Auteur : Tristan

L’opérateur virtuel Onoff lève 10 millions d’euros pour se développer à l’international

Fondé par le sportif Taïg Khris, l’application Onoff permet de disposer de plusieurs numéros sur le même téléphone sans avoir besoin de carte SIM. La start-up vient de lever 10 millions d’euros auprès de différents investisseurs (Idinvest, OneRagtime, Breega Capital, Meusinvest et Leansquare) pour soutenir son développement à l’international.

Le principe repose sur le "cloud number" et s’adresse à tous les possesseurs de deux lignes (personnelle et professionnelle par exemple). Comme son nom l’indique il s’agit de numéros dans le cloud, cela permet moyennant un abonnement mensuel de disposer d’un ou plusieurs numéros supplémentaires, français ou étranger sans qu’il ne soit lié ni à un smartphone ni à une carte SIM. "Tout est dans le cloud, comme la musique avec Spotify ou les films avec Netflix. Pourquoi le numéro de mobile resterait-il coincé dans une carte SIM ?" expliquait Taïg Khris au lancement comme le rapporte FrenchWeb.

Depuis son lancement la start-up est présente dans 20 pays différents, l’application a été téléchargée plus de 2 millions de fois et Onoff revendique plus d’un milliard de SMS échangés par ses clients. En plus de la possibilité de créer un deuxième numéro Onoff propose également désormais des forfaits permettant de passer des appels vers fixes et mobiles en Europe.

François Paulus, Managing Partner de Breega Capital explique que Taïg "a réussi à transformer sa vision en startup avec des métriques très prometteuses, ce qui a convaincu Breega d’y investir et de mettre sa communauté de dirigeants des Telecoms en soutien de Onoff".

L’application est disponible sur l’Apple Store et le Play Store.

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Clin d’œil : la mobilisation contre l’implantation d’antennes relais s’invite dans les épreuves du bac

Nous vous rapportons régulièrement les problèmes liés à l’implantation de nouvelles antennes relais Free Mobile mais chaque opérateur à son lot de contestataires. De nombreux collectifs en appellent au principe de précaution pour tenter d’empêcher l’installation où essayer de faire déplacer les antennes déjà posées.

Dans la deuxième partie de l’épreuve d’histoire-géographie du baccalauréat professionnel (enseignement moral et civique) qui s’est déroulée aujourd’hui, pour illustrer un sujet sur le principe de précaution c’est précisément sur le thème des antennes relais qu’avaient à plancher les élèves.

Vous avez une heure, à vos commentaires…

 

Merci @Dorian

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Google Maps pourrait bientôt indiquer la position des radars

Google pourrait mettre à profit dans son application Google Maps certaines fonctionnalités héritées de Waze, racheté en 2013 dont notamment celle assez populaire qui permet de signaler les radars.

Selon Android Police qui s’est plongé dans la nouvelle APK de Google Maps, il y serait fait mention de fonctions disponibles sur Waze et qui seraient donc intégrées prochainement à Google Maps. Parmi elles, la fonction de signalement d’incidents ou de danger qui permet aux conducteurs de signaler à la communautés d’utilisateurs sur le modèle de Waze des accidents, un radar fixe ou encore un contrôle de police devrait bientôt voir le jour.

Pour rappel, en France le signalement des radars ou contrôle de police avait fait polémique et dans sa version française Waze avait dû modifié l’intitulé de la fonctionnalité pour rester dans les clous, elle ne signale ainsi plus un radar mais une “zone de danger”. Reste à voir si Google Maps déploie cette fonction comme il la présentera dans son application en français.

 

source : BFM TV

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Pénurie de fibre optique ‘ un scénario alternatif se dessine pour faire face aux tensions sur l’approvisionnement

Comme l’a expliqué Pierre-Michel Attali de l’IDate lors de la présentation de l’Observatoire du Très Haut Débit à l’OpenLab de Huawei à Paris à laquelle Univers Freebox a assisté, il n’y a pas de pénurie à proprement parler de fibre optique, même si des tensions se feront ressentir sur l’approvisionnement jusqu’en 2019. Un plan de pilotage national des besoins va être mis en place pour offrir plus de visibilité aux câbliers français et un scénario alternatif se dessine afin que la montée en charge de la filière suffise à couvrir les besoins.

La féderation des industriels des RIP a souhaité profiter de cette enquête exhaustive, réalisée à l’échelle nationale et qui est devenue un indicateur de référence pour les collectivités et les institutions françaises, pour sonder ses membres et apporter un éclairage fidèle à la réalité et précis sur des questions d’actualités, notamment sur les problématiques d’approvisionnement de fibre optique en France qui sont sur toutes les lèvres ces temps-ci.

Ces tensions proviennent des capacités de production au niveau mondial de la matière première permettant de fabriquer les câbles de fibre optique : la préforme (ce barreau de verre ultra pur en silice synthétique). En cause, principalement : les besoins de la Chine. En effet la France ne pèse que 2,2% du marché mondial en 2017 contre 58% pour la Chine, en 2018, le seul opérateur chinois China Mobile déploiera deux fois plus de fibres que l’ensemble constitué par l’Europe et les USA.

La fabrication des préformes nécessite de lourd investissements portés par une quinzaine d’acteurs dans le monde mais la capacité de production égale quasiment les besoins en fibre.

Par ailleurs, en France ces besoins vont passer de 13 millions de kilomètres de fibre optique en 2017, à plus de 20 millions en 2018, ces tensions persisteront jusqu’à fin 2019 (date à laquelle la montée en charge de la capacité de production en France devrait permettre de répondre aux besoins). 

Jacques de Heere, PDG d’Acome et Vice-président du Sycabel (Syndicat professionnel des fabricants de fils et de câbles électriques et de communication) a d’ailleurs alerté en ce qui concerne l’objectif de 4 millions de prises en 2018 "notre secteur croît actuellement de 35% par an, ce qui est énorme, pour atteindre 4 millions de prises, il nous faudrait passer à 65% de croissance annuelle, ce qui n’est pas réaliste".

Selon un scénario plus réaliste (avec un léger étalement des déploiements : 5% des prises ZTD et AMII prévues non déployées fin 2022 et 10% des prises RIP prévues non déployées fin 2022 ), la montée en charge de la filière pourrait suffire, "certes les tensions sont là mais la filière est mobilisée au travers d’investissements considérables. Entre les 2 scénarios de croissance de la demande, nous pensons que nous devrions être davantage autour des +40% cette année, ce qui laisse penser que la filière peut gérer". Les câbliers français, la FIRIP et l’Avicca vont ainsi travailler main dans la main pour mettre en place un pilotage national sur les besoins, qui leur permettra d’avoir une meilleure visibilité et pouvoir mieux les anticiper.

L’AVICCA de son côté ne décolère pas et se désole de ce manque d’anticipation "nous avons signé des contrats avec les industriels assortis d’engagements de déploiement chiffrés. Ceux-ci doivent être honorés. Qu’on ne vienne pas nous parler de pénurie pour expliquer les retards alors que cette situation était prévisible".

 

Ci-dessous la carte de France de la répartition des besoins en fibre optique à horizon 2020 :

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Très Haut Débit pour tous : le mix technologique est une nécessité pour tenir l’objectif de 2022

L’objectif du très haut débit pour tous à horizon 2022 ne se fera pas sans recours au mix technologique.

S’il ressort de la présentation de l’Observatoire du Très Haut Débit à laquelle Univers Freebox a assisté, qu’en 2022, le taux de couverture en FttH sera meilleur que prévu (84% contre 80% initialement) Antoine Darodes, Directeur de l’Agence du Numérique a rappelé que “nous avons besoin du mix technologique pour assurer l’ambition du THD pour tous d’ici 2022“.

Au moins 16% des foyers devront recourir au mix technologique pour ne pas être privés durablement de THD. Les technologies radio et satellite concerneront potentiellement in fine, un nombre conséquent de locaux, évalué à 2,2 millions par IDate. Une première expérimentation de THD Radio à la société Sem@for77 en Seine-et-Marne, elle permet de fournir du très haut débit à 142 communes qui n’en disposent pas actuellement, ces solutions alternatives à la fibre commencent ainsi à se développer.

Dès le début le mix technologique était intégré au plan Très Haut Débit, mais on a eu un focus sur le déploiement de fibre explique le directeur de l’Agence du Numérique “c’était quelque chose de nouveau, il fallait enclencher la machine et parce que cela concernait la majorité des français”. Désormais les déploiements avancent bien et il est temps d’avoir un regard plus attentif sur les technologies hertziennes “car c’est là où il y a peut-être le plus de risques que l’on atteigne pas nos objectifs“.

Les technologies (THD Radio, satellite, 4G fixe) sont au point, pour Antoine Darodes c’est “l’écosystème de distribution et de commercialisation” de ces technologies qui fait encore un peu peur à une partie de la population. C’est pour répondre à ces inquiétudes que le gouvernement a fait le choix d’alouer 100 millions d’euros sur les 300 millions d’euros restant disponibles des 3,3 milliards dévolus au financement du Plan, pour soutenir l’équipement aux technologies hertziennes (grâce à un chèque de 150 euros). Par ailleurs les mauvaises expériences sur le WiMax ont laissé des traces et un effort de communication va être fait pour promouvoir l’adoption de ces technologies.

L’AVICCA de son côté insiste sur le fait que ces solutions alternatives doivent être pensées comme alternatives et que l’on ne doit pas se contenter d’en faire la promotion mais de réfléchir dès maintenant à comment a mener la fibre dans ces zones. Par ailleurs, Ariel Turpin, délégué général de l’AVICCA, met en lumière la montée en débit sur le cuivre qui a bien rendu service mais qui pose désormais question en particulier sur le coût de fonctionnement du réseau cuivre qui représentera 10% des accès très haut débit en 2022, c’est un coût important pour les collectivités “sur les budgets de certains syndicat mixte cela représente jusqu’à un tiers des frais, des charges de fonctionnement” qu’il convient de réduire pour proposer des abonnements moins chers.

 

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Accélération des déploiements FttH : le défi des 20 millions de prises à construire d’ici 5 ans

La FIRIP, la Caisse des Dépôts, l’AVICCA et Idate ont présenté ce jeudi à l’OpenLab Huawei à Paris les résultats de l’Observatoire du Très Haut Débit 2018. Univers Freebox était présent à ce compte rendu, et vous propose d’en découvrir les résultats.

Pour la première année le périmètre de l’Observatoire de la FIRIP s’est élargi à toutes zones en intégrant dans l’étude les zones AMII et très denses. Par ailleurs l’AVICCA est de la partie cette année, l’étude comprend ainsi désormais les résultats d’une enquête menée auprès des collectivités est et donc plus exhaustive.

Depuis 2012 ce sont plus de 10 millions de prises qui ont été déployées, mais il va falloir tripler ce nombre pour atteindre les 84% de fibre à horizon 2022 soit plus que l’objectif fixé par l’Etat à 80%.

Premier constat, avec 660 000 nouvelles prises au premier trimestre selon l’ARCEP, il va falloir accélérer fortement les déploiements pour tenir l’objectif de 2022. 2,7 millions de prises ont été construites en 2017.

Par rapport à l’année dernière il faudra déployer 1,3 millions de prises supplémentaire soit 4 millions au total pour l’année 2018 (dont 2,4 millions en zone AMII) Etienne Dugas, Président de la FIRIP annonce la couleur c’est "un vrai challenge pour toute la filière".

 
Parc des prises FTTH raccordables en zone privée et en zone publique sur la période 2017 – 2022 – IDate
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Des débuts prometteurs pour Iliad en Italie

Lors de la rencontre avec les communautés des freenautes nous avons essayé d’en savoir un peu plus sur les débuts d’Iliad en Italie.

A un peu plus de 15 jours du début de la Rivoluzione Iliad avec le lancement en grande pompe de l’offre d’Iliad à 5,99 euros/mois, réservée au premier million d’abonnés, qui veut apporter transparence et simplicité dans un marché où les offres sont plutôt opaques (coûts cachés, services additionnels payants, augmentation de tarifs, etc.) nous avons tenté d’obtenir des chiffres plus précis lors du Freeday 2018 samedi dernier.

Thomas Reynaud, le directeur général du groupe Iliad nous a répondu : "nous voyons que c’est en train de monter en puissance. Beaucoup d’abonnés ont désormais reçu leur carte SIM et l’ont activée". Avant de poursuivre en expliquant qu’il avait "le sentiment, ce n’est pas encore une certitude, mais c’est assez fascinant à observer, que le bouche à oreille est en train de fonctionner". Pour l’instant donc, l’accueil du nouvel opérateur est plutôt bon "le lancement qui a été fait de façon magistrale par notre jeune CEO italien Benedetto de 29 ans a été accueilli avec beaucoup de bienveillance dans la presse italienne (rupture en terme de ton et d’image, la volonté d’apporter de la transparence au consommateur italien)". Le principal défi en Italie est désormais d’installer durablement les codes de la marque ce que n’avait pas eu à faire le groupe lors du lancement de Free Mobile en France puisque Free était déjà connu avec ses offres fixe.

En ce qui concerne les chiffres, Thomas Reynaud nous a dit y porter une attention toute particulière, la première chose qu’il fait le matin en se réveillant, ce sont en fait trois choses, regarder le nombre d’abonnés Freebox, le nombre d’abonnés Free Mobile et maintenant depuis une dizaine de jours, le nombre d’abonnés Iliad Italia. Nous avons tenté d’en savoir plus en lui demandant si ce samedi matin le chiffre était supérieur ou inférieur à 300 000 pour l’Italie, réponse : "ce matin j’avais la banane quand je me suis réveillé".

 

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Free Mobile : bientôt de la 4G en roaming à l’international

 

Une bonne nouvelle pour les baroudeurs et baroudeuses.

Le Forfait Free (19,99 €/mois ou 15,99 €/mois pour les abonnés Freebox) permet d’utiliser une enveloppe d’Internet mobile de 25 Go/mois à l’international (en l’Europe, dans les DOM, en Suisse, aux Etats-Unis, au Canada, au Mexique, en Algérie, en Afrique du Sud, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Israël, en Turquie, en Thaïlande et Russie). 

Jusqu’à présent les accords passés avec les opérateurs étrangers ne concernent que la 3G. Lors de la rencontre avec les communautés samedi dernier, en réponse à une question de freenaute, Xavier Niel a annoncé que Free travaillait sur le roaming international en 4G, qu’il arriverait très vite pour l’italie (où Iliad possède son propre réseau 4G) et que Free y travaillait pour les autres destinations pour lesquelles la 4G en roaming devrait être donc bientôt disponible.

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Très haut débit : un rythme de déploiement notoirement insuffisant peu importe les zones

L’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel s’est amusée à compiler les données produites par l’Arcep dans son observatoire du Très Haut Débit pour le T1 2018 en les comparant au T4 2017. Son constat est sans appel, le rythme des déploiements ne permettra pas d’atteindre les objectifs fixés. Il va donc falloir vraiment accélérer fortement.

Que cela soit en Zone AMII où au rythme actuel "il faudrait plus de 6 ans pour que les travaux aient simplement commencé sur 100% des commune", en zone très dense où la complétude est plus rapide qu’en zone AMII mais où "il faudra encore 4 ans pour que 100% des communes aient plus de 95% de prises raccordables" où encore sur les RIP, les graphiques de l’AVICCA montrant l’évolution d’un trimestre sur l’autre sont on ne peut plus clairs :


Zone AMII

*


ZTD


RIP

 

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Bouygues Telecom augmente le prix de certaines offres sous couvert d'”enrichissements exclusifs” pour ses clients

Le procédé n’est pas nouveau…

Comme le rapporte l’UFC-Que Choisir, certains clients Bouygues Telecom commencent à recevoir des mails les informant que leur forfait "évolue" et s’enrichit de plus de data pour les offres mobiles et pour le fixe soit "soit les appels illimités vers les mobiles en France et vers certains pays étrangers, soit la suite de sécurité Norton" précise l’association de défense des consommateurs.

Ce n’est qu’en bas du mail qu’est indiqué qu’il en coûtera 3 euros supplémentaires par mois si le client ne décline pas l’enrichissement. Le nouveau tarif entrera en vigueur au 9 juillet, les clients Bouygues auront alors 5 mois pour se connecter sur leur espace client s’ils souhaitent refuser l’augmentation.

 

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