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InfraNum va établir un diagnostic de l’impact du coronavirus sur la fibre et proposer des mesures pour relancer la filière

La fédération InfraNum, qui regroupe plus de 200 entreprises de la fibre optique, annonce une étude d’impact de la crise sanitaire sur la filière. Des propositions pour relancer le secteur sont ainsi attendues en juin.

Malgré la mobilisation des acteurs des télécoms, de l’État et des collectivités durant la crise du coronavirus, la situation a grandement ralenti le déploiement des réseaux. Fin avril, la filière fibre optique indiquait ainsi une reprise après un mois au point mort.

Pour avoir une idée plus précise de la situation actuelle, Infranum a commandé au cabinet Ernst & Young associé à Tactis la réalisation d’une vaste étude d’impact. Il s’agira d’établir un diagnostic précis (impacts sur le chiffre d’affaires, emploi, redressements ou liquidations, tenue des engagements calendaires, etc.) afin d’évaluer “l’ampleur des besoins et les modalités de la relance pour l’ensemble des acteurs concernés”, indique InfraNum. De quoi pouvoir présenter un plan de réorganisation et un chiffrage financier au gouvernement, afin de faire au mieux pour respecter les engagements dans le cadre du plan France Très Haut Débit et du New Deal Mobile.

L’étude comprend deux phases :

  • Un diagnostic et des perspectives de la situation économique des acteurs de la filière : impact sur le chiffre d’affaires, l’emploi, les redressements ou liquidations, la tenue des engagements calendaires, la résilience de la chaîne logistique et de production, la numérisation des entreprises, etc.
  • Des propositions concrètes et chiffrées pour un plan de relance adapté. Différents scenarios d’évolution de la crise sanitaire devront déboucher sur plusieurs évaluations financières des besoins, des modalités d’affectation et de la réorganisation des moyens afin de redéfinir un planning de déploiement réaliste.

Les résultats de l’étude sont attendus fin mai, pour des propositions à l’état début juin. InfraNum attend en effet des “mesures précises dans le cadre du plan de relance de l’économie française qui sera dévoilé au mois de septembre par le ministre de l’économie”.

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Free se prépare à faire cohabiter sa 4G et 5G sur la bande 700 MHz pour une couverture nationale rapide et pourrait distancer ses rivaux

En plus de fibrer quasi-systématiquement ses sites mobiles en vue de la 5G, Free Mobile commence à placer ses pions avec la technologie de Nokia Networks sur la bande 700 MHz. De quoi couvrir rapidement le territoire en 5G lorsque cette fréquence en or pourra être utilisée pour le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile.

Annoncé en septembre 2019, l’accord sur la 5G entre Nokia et Iliad commence à prendre forme sur le terrain. On le sait, celui-ci porte sur la modernisation des réseaux existants de Free Mobile et sur l’introduction de la 5G en France.

Côté technique, l’opérateur prévoit d’installer la toute nouvelle gamme de station de base connue sous le nom d’AirScale – qui permet à la fois de capitaliser sur la nouvelle génération des réseaux 5G et de supporter la 4G/LTE sur une même infrastructure radio.

Force est aujourd’hui de constater que le chantier a commencé. Mieux encore, l’opérateur de Xavier Niel semble opter “pour de la cohabitation 4G/5G sur sa fréquence 700 MHz qui est largement déployée sur le territoire français”, nous rapporte Vache GTI membre de notre partenaire RNC Mobile.

Depuis peu, des zones techniques de pylône Free Mobile sont en effet désormais équipées d’Airscale, peut-on lire sur lafibre.info. L’objectif serait ainsi de remplacer l’équipement de l’ancienne gamme Flexi prévu initialement pour la gestion de la 4G par celle du géant finlandais, laquelle est capable de gérer les bandes 4G 700/1800/2600mhz de Free Mobile mais aussi 5G sur les fréquences autorisées. 

En parallèle de la mise en place d’Airscale, Free Mobile commence à installer un nouveau convertisseur (MDEA) sur ses sites capable d’interfacer l’ancien module radio 700 MHz avec la nouvelle gamme, rapporte un technicien. Cela laisse à penser que l’opérateur prévoit de faire cohabiter les deux technologies sur la même fréquence. Une manière pour Free Mobile de faire rapidement de la 5G avec cette bande déjà attribuée pour la 4G mais qui pourra être utilisée pour la nouvelle génération de téléphonie mobile.

La fréquence 700 MHz, pour répondre aux enjeux de couverture 5G

En effet, si les opérateurs seront autorisés à déployer la 5G sur la bande 3,5GHz dans un premier temps, d’autres fréquences comme la 700 MHz  feront l’objet d’une harmonisation similaire, puisqu’il s’agit pour l’Europe des fréquences qui devraient permettre l’explosion de la 5G. Une aubaine pour Free qui déploie à tour de bras cette fréquence, à contrario de ses rivaux. Celle-ci devrait donc lui permettre à l’avenir de couvrir rapidement le territoire en 5G, avec des débits certes plus faibles et un spectre plus limité sur la 4G.

“La bande des 700 MHz, également harmonisée au niveau européen pour accueillir la 5G, servira à terme au déploiement de la 5G par les opérateurs mobiles. Elle offrira une complémentarité en termes de couverture, notamment dans les zones rurales, alors que d’autres bandes, plus hautes dans le spectre hertzien, favoriseront le débit pour les nouveaux usages liés à la 5G”, a fait savoir l’année dernière l’ANFR.

Avec Airscale, Free Mobile se prépare donc à frapper fort dans les prochaines années. Pour rappel, les enchères 5G sur la bande 3,5GHz ont été reportées à fin juillet ou septembre, crise sanitaire oblige. Les premières offres commerciales devraient voir le jour d’ici la fin de l’année.

 

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Coronavirus : Kickstarter pourrait remercier 45 % de son personnel

La plateforme de financement participatif enregistre une baisse de 35% des projets présentés sur son site. Le licenciement de presque la moitié des salariés serait envisagé.

Pour certains services comme Netflix ou encore Spotify, le confinement est largement profitable. Malheureusement pour d’autres, c’est une autre histoire comme c’est le cas pour le site Kickstarter. 

En effet, la plateforme de financement participatif Kickstarter subit les foudres du Covid-19. En effet, le nombre de projets postés sur le site Web a été frappé d’une nette diminution de 35%, ce qui se traduit par de lourdes pertes financières pour l’entreprise.

Le PDG de la plateforme, Aziz Hasan, n’a rien caché des problèmes économiques de la société dans une lettre interne, écrite le 20 avril, destinée à 140 employés que le média américain The Verge a réussi à obtenir.

Le responsable avait déclaré dans ce document : « Le nombre de projets est inférieur d’environ 35 %, par rapport à ce qu’il était à la même période l’année dernière, sans signe clair de rebond. Par conséquent, le volume de nos promesses de dons et nos revenus sont également en forte baisse ». 

Pour cette raison, Kickstarter pourrait se séparer de presque la moitié de ses effectifs. Un syndicat représentant les employés du site Web, l’Office and Professional Employees International Union (OPEIU), a convenu d’un accord de licenciements. Ce dernier stipule que les salariés impactés par cette manœuvre bénéficieront d’une libération des clauses de non-concurrence, ainsi que de quatre mois d’indemnité de licenciement. En fonction de leurs salaires, les frais de santé des employés remerciés seront également couverts par la société, pour une durée de six mois maximum.

Bien que le syndicat évoque le licenciement de 45% des effectifs de Kickstarter, David Gallagher, un porte-parole de la plateforme, a précisé au média américain que l’entreprise « n’a fait aucune déclaration sur l’ampleur potentielle des licenciements. »

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Freebox Delta : vous pouvez désormais créer facilement vos propres skills Alexa

Amazon vient d’annoncer le lancement de sa plateforme BluePrints en France. Elle permet aux utilisateurs d’appareils compatibles avec Alexa (comme la Freebox Delta), de créer leurs propres skills pour l’assistant vocal.

Personnaliser les réponses de l’assistant vocal d’Amazon sur votre Freebox Delta devient un jeu d’enfant avec la nouvelle plateforme BluePrints lancée par le géant américain. Alexa fonctionne à base de skills, certaines peuvent lancer des actions, d’autres peuvent simplement engendrer des interactions avec elle. Vous pouvez dès à présent créer vos propres interactions avec l’assistant vocal, facilement, pour personnaliser votre expérience.

Créer ses propres skills en deux temps, trois mouvements

Le concept est en soi simple pour cette nouvelle plateforme. Il met a disposition plusieurs types de “blueprints”, de plan de skills Alexa que vous pouvez personnaliser ensuite pour bénéficier d’une expérience qui vous est propre, avec des réponses que vous aurez saisies vous même.

Différentes actions sont possibles, toutes personnalisables et réparties dans différentes catégories : Jeux, actions à la maison etc… Certains proposent de simplement saisir vos propres réponses une fois le blueprint sélectionné, pour étoffer les réponses de votre assistant vocal. La démarche est expliquée lorsque vous avez fait votre choix et il suffit de se laisser guider par le site pour ajouter de nouvelles interactions à Alexa.

Avec une architecture prédéfinie pour chaque skill, vous pourrez ainsi compléter les réponses, même avec des vidéos ou des flux audios par exemple selon l’utilisation prévue par le blueprint en question. Il suffit ensuite de choisir un nom pour votre skill et vous pouvez le partager, ou le garder pour vous si vous le souhaitez, puis l’utiliser sur votre Freebox Delta avec le sentiment de fait maison.

Pour un exemple plus concret, si vous voulez faire en sorte qu’Alexa puisse se moquer un petit peu de vous, pour amuser la galerie, vous pouvez sélectionner le blueprint “moquerie”. Une liste de réponses classiques d’Alexa vous sera proposée, que vous pourrez modifier et compléter avec vos meilleures punchlines simplement en cliquant sur un bouton “Ajouter moquerie”.

Il ne reste plus qu’à trouver un titre accrocheur à votre skill… “Alexa, lance “tes meilleures vannes” ” par exemple ?

Les fonctionnalités sont multiples mais restent pour des actions assez simple de l’assistant vocal, qui n’influeront pas sur les services proposés par votre Freebox Delta comme Freebox TV ou Netflix par exemple. Indiquer une date importante, jouer le jeu des questions réponses, se moquer de vous ou vous complimenter, Alexa pourra faire tout ça et vous pourrez même choisir ce qu’elle vous répondra. Si vous voulez vous essayer à la création de skills facilement, il suffit de se rendre sur blueprints.amazon.fr.

 

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Débit et couverture 4G Free Mobile Réunion : Focus sur Saint-Philippe

Avec les données de notre partenaire RNCMobile, Univers Freebox vous propose un focus sur la ville de Saint-Philippe, et vous fait découvrir la carte des débits et de couverture.

Carte des débits 4G Free Réunion nPerf :

Selon les résultats des tests effectués par les utilisateurs nPerf, les zones rouges ont un débit faible (débit descendant de 0Mb/s à 10Mb/s), pour les zones jaunes le débit est moyens (débit descendant de 10,1Mb/s à 29,9Mb/s) et pour les zones vertes le débit est élévé (débit au dessus de 30Mb/s).

Carte de couverture 4G/4G+ de Free Réunion (donnée de monreseaumobile.fr) :

Carte de couverture 4G simulée au 31/03/2019, fournies par l’opérateur.

Découvrez la répartition des antennes mobiles Free 3G/4G sur Saint-Philippe

 

 

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Découvrez la répartition des antennes Free Réunion 3G/4G à saint-Philippe

Aujourd’hui grâce aux données de notre partenaire RNCMobile, Univers Freebox vous propose de découvrir la carte des antennes Free à Saint-Philippe.

Carte des antennes mobiles Free 4G :

3 antennes trouvées 

Free a implanté 3 antennes mobiles 3G/4G à Saint-Philippe.

Ces dernières sont réparties de la manière suivante sur l’ensemble des sites :

- 2G 900MHz / 1800MHz

- 3G 900MHz / 2100MHz

- 4G 800MHz / 1800MHz

Nous rappelons qu’un même pylône permet l’installation de plusieurs antennes et donc permet de diffuser plusieurs fréquences sur plusieurs secteurs simultanément.

 

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L’Arcep veut penser une 5G respecteuse de l’environnement en France et a déjà des exemples bien précis en tête

Sébastien Soriano, président de l’Arcep s’est exprimé au sujet de la 5G et des craintes portant sur l’arrivée de cette nouvelle génération de téléphonie mobile, notamment au niveau de l’impact environnemental.

“Construire les réseaux du futur comme un bien commun”, tel est le leitmotiv du gendarme des télécoms au sujet de la 5G. Des craintes émergent au sujet de cette nouvelle technologie, tant au niveau sanitaire que vis-à-vis de son impact sur l’environnement. Dans une interview pour la Gazette des communes, le président de l’Arcep s’est exprimé à ce sujet pour indiquer les problématiques autour de la 5G, mais aussi la stratégie mise en place.

Des réseaux mobiles moins énergivores

Les craintes concernant la 5G sont nombreuses, avec des réactions violentes observées Outre-Manche par exemple où des pylônes ont été incendiés par des adeptes de la théorie du complot liant 5G et Coronavirus. Sébastien Soriano comprend ces réactions et ne veut pas “mépriser l’angoisse qui s’exprime” sur le sujet. Il existe de nombreuses problématiques concernant les réseaux mobiles et si, pour ce qui est des questions sanitaires, c’est plus le rôle de l’ANFR et de l’Anses, le gendarme des télécoms quant à lui a mis la problématique environnementale “au dessus de la pile“.

Il est important pour nous (l’Arcep; NDLR) de nous assurer que le secteur s’inscrit dans une modération environnementale” explique Sébastien Soriano , tout en indiquant la nécessité de sortir des simples postures sur ce sujet. L’occasion pour lui également de saluer le débat lancé par divers acteurs environnementaux, comme il l’avait fait lors du rejet d’un recours déposé par deux ONG auprès du conseil d’Etat portant sur l’impact environnemental de la 5G.

Concernant l’évolution des réseaux mobiles du point de vue de leurs effets sur l’environnement, Sébastien Soriano explique que les réseaux mobiles (y compris la 5G) sont en pleine évolution et vont devenir plus virtuels. Via différents éléments comme le edge cloud (utilisation de serveurs pour héberger les données au plus près des antennes et des utilisateurs) ou le network slicing  qui permettra au réseau de supporter plusieurs types d’usage, la 5G permettra de faire ” discuter de manière efficace, à la fois en terme de gestion des infrastructures, mais aussi des dépenses énergétiques. ” les réseaux mobiles.

Plus concrètement encore, “les antennes vont devenir des antennes actives” explique Sébastien Soriano, permettant de limiter les émissions aux zones nécessaires. Et le gendarme des télécoms veut également développer de nouvelles pratiques avec les opérateurs, notamment en vérifiant si certaines des obligations mises en place par celui-ci n’entrent pas en contradiction avec cette volonté écologique, en poussant les opérateurs à consommer plus d’énergie que nécessaire.

Pour cela, ” l’Arcep a ajouté un volet environnemental à son outil de collecte d’informations auprès des opérateurs télécoms. L’idée est d’avoir des données précises sur chaque opérateur, des réseaux jusqu’à la box, sur le fixe comme sur le mobile ” explique son président. Les premières informations seront obtenues d’ici l’automne prochain. Le régulateur veut également accroître sa collaboration avec l’Agence de la Transition Écologique.

Les régulateurs de tous les secteurs ont déjà établi des outils pour répondre aux enjeux climatiques. Ils ont ainsi pour rôle de définir des règles incitatives, de recommandations ou de bonnes pratiques, mais aussi le suivi et le contrôle. Les régulateurs devront également fournir des données sur le risque climatiques et les impacts des activités sur le climat mais aussi prendre des décisions ou des avis pouvant contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

En somme, le débat sur l’impact de la 5G est sain, voir nécessaire pour le président de l’Arcep et les craintes sont légitimes. Le régulateur des télécoms veut ainsi réfléchir à une manière de mettre en place cette évolution des réseaux mobiles sans nécessairement prendre de risques pour l’environnement.

 

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Fibre : une option se dégage nettement pour l’Arcep afin de sanctionner ou non Orange et SFR en cas de retard sur les zones AMII

Le régulateur privilégie le maintien des engagements actuels d’Orange et SFR en zone moyennement dense, tout en prenant en compte les difficultés rencontrées pendant la crise: “le retard pris ne sera pas sanctionné s’il est légitime”, annonce Sébastien Soriano.

Si la crise sanitaire a donné un sérieux coup de frein au déploiement de la fibre en France, l’activité reprend petit à petit. L’objectif “est de faire en sorte que le chantier puisse se remettre sur ses rails le plus vite possible”, pour retrouver un rythme de 19 000 lignes par jour, a déclaré hier le président de l’Arcep dans une interview accordée à la Gazette des communes.

Pour ce faire, Sébastien Soriano a appelé récemment les opérateurs à se montrer responsables et à soutenir financièrement le tissu de sous-traitants lors d’une audition au Sénat avant d’ajouter ne pas vouloir “accepter n’importe quel retard justifié par la crise”.

Il faudra selon lui étudier les demandes de report des échéances formulées par les opérateurs au cas par cas. De quoi faire bondir Arthur Dreyfuss, président de la Fédération Française des Télécoms (FFT) jugeant en réaction ces déclarations “insultantes” pour les équipes des opérateurs plus que jamais mobilisées depuis plusieurs années.

Aujourd’hui, le régulateur tend légèrement à calmer le jeu mais garde le cap. “Il y a beaucoup d’acteurs mobilisés sur le terrain. Je salue Infranum, la filière, les opérateurs et les collectivités locales qui sont engagés pour sa réussite. Pendant le confinement, il y a eu un effort important de la part d’opérateurs pour garder un minimum d’activité, y compris de petits opérateurs”, salue le président de la police des télécoms.

Pour Sébastien Soriano, Orange “joue bien son rôle de locomotive du secteur, en appui et en dialogue avec les sous-traitants et l’ensemble de la filière”. Malgré ces félicitations, le régulateur ne perd pas le nord et ne change pas de fusil d’épaule eu égard aux engagements sur la fibre en zone AMII (Orange et SFR), “il faudra bien juger de leur respect”, persiste t-il.

Compte tenu du retard induit par la crise, deux options se présentent toutefois : la première serait de modifier les engagements “et dans ce cas l’Arcep sera amenée à émettre un avis sur la pertinence du nouveau calendrier”, annonce t-il. Néanmoins cette approche pourrait selon lui décourager les opérateurs à accélérer la reprise des travaux. Peu de chance qu’elle soit retenue.

L’option privilégiée, une appréciation au cas par cas en maintenant les engagements

La seconde plaît davantage à l’Arcep. Il s’agit de maintenir les engagements actuels, tout en prenant en compte les difficultés rencontrées pendant la crise. Le régulateur apprécierait alors “les efforts faits pour maintenir et redémarrer le déploiement, puis prendrait acte d’un nouveau calendrier pertinent proposé par l’opérateur, ou sinon en redéfinisse un“.

Dans ce cas, le retard pris ne sera pas sanctionné s’il est légitime. “Cela permet une appréciation au cas par cas. Cette deuxième approche, nous avons la capacité juridique de le faire et nous sommes disposés à la mettre en œuvre dans la plus large concertation, avec le gouvernement, les opérateurs, les collectivités locales et les industriels”, conclut enfin le président de l’Autorité.

Plus de 3600 communes à couvrir dans les zones moyennement denses

S’il est nécessaire pour l’Arcep qu’Orange et SFR intensifient encore le rythme de déploiements en zone AMII, le régulateur a toutefois noté début mars une forte progression, près de 1 million de locaux y ont été rendues éligibles au quatrième trimestre 2019. Environ 67 % des locaux des communes sur lesquelles Orange s’est engagé et 63 % pour SFR ont été rendus raccordables.

Les zones d’engagement des opérateurs couvrent au total plus de 3 600 communes, correspondant à environ 13,6 millions de locaux. L’opérateur historique s’est engagé à rendre raccordable 100 % des locaux de sa zone d’ici 2022, soit 2 978 communes représentant environ 11,10 millions de locaux avec une échéance à la fin de l’année.( 8% de consommateurs raccordables sur demande sous 6 mois).

Pour sa part, l’opérateur au carré rouge doit rendre au minimum 92 % de locaux raccordables à fin 2020 sur la zone sur laquelle il s’engage, soit 641 communes représentant environ 2,55 millions de locaux, le reste étant raccordable sur demande .

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Idée confinement : testez votre adresse avec un jeu gratuit sur Freebox mini 4K

Vous avez du temps à tuer ? Univers Freebox vous propose aujourd’hui de découvrir un jeu d’adresse disponible gratuitement sur le Play Store de la Freebox mini 4K ou via ce lien.

Disponible sur le Play Store de la Freebox mini 4K, Rolly Ball est un jeu d’adresse où il s’agit d’amener votre bille le plus loin possible en évitant les obstacles distillés sur votre route et d’obtenir ainsi le plus gros score possible. Le niveau est infini et s’arrête quand votre bille a été détruite dans une chute ou au contact d’un obstacle.

Le jeu est très simple sur le papier, moins dans les faits. Oubliez ainsi d’emblée la télécommande Freebox qui complique grandement la tâche et rend l’expérience carrément frustrante. Nous vous conseillons plutôt d’utiliser une manette avec son stick pour davantage de réactivité et de précision.

Si la caméra du jeu bouge pour suivre la bille dans ses déplacements et permettre des mouvements plus précis, elle ne porte malheureusement pas assez loin pour grandement anticiper les obstacles. Une anticipation également compliquée par le fait que les niveaux sont générés aléatoirement. Durant notre test, nous n’avions en effet jamais le même niveau deux fois de suite.

Quant aux obstacles, il y a des descentes ou montées un peu raides, des plates-formes en mouvement, des rails dans le vide, des tubes, des lasers qui s’activent et se désactivent et des lames tournantes.

Il peut même arriver que les obstacles se multiplient. Bon courage ainsi pour passer entre les trois lames tournantes ou quand il faudra traverser deux plates-formes en mouvement qui se suivent.

Faites également attention à ces rampes par-dessus lesquelles on passe facilement en étant bien lancé. Gare enfin à ces boules noires, en fait des boules explosives qu’il ne faut pas approcher de trop près, contrairement aux diamants à collecter.

Comme dit plus haut, n’attendez ainsi pas un jeu ultra simple avec de gros scores dès le départ et sans la moindre dose de patience. Il vous faudra sans doute recommencer un paquet de niveaux avant d’atteindre un score honorable.

Concernant les graphismes et la bande sonore, sans être extraordinaires, ils restent propres. Il y a peut-être cette musique un peu répétitive que certains souhaiteront couper. En l’absence d’option dédiée, il leur faudra ainsi couper le son du téléviseur.

Peut-être l’objet d’une prochaine mise à jour, sachant que la dernière remonte à fin janvier 2020. Elle ajoutait d’ailleurs de nouveaux obstacles.

VERDICT

Si vous devez vous contenter de la télécommande, passez votre chemin. En revanche, si vous avez un contrôleur tel que la manette Freebox et aimez les défis, le jeu Rolly Ball peut se montrer intéressant. D’autant plus qu’il est gratuit, sans la contrepartie de la publicité.

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Zoom : des hackers diffusent en ligne une version vérolée de l’application de visioconférence

Des pirates informatiques ont mis en ligne une version de Zoom permettant d’espionner des utilisateurs grâce à une porte dérobée.

Une fois n’est pas coutume pour Zoom. L’application de visioconférence Zoom a beaucoup fait parler d’elle lors de cette période de confinement, notamment pour deux raisons. D’une part le service annoncé avoir franchi le cap des 300 millions d’utilisateurs sur sa plateforme, et d’autre part, l’application de visioconférence a également été pointé du doigt concernant des problèmes de sécurité.

Une fois de plus, des pirates ont pris pour cible l’application. En effet, une recherche effectuée par les spécialistes en cybersécurité de TrendMicro révèle que des pirates informatiques ont mis en ligne une fausse version de Zoom permettant de faire installer RAT RevCode WebMonitor, à l’insu de ses utilisateurs.

D’après les chercheurs, ce logiciel externe n’est pas issu d’un magasin d’application en ligne officiel, ni même du centre de téléchargement de Zoom mais de sites malveillants, sur lesquels sont redirigés les victimes à leur insu, à l’aide d’un lien spécifique. 

Cette version infectée de Zoom ne passera jamais devant la version officielle en ce qui concerne le référencement. Il est ainsi conseillé de rechercher soi-même un lien officiel vers l’application de visioconférence, plutôt que de faire confiance à un lien envoyé par e-mail, par exemple.

Le virus véhiculé par la fausse version de Zoom, nommé RAT RevCode WebMonitor, permet aux hackers de disposer d’une porte dérobée sur le poste des victimes, afin de pouvoir les espionner. Ainsi, ils peuvent avoir accès aux enregistrements de frappes, aux enregistrements audio et vidéo, aux captures d’écran entre autres, leur permettant de subtiliser des données personnelles.

Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est conseillé de bien vérifier votre version actuelle de Zoom. En effet, l’application vérolée est la version 4.6, alors que l’entreprise a publié la version 5.0 de son application, à la fin du mois d’avril. 

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