Auteur : Tristan

Haut et très haut débit : l’augmentation du nombre d’abonnements se poursuit portée par la fibre optique

Le nombre d’accès à haut et très haut débit progresse grâçe à la croissance ininterrompue du nombre d’accès à très haut débit principalement due à l’augmentation du nombre d’abonnement FttH. C’est ce qui ressort de l’Observatoire des marchés des communications électroniques sur l’accès à l’Internet haut débit et très haut débit au premier trimestre 2018.

Au cours du premier trimestre 2018, le nombre d’abonnements très haut débit (débit maximum descendant supérieur ou égal à 30 Mbit/s) a progressé de 505 000 pour atteindre 7,5 millions ; 1,7 million d’abonnements supplémentaires ont ainsi été enregistrés en un an, contre 1,3 million un an auparavant. 

Le nombre total d’abonnements à haut et très haut débit atteint 28,6 millions à la fin du premier trimestre 2018, en croissance de 175 000 en un trimestre et de 685 000 en un an (+2,5%).

La croissance provient majoritairement de la hausse du nombre d’abonnements en fibre optique de bout en bout qui s’accroit de 355 000 par rapport au trimestre précédent et de 1,2 million en un an. Au 31 mars 2018, le nombre d’accès en fibre optique de bout en bout s’élève à 3,6 millions de lignes.

Au total, le nombre d’abonnements à très haut débit représente 41% du nombre de locaux éligibles au très haut débit, en croissance de 5 points en un an.

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Internet fixe : le FttH continue de gagner du terrain au T1 2018 mais les déploiements doivent accélérer davantage

L’ARCEP publie son nouvel Observatoire des marchés des communications électroniques sur l’accès à l’Internet haut débit et très haut débit au premier trimestre 2018. Le FttH continue de gagner du terrain même si la vitesse de croisière ne permettra pas d’atteindre les objectifs fixés.

Sur les quatre derniers trimestres, 2 730 000 prises FttH ont été déployées, dont 660 000 de ces prises au T1 2018. Les acteurs doivent encore intensifier leurs efforts pour atteindre les objectifs de couverture qu’ils se sont fixés, indique le gendarme des télécoms.

Au 31 mars 2018, 10,9 millions de locaux étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 33 % en un an. Au total, à la fin du 1e trimestre 2018, 18,1 millions de locaux étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 12,2 millions en dehors des zones très denses.

Le taux de mutualisation des lignes FttH reste encore très en retrait en zones moins denses d’initiative publique (30% contre 75% en moyenne nationale). Un début de croissance est cependant perceptible dans cette zone, le taux de mutualisation ayant augmenté de 6 points en un trimestre (24% au quatrième trimestre 2017) alors qu’il évoluait peu jusqu’ici. Les premiers accords entre opérateurs nationaux et opérateurs de RIP commencent ainsi à produire leurs effets.

 

Les données des déploiements FttH ont été mises à jour sur le site cartefibre.arcep.fr et en Open Data.

 

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Les clients Orange vont pouvoir tester sur une borne en boutique leur box en cas de problème

Dès septembre la grande majorité des boutiques Orange seront équipées de bornes interactives qui permettront aux clients de tester directement eux-même leur matériel défectueux. 

D’ici septembre prochain dans 500 des 600 boutiques Orange seront présentes ces bornes d’un nouveau genre : "C’est comme si on faisait le contrôle technique de sa voiture tout seul, puis muni du diagnostic on allait voir le garagiste pour lui dire quoi faire !" explique Pierre Jacobs, le directeur d’Orange pour les régions Bretagne et Pays de la Loire. Un gain de temps pour les clients et également pour les techniciens qui auront un bilan général de l’état de la box et pourront répondre plus efficacement aux abonnés.

source : Le Télégramme

 

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Couverture numérique : des avancées saluées sur le mobile mais l’inquiétude grandit sur le fixe pour les collectivités

Lors de la dernière édition du TRIP de l’AVICCA, le président de l’association qui regroupe les collectivités engagées dans le numérique, pour faciliter l’échange des pratiques et agir ensemble au plan national a salué les avancées en ce qui concerne la couverture mobile tout en manifestant ses inquiétudes grandissantes quant au fixe et à la fibre.

Face à l’architecte de l’accord “historique”, Julien Denormandie,  signé entre les opérateurs et le gouvernement en janvier dernier, Patrick Chaize a tenu dans son discours d’ouverture, à saluer le choix courageux de renouveler les licences dans la perspective de la 5G “ Bravo. J’insiste, vraiment bravo, ce renouvellement des licences est potentiellement une arme de construction massive”. Tout en réitérant ses regrets face au fait que tous les détails de l’accord n’ai pas été rendu publics “Si j’en crois ce que vous avez pu nous en dire – je n’ai toujours pas eu hélas le texte de l’accord, ce qui laisse une inquiétude”.  Il a également insisté sur le fait que les engagements contraignants qui seront prochainement intégré dans les attributions de fréquences par le régulateur devront “mieux coller à l’évolution des usages constatés des technologies mobiles et aux progrès de la 5G dont toutes les potentialités ne sont pas encore en œuvre, si l’on ne veut pas que cet accord « historique » ne devienne un jour « pittoresque » voire « totalement déphasé »

Sur le fixe, le président de l’AVICCA a été beaucoup moins positif pour ne pas dire qu’il a montré une grande inquiétude. En bref, les récentes déclarations de technologies alternatives à la fibre optique notamment les technologies hertiziennes, couplées à la pénurie annoncée de fibre, entre autres, lui font craindre l’abandon de l’objectif de 100% du territoire à horizon 2022. Il s’est ainsi même montré quasi menaçant “sans signal fort dans des délais courts de réouverture du guichet accompagné des budgets et de la volonté politique d’aller vers du 100 % FttH, je me devrais d’assumer mes responsabilités de président de l’AVICCA. Je recommanderai à mes adhérents de mobiliser leurs budgets exclusivement sur les technologies durables, donc sur le FttH, même au prix d’échéances plus lointaines. Et tant pis pour les objectifs 2020 et 2022”.

 Les interventions intégrales sont disponibles sur le site de l’AVICCA.
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SFR : des syndicats voudraient prolonger le plan de départ volontaire jusqu’en 2021

Le plan de départ volontaire, "new deal" social mis en place chez l’opérateur au carré rouge en 2016 et qui a permis de réduire d’un tiers les effectifs se termine le 30 juin 2019. Mais selon Le Monde,  l’UNSA et la CFDT auraient proposé fin mai à la direction de le prolonger jusqu’au 31 décembre 2021.

La raison avancée, les idées de plus en plus pressantes d’un retour à trois opérateurs qui viendraient chambouler le secteur des télécoms. Pour rappel certaines rumeurs prêtaient à Bouygues Telecom des vues sur SFR en avril dernier. Depuis Sébastien Soriano, président de l’ARCEP, qui était plutôt hostile à une consolidation dans les télécoms a changé son fusil d’épaule après avoir constaté du mieux dans les investissements.

Afin de protéger les salariés, les deux syndicats majoritaires souhaiteraient ainsi "A l’image de ce qui avait été négocié en 2016, les syndicats souhaitent que la direction s’engage à maintenir les effectifs de l’opérateur à 9 400 personnes, soit le nombre de salariés travaillant actuellement chez SFR" précise Le Monde.

Pour rappel ce "new deal" social n’est pas du goût de tout les ex-employés dont une centaine provenant des sites de Massy, Lyon, Nantes et Marseille, accompagnés de leur avocat Maître Geoffroy, souhaitent contester la légalité de ce plan social déguisé. Ils lanceront leur recours en justice en juillet prochain.

 

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Free parmi les marques les plus innovantes, aimées et qui apportent la meilleure expérience en France selon le top 50 BrandZ 2018

Dans le top 50 des marques française les plus puissantes en France en 2018 que publie Kantar Millward Brown, un leader mondial des études marketing, Free figure en bonne position sur plusieurs critères de notation. 

"Les marques qui savent combiner les nouveaux usages de la data, les technologies innovantes à des approches marketing créatives au service d’une expérience client unique et renouvelée seront celles qui gagneront. Car dans le monde digital, les marques fortes se construisent avant tout par l’expérience." a déclaré Pierre Gomy, Directeur Général Kantar Millward Brown France.

Free est classée 8eme pour les marques françaises tous secteurs confondus, qui ont le plus de valeur dans l’hexagone.

Innovation

Et si l’on rentre dans le détail, dans le top 50 des marques française, Free est la deuxième marque la plus innovante. Toute marque qui est perçue comme faisant quelque chose de nouveau attise l’intérêt des consommateurs. Les marques qui ont des scores d’innovation élevés dans le Top 100 mondial ont augmenté en valeur de 276% en 12 ans, contre seulement 15% pour celles qui ont des scores plus bas. L’innovation peut signifier développer un produit qui fait quelque chose de différent, fournir un service innovant ou se lancer sur un nouveau marché. En effet, pour qu’une marque soit perçue comme innovante, il ne suffit pas d’innover. Les développements doivent être communiqués aux consommateurs, si l’on veut associer l’innovation à la marque, précise Kantar.

Caractère affectif

Et lorsque le consommateur teste une marque qui propose quelque chose de nouveau et que cela correspond ou dépasse ses attentes des consommateurs, cela peut mener à une utilisation à plus long terme et, finalement, à l’amour, ce qui est fortement corrélé à l’innovation ajoute le cabinet d’étude. Et sur ce plan là donc Free est également bien placé. En termes d’affection qu’on y porte la marque Free se place en 8eme position juste devant Orange.

Expérience client

Enfin, Free n’est pas en reste lorsqu’il s’agit d’expérience client selon l’étude. Une marque doit non seulement offrir une expérience formidable à chaque étape de l’interaction avec les consommateurs, explique Kantar Millward Brown, mais elle doit aussi rappeler aux consommateurs, grâce à des communications efficaces, qu’elle se concentre sur le bien-être. L’expérience commence bien avant qu’une personne envisage d’acheter un produit, et dure bien au-delà du moment de l’achat et même du moment de la consommation. Cela inclut chaque exposition à une publicité, chaque expérience sur le site Web d’une marque et chaque minute passée à attendre de l’aide à un comptoir ou au téléphone. Fournir une grande expérience de marque cimente la relation entre les consommateurs et les marques. Les marques du Top 100 mondial qui offrent les meilleures expériences ont vu leur marque augmenter de 188% en 12 ans. Les marques ayant un faible niveau d’expérience n’ont augmenté leur valeur que de 18% pendant cette période.

 

source : top 50 France 2018 BrandZ

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Haut débit : Microsoft défend une nouvelle solution alternative pour voler au secours des zones rurales reculées

La méthode du TV Withe Space est bien connue outre-atlantique où Microsoft et ses partenaires techniques la mettent déjà en place et dans bien d’autres pays à travers la planète. Elle consiste à utiliser (avec une sélection dynamique du spectre pour ne pas gêner la diffusion TV) les espaces blancs des basses fréquences (470 MHz à 698 MHz) attribuées aux chaînes télé pour transporter des données informatiques. S’agissant de basses fréquences elles se propagent idéalement dans les zones de montagnes et permettent une bonne couverture indoor. Elle permettrait d’atteindre des vitesses de connexion de l’ordre de 50 Mb/s.

Xavier Besseyre des Horts, Senior Project Manager TV WhiteSpace chez Microsoft a bien voulu répondre à nos questions pour présenter cette technologie.

Univers Freebox : Le projet est peu connu en France où un pilote se prépare dans le Gers, mais Microsoft et ses partenaires expérimentent cette technologie depuis longtemps ailleurs dans le monde, pouvez-vous nous expliquer la génèse de ce projet ?

Xavier Besseyre des Horts : Microsoft Airband, en sa qualité d’initiative globale de Microsoft, est partenaire du projet. L’initiative Airband (Airband Initiative) a été lancée aux Etats-Unis en Juillet 2017 avec pour ambition de réduire la fracture numérique dans les zones rurales , en utilisant la technologie TV White Space, entre autres. Cette initiative – auparavant connue sous le nom d’Affordable Access initiative – a déjà permis d’offrir une couverture internet a 4,5 millions de personnes au travers de 35 projets dans des pays émergents au cours des cinq dernières années.

 

Microsoft joue donc le rôle de fédérateur ?

Microsoft possède une quarantaine de brevets sur cette technologie et les met à disposition en libre accès des industriels et opérateurs RTTH. En parallèle, Microsoft ambitionne d’animer cet écosystème pour faire bouger les lignes et ainsi favoriser l’appropriation de cette technologie, tout en faisant baisser le prix des équipements. Les différents constructeurs d’équipement sont : 6Harmonics, Adaptrum, Redline, Carlson Wireless, Nuran … Ils fonctionnent dans la bande UHF et sont certifiés ETSI.

 

Faire bouger les lignes, à quel niveau ?

Faire bouger les lignes cela veut dire faire accepter la notion de gestion dynamique du spectre sur le territoire européen. Aujourd’hui les fréquences sont dans un tableur Excel publié au Journal Officiel. Nous pensons qu’il serait bon de construire une base de données des usages des fréquences. Cela permettrait de protéger les canaux utilisés par les télévisions (ou micros HF dans la même bande), mais aussi, de bien visualiser les canaux disponibles pour faire autre chose que de la télévision. C’est vrai aussi dans d’autres niveau de la bande d’ailleurs.

 

L’ambition est européenne donc et Microsoft et ses partenaires ont choisi la France pour un pilote. Quelle est la position du gendarme des télécoms qui n’évoque pas cette solution pour l’instant et de l’ANFR ?

Nous avons une oreille très attentive autour de la gestion dynamique du spectre. L’ANFR a d’ailleurs lancé un projet de gestion dynamique du spectre à travers la block chain a station F. Cela commence à devenir un sujet d’actualité.

 

Quel est l’intérêt de Microsoft ? À terme, pourrait-il venir revêtir le rôle d’un FAI, les offres des grands opérateurs Orange, SFR, Free et Bouygues Telecom seront-elles présentes si la technologie venait à être déployée à plus grande échelle ?

Microsoft ne souhaite pas devenir Fournisseur d’Accès Internet ou opérateur. Jamais les gros opérateurs ne proposeront leur abonnement en utilisant cette technologie. On leur en a parlé et ils nous ont répondu que ça n’était pas leur business. Nous travaillons avec des opérateurs alternatifs implantés localement qui collaborent avec les autorités locales. En France, nous avons expliqué cette technologie à Nomotech, Alsatis Telecom, Altitude Infrastructure, Axione, Netalis, Solucom … après le pilote déployé dans le Gers pour lequel nous mettrons un rapport à disposition – ils seront libres de choisir leur équipementier et proposer des réseaux TVWS dans des endroits reculés pour réduire la fracture numérique. Microsoft sera heureux de compter une mairie de village, une école rurale, un centre de télé-médecine, un site touristique isolé, des fermes … comme nouveaux utilisateurs de ses solutions Office 365 ou Azure Cloud.

 

Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ? Qu’est-ce qu’un “espace blanc” dans les bandes de fréquences utilisées par la télévision?

Dans la bandes UHF, qui est la bandes dédiée aux télévisions dans le monde entier, on s’aperçoit que dans certaines régions à certains moments, il y a des fréquences qui ne sont pas utilisées. En effet les télévisions sont diffusées sous formes de multiplex et n’utilisent que quelques canaux. Elles laissent pas mal de canaux libres dans lesquels on pourrait faire autre chose que de la télévision, notamment passer de l’Internet.

 

Quid du pilote dans le Gers ?

Nous sommes en discussion avec l’ANFR, le CSA et l’ARCEP pour construire une expérimentation en France qui aura lieu dans le Gers car nous l’avons identifiée comme une région où pas mal d’espaces blancs étaient disponibles. Et où le syndicat numérique du Gers était très favorable à notre initiative et prêt à nous amener de la fibre sur un point haut pour ensuite installer une quinzaine de stations de réception à partir de ce point haut. Le but étant de s’assurer que la technologie ne perturbe pas la réception de la télévision.

Le dossier a été déposé fin avril auprès de l’ARCEP. Il va être instruit sous les conseils de l’ANFR pour nous donner l’autorisation de déployer ce pilote

en rouge les espaces blancs différents en fonction de la région

 

Ce que nous avons fait dans le Gers, pour l’instant, a été de vérifier en montant en haut des points hauts (château d’eau) que les canaux identifiés étaient bien disponibles dans la réalité.

L’idée est , à partir de ce point haut fibré, couvrir jusqu’à 10/15km avec une antenne de type télévision et un petit boîtier.

Le boitier est alimenté par power over internet, une solution par panneau solaire est également possible si en zone rurale l’alimentation électrique se révèle complexe.

 

Pour une personne qui adopte cette solution, de quel débit beneficiera-t-elle ?

Avec un canal radio de 8Mhz on obtient un débit de 20/25mbits. En agregeant 3 canaux on peut atteindre entre 60/70 mbits dans un rayon de 15km. Comme cela est partagé avec l’ensemble des utilisateurs on estime qu’assurer 20mbits est possible. Pour l’instant au niveau technique on ne peut utiliser que des canaux contiguë, mais les industriels travaillent sur leurs algorithmes pour a terme utiliser des canaux non contiguë.

Et en termes de prix?

On ne veut pas que l’abonné paye trop cher cela se situera dans une fourchette entre 20/40 euros. Il faut que le boîtier radio soit amorti assez rapidement donc il n’y aura pas pour l’heure plus de trois chipset radio.

Dans le cadre du pilote cela est gratuit pour l’abonné, financé par Microsoft et le syndicat mixte Gers numérique. Le partenaire technique retenu pour l’installation est Nomotech.

Ensuite, pour comparaison l’offre commerciale disponible autour du Loch Ness avoisine les 40 euros.

 

Par rapport aux solutions alternatives à la fibre dans le cadre du plan THD pourquoi ne parle-t-on pas de celle-ci?

Ce n’est pas très connu, on utilise les fréquences utilisées par la télévision et les algorithmes sont encore en cours d’amélioration. Désormais on arrive à avoir une écoute beaucoup plus intelligente du spectre et avoir une utilisation très propre. Si nous respectons les règles de gestion dynamique du spectre, nous sommes sûr de ne pas brouiller la réception de la télévision.

 

Et au niveau réglementaire ?

L’ARCEP, le CSA et l’ANFR veulent s’assurer des résultats du pilote. En attendant beaucoup de petit opérateurs frappent à notre porte car ils doivent résoudre des problèmes de connectivité dans des fonds de vallée par exemple, et nous demandent s’ils peuvent démarrer un test voire une offre commerciale.

 

Les opérateurs paient des redevances pour l’utilisation des fréquences mobiles, les télévisions ont des obligations de financement, ne craignez-vous pas une levée de boucliers si on vous autorise à utiliser des fréquences de la télévision qui a donc des obligations pour s’en servir ?

C’est une technologie qui apporte une réponse très locale dans des zones rurales reculées. Il y a de grands débats à avoir. Notre position est de dire que ces fréquences sont attribuées à la télévision, nous nous proposons d’utiliser l’espace un peu "gâché" pour l’instant. Comme personne ne veut aller alimenter en internet ces endroits reculés, nous faisons l’effort de le faire. Mais pour rester dans l’approche de l’Internet accessible à tous il faut que le coût des équipements et les fréquences soient très bas.

 

L’idée serait donc d’utiliser les espaces blancs de la télévision de manière gratuite en échange d’obligation de couverture (un peu sur le modèle des obligations imposées par le CSA aux télévisions) pour couvrir en internet les zones reculées là où les opérateurs ne veulent pas investir ?

Absolument, c’est bien résumé.

 

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Clin d’oeil : certains clients d’Iliad Italia géolocalisés… en France

Petit couac. Les premiers pas d’Iliad en Italie semblent plutôt bien se passer, la conférence de lancement de l’offre est une réussite, les premières cartes SIM commandées commencent à être livrées et activées. La Rivoluzione est en marche.

Mais, en utilisant internet certains nouveaux clients ont eu une petite surprise : l’adresse IP assignée à leur ligne n’est pas italienne mais française. Cela n’est pas très gênant dans l’absolu sauf dans certains cas où la géolocalisation est utilisée pour proposer des services différents. Ainsi certains italiens ont vu s’afficher un message d’erreur lorsqu’ils ont tenté d’utiliser le service de replay de la RAI par exemple, ou ont eu des suggestions sur des sites de commerce en ligne adapté au marché français.

Iliad, contacté par UniversoFree, a reconnu rapide le problème et "confirme que sous peu, une fois que les organismes compétents auront effectué la mise à jour,  l’IP sera correctement géolocalisée en Italie pour tous ses clients".

 

 

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Démarchage téléphonique : le gendarme des télécoms va prendre à bras-le-corps les problèmes de fraudes et d’abus

Qui n’a jamais couru pour décrocher son téléphone pour se voir raccrocher immédiatement au nez, ou entendre un message automatique, etc. Le gendarme des télécoms a décidé de prendre des mesures pour renforcer la protection des utilisateurs contre ces pratiques qui exaspèrent les abonnés.

Dans le cadre de la modernisation du plan national de numération, l’ARCEP a mis en consultation publique son projet de décision dont un volet comprend la protection des utilisateurs contre les fraudes et abus.

L’Autorité a constaté au cours de ces dernières années un certain nombre de pratiques qui engendrent une forte insatisfaction des utilisateurs : 

  • campagnes de prospection téléphonique non sollicitées ;  
  • arnaques incitant les utilisateurs à rappeler des numéros surtaxés ; 
  • inflation des tarifs des services de renseignements téléphoniques fournis à partir des numéros de la forme 118 XYZ ;
  • utilisation injustifiée de numéros téléphoniques comme identifiant d’appelant. 

 Pour lutter contre ces pratiques, également décriées par les associations de consommateurs, l’Arcep propose une série de mesures. Comme par exemple, encadrer la pratique de modification de l’identifiant d’appelant, qui permet notamment à des entreprises d’offrir un service client simplifié, tout en organisant ses centres d’appels sur différents sites. Constatant que cette pratique a donné lieu à des usurpations de numéros, l’Arcep propose une batterie de mesures visant à encadrer son utilisation, et formule une série de recommandations aux opérateurs, incluant la mise en œuvre des mesures nécessaires pour permettre l’interruption immédiate des appels ou messages utilisant des numéros usurpés.

La consultation publique est ouverte jusqu’au 20 juin 2018, opérateurs, associations de consommateurs, éditeurs et particuliers peuvent y apporter leur contribution.

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Avec ses nouvelles offres Freebox, Free veut toucher un public plus large

Ce matin, Free a annoncé le lancement, dès ce soir 18h sur son site, de trois nouvelles offres sur trois Freebox bénéficiant d’une réduction pour les 12 premiers mois dont tout le monde pourra profiter. Il donne ainsi le coup d’envoi de sa nouvelle politique commerciale destinée à toucher un plus large public.

Pour la première fois de manière aussi massive, Free va donc désormais proposer des promotions la première année sur ses nouvelles offres disponibles directement sur son site internet, sans passer par des ventes privées sur vente-privee.com comme c’était son habitude. L’opérateur s’en était déjà expliqué lors de la présentation de ses derniers résultats trimestriel.

La nouvelle politique commerciale faisait partie des annonces aménées à faire évoluer son approche commerciale afin de redynamiser la croissance et d’accélérer le déploiement vers le Très Haut Débit. Seules ces trois offres seront à l’avenir proposées sur le site de Free et tout le monde pourra bénéficier de la promotion appliquée à la première année, contrairement au modèle précédent où seul le public du site .vente-privee.com était concerné.

Xavier Niel avait ainsi déclaré, selon Les Echos, devant les investisseurs lors de la présentation des résultats "Historiquement, nous avons eu des promotions très agressives 15 jours par trimestre. Mais seulement à travers Vente-privée, un site web qui ne touche que 30 % des Français. Nous pensons qu’il est temps de déployer une nouvelle politique promotionnelle visant 100 % du marché ".

Une analyse partagée par Thomas Reynaud, directeur général "Ventes-Privées à une audience de 13 millions de clients. C’est énorme, mais cela ne représente pas tout le marché français. Tout le monde pourra désormais accéder à nos promotions" comme le rapporte le Figaro.

 

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