Après des années durant lesquelles les abonnés Orange n’avaient pas d’autres solutions que de se rendre en boutique pour faire reprendre leur mobile par leur opérateur, une plateforme en ligne est lancée par l’opérateur en partenariat avec Dipli.
Une avancée pour l’opérateur historique qui cherche à favoriser l’économie circulaire. Déjà partenaire de Dipli, entreprise de l’ESS spécialisée dans la seconde vie des produits électroniques pour son service de reprise disponible en boutique, Orange annonce ainsi aujourd’hui lancer un service de reprise de smartphones 100% en ligne, disponible aussi pour les clients Sosh.
Le site a été entièrement conçu et géré avec Dipli, qui assure une prise en charge complète du processus de reprise, de l’amont à l’aval. Grâce à son expertise, Dipli garantit un prix de reprise identique en ligne et en boutique, renforçant ainsi l’omnicanalité chère aux opérateurs, tout en permettant aux consommateurs de bénéficier d’un service d’envoi gratuit pour les mobiles repris, pris en charge par Orange. En coulisses, Dipli fournit à Orange sa technologie utilisée dans la solution boutique : un algorithme qui évalue les meilleures offres de reprise, y compris pour les smartphones avec défauts.
Ainsi, la promesse est faite d’une expérience fluide pour les clients souhaitant acheter un nouveau smartphone. Ils peuvent sélectionner un nouveau modèle en ligne, tant sur le site d’Orange que de Sosh, puis saisir la reprise et estimer la valeur de l’appareil à revendre, obtenir une confirmation de la reprise en ligne et recevoir l’étiquette d’expédition par mail. Il suffit ensuite de déposer l’ancien mobile en point relais, et une fois la valeur confirmée, le virement bancaire sera effectué pour l’abonné.
D’autres opérateurs proposent ce type de solution, chez Free Mobile c’est le cas depuis mars 2023 grâce à un partenariat avec ReCommerce, SFR et Bougyues Telecom propose eux aussi une solution de reprise en ligne ainsi qu’en boutique. L’un des arguments cité est notamment l’aspect seconde vie des smartphone, une solution plutôt écologique et pratique. “D’après l’étude IPSOS pour Dipli, 69 % des consommateurs n’ont jamais revendu leur ancien smartphone” explique Dipli, qui considère que le principal frein à cette revente est le manque de simplicité.
Cependant, dans un communiqué publié aujourd’hui par DAZN, on apprend que la situation pourrait s’arranger ou qu’en tout cas, des démarches ont été entreprises en ce sens. En effet, à l’initiative du Président du Tribunal des activités économiques de Paris, un processus de médiation a été engagé pour trouver une solution aux enjeux partagés par les deux parties.
C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’un premier accord a été trouvé aux termes duquel DAZN a soldé l’échéance de paiement de janvier 2025, entraînant un désistement de la LFP en justice. “Les discussions se poursuivent pour tenter de trouver un accord sur l’ensemble des difficultés rencontrées entre la LFP et DAZN“, annonce le diffuseur.
La dette d’Altice France devrait baisser de 2,5 milliards d’euros supplémentaires grâce à une nouvelle cession d’actifs non essentiels.
Allégée d’une part importante de sa dette en cédant 45% de son capital, Altice France compte bien aller encore plus loin dans son effort répété afin de se désendetter davantage. Son PDG, Arthur Dreyfuss, a confirmé dans une interview accordée aux Echos que des ventes d’actifs non stratégiques sont encore à venir.
Grâce à un accord avec ses créanciers, la dette du groupe va s’établir à 15,5 milliards d’euros contre 24 milliards aujourd’hui, avec une possibilité de la réduire à 13 milliards via ces futures cessions, lesquelles ne sont pour l’heure pas encore identifiées. Ce refinancement ne devrait en tout cas pas impacter la stratégie opérationnelle de SFR, qui poursuit son plan de relance commerciale.
Avec une situation financière stabilisée, SFR aborde 2025 avec confiance, misant sur une croissance soutenue et une amélioration continue de ses services, et ce en dépit pour le moment d’une fuite massive d’abonnés en particulier sur le mobile. Parmi les dernières opérations d’Altice France visant à réduire sa dette, figurent la vente de ses filiales médias BFM-TV et RMC à CMA-CGM pour un montant de 1,5 milliard d’euros., la cession de 70 % de ses centres de données à Morgan Stanley Infrastructure Partners pour plus de 700 millions d’euros ou encore la vente de ses parts dans La Poste Mobile. Rattachée à Altice International, la filiale Teads, spécialisée dans la publicité en ligne, a quant à elle été cédée l’année dernière la bagatelle d’1 milliard d’euros à Outbrain.
Les VPN, menacés en France dans le cadre de la lutte contre le piratage, ne voient pas d’un bon oeil d’être forcés à bloquer des sites illégaux.
En 2025, les services de VPN seront-ils encore accessibles en France ? Ces derniers, utilisés par de nombreux internautes pour contourner les restrictions géographiques et accéder à des contenus piratés, sont désormais dans le collimateur des ayants-droits. Par exemple, il est possible de regarder gratuitement des matchs de football uniquement diffusés sur des plateformes comme DAZN ou BeIn Sports en utilisant un VPN, qui permet de simuler une connexion depuis un autre pays, comme la Belgique, où certains droits sont accessibles gratuitement.
Les ayants-droits ont donc élargi leur cible. Fin 2024, Canal+ attaquait NordVPN et Proton VPN, tandis que la Ligue de football professionnel s’attaquait à ExpressVPN. Cependant, les services de VPN se défendent en soulignant leur rôle d’anonymiseur, expliquant qu’ils ne sont que des “intermédiaires” neutres en matière de connexion Internet, et qu’ils ne sont en aucun cas responsables des activités illégales menées par les utilisateurs. “Cette affaire représente bien plus qu’un litige local. Elle risque de créer un précédent dangereux pour la liberté mondiale sur Internet“, a ainsi déclaré la VPN Trust Initiative (VTI), un consortium regroupant les principaux acteurs du secteur.
Christian Dawson, directeur exécutif de la VTI, a exprimé ses inquiétudes dans une interview avec Torrent Freak. Il avertit que des services de VPN pourraient être poussés à quitter la France si les mesures imposées deviennent trop contraignantes. “Nous avons déjà vu cela sur des marchés comme l’Inde et le Pakistan, où les exigences réglementaires ont forcé certains services VPN à se retirer plutôt que de faire des compromis sur les normes de cryptage ou les politiques de conservation des journaux“, a-t-il expliqué. Il ajoute : “Une décision de la France de forcer les fournisseurs de VPN à bloquer du contenu pourrait placer les entreprises dans une position similaire : ou elles se conforment à des mesures qui contredisent leur objectif ou elles quittent complètement le marché.“
Ce dilemme est d’autant plus concret que certains acteurs ont déjà pris la décision de partir. En juillet dernier, OpenDNS, une filiale de Cisco, a annoncé son départ de la France après avoir été contraint de bloquer l’accès à des sites pirates. Le cas rappelle les précédentes décisions des autorités françaises de demander à des intermédiaires “neutres”, tels que les opérateurs, de bloquer l’accès à certains sites.
Une audience est prévue pour mars 2025 afin de déterminer si la demande des ayants-droits, visant à imposer des blocages de contenu, est légale. De son côté, ProtonVPN a déjà annoncé son intention de porter l’affaire devant la Cour de justice européenne pour défendre ses droits.
Une nouvelle salve de remises est proposée sur la gamme la moins onéreuses de Smart TV Samsung disponible sur l’espace abonné Freebox.
Des TV déjà peu onéreuses le sont encore moins avec une salve de remises proposées sur l’espace abonné Freebox. Jusqu’au 31 mars prochain, les téléviseurs Crystal UHD DU7100 de Samsung bénéficient d’offres de remises immédiates pouvant aller jusqu’à 150€. Aucune manipulation n’est nécessaire pour en profiter. Voici la liste des modèles concernés, par taille d’écran et le montant des remises ainsi que le prix final :
43 pouces : 110€ de remise soit 109€ à la commande puis 8.99€/mois sur trente mois
50 pouces : 130€ de remise soit 119€ à la commande puis 9.99€/mois sur trente mois
55 pouces : 110€ de remise soit 149€ à la commande puis 10.99€/mois sur trente mois
65 pouces : 140€ de remise soit 179€ à la commande puis 14.99€/mois sur trente mois
85 pouces : 150€ de remise soit 349€ à la commande puis 26.99€/mois sur trente mois
Tous les modèles commercialisés dans la boutique disposent d’Oqee pré-installée pour bénéficier de ses chaînes Freebox directement sur votre téléviseur. Pour en savoir plus sur la possibilité d’accéder à cette boutique de Smart TV, nous avons réalisé un tutoriel vidéo vous expliquant tout en détail. A noter, certaines conditions doivent être remplies pour bénéficier de ces offres plutôt intéressantes. Tout d’abord, la plus logique, il faut disposer d’une carte bancaire pour régler le premier versement de la commande, les mensualités seront quant à elles prélevées sur votre facture. De plus, il est impossible de commander une Smart TV Samsung sur cette page si vous avez des impayés chez Free, là encore pas vraiment de surprise. Cependant, il reste une condition assez méconnue pour accéder à ce catalogue.
En effet, il est nécessaire d’être abonné Freebox depuis au moins 14 mois pour se voir proposer la section sur son espace abonné. Et ce de manière consécutive bien sûr, sans coupure. Ainsi, inutile de souscrire immédiatement à une box chez Free pour profiter de l’offre sur les Smart TV, a moins d’être prêt à patienter un peu plus d’un an.
La promesse est assez alléchante : Amazon dévoile sa version premium d’Alexa qui fonctionne grâce à l’IA générative. Mais seulement en anglais pour le moment.
Lors de l’événement Amazon 2025, l’entreprise a dévoilé Alexa+, une version avancée de son assistant vocal. Attendu depuis 2023, Alexa+ est conçu pour simplifier la vie des utilisateurs en intégrant des capacités et des interactions plus fluides avec une multitude de services et d’appareils. Accessible à 19,99 $ par mois, il est gratuit pour les membres Prime et sera progressivement déployé aux États-Unis à partir de mars, débutant par les utilisateurs de certains modèles d’Echo Show. L’IA étant pour l’instant uniquement capable de fonctionner en anglais, aucune date n’a été fournie pour une sortie en France.
Une intelligence renforcée
Alexa+ bénéficie d’une architecture repensée grâce à l’intégration d’Amazon Bedrock, utilisant des modèles de langage avancés comme Nova et ceux d’Anthropic. Ces avancées permettent à l’assistant de traiter des demandes complexes en orchestrant des actions via des API, comme réserver un dîner ou coordonner une réparation domestique, le tout de manière autonome.
Alexa+ introduit également une gestion améliorée des tâches quotidiennes grâce à des capacités de planification avancées. L’assistant peut désormais suivre vos préférences et habitudes pour offrir des suggestions personnalisées, comme vous rappeler de prendre vos médicaments à des moments précis ou anticiper vos besoins en fonction de vos calendriers et habitudes de consommation. Alexa+ devient ainsi un véritable gestionnaire de votre vie numérique, capable de synchroniser vos agendas et d’effectuer des tâches de manière proactive.
Une autre innovation clé réside dans l’intégration du mode “Conversation Continu”, permettant à Alexa+ de comprendre le contexte des échanges. Cela signifie que vous n’avez plus besoin de répéter des informations précédemment mentionnées dans une même conversation. Par exemple, si vous mentionnez plusieurs fois un sujet ou une action, Alexa+ peut faire le lien entre les différents éléments sans que vous ayez à tout redire à chaque fois, facilitant des interactions plus naturelles et fluides.
Un assistant bien plus multitâches
Le contrôle des appareils domestiques intelligents est également renforcé avec Alexa+. L’assistant est désormais capable d’agir de manière plus réactive et intelligente en anticipant les besoins de la maison. Par exemple, il peut ajuster la température ou allumer des lumières en fonction de votre emploi du temps, ou encore prendre en charge la gestion d’autres dispositifs domestiques comme les systèmes de sécurité ou les appareils de cuisine connectés, en se basant sur des informations contextuelles comme la météo ou vos activités prévues.
Enfin, Alexa+ s’enrichit de nouvelles fonctions axées sur le multimédia. L’assistant devient plus performant pour recommander des films, des émissions ou des playlists musicales, en analysant non seulement vos préférences passées mais aussi les tendances actuelles. Il pourra même, dans certains cas, prédire ce que vous aimeriez écouter ou regarder en se basant sur vos habitudes de visionnage et d’écoute, offrant une expérience multimédia beaucoup plus personnalisée et dynamique.
De plus, Alexa+ améliore l’expérience des familles, notamment avec Amazon Kids+, en proposant des fonctionnalités interactives comme “Stories with Alexa” et “Explore with Alexa”, visant à stimuler la curiosité des enfants. Ces ajouts enrichissent l’aspect éducatif et créatif des interactions avec l’assistant.
Enfin, Alexa+ intègre de nouvelles capacités pour la gestion de documents et la planification. Il peut extraire et résumer des informations de documents partagés, comme des emails ou des manuels, et les utiliser pour alimenter des actions pratiques, comme ajouter un événement à votre calendrier ou répondre à des questions spécifiques, rendant ainsi l’assistant plus intelligent et personnalisé.
Sosh annonce le passage progressif de tous ses abonnés fibre à un débit supérieur, sans surcoût.
Depuis le 10 février, un nouvel enrichissement de débit est proposé par la marque low-cost d’Orange pour tous ses abonnés à La Boîte Sosh Fibre, sans changement de matériel ni de tarif. En effet, elle passe ainsi à 1 Gbit/s en download et 800 mbit/s en upload, contre 400 Mbit/s symétriques auparavant.
Une mise à niveau qui a aussi eu lieu pour les nouveaux abonnés avec le lancement de la nouvelle offre proposant ces débits au début du mois de février. Sur son site de communauté, l’opérateur indique que l’évolution se fera “automatiquement et en plusieurs vagues, avec une période de mise en service jusqu’à mi-avril“. De plus, les abonnés concernés recevrons directement un mail sur leur adresse de contact Sosh dès la mise en service sur leur box.
Une mise à niveau plutôt bienvenue, alors que la plupart des offres internet proposent désormais au minimum 1 Gbit/s en download, et que la Freebox Révolution par exemple, le propose depuis sa sortie il y a 12 ans.
Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs…
24 Février 1950 : premier direct à la télévision Française
C’est un événement dans le paysage de la télévision française : les heureux détenteurs d’un poste de télévision ont pu voir pour la première fois un programme diffusé en direct. C’est une pièce de théâtre retransmise en direct de la Comédie-Française à Paris : “Le jeu de l’amour et du hasard” de Marivaux.
24 Février 2020 : le gouvernement relance son plan THD
Face à une initiative jugée au point mort par beaucoup de collectivités, l’Etat annonçait le 24 février réinjecter 280 millions d’euros dans le Plan France Très Haut Débit, visant à couvrir la France en fibre optique. Une initiative saluée à l’époque, même si l’ampleur du chantier nécessite des fonds très importants pour parvenir au 100% fibre en 2025. Certaines associations réclament d’ailleurs régulièrement de nouvelles subventions ou réglementations pour permettre au déploiement de la fibre en France de se dérouler correctement.
25 Février 2005 : création de France Ô
Un anniversaire au goût amer, puisque la chaîne France Ô désormais arrêtée aurait fêté ses dix-neuf ans cette semaine. Elle a été créée le 25 février 2005 en tant que successeur de RFO Sat sur le réseau Outre-Mer. Le but de la chaîne est de promouvoir la diversité culturelle et de faire découvrir l’Outre-Mer à la France métropolitaine. Après des années de bons et loyaux services, le canal dédié à l’Outre-Mer cessera finalement d’émettre le 24 août 2020, vous pouvez d’ailleurs trouver les dernières minutes de la chaîne ci-dessous, pour les nostalgiques.
26 février 2009 : Alice booste son offre fixe
L’opérateur Alice, peu de temps après avoir présenté sa nouvelle box, décide d’ajouter de nombreux services à son offre. On y trouvera ainsi, dès le 26 février 2009, 70 nouvelles chaînes incluses dans le bouquet AliceTV et 27 nouvelles destinations internationales incluses dans l’offre de téléphonie illimitée, mais ce n’est pas tout. Les capacités de débit se verront, elles aussi, enrichies en allant jusqu’à 28 Mb/s en zone dégroupée et 22 Mb/s en zones non-dégroupées.
On est attaché aux traditions chez Univers Freebox, alors encore une fois voilà la musique qui vous restera dans la tête !
27 février 2002 : Free, premier opérateur à proposer l’accès à internet en V.92
Un accès à internet plus rapide, plus performant et avec de nouveaux services ! Voici ce qu’annonçait Free le 27 février 2002, avec l’utilisation de la norme V.92. Cette technologie nouvelle à l’époque permettait notamment une connexion beaucoup plus rapide à internet avec “Quick Connect” ou l’intégration des services comme la fonction Hold On, permettant de mettre en pause sa connexion lorsque l’on recevait un appel téléphonique. Des services d’un ancien temps, mais Free a été le premier à proposer ce type d’accès, avant de lancer sa Freebox.
29 février 2012 : la Freebox Révolution accueille pour la première fois un MMORPG
Une nouveauté surprenante à l’époque. Gameloft a lancé en exclusivité TV sur la Freebox un MMORPG nommé Order & Chaos Online. Une première, mais fut-ce une bonne idée ? On ne saurait dire… Cependant, il est à noter que les abonnés ont pu profiter du jeu avec un mois gratuit lors du lancement, notamment grâce au GamePad livré avec la Freebox Révolution.
Y avez-vous déjà joué sur la Freebox ?
1er mars 1987 : la sixième chaîne voit le jour
M6 aura 37 ans cette semaine ! La sixième chaîne de télévision a été lancée très peu de temps après la Cinq, permettant aux téléspectateurs de découvrir de nouveaux horizons avec cette nouvelle chaîne généraliste, dont l’émission a commencé à 11 heure, le 1er mars 1987, en France. Au fil des ans, la chaîne a su s’imposer comme une incontournable et faire émerger l’un des acteurs les plus importants du paysage audiovisuel français. Elle a d’ailleurs failli être remplacée récemment, mais a finalement pu renouveler sa présence sur la TNT.
Voici d’ailleurs les premières minutes de la toute nouvelle chaîne.
1er mars 2018 : Free permet à ses abonnés de bloquer les numéros surtaxés
Une nouvelle option pour retrouver une vie plus tranquille. Les numéros surtaxés et spéciaux, c’est possible de s’en débarrasser pour les abonnés de tous les opérateurs. En effet, depuis le 1er mars 2018, tous les opérateurs doivent mettre à disposition de leurs abonnés une option gratuite permettant de bloquer les appels, SMS et MMS à destination de certains numéros surtaxés afin d’éviter d’éventuels surcouts non désirés.
Free lançait donc depuis l’espace abonné dans l’onglet téléphonie l’option “blocage des numéros spéciaux”, qui permettait d’éviter les appels sortant vers les 089XX ou les numéros courts à tarification banalisée ou majorée 3BPQ. Elle est d’ailleurs toujours présente.
1er mars 2023 : Free Mobile lance sa solution de reprise de smartphone
Estimez et revendez votre mobile en trois étapes seulement avec Free Mobile. Après avoir lancé en juin 2021 sa solution de financement Free Flex, réel succès ayant boosté ses recrutements, l’opérateur se lançait le 1er mars 2023 dans la reprise de vos anciens mobile en partenariat avec Recommerce. Une nouvelle page dédiée faisait ainsi son apparition sur le site internet de l’ex-trublion, permettant aux abonnés de revendre leur smartphone assez simplement. Une application mobile a également été lancée plus tard pour estimer la valeur de votre mobile rapidement.
Les campagnes de hameçonnage sont un fléau qu’il convient de surveiller de près, sous peine de se retrouver piégés avec des conséquences parfois graves. L’UFC-Que Choisir met la lumière sur une arnaque à la livraison particulièrement bien ficelée.
Les tentatives de phishing, à travers des e-mails et des faux sites cherchant à dérober des informations personnelles, deviennent de plus en plus convaincantes. Un exemple récent, reçu par une lectrice de UFC-Que Choisir démontre à quel point ces arnaques peuvent être presque parfaites.
Le 21 janvier dernier, Perrine a reçu un e-mail prétendant provenir de Mondial Relay, lui annonçant que son colis n’avait pas pu être livré et lui offrant la possibilité de choisir un autre mode de retrait. N’ayant passé aucune commande, elle a immédiatement suspecté une tentative de phishing, et elle avait raison. Pourtant, le message était tellement bien conçu qu’il était difficile de ne pas se laisser berner.
L’e-mail ne comportait aucune erreur apparente : le logo, les couleurs et même la mise en forme correspondaient parfaitement à ceux de Mondial Relay. Le texte était bien rédigé, sans fautes d’orthographe, et les escrocs avaient même pris la précaution de prévenir les destinataires d’une campagne de phishing en cours, ce qui ajoutait encore plus de crédibilité à l’arnaque.
Crédit image : UFC-Que Choisir
Le site web vers lequel renvoyait le message était tout aussi soigné. Il offrait la possibilité de choisir un autre point relais ou de demander une livraison à domicile. Une fois sur ce site, les victimes étaient invitées à fournir non seulement leurs informations personnelles (nom, prénom, adresse, téléphone), mais aussi leurs coordonnées bancaires, sous prétexte de payer des frais de relivraison.
Crédit image : UFC-Que Choisir
Ce type d’escroquerie montre à quel point les méthodes de phishing se perfectionnent. Dans ce cas précis, seuls quelques détails permettaient de détecter l’arnaque : l’adresse e-mail de l’expéditeur (contact@telsaleads.com) et l’URL du site (Mondials-relais.com au lieu de Mondialrelay.fr). De plus, le fait que le message soit envoyé par e-mail, contrairement aux pratiques habituelles des sociétés de livraison qui privilégient le SMS, et la demande de frais supplémentaires auraient dû éveiller les soupçons.
Face à de telles tentatives, il est plus que jamais important de rester vigilant. Lorsqu’un message vous demande vos informations bancaires, assurez-vous que la transaction se fait via un module de paiement officiel géré par une banque. Les formulaires insérés directement dans les e-mails, qui demandent des informations telles que le numéro de carte bancaire, la date d’expiration et le code de sécurité, ne sont jamais sécurisés. En cas de doute, il est recommandé de contacter directement le service client de l’entreprise pour vérifier la véracité de la demande.
Alors que les data centers deviennent des infrastructures de plus en plus essentielles, un texte vise à mieux les encadrer.
Une proposition de loi déposée le 17 février par le sénateur socialiste de l’Essonne, David Ros, pourrait remettre en cause le projet ambitieux d’Emmanuel Macron visant à attirer ces infrastructures, pour un investissement de 109 milliards d’euros.
Le texte, dont une version a été repérée par Contexte le 25 février, cherche à réguler la construction des data centers dans le pays, structures à forte consommation d’eau, d’électricité et de foncier. Si la protection des données est un « enjeu primordial », les ambitions françaises dans ce domaine suscitent des inquiétudes parmi les collectivités territoriales. Malgré cet enjeu, « les ambitions françaises en la matière inquiètent les collectivités territoriales » affirme le sénateur. Le texte précise que « certains détails de l’exposé des motifs » peuvent encore être modifiés.
Pendant le sommet, la France a mis en avant son électricité nucléaire comme un atout majeur pour attirer les centres de données. Des entreprises telles qu’EDF, Mistral, et les Émirats Arabes Unis ont annoncé leur volonté de construire ou de faciliter l’implantation de ces infrastructures en France. Cependant, ces centres, « concentrés en grand nombre sur un territoire, font peser sur les collectivités et les populations des nuisances, qui peuvent se révéler considérables : artificialisation des sols, pression sur le foncier disponible, chaleur fatale non réutilisée, consommation et pollution d’eau en grande quantité et de nombreuses tensions sur les réseaux de distribution électrique », souligne David Ros dans la proposition de loi.
Il apparaît donc nécessaire, selon le sénateur, de mener une réflexion pour « mieux répartir ces infrastructures sur le territoire et favoriser l’inclusion de la main-d’œuvre locale dans ces projets », notamment parce que « l’impact sur l’emploi des data centers reste relativement faible au regard des investissements colossaux qu’ils nécessitent ». Autre point soulevé par le texte : les centres de données utilisent des systèmes de refroidissement très gourmands en eau, ce qui met « sous tension des ressources hydriques déjà fragilisées par le changement climatique ». De plus, la chaleur fatale émise par ces installations demeure, selon lui, « sous-exploitée, alors qu’elle pourrait être réutilisée pour des projets de réseau de chaleur urbain ou des équipements publics ».
Dans cette optique, la proposition de loi prévoit de donner aux élus locaux un rôle plus important dans la gestion de l’implantation des centres de données, leur permettant ainsi de « maîtriser et de coordonner pleinement l’implantation des centres de données sur leur territoire ». Si le texte est adopté, il entraînera une augmentation des impôts locaux, notamment via une « redevance sur le prélèvement et la consommation d’eau ». En outre, il imposerait aux centres de réutiliser et valoriser « la chaleur fatale qu’ils produisent », cette chaleur pouvant être utilisée pour chauffer des infrastructures publiques telles que des piscines.
La proposition de loi prévoit également de prioriser les centres de données associés à un programme national de recherche et d’innovation. Si le texte suit son cours législatif, il pourrait être soutenu par d’autres sénateurs socialistes et inscrit à l’ordre du jour pour être examiné par l’Assemblée nationale.