avec One UI 5.1 au minimum.
Pour les autres smartphones, elle est incluse dans l’application téléphone de Google, avec une nécessité cependant : l’application doit en être à sa version 139 ou plus récente. Le service est automatiquement activé si votre téléphone compatible est détecté sur le réseau Free Mobile. Free 1337 précise cependant que si vous souhaitez l’utiliser par WiFi, il peut être nécessaire de disposer de la version 142 de l’application téléphone de Google. Si vous souhaitez la mettre à jour, visitez ce lien.
Dernière précision : dans le cas où vous quittez l’écosystème Android, l’opérateur vous invite à désactiver le service sur votre espace abonné Free Mobile.
Depuis le 1er octobre, le 08 00 112 112 est le nouveau numéro s’affichant lorsque le SAMU, la gendarmerie, la police, les pompiers ou les services de secours vous rappelleront.
Ce n’est pas un spam, il faut même impérativement y répondre si ce numéro s’affiche ! Lorsque vous verrez le 0 800 112 112 apparaître sur votre smartphone, il s’agira en effet soit du SAMU, de la police, des pompiers ou des services d’urgence du 112.
Un changement communiqué par beaucoup d’antennes de ces divers services de secours. Si vous avez loupé un appel provenant de ce nouveau numéro, vous pourrez le rappeler mais soyez rassurés : les numéros historiques restent les mêmes. Vous pouvez encore contacter le 15 pour le Samu, le 17 pour la police, le 18 pour les pompiers et le 112 pour joindre tous les services d’urgence depuis n’importe quel pays de l’Union européenne.
Nicolas Thomas, directeur général de Free, revient sur les résultats de la toute première campagne de marque employeur de l’opérateur.
Le 26 juin dernier, Free lançait sa première campagne visant à recruter non pas des abonnés, mais des employés. Avec le lancement d’une plateforme dédiée, l’opérateur visait à promouvoir sa culture d’entreprise basée sur l’échange et la formation, loin de la culture du diplôme. Nicolas Thomas, directeur général de Free, assure que quelques mois après, “les résultats sont probants“.
Cette campagne marque employeur avait pour but de faire apparaître Free comme ce qu’il est selon le DG : “un groupe ouvert où la culture du diplôme n’existe pas et où la diversité est une réalité. Des piliers comme l’agilité, la liberté, l’épanouissement ou la capacité d’évoluer sont bien mis en exergue“. L’opération séduction a bien fonctionné, puisque le nombre de candidatures a augmenté de 50% à 60% sur les métiers techniques et en boutique. Autre retombée positive, “80 % des candidats ayant postulé n’avaient pas interagi avec nos pages LinkedIn auparavant“, explique Nicolas Thomas.
Un véritable appel d’air pour l’opérateur, qui reste le second employeur du secteur en France et comptait au 1er juillet 2024 plus de 18000 collaborateurs à travers l’ensemble des marques du groupe Iliad, présent également en Italie, en Pologne et en Suède.
La Ligue espagnole de football, La Liga, menée par son président Javier Tebas, intensifie sa croisade contre le piratage des matchs en ligne.
Le président de La Liga, Javier Tebas, poursuit son combat acharné contre le piratage des matchs de football. Son dernier coup d’éclat ? Annoncer des poursuites contre Google dans plusieurs pays, dont la France, l’Espagne, l’Équateur et le Brésil. Selon lui, le géant de la tech ne fait pas assez pour bloquer l’IPTV pirate et serait même indirectement complice en continuant de tirer profit de ce marché illicite.
Après avoir obtenu le blocage de MagisTV en Argentine, Tebas accuse Google de laxisme. « Ils gagnent de l’argent avec le piratage ! », s’insurge-t-il. Un combat qui, selon lui, pourrait stopper 80 % des flux illégaux si la firme de Mountain View prenait des mesures plus drastiques.
Un défi pour l’industrie du sport
Javier Tebas ne s’arrête pas là. Il tire la sonnette d’alarme sur les conséquences catastrophiques du piratage pour le football professionnel. Avec des revenus audiovisuels en chute libre, c’est tout le sport qui pourrait en pâtir, des ligues professionnelles jusqu’aux clubs amateurs.
Pourtant, tout n’est pas noir. Google a déjà fait preuve de coopération en supprimant des milliers de vidéos et d’applications pirates. Mais cela reste insuffisant face à des réseaux comme MagisTV, qui continue d’opérer en toute impunité.
Quand regarder le foot devient un parcours du combattant
En filigrane, Tebas souligne aussi un autre problème : la multiplication des abonnements nécessaires pour suivre le foot. En France, par exemple, regarder la Ligue 1 et la Ligue des champions implique des abonnements à DAZN, BeIN Sports et Canal+, pour un total dépassant les 60 euros par mois. Pas étonnant que certains fans se tournent vers l’IPTV pirate.
Dans une nouvelle alerte mail, Free met en garde ses abonnés à la suite d’une nouvelle fuite de données personnelles.
Les vieux démons de février 2024 resurgissent. Ce 2 octobre, Free envoie un nouveau mail à des abonnés Freebox leur annonçant avoir “constaté une consultation de vos données personnelles pouvant mener à une perte de confidentialité de certaines de vos informations (nom, prénom, numéro de téléphone, adresse postale…)”. Afin de rassurer ses clients, l’opérateur indique que leurs coordonnées bancaires et leurs mots de passe n’ont pas été compromis
“Nous vous invitons toutefois à rester vigilant et à nous contacter si vous observez des activités inhabituelles sur votre abonnement Freebox. Il est possible que vous receviez des appels indésirables qui semblent provenir de Free (ou d’un autre organisme) mais qui en réalité ne le sont pas”, précise le courriel. Comme à chaque fuite de données, Free assure avoir pris “toutes les mesures nécessaires” pour que “cela ne se reproduise pas et pour garantir la confidentialité de vos informations”.
Pour l’heure, il est difficile de connaître le nombre d’abonnés concernés, et encore moins l’origine de la fuite. Nous avons contacté Free afin d’en savoir plus. L’opérateur de Xavier Niel s’ajoute à une longue liste d’entreprises victimes d’une ou plusieurs fuites de données de ses clients en 2024. Boulanger a vu les informations de 27 millions de clients mises en vente, ainsi que SFR, qui a subi une cyberattaque exposant des données sensibles, y compris des coordonnées bancaires de ses abonnés. Les opérateurs de tiers payant Viamedis et Almerys ont également été touchés, affectant plus de 33 millions de Français. Ces incidents montrent une recrudescence des cyberattaques en France cette année.