Auteur : Tristan

“New deal” couverture mobile : vers une complétude des travaux d’installation des nouveaux sites 4G en 2028 ‘

En janvier dernier le gouvernement annonçait un accord sans précédent passé avec les opérateurs pour accélérer la couverture mobile et en finir définitivement avec les zones blanches. 

Un des engagements pris par les opérateurs en échange de l’absence de mise aux enchères des fréquences consiste à déployer 5 000 nouveaux sites, dont les deux premiers seront inaugurés le 28 juin prochain.

Pour la mise en œuvre du dispositif, un rythme de déploiement a été défini. Ainsi, le Gouvernement prépare les listes de zones dans ce cadre, jusqu’à 600 zones par opérateur en 2018, jusqu’à 700 zones en 2019 jusqu’à 800 zones en 2020, 2021 et 2022, puis jusqu’à 600 zones par an et par opérateur au-delà. 

Julien Denormandie, le secrétaire d’État auprès du ministre de la Cohésion des territoires déclarait "je publierai avec Jacques Mézard un arrêté donnant la liste précise de ces sites à construire pour 2018 avant la fin du mois de juin" soit cette semaine. "Cela prend du temps parce que nous avons écrit dès le mois de février à l’ensemble des porteurs de projets pour savoir s’ils désiraient faire basculer ces sites zones blanches dans le nouveau dispositif ou rester dans l’ancien" précisait-il encore lors d’une rencontre avec les collectivités. Les opérateurs auront ensuite entre 12 et 24 mois selon les cas pour les réaliser. 

Le député Les Républicains, Jean-Pierre Vigier, interrogé par RCF vendredi dernier, déclare que 435 pylônes seront installés au niveau national en 2018 ce qui donne un avant goût de la liste à paraître cette semaine.  Par contre, explique-t-il "on disait que cela se déroulerait sur deux trois ans, et d’après les informations que j’ai l’installation intégrale de tous les pylônes porterait jusqu’en 2028". Nous devrions en savoir plus d’ici la fin de la semaine.

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Europe : plaintes massives contre la conservation des données personnelles par les opérateurs télécoms

62 associations (fournisseurs d’accès Internet associatifs, universitaires et militants) ont envoyé ensemble une lettre ouverte à la Commission européenne et déposé plusieurs plaintes contre la législation de dix-sept États membres, dont la France, en matière de conservation généralisée des données.

En France les opérateurs télécoms ont obligation de conserver, à des fins judiciaires, les données de connexions de leurs clients comme l’adresse IP, la localisation etc. La "rétention généralisée des données" est l’obligation imposées aux opérateurs de télécommunications (téléphonie et Internet) de conserver les données de connexion (numéros appelés, adresses IP, données de localisation, d’identité) de l’ensemble de leurs utilisateurs pendant plusieurs mois ou plusieurs années (selon la loi de chaque État). Cette conservation s’applique à toute personne, même si elle n’est suspectée d’aucun crime ou délit.

Dix-sept États membres de l’Union européenne prévoient toujours une telle rétention généralisée dans leur droit national. La Cour de justice de l’Union européenne a clairement jugé qu’une telle conservation généralisée et indifférenciée des données était contraire au droit à la vie privée, à la protection des données personnelles et la liberté d’expression et d’information – protégées par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

"En l’espèce, le droit de l’Union européenne, censé prévaloir sur les lois nationales, est plus protecteur de nos droits et libertés. Nous souhaitons le faire appliquer et que les régimes de conservation généralisée des données encore en vigueur dans dix-sept États membres soient abrogés" déclarent ainsi les signataires de la lettre ouverte commune, portée par plus de 60 signataires dans 19 pays de l’Union, également envoyée à la Commission européenne.

 

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Les offres de Bouygues Telecom seront désormais distribuées dans les magasins Fnac Connect

Fnac Connect va distribuer les offres fixes et mobiles de Bouygues Telecom suite à un nouvel accord de partenariat.

Lors de l’inauguration du premier des cinquante nouveau Fnac Connect prévus sur les cinq ans à venir à Saint-Maxime, Fnac Darty et Bouygues Telecom annoncent avoir conclu un accord stratégique de distribution des offres fixes et mobiles de Bouygues Telecom dans les magasins Fnac Connect.

"L’extension de notre partenariat avec Bouygues Telecom au réseau Fnac Connect, qui vient soutenir un plan de déploiement ambitieux, va nous permettre de renforcer notre position de leader sur ces marchés" déclare Vincent Gufflet, Directeur Commercial de Fnac Darty.

Chez Bouygues Telecom "nous sommes totalement confiants dans la capacité des équipes Fnac Connect à promouvoir nos offres et sommes ravis de recruter de nouveaux clients grâce à leurs conseils avisés." affirme Chrystel Abadie Truchet, directrice commerciale de l’opérateur en précisant que "le déploiement des magasins Fnac Connect va nous permettre de compléter notre présence commerciale sur les territoires régionaux où notre couverture 4G a le plus fortement progressé".

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Déploiement de la fibre optique : SFR fait du lobbying pour pouvoir accéder aux immeubles en ZTD

SFR tente de faire passer un amendement en sa faveur dans le projet de loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (Elan) dont certaines dispositions visent à contribuer à l’accélération du déploiement du très haut débit.

En zone très dense, chaque opérateur déploie son réseau jusqu’au pied de l’immeuble, ensuite pour la distance restante jusqu’aux logements, un seul réalise les travaux (Orange) en co-investissement avec les autres selon les règles d’accès aux immeubles édictées par le gendarme des télécoms.

Comme le rapporte le Figaro, SFR soutien un amendement taillé sur mesure qui pourrait lui permettre de réutiliser les fourreaux dans lesquels passe son câble coaxial (l’opérateur dispose de 11 millions de prises câble) pour y faire passer la fibre optique faisant, du même coup, voler en éclat le fonctionnement actuel sur ces zones.

Pour Arthur Dreyfuss  secrétaire général d’Altice "cette proposition permet de procéder à l’étape ultime de modernisation au frais des opérateurs, dans le respect de la régulation et en maintenant un rôle prépondérant aux copropriétaires".

L’intention louable de "l’amendement SFR", rejeté en première lecture au Sénat et qui a été reproposé, est présenté en mettant en avant l’avantage pour les abonnés puisque "les services numériques de dernière génération pourront leur être plus commodément et rapidement offerts" mais cette disposition qui remet en question de l’équilibre des déploiements dans cette zone pourrait au contraire ralentir les travaux en créant un flou réglementaire.

Concrètement, le but pour SFR est de remplacer les "conventions d’immeubles" (signées entre l’opérateur qui déploie le réseau et les copropriétés) pour se passer de l’accord des copropriétés pour réaliser des travaux qui ne changent pas l’aspect des communs. Cela conduirait ainsi à l’installation d’un réseau mutualisé en accord avec les copropriétés et d’un deuxième réseau passant dans les fourreaux câble de SFR qui n’aurait qu’a envoyer un simple courrier d’information.

Dans les Echos Arthur Dreyfuss explique vouloir "faire évoluer légèrement la régulation, dix ans après, cela nous semble raisonnable. D’autant plus que c’est dans l’intérêt de tous, des copropriétaires, des collectivités et des Français. Par ailleurs, est-ce toujours opportun de conserver une régulation qui n’existe nulle part ailleurs ?"

 

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Free Mobile va pouvoir installer ses antennes plus rapidement grâce… à une pétition de riverains

Une fois n’est pas coutume, Free Mobile et également Orange vont pouvoir installer leurs antennes dans le clocher de l’église à Leers. Le conseil municipal a rendu un avis positif grâce à une pétition de plus de 300 personnes qui demandaient d’agir vite.

Direction la commune de Leers où plusieurs semaines après avoir reçu une pétition demandant l’installation rapide d’antennes relais les élus ont validé une des deux solutions étudiées : le clocher de l’église. C’était soit cela, soit "accepter la construction d’une énorme antenne" explique le maire Jean-Philippe Andriès.

La commune se trouve à la frontière avec la Belgique et les administrés étaient excédés de voir leurs téléphones mobiles accrocher le réseau belge, d’où la pétition. "Orange louera donc un emplacement de 15 m2 pour une durée de douze ans renouvelable tacitement tous les six ans. L’opérateur s’acquittera d’une redevance d’occupation du domaine public de 1 000 euros HT par an (de la date de signature des parties jusqu’à l’ouverture du chantier) puis de 5 000 euros HT par an à compter de l’ouverture du chantier. Tandis que Free louera un emplacement de 27 m2 pour la même durée aux mêmes conditions, mais s’acquittera d’une redevance d’occupation du domaine public de 5 000 euros HT par an à compter de la date de signature par les parties du bail. Pour les deux opérateurs de téléphonie, la redevance sera revalorisée annuellement de 1 %" précise Nord Eclair.

Par ailleurs, la municipalité prenant au sérieux les inquiétudes liées à l’exposition aux ondes et à l’impact sur le paysage précise que les antennes seront installées à l’intérieur du clocher et donc invisibles, que des mesures régulières seront effectuées et des réunions d’informations auront lieu pour rassurer la population.

 

source : Nord Eclair

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Clin d’oeil : Xavier Niel et Thomas Reynaud accueillent les nouvelles recrues au siège de Free

Ce matin avait lieu au siège de Free, 16 de la rue de la ville l’Evêque à Paris, la journée d’intégration des nouvelles recrues des différentes filiales du groupe Iliad (Protelco, Online, Free Mobile, Free Réseau, etc.).

A cette occasion les nouveaux arrivants ont été reçus par Xavier Niel et Thomas Reynaud en personne qui ont prononcé un discours de bienvenue et partagé le petit déjeuner avec eux.

Et maintenant, au boulot.  

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Galileo, le “GPS européen” séduit de plus en plus : 200 millions de personnes l’utilisent désormais

Le système de positionnement par satellites, concurrent du GPS américain, développé par l’Union européenne vient de passer la barre des 200 millions d’utilisateurs à travers le monde. Un succès fulgurant puisque en février dernier il ne comptait que 100 millions d’utilisateurs.

Lancé fin 2016, le projet qui était dans les tuyaux depuis les années 2000 a pour objectif de proposer une alternative indépendante au monopole que détiennent actuellement les États-Unis avec le système de positionnement mondial dit « GPS » (Global Positioning System).

Galileo dispose d’une flotte de 26 satellites en orbite autour de la Terre (pas tous actifs), quatre nouveaux vont être lancés en juillet, pour une précision au mètre près.

La semaine dernière Jean-Yves Le Gall, président du Centre national d’études spatiales (CNES) a salué la réussite du projet Galileo.

 

 

Le nombre grandissant de smartphones compatibles peut expliquer ce gain soudain d’utilisateurs.

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Mobile : Bouygues Telecom et Altice n’ont d’autres choix que de vendre des pylônes pour dégager rapidement du cash

Pour certains opérateurs européens et en particuliers français (Bouygues Telecom et Altice), dans une période où on attend d’eux un effort d’investissement, un des derniers moyens pour dégager rapidement du cash réside dans la vente d’actifs non-stratégique.

Nous vous rapportions que les filiales française et portugaise d’Altice ont conclu la semaine dernière des accords concernant la cession de participations dans leurs activités de tours télécoms pour un montant total de 2,5 milliards d’euros en cash. Le but affiché étant de contribuer au désendettement du groupe.

Bouygues Telecom ces dernières années a adopté la même stratégie, ainsi en 2016 et 2017, l’opérateur de Martin Bouygues a cédé près de 2 000 pylônes pour un montant de 700 millions d’euros. Interrogé par La Tribune, Jean-Luc Lemmens, directeur du pôle télécoms de l’IDate explque qu’en Europe (ailleurs les prix des forfaits fixes ou mobiles sont bien plus élevés) les opérateurs qui vendent leurs tours n’ont pas le choix, "Entre le déploiement de la 4G qui n’est pas terminé, celui de la future 5G, l’arrivée de la fibre et ce qu’ils doivent débourser pour étoffer leurs portefeuilles de fréquences, les fournisseurs d’accès à Internet sont aujourd’hui confrontés à un mur d’investissements".

Pour les investisseurs, c’est un placement de choix, poursuit-il "parce que ces acteurs recherchent des activités qui rapportent du cash de manière régulière et sur le long terme, affirme Jean-Luc Lemmens. Les tours télécoms constituent, sous ce prisme, des actifs très alléchants. Dans 25 ans, il y aura toujours de la téléphonie mobile, et on aura forcément besoin de ces pylônes".

 

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Vodafone passe à l’offensive contre Iliad en Italie

Vodafone a lancé son MVNO destiné à contrer l’arrivée d’Iliad avec une offre un peu plus chère, en apparence, assez similaire qui joue la carte de la clarté.

La marque choisie par VEI s.r.l. la société contrôlée par Vodafone pour commercialiser son offre “anti-iliad” est ho. dont le slogan “ho. tutto chiaro” (qu’on peut traduire par j’ai. tout compris) n’est pas sans rappeler le discours institué par Iliad Italia sur la transparence et la simplicité.

L’offre est proposée jusqu’au 31 juillet, à 6,99 euros/mois, soit un euro de plus que l’offre d’Iliad, et comprend appels et SMS illimités ainsi que 30Go de data. Les services additionnels par ailleurs payant chez Vodafone, sont ici, comme chez Iliad Italia, inclus dans l’offre.

Différence de taille, pas de 4G+ pour la data, l’offre repose sur le réseau 4G de Vodafone avec des débits en download limités à 60Mbps et 52 en upload.

Dans tous les cas, Iliad a ouvert la voie qu’empruntent depuis le lancement de son offre ses concurrents, vers des contrats plus clairs (seulement une page pour Iliad Italia) et la suppression des coûts cachés dénoncés par le nouvel entrant. Une Rivoluzione au bénéfice des consommateurs italiens.

 
source : Universofree
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Fibre optique : le régulateur précise les modalités de l’accès de Free aux réseaux mutualisés en FttH d’Orange qu’il cofinance

Free avait saisi l’Arcep en lui demandant de trancher un différend l’opposant à Orange à propos des conditions dans lesquelles il accède aux réseaux FttH de ce dernier en zones moins denses d’initiative privée. L’Autorité publie sa décision ce jour.

Dans son communiqué le régulateur rappelle que les principaux opérateurs nationaux ont fait le choix de la réalisation d’une infrastructure de boucle locale nouvelle en fibre optique jusqu’à l’abonné (Fibre to the Home – FttH), pour répondre à la croissance constante des besoins en matière de débit. Dès 2008, le législateur a adopté le principe de mutualisation de la partie terminale des réseaux FttH, pour libérer l’investissement et permettre un déploiement efficace, et confié à l’Arcep le soin d’en préciser les modalités.

Pour proposer leurs services à très haut débit, les opérateurs commerciaux peuvent ainsi accéder physiquement à la partie terminale des réseaux déployés par les opérateurs d’infrastructures. La régulation mise en place par l’Arcep prévoit en particulier que les opérateurs commerciaux peuvent cofinancer tout réseau FttH déployé par les opérateurs d’infrastructures, qui leur concèdent, en contrepartie, des droits d’usage pérenne.

Free demandait à l’Arcep de se prononcer sur :

– la durée des droits d’usage accordés à Free par Orange en contrepartie de son cofinancement et d’une solidarité sur les coûts d’entretien du réseau ;

L’Autorité a imposé à Orange d’accorder à Free – en tant que co-financeur – un droit d’accès d’une durée définie et d’au moins 40 ans (contre 20 ans précédemment), dans des conditions transparentes et prévisibles, lui permettant de disposer de la visibilité adéquate au regard des investissements consentis et de sa solidarité sur l’entretien du réseau. 

 

– la communication à Free d’éléments de compréhension sur la formation des différents tarifs du réseau cofinancé et de visibilité sur les grandes masses de coûts sous-jacents, ainsi que les conditions de décision des évolutions tarifaires ;

Orange devra proposer à Free un avenant à son contrat d’accès prévoyant la définition de manière explicite et transparente des liens entre les principaux tarifs du contrat et les coûts du réseau cofinancé ainsi que la transmission des grandes masses des dépenses d’investissement et d’exploitation du réseau déployé par Orange en zone AMII, de façon agrégée et dans un calendrier adéquat.

– la possibilité d’utilisation de fibres surnuméraires disponibles sur le réseau FttH d’Orange aux fins de raccordement par Free des stations de base mobile de Free Mobile.

L’Autorité a estimé que le raccordement par Free des stations de base mobiles de Free Mobile à l’aide des fibres surnuméraires du réseau FttH qu’il cofinance constituait une demande équitable. Cette possibilité de raccordement favorisera l’accès des Français à la 4G et demain la 5G.
Orange devra ainsi permettre à Free de raccorder les stations de base mobiles de Free Mobile via les fibres optiques surnuméraires du réseau FttH déployé par Orange et cofinancé par Free, en zones moins denses d’initiative privée

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