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Quand les collectivités ne sont pas pressées de voir les Français passer à la fibre

Dans les collectivités, deux sons de cloches résonnent : certains veulent le déploiement rapide de la fibre mais d’autres, moins bien lotis, s’inquiètent des potentielles conséquences du retrait du cuivre.

Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Alors que le déploiement de la fibre bat son plein et  que des expérimentations sont menées sur le démantèlement du réseau cuivre historique, les collectivités locales sont assez divisées sur la marche à suivre. D’un côté, les départements ayant investis leurs moyens dans le déploiement du réseau au sein des réseaux d’initiative publique (RIP) souhaitent le rentabiliser rapidement, mais pour les collectivités étant moins fibrées, certaines questions se posent sur l’arrêt du réseau permettant l’accès à la téléphonie et l’ADSL.

Si l’Avicca, association regroupant 230 collectivités engagées sur le numérique, a déjà exprimé son soutien au plan d’Orange concernant la fin du cuivre d’ici à 2030, certaines problématiques font avancer à reculons certains élus. Ils craignent en effet une migration forcée de leurs administrés vers une fibre plus chère et qui pourrait s’avérer moins stable que leur réseau ADSL actuel. Une crainte se basant notamment sur la multiplication de témoignages concernant les raccordements mal effectués et les problématiques de malfaçons dans le secteur : l’image de la fibre s’est retrouvée assez entachée.

De plus, la question du service universel se pose toujours, puisqu’aucun successeur n’a été pour l’instant clairement indiqué par l’État. Dans les collectivités comptant des personnes âgées ou en situation de précarité, l’inquiétude est toujours la même : que ces personnes se retrouvent sans option alternative.

Même du côté des entreprises, une fermeture trop rapide du cuivre pourrait poser problème. Ariel Turpin, directeur général de l’Avicca affirme que “Le plan a été pensé pour le grand public. Nous sommes inquiets de l’absence d’offre alternative destinée aux professionnels sur la fibre”. Il s’agit pourtant du marché où un rétablissement de service très rapide semble le plus important et en dehors d’offres très spécifiques, une garantie de rétablissement en quelques heures n’est pas souvent proposée par les opérateurs.

Ainsi, malgré son soutien au plan d’Orange, l’Avicca prône la patience et non la précipitation. Elle invite à observer les expérimentations menées par Orange, mais propose également que l’extinction du réseau historique ne soit réalisée que si les quatre opérateurs sont présents dans un même immeuble, et non à l’échelle de la commune, comme c’est prévu aujourd’hui par l’opérateur historique.

Source : Les Echos

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Orange lance sa nouvelle Livebox 6 “Wifissime”, plus chère mais avec le WiFi 6E et des performances améliorées

C’est le grand jour chez Orange, sa nouvelle Livebox 6 se dévoile ce 6 avril lors d’une keynote placée sous le signe du métavers. Pas de nouveau boîtier TV mais un serveur arborant un design plutôt innovant, avec à bord le WiFi 6E pour profiter pleinement de la puissance de la fibre. Un routeur 4G bienvenu et des répéteurs WiFi sont également de la partie.

“Repousser les limites en mode Wifissime”, un slogan qui fait sens. Sans être une révolution, la nouvelle Livebox 6 d’Orange peut être considérée comme une évolution réussie sur le papier de sa prédécesseur décriée par son manque d’innovation. Commercialisé dès ce 7 avril à destination des nouveaux comme anciens abonnés, le nouveau bébé d’Orange symbolise parfaitement le nerf de la guerre chez les opérateurs, à savoir la connectivité sans fil. Oui, c’est une évidence, il faut plus que jamais répondre aux besoins des Français, surtout depuis la pandémie et la démocratisation du télétravail.  78% des foyers ont envie d’un meilleur WiFi et 39% sont prêts à payer plus pour cela, assure Orange. Développée depuis 18 mois, la Livebox 6 est en réalité un nouveau serveur non accompagné d’un nouveau boîtier TV, il faudra faire avec l’ancien (4K UHD).

En revanche, force est de constater que les caractéristiques de cette nouvelle box eco-responsable promettent stabilité et performance. Attendu de pied ferme, le WiFi 6E est au rendez-vous. S’ajoute donc aux deux bandes habituelles 2,4 GHz et 5 GHz, la bande 6 GHz. De quoi selon l’opérateur réduire la latence mais aussi décupler les débits, ici jusqu’à 2 Gbits/s en sans fil, pour renvoyer au placard le bon vieux câble ethernet.

A ce propos, la Livebox 6 comporte 5 ports Ethernet (un seul à 2,5 Gbps) et propose des débits jusqu’à 2 Gbits/s en descendant, non partagés cette fois-ci et 800 Mbits/s upload, Orange ne fait pas ici le choix de rivaliser avec certaines offres de la concurrence, on pense à Free et SFR. On aurait pu espérer du 8 Gbits/s pour une box de ce calibre.

Mais la stratégie d’Orange ne se situe pas là, sa volonté est de se démarquer surtout sur la connectivité sans fil. L’opérateur propose par ailleurs dans sa nouvelle offre jusqu’à 3 répéteurs WiFi 6 (10€ de mise en service pour les répéteurs mais pas de frais de migration), ainsi qu’une Airbox 20 Go 4G évolutive, soit un routeur pour être connecté partout. Et pour boucler la boucle, un accompagnement personnalisé par un spécialiste WifI est intégré, pour mieux accompagner les abonnés en cas de panne par exemple.

Côté design, le choix de la verticalité comme sur le serveur WiFi 6 de Bouygues Telecom lancé en 2020, prend tout son sens, puisqu’il permet d’améliorer le WiFi. Visuellement, cette nouvelle box, agréable et tout en tissu, semble en mesure de s’intégrer parfaitement dans un salon. Un support mural est disponible pour ceux qui le souhaitent.

Vient la question du prix. La Livebox 6 est uniquement disponible en fibre dans une offre baptisée Livebox Max affichée à 34,99€ pendant 1 an puis 54,99€/mois, soit 5 euros plus chère que la Livebox 5. La qualité et les évolutions ont un prix. Si les CSP+ devraient l’adopter sans sourciller, pour les autres, il faudra faire un choix, la Livebox 5, plus accessible d’un point de vue tarifaire, propose déjà un WiFi stable et dit “intelligent”, en accord avec les usages actuels. Tout dépendra donc de vos besoins.

 

 

 

 

 

 

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Free appuie sur le champignon concernant le déploiement de la 5G

L’ANFR a dévoilé aujourd’hui son observatoire du déploiement des réseau mobile 5G durant le mois de mars pour Orange, Free, Bouygues et SFR.

Il ressort de ce bilan que 32 930 sites 5G sont autorisés en France par l’ANFR, dont 5 sites en Outre-Mer, au 1er avril 2022. 24 046 d’entre eux sont déclarés techniquement opérationnels1 par les opérateurs de téléphonie mobile. La quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 4 sites n’hébergent que de la 5G.

Le bilan des sites 5G mis en service en métropole s’établit comme suit :

  • Free (14 584 sites, + 285 en mars 2022) ;
  • Bouygues Télécom (7 056 sites, + 113 sur la même période) ;
  • SFR (5 703sites, + 253 sur la même période) ;
  • Orange (3 492sites, + 124 sur la même période).

Le détail des 4 bandes de fréquences permettent actuellement de fournir un service 5G :

L’ANFR détaille le nombre de site sur chacune des fréquences utilisées par la 5G, sachant que la bande coeur, qui permet les meilleurs débits est la bande 3,5GHZ.

  • 19 289 sites 5G sont autorisés dans la bande 700 MHz (Free Mobile), dont 14 568 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • 5 sites 5G sont autorisés dans la bande 1800 MHz en Guyane (Outremer Telecom) ;
  • 13 423 sites 5G sont autorisés dans la bande 2 100 MHz (Bouygues Telecom, Orange, SFR et Outremer Telecom), dont 8 263 sont déclarés techniquement opérationnels ;
  • 17 147 sites 5G sont autorisés dans la nouvelle bande 3,5 GHz (Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange et SFR), dont 10 514 sont déclarés techniquement opérationnels.

En plus d’être premier au général, Free a été l’opérateur qui a le plus déployé de sites 5G en mars, y compris ceux intégrant la bande 3,5GHz

Au cours du mois de mars, c’est Free qui a été le plus actif en déployant un total de 285 nouveaux sites 5G techniquement opérationnels, dont 164 sur avec la bande 3,5GHz. Il est suivi par SFR avec 253 nouveaux sites 5G, dont 152 avec la fréquences 3,5 GHz. Vient ensuite Orange avec 124 nouveaux sites techniquement opérationnels, dont 149 avec la bande de fréquences 3,5GHz. Et durant ce mois de mars c’est Bouygues Télécom qui arrive dernier avec seulement 113 nouveaux sites 5G dont 122 en 3,5GHz.

Rappelons qu’un même site peut être équipé de plusieurs bandes de fréquences pour fournir le service 5G. Ainsi, le nombre de sites total peut être inférieur à la somme des sites répartis selon les bandes de fréquences.

 

 

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Le service de radios Freebox devient encore plus zen

Free continue à faire grandir son service de radio sur Freebox, avec encore une nouvelle station consacrée au zen.

Après deux radios Zen ajoutées il y a une quinzaine de jours, une nouvelle radio nommée MyZen Radio a rejoint la rubrique radio dédiée sur les Freebox Révolution, One et le Player Devialet, et s’ajoute aux centaines déjà disponibles. MyZen Radio est une déclinaison audio de MyZen TV disponible sur Freebox TV. Elle propose un mix musical élégant, pour le bien intérieur et la joie de l’esprit. Elle diffuse de courte rubrique pour vous épanouir et cultiver votre bien-être.

Pour découvrir ces nouvelles webradio, il suffit de vous rendre dans la rubrique “Musique” puis “Radios” des Freebox Delta-Devialet, One et Révolution. Ce service n’est pas disponible sur les Player Freebox Mini 4K et Pop.

Découvrez comment utiliser le service Radio sur le Player Devialet

Plusieurs centaines de radios sont en effet disponible sur votre Player Devialet. Vous pouvez y retrouver bien sûr toutes stations les plus connues mais cela va bien au delà. En effet, vous pouvez y découvrir toutes les playlists pour vos soirées, que ce soit les 80’s, de l’électro, ou un artiste en particulier, tout est disponible. Avec une enceinte haut de gamme, votre Player Devialet devient le système de son idéal. On vous montre comme ça marche dans notre tuto vidéo.

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Une chaîne d’un nouveau genre va se lancer sur les box des opérateurs

En septembre prochain, Lérins TV, une chaîne dédiée aux étudiants sera lancée.

Les écoles s’installent sur votre téléviseurs. Laurent Brochet, fondateur de la chaîne pour enfants Pitchoun TV, disponible sur les Freebox, et du groupe Pitchoun Medias annonce un nouveau défi à relever avec Lérins TV. le projet est en effet de créer une nouvelle chaîne dédiée aux étudiants à partir du mois de septembre avec une participation importante d’étudiants Cannois.

Le groupe travaille déjà avec le lycée Bristol de Cannes pour Lérins Radio,   permettant à ses étudiants du BTS communication de réaliser leurs propres émissions de radios. Pensée comme un prolongement de ce projet, le partenariat sera cette fois basé sur un partenariat avec des étudiants de l’université Côte d’Azur et plus précisément du campus Georges-Méliès de Cannes proposant plusieurs formations dédiées aux métiers de l’image et à l’écriture créative. “Ce sera une véritable plateforme étudiante dont le contenu sera diffusé sur les principaux opérateurs, Orange, Bouygues, Free” explique le fondateur de Pitchoun TV.

Un projet sur lequel le groupe travaille depuis un an et demi et ayant déjà récolté une trentaine de candidatures d’étudiants intéressés. Le principe est assez proche de celui de Ma Chaîne Etudiante (MCE) s’étant arrêtée en 2018, où les étudiants “pourront réaliser des émissions pour les jeunes sur des thématiques allant du sport au monde économique en passant par le tissu associatif du bassin cannois. Ce sont eux aussi qui devront faire les interviews d’invités. Je veux que Lérins TV joue un vrai rôle auprès des étudiants” explique Laurent Brochet.

L’initiateur du projet veut répondre au fait que les jeunes “ne se retrouvent pas dans ce qui se fait à la télé aujourd’hui“, en leur permettant donc de créer leurs propres programmes. Si pour l’heure une seule structure y est rattachée, le fondateur de Pitchoun TV souhaite attirer d’autres écoles au sein du projet.

Source : Var Matin (version papier)

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Un malware russe invasif circule sur Android

Un malware espion se propage actuellement sur le web, à travers une application inconnue du Play Store de Google.

Si le magasin d’application de Google n’est pas forcément synonyme de sûreté, les sites tiers le sont encore moins. D’après les chercheurs de Lab52, un nouveau programme malveillant se répand sur Android et proviendrait de Turla, un collectif de hackers russe soutenus par le gouvernement.

La diffusion ne se fait en effet pas depuis le Play Store mais depuis un site tiers, dans une fausse application nommée “Process Manager”. Après l’installation, ce malware peut exfiltrer toutes vos données, y compris la localisation ou le contenu des SMS ou encore les données WiFi. Cependant, il ne s’arrête pas là. En effet ce logiciel peut également prendre des photos depuis votre smartphone et même transférer le son capturé par le micro de l’appareil directement aux pirates.

Il est à noter par ailleurs qu’une fois l’application installée et ouverte, elle disparaît magiquement du téléphone et de son interface. De plus, le malware installera également plusieurs applications provenant du Play Store sans demander d’autorisation. D’après les chercheurs certaines d’entre elle sont simplement utilisées pour générer de l’argent.

Ainsi, comme de coutume, il est bon de rappeler que l’installation d’applications via des éditeurs tiers comporte des risques et qu’il vaut mieux aller sur le Play Store directement. Il est également à proscrire l’idée de cliquer sur un lien reçu par messagerie, SMS ou email.

Source : AndroidPolice

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Bouygues Telecom officialise la commercialisation de sa nouvelle Bbox WiFi 6E, juste avant le lancement de la Livebox 6 d’Orange

La nouvelle offre Bbox Ultym avec WiFi 6E de Bouygues Telecom sera proposée à tous les nouveaux abonnés à partir du 25 avril.

La guerre des box se poursuit à coup de communication et d’innovations. A l’heure où Orange recrute à tour de bras sur la fibre bien aidé par une migration accélérée de son conséquent parc ADSL, suivi de Free, Bouygues Telecom enchaîne les performances commerciales “à son niveau”, arrivant même à faire jeu égal avec l’opérateur historique sur le fixe. Derrière, SFR ne tient pas la cadence commercialement mais cherche toujours à séduire, en atteste le lancement en février de sa SFR Box 8X, et sa promesse de 8Gbit/s, appuyé par le WiFi 6, soit ” la box la plus puissante du marché” à ses dires. Si Free surfe aujourd’hui sur le succès de ses Freebox, de l’éternelle Révolution à la Pop en passant par la Delta dont l’abonnement est personnalisable en matière de boîtier TV, la concurrence cherche aujourd’hui à faire de l’ombre à l’opérateur de Xavier Niel sur le terrain de l’innovation.

D’abord Bouygues Telecom avec l’annonce aujourd’hui de la commercialisation de son nouveau modem Bbox Fibre, équipé de la technologie WiFi 6E dans l’ensemble de ses canaux de vente, dès le 25 avril prochain. Premier opérateur sur le marché à lancer cette nouvelle norme autorisée depuis décembre dernier, la filiale de Bouygues a commencé à équiper le mois dernier plusieurs centaines de clients Bbox Ultym. Une nouvelle carte WiFi a donc été intégrée au modem Bbox Fibre WiFi 6 pour le rendre Tri- Bande, avec l’apport de la fréquence 6 GHz  en plus des habituelles 2,4Ghz et le 5Ghz .De quoi apporter plus de débit, une latence plus faible et plus de connexions simultanément.

“Avec l’arrivée de son modem WiFi 6E, Bouygues Telecom poursuit sa stratégie d’innovation en proposant le meilleur des WiFi à la maison pour répondre aux besoins de connectivité des Français au sein de leur foyer. Nous avons été classé numéro 1 pour notre WiFi par le baromètre nPerf en mars 2022”. Si cette officialisation à la communication maîtrisée intervient spécifiquement ce 5 avril, elle n’est pas anodine. L’opérateur prend volontairement les devants à la veille de la présentation et du lancement de la nouvelle Livebox 6 d’Orange, laquelle proposera soit le WiFi 6 ou le WiFi 6E ainsi que des débits plus rapides. Côté design, le nouveau bébé d’Orange jouera la carte de la verticalité, comme le serveur de Bouygues Telecom. Tout un symbole.

 

 

 

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Pornographie en ligne : le parquet veut que les opérateurs protègent les mineurs, “il ne faut pas faire n’importe quoi” rétorque Free

À qui revient la charge de protéger les mineurs des contenus pornographiques sur le web ? Tel est le coeur du débat s’étant tenu à la cour d’appel de Paris le 31 mars dernier entre le ministère public et les opérateurs.

Jeudi dernier, des associations de protection de l’enfance et les opérateurs ont été entendus dans le cadre de la protection des mineurs face aux contenus en ligne. La procédure porte à la base sur une demande de deux associations espérant le blocage de neuf sites pornographiques chez les FAI. Si le ministère public demande une expertise pour trouver une solution applicable par Orange et consorts, ces derniers considèrent que le rôle revient aux sites eux mêmes.

Une affaire datant de septembre dernier, à l’initiative de eEnfance et La Voix de l’enfant, qui avaient choisi d’angler leur attaque sur les opérateurs arguant alors que les éditeurs étaient inatteignables. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les associations avaient été déboutées en octobre dernier. La procédure d’appel doit se terminer le 18 mai prochain.

Pour une solution utilisée par les opérateurs

Concrètement, durant cette audience la procureure de la République a pointé du doigt la nécessité de trouver une solution qu’Orange, Free, Bouygues Telecom et SFR pourraient appliquer dans un “bref délai” pour éviter l’accès aux mineurs aux sites en question. Lors de la promulgation de la loi pour protéger les enfants de la pornographie en ligne, le choix d’une “sanction radicale” avec le blocage sans concession des sites concernées a été choisi. C’est notamment ce qui a poussé cette affaire en appel explique-t-elle.

Pour le ministère public, une telle expertise permettrait ainsi de “donner exactement la façon, le mode opératoire” pour lutter contre cette exposition. Des mesures qui, si elles sont trouvées, seraient ainsi “aux frais des fournisseurs d’accès, car c’est quand même eux qui permettent l’accès des mineurs“. La décision de justice aura une certaine importance puisqu’il s’agira d’une première décision concernant cette question des blocages de sites pornographiques dans le cadre des nouvelles lois.

Les opérateurs estiment que ce n’est pas leur rôle

Les avocats des divers fournisseurs d’accès ont parlé d’une même voix pour expliquer que mettre en place de telles mesures allait au-delà de leurs prérogatives. L’avocat d’Orange explique que la responsabilité de rendre accessible une plateforme pornographique revient à son éditeur directement avec le fameux clic “Oui, j’ai plus de 18 ans“, jugé insuffisant par de nombreux acteurs y compris l’Arcom. « Je suis un FAI, je ne peux donc pas surveiller le cercle familial tous les jours de mes abonnés » pour trouver qui clique sur ce bouton accepter, explique-t-il, sans omettre d’indiquer que des solutions de contrôle parental ont déjà été développées pour les abonnés box.

Mêmes arguments du côté de Free et de SFR. L’avocat de l’opérateur de Xavier Niel prévient par ailleurs “il ne faut pas faire n’importe quoi en matière de blocage. Avec des jurisprudences imprudentes, on se retrouve rapidement en Chine“. Si les opérateurs ne s’opposent pas au blocage en soi, Orange rappelle que la loi prévoit qu’on ne se tourne vers le fournisseur d’accès que lorsque l’on a plus d’autre solutions. Or ici, les éditeurs, estimés comme principaux responsables par les telcos, sont tous connus mais n’ont pas été directement ciblés.

L’Arcom déjà sollicité, les sites déplorent le manque de lignes directrices

Free pour sa part demande un sursis, se basant sur une autre procédure, cette fois à l’initiative de l’Arcom visant 5 des 9 sites concernés par l’affaire. En effet, l’organisme réunissant l’Hadopi et le CSA a d’ores et déjà assigné les FAI pour un blocage de Pornhub et consorts dans le cadre de la même loi. Après avoir été mis en demeure par l’autorité, les plateformes disposaient alors d’un délai de 15 jours pour mettre en place une nouvelle solution plus sécurisée que l’encart déjà présent demandant de certifier sa majorité.

L’audience doit se tenir le 21 mai et les sites concernés étaient également invités à adresser de nouvelles remarques et ont pour leur part plaidé le manque de solutions qu’elles pourraient appliquer. Ces arguments n’ont cependant pas fait mouche et ce sont bien les opérateurs qui devront s’exprimer sur le sujet devant le tribunal judiciaire de Paris en mai prochain. Cette procédure menée par une autorité indépendante pourrait constituer la seule manière possible de bloquer les sites ne respectant pas la protection des mineurs.

Source : Nextinpact

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Déploiement 4G : Free se place largement 1er en mars, et booste fortement ses nouvelles fréquences 2100MHz

L’ANFR vient de publier les chiffres de déploiement des réseaux mobiles 4G/3G au 1er avril. 

A cette date, 59 687 sites 4G sont autorisés en France par l’ANFR.  En métropole, 56 664 sites 4G sont autorisés, dont 52 060 sont en service. Les autorisations et les mises en service de sites 4G ont poursuivi leur progression sur le mois de mars : elles se sont accrues de + 0,4 %.

Ce mois de mars reste encore très bas pour les opérateurs en ce qui concerne le déploiement 4G. Malgré tout, Free est largement en tête avec 164 nouveaux sites 4G, et se rapproche mois après mois, de Bouygues Télécom. Suit Orange avec 97 nouveaux sites, puis, dans un mouchoir de poche SFR avec 80 sites 4G supplémentaires et Bouygues Télécoms avec 74 nouveaux sites 4G. Le classement général ne change pas.

Le bilan des sites 4G mis en service en métropole s’établit comme suit :

  • Orange (27 790 sites, + 97 en mars 2022) ;
  • SFR (23 071 sites, + 80 sur la même période) ;
  • Bouygues Telecom (22 952 sites, + 74 sur la même période) ;
  • Free Mobile (21 772 sites, + 164 sur la même période).

Focus sur le déploiement 4G de Free

Au delà du déploiement de nouveaux sites 4G, Free a été très actif concernant les fréquences 2100 MHz, que Free déploie depuis peu, l’opérateur a en effet mis en service 556 nouvelles antennes, pour un total de 3490.

Free a par contre été moins actif sur les fréquences 1800 MHz avec seulement 91 antennes supplémentaires activées durant le mois dernier soit 18 138 au total.

Sur les fréquences 700MHz, dites en or, Free réalise un mois moyen, avec 149 nouvelles antennes activées durant le mois dernier pour un total de 21268 antennes. Free utilise ses fréquences fétiche, les 700MHz, pour la 4G mais également pour déployer son réseau 5G. Ce déploiement massif de Free permet donc de proposer une couverture nationale dès le lancement de ses offres. Le débit sera par contre à peine plus élevé que pour la 4G

Variation du déploiement 4G au cours du mois de mars

Déploiement 3G : Free franchit la barre des 22 000 sites 3G

Outre la 4G, Free continue le déploiement de sites 3G, avec seulement 153 sites supplémentaires activés sur le mois de mars, pour un total de 22 055 sites 3G activés.

 

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Orange va lancer un abonnement plus cher et très haut de gamme avec sa Livebox 6

Une offre fibre plus onéreuse qui serait la seule à inclure sa nouvelle Livebox 6.

Que prépare Orange ? L’opérateur historique a en effet annoncé qu’il présenterait sa toute nouvelle box, dont le design a déjà fuité sur le net, le 6 avril prochain. D’après les informations de MacGeneration, il ne s’agirait pas de la seule nouveauté annoncée demain, puisqu’une toute nouvelle offre lui sera dédiée.

En effet, pour accompagner et proposer son nouveau bébé, Orange lancerait également Livebox Max. Une offre plus étoffée et plus chère et qui serait ainsi la seule à proposer l’accès à sa nouvelle box. La Livebox 5 resterait ainsi en commercialisation au sein des offres déjà existantes de l’opérateur. Si les débits proposés ne sont pas dévoilés, ils seraient cependant supérieurs à ceux de l’offre Up proposée actuellement par Orange à savoir 2 Gbit/s en download et 600 Mbit/s en upload.

La Livebox 6 lancée en 2020 par Orange en Espagne pourrait cependant renfermer quelques indices concernant les débits atteignables. Cette box fabriquée par Arcadyan et Sagemcom, intègre le Wi-Fi 6 double bande 4×4 5 GHz, 3×3 2,4 GHz, un processeur ARMv8 B53 dual-core 1,5 GHz avec 512 Mo de RAM, 4 ports Ethernet Gigabit, 2 ports RJ-11 pour VoIP et un port USB 3.0. Côté fibre, on retrouve un port WAN Ethernet RJ-45 de 2,5 Gigabits ou GPON (ONT intégré), selon la version. A titre de comparaison, un tel port est intégré dans l’offre Freebox Pop qui propose 5 Gbit/s partagés avec un débit allant jusqu’à 2,5 Gbit/s sur un seul appareil. Il reste à voir si Orange a fait le même choix ou voudra proposer une solution différente.

Les tarifs seraient également plus élevés que l’offre déjà premium d’Orange, à savoir 49.99€/mois après promotion, sans que l’on connaisse le prix exact. D’après nos confrères, un accompagnement du WiFi pour l’abonné serait également de la partie, faisant suite notamment au lancement d’un répéteur à destination de certains abonnés.  L’opérateur confirme par ailleurs sur ses réseaux sociaux que la Livebox 6 sera présente dès le 7 avril en boutique.

Selon nos informations, le nouveau bébé d’Orange ne jouera toutefois pas la carte de la révolution. Sa conception sera encore plus éco-responsable que la Livebox 5 laquelle était déjà 100 % recyclée et recyclable. La principale évolution résidera dans l’intégration du Wi-Fi 6 voire du WiFi 6E. La gestion de l’IPV6 sera aussi l’une des nouveautés du serveur. Certaines fonctionnalités pourraient être virtualisées.

 

 

 

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