Auteur : Tristan

5G : l’ARCEP prépare l’utilisation des bandes 26 GHz et 1,5 GHz

C’est un des chantiers prioritaires que de libérer et attribuer les fréquences pour déployer la nouvelle génération de réseaux. La 5G qui va permettre un saut de performance en termes de débit (qui doit être multiplié par 10), de délai de transmission (qui doit être divisé par 10), et de fiabilité de la communication s’appuiera entre autres sur les bandes de fréquences 26 GHz et 1,5 GHz. L’Arcep a consulté les opérateurs, équipementiers, associations professionnelles et acteurs industriels, pour évaluer les actions à mener pour accueillir la 5G dans la bande 26 GHz.

Libérer la bande 26 GHz

Afin de pouvoir attribuer des licences 5G dans la bande 26 GHz, il faut pour cela la libérer. Une première étape va consister pour l’ARCEP à se rapprocher du ministère des armées qui utilise cette bande et du gouvernement pour reprendre la main.

Ensuite, cette bande est également utilisée par les faisceau hertziens pour des liaisons de raccordement sur l’ensemble du territoire. "Bien qu’il semble envisageable pour certains contributeurs de faire cohabiter temporairement les usages sur un principe de répartition géographique et fréquentiel, un risque est perçu sur une création de contraintes difficiles à résorber sur le long terme" conclut l’Autorité. Ainsi c’est la migration des faisceaux hertziens sur la bande des 32 GHz avec une limitation de la durée des nouvelles autorisations au maximum jusqu’au 31 décembre 2023 qui est envisagée.

Préparer la bande 1,5GHz pour le THD mobile

S’agissant de fréquences hautes "la bande 26 GHz a vocation à être déployée en partie sur des small cells indoor ou outdoor, vraisemblablement avec une puissance limitée" comme l’explique Iliad dans sa réponse. L’ARCEP ouvre donc une nouvelle consultation jusqu’au 30 septembre 2018 pour l’utilisation de la bande 1,5 GHz " (1427-1517 MHz) pour le très haut débit mobile.

 

 

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Des radars anti-téléphone testés en Europe

Un système de radar capable de détecter automatiquement un automobiliste qui utilise son téléphone portable en conduisant est en test en Grande-Bretagne. Pour l’heure, pas encore totalement fiable, il est simplement relié à un panneau lumineux qui diffuse un avertissement.

Selon la sécurité routière l’usage du téléphone en conduisant (interdit depuis 2003) est devenu l’une des principales causes d’accidents sur la route avec la vitesse et l’alcool. Près d’un accident corporel sur 10 serait lié à l’utilisation du téléphone en conduisant.

Si nous connaissons bien les radars permettant de contrôler la vitesse, un petit cousin d’un nouveau genre à et en train d’être testé en Grande-Bretagne. Pour déterminer si un téléphone portable est utilisé dans la voiture qui lui passe devant, ce radar est équipé d’antennes et d’un logiciel qui permet d’analyser les ondes émises par le téléphone à bord du véhicule, ainsi que la durée des signaux et leur intensité.

La petite bête est capable de faire la différence entre appels, SMS, application GPS, bluetooth, ainsi "le panneau ne s’allume pas si on téléphone grâce à un kit mains libres, ce qui est légal au Royaume-Uni, ou si on joue la musique de son smartphone sur les haut-parleurs de la voiture" affirme Chris Spinks de Westcotec qui a fabriqué le radar.

Pas de panique, selon Chris Spinks, il ne collecte pas le numéro de téléphone et n’espionne pas les données, il se contente d’observer les signaux.

Seul petit hic et de taille, ce qui explique qu’il n’ait qu’une visée pédagogique pour l’instant : l’entreprise n’a pas encore trouver de moyen de s’assurer que les signaux captés proviennent du conducteur et pas d’un des passagers du véhicule. Il y a encore du travail avant de voir fleurir sur le bord de nos routes ce type de dispositif. La sécurité routière en France, contacté par Le Figaro affirme ne pas avoir de projet similaire à l’étude, mais de nombreux autres pays sont intéressés par la solution de Westcotec.

Aux Pays-Bas, la solution retenue se base sur la vidéoverbalisation grâce à une caméra qui prend des photo du conducteur. Pour l’instant, les images sont analysées par les forces de l’ordre qui verbalisent le cas échéant, mais la piste d’une automatisation grâce à une intelligence artificielle qui serait en mesure de détecter les postures d’un conducteur utilisant son téléphone en conduisant est prise au sérieux par les néerlandais même si elle soulève encore bien des interrogations. 

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77% des français veulent des moments de déconnexion selon l’observatoire des usages du digital d’Orange

Orange, en partenariat avec Opinionway, lance le premier Observatoire des usages du digital afin de mieux connaître les pratiques connectées des Français et de les comparer aux populations de six autres pays. En voici les principaux enseignements.

 

Les grands enseignements de l’étude

L’usage général d’internet en France est élevé, avec 86% des Français, similaire à l’Allemagne et l’Espagne, mais en deçà du Royaume-Uni (94%). Si l’on zoome sur la population des « utilisateurs digitaux », défini ici comme ayant au moins 2 pratiques sur 12 testées, on retrouve ce même trio de pays, tandis que le Royaume-Uni émerge encore plus : 75% en France, 72% en Allemagne et Espagne, vs. 90% au Royaume-Uni

La France présente un profil surprenant car ambivalent : des pratiques élevées et diversifiées, à opposer à un faible attrait déclaré – au global – pour les « services et produits portant une innovation technologique » : (13% très attirés vs. 26% pas du tout!). Même chez ses utilisateurs, l’intérêt pour le digital est plus mesuré qu’ailleurs (70% ‘très’ ou ‘assez’ intéressés vs. 84% en Espagne). L’adoption du digital en France est donc portée avant tout par ses bénéfices de praticité, de gain de temps, et de facilité d’usage, comme le prouve le détail des pratiques et des leviers. Ceci confirme l’importance de donner un sens à l’innovation, et sa priorité à servir l’humain.

L’inclusion numérique, un sujet clé : on observe toujours une fracture générationnelle entre les utilisateurs du digital et les non utilisateurs. L’âge est le facteur principal caractérisant les non utilisateurs du digital : les plus de 65 ans y représentent 46%.  Cette fracture reste visible chez les internautes, quand on compare les grands aux petits utilisateurs : la même logique d’exclusion liée à l’âge se retrouve. Cependant, on n’observe pas de rejet, ou de perception de contrainte liée au digital : tous, même les petits utilisateurs, lui reconnaissent, au moins une utilité, sinon un intérêt. A l’extrême inverse, on observe 10% de passionnés / geek, une proportion moindre vs les pays anglo-saxons et l’Espagne.

Concernant les pratiques digitales couvertes de façon globale, et par rapport aux autres pays, les Français sont bien positionnés sur les démarches administratives. En revanche, ils sont en retrait sur la consultation de médias en ligne et la messagerie instantanée.

Les bénéfices perçus du digital sont les suivants : le gain de temps, l’efficacité et la simplicité. Ses services doivent être intuitifs et rendre la vie plus facile. Chez les jeunes, le sentiment d’élargir son univers social grâce aux outils digitaux est aussi un levier important.

Les obstacles sont ceux évoqués dans les médias et renforcés par les débats actuels : la protection des données personnelles, le risque de dépendance et de désocialisation, la fiabilité des informations, le harcèlement numérique.

L’attrait pour la déconnexion est réel : 77% des Français souhaitent des moments de déconnexion, y compris chez les geek. Ce chiffre est en ligne avec les autres pays sauf la Chine où ils sont seulement 51%. S’ils peuvent vivre sans les réseaux sociaux, les Français déclarent en revanche ne plus pouvoir se passer d’Internet. Autre élément : ils pourraient se passer plus facilement de la TV que de leur smartphone.

 

Focus sur les pratiques du digital 

 

  • Se déplacer L’utilisation du digital est forte, complètement intégrée dans le quotidien pour la plupart, en France comme à l’étranger – l’usage de la géolocalisation est incontournable et est très apprécié.
  • Consommer et payer : L’économie collaborative et l’entraide fédèrent : leurs usage, utilité et enthousiasme sont importants. De même la consultation des avis et ‘recommandations’ sont complètement intégrés et très appréciés.  


    • Paradoxalement, la prise de conscience exprimée sur les risques liés aux données personnelles ne freine pas les usages des Français
  • Se divertir/ se cultiver / s’informer : La consommation de contenus dématérialisés est majoritaire et plébiscitée. Le levier le plus important est l’accès à la culture pour tous.

    • Dans la même logique que ci-dessus, même si les Français perçoivent le risque quant à la fiabilité des contenus, cela n’impacte pas le développement de leurs pratiques.

       

  • Echanger et partager : Sur la communication, dont les usages sont matures en France et chez ses voisins – avec un léger retrait en Allemagne – on observe une bascule des réseaux sociaux vers la messagerie instantanée : sur les usages, l’utilité perçue, l’enthousiasme).


    • Ceci est à pondérer par une analyse plus fine (âge) 
    • On constate des usages émergents mais intéressants, comme le crowdfunding (15%, surreprésenté chez des CSP+, hommes jeunes citadins)
  • Travailler/ se former/ s’éduquer : Les usages digitaux dans ce domaine sont peu répandus en France, beaucoup plus dans les pays anglo-saxons et en Espagne. Ils représentent un bon potentiel, associés à un enthousiasme et une utilité forte.


    • L’utilisation des tablettes pour les enfants à l’école et l’apprentissage du code en ligne représentent un potentiel certain en France, car plébiscités. 
    • A noter que seulement 15% suivent et promeuvent leur entreprise sur les réseaux sociaux ; pratique fortement présente chez les CSP+ (25%) et certaines professions.
  • Santé & bien-être : On constate en France une absence de conviction sur le bien-fondé des propositions actuelles : une faible maturité des pratiques, surtout comparé aux Etats-Unis et au Royaume-Uni mais aussi à l’Espagne.


    • Seule la surveillance d’un proche âgé, encore peu diffusée (7%),  est jugée utile, et génère un taux d’enthousiasme important.
    • L’assistant vocal (intégré dans ce thème pour l’aspect ‘bien être’) est encore très peu répandu en France, et a besoin d’assoir son utilité pour générer de l’attrait.
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Iliad : en Italie la bataille pour la transparence se livre aussi sur le front publicitaire

Avant même le lancement des offres Iliad en Italie, le jeune DG, Benedetto Levi, affirmait que ses concurrents tentaient de lui mettre des bâtons dans les roues. Depuis la présentation de la première offre, à laquelle est venue s’ajouter une seconde récemment, Iliad mène la danse sur le front de la transparence et des prix réduits forçant ses concurrents à proposer des offres agressives pour contenir la fuite d’abonnés. Après les interrogations sur le non respect de la loi anti-terroriste sur le processus de délivrance des cartes SIM, la concurrence attaque sur le front publicitaire. 

La bataille que se livrent les opérateurs en Italie transparaît également dans le domaine publicitaire. Ainsi, début juillet l’Istituto dell’autodisciplina pubblicitaria (association qui vise à s’assurer que les publicités soient honnêtes et sincères) a exigé l’interruption de la campagne d’Iliad après avoir étudié un signalement de la part de Telecom Italia et Vodafone Italia.

Le Jury qui est chargé de traiter les plaintes relatives aux campagnes publicitaires qui contreviendraient aux règles a estimé que la publicité manquait de précision en ce qui concerne la mention du réseau 4G+, que le coût d’activation de la carte SIM et la data en Europe n’étaient pas clairement indiqués. Iliad a donc modifié sa publicité en tenant compte des remarques de l’IAP.

Mais le nouvel entrant n’a pas tardé à rendre la monnaie de sa pièce à Vodafone puisque le Jury de l’IAP s’est prononcé le 26 juillet sur une publicité de Vodafone pour son offre "All Inclusive Unlimited" après un signalement par Iliad et Fatsweb et en a demandé le retrait immédiat. Une victoire pour Iliad et un nouveau coup dur pour Vodafone qui rappelons-le a annoncé une augmentation de 17% du nombre de portabilité effectuées après le lancement de l’offre Iliad.

 

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YouTube se charge 5 fois plus rapidement sur le navigateur de Google que sur Firefox ou Edge

Un nouveau cheval de bataille pour Margrethe Vestager, la dame de fer du numérique en Europe ? En tout cas un technical program manager de Mozilla affirme sur Twitter que Google aurait sciemment fait en sorte que les temps de chargement de YouTube soient réduit pour son navigateur maison au détriment des concurrents comme Firefox ou Edge, ce qui s’apparenterait à une forme d’entrave à la concurrence en l’état.

Selon Chris Peterson, Google lors du déploiement du nouveau design de la plateforme, YouTube utilise depuis une API obsolète intégrée à Chrome mais pas aux autres navigateurs qui sont naturellement passés aux versions suivantes. Résultat : le chargement de YouTube est 5 fois plus rapide sur le navigateur de Google.

En attendant d’avoir le fin mot de l’histoire, il est possible de forcer le retour à l’ancien design de YouTube avec lequel les différences de temps de chargement n’existent pas entre les différents navigateurs. Il suffit pour cela de télécharger une extension pour Firefox et Safari ou d’installer un script pour Edge.

 

source : The Verge 

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SFR : les prud’hommes devront trancher sur le plan de départs volontaires

Marseille, Nantes, Meaux, Bobigny, Aix-en-Provence, Longjumeau ou encore Rennes, ce sont les villes dans lesquelles les anciens salariés de SFR accompagnés de leur avocat Me Geoffroy ont saisi les prud’hommes pour contester la légalité du plan de départ volontaire de 2017.

193 ex-salariés de SFR réunis autour de leur avocat, Romain Geoffroy, qui s’était déjà occupé du précédent plan de départ avant le rachat de l’opérateur par Patrick Drahi, contestent la légalité de l’opération qui a permis de supprimer 5 000 emplois devant les prud’hommes.

Il s’agit "ni plus ni moins d’un plan social illicite déguisé" dans le but "d’éviter de satisfaire à son obligation de maintien dans l’emploi" indiquent les deux avocats des plaignants, Me Romain Geoffroy et Me Sarah Diamant-Berger.

Ils contestent les raisons économiques qui ont permis de mettre en place ce plan de départs volontaires ainsi que le caractère volontaire des départs. En effet, pour les plaignants les raisons de la restructurations sont "fondées principalement sur la nécessité de remonter la trésorerie et dégager des capacités financières (…) pour le développement du groupe" et l’opérateur a commencé par supprimer des postes avant d’intégrer les salariés au plan de départs volontaire expliquent les deux avocats à l’AFP. Les premières audiences auront lieu à Marseille en septembre.

SFR qui "ne commente pas les tentatives d’aventures judiciaro-médiatiques" a tout de même tenu à rappeler que ce plan était le "fruit d’un accord majoritaire avec les organisations syndicales majoritaires quant aux mesures d’accompagnement" et qu’il était "uniquement basé sur du volontariat".

 

source : AFP

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Exposition aux ondes, l’ANFR publie son bilan des vérifications sur les téléphones portables pour l’année 2017

Dans le cadre de sa mission de contrôle de l’exposition du public aux ondes électromagnétiques, l’ANFR a effectué des vérifications sur les téléphones portables disponibles sur le marché en France. L’agence publie le bilan des contrôle réalisés en 2017.

Sur l’année 2017, l’ANFR a contrôlé en DAS 69 téléphones de 29 marques.

La liste des téléphones contrôlés et les résultats des mesures de DAS effectués lors de ces contrôles sont publiés en open data sur le site data.anfr.fr.

Ces données comportent pour l’année 2017 :

  • des mesures de DAS tête ;
  • et des mesures de DAS tronc.

Les mesures de DAS tête sont toutes réalisées au contact. En ce qui concerne les mesures de DAS tronc, elles ont été réalisées à une distance de 5 mm.

Cependant, certains téléphones contrôlés en 2017 avaient une date de certification antérieure au 25 avril 2016 et ont été testés à d’autres distances, conformément à la réglementation applicable lors de leur mise sur le marché: trois téléphones ont été testés à 10 mm, cinq à 15 mm et un à 25 mm.

DAS tête

Aucun téléphone mobile contrôlé par l’ANFR n’a présenté de DAS tête maximal supérieur à la valeur limite réglementaire de 2 W/kg. Selon les années, les valeurs maximales mesurées depuis 2012 varient entre 0,6 W/kg et 1,8 W/kg. 

En 2017, 10 téléphones ont fait l’objet de contrôles de DAS tête, les valeurs mesurées varient entre 0,21 W/kg et 0,65 W/kg.

L’histogramme bleu représente la valeur médiane, précisée par le chiffre mentionné sur le graphique ; le segment symbolise les valeurs maximales et minimales des DAS mesurés chaque année.

DAS tronc 

Jusqu’en 2017, aucun téléphone mobile contrôlé par l’ANFR n’a présenté de DAS tronc supérieur à la valeur limite réglementaire de 2 W/kg à la distance d’utilisation prévue par le constructeur. Selon les années (cf. Figure 5), les valeurs maximales mesurées variaient entre 1,1 W/kg et 1,4 W/kg et les valeurs médianes étaient proches de 0,5 W/Kg. Les contrôles de DAS tronc sont devenus majoritaires en 2014 par rapport aux contrôles de DAS tête.

En 2017, l’impact de l’évolution réglementaire, qui a fixé depuis avril 2016 à 5 mm la distance maximale de mesure pour le DAS tronc, est très significatif sur les valeurs de DAS tronc. Sur 69 téléphones testés, la valeur médiane est de 1,23 W/kg et 7 téléphones, soit 10 % des terminaux vérifiés, ont dépassé la limite de 2 W/kg. La valeur maximale mesurée est de 2,5 W/kg.

 

Jusqu’en 2016, les contrôles de DAS tronc étaient réalisés à la distance recommandée par le constructeur qui était le plus souvent 15 mm. En 2017, pour la première année, la grande majorité des DAS tronc sont contrôlés à 5 mm du fait de l’évolution réglementaire d’avril 2016.

Les sept cas de non-conformité à la valeur limite de DAS tronc ont fait l’objet d’une mise en demeure du responsable de la mise sur le marché de prendre les dispositions nécessaires pour mettre en conformité les produits. Pour deux de ces téléphones, les responsables de la mise sur le marché ont choisi de retirer le produit du marché et de rappeler les produits vendus. Pour les cinq autres téléphones, ils ont opté pour une mise à jour du système afin de se mettre en conformité. 

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FttH : l’ARCEP publie sa recommandation pour une meilleure cohérence des déploiements

Après une consultation publique en mai, le régulateur des télécoms a procédé à une petite mise à plat des règles de déploiement de la fibre optique afin que certaines pratiques ne puissent plus être permises.

L’ARCEP avait identifié trois pierres d’achoppement dans la pratique qui auraient pu rendre les déploiements inefficaces et contradictoires avec plusieurs objectifs de la régulation :

  • des risques de stratégie de préemption de territoires par des opérateurs d’infrastructure, c’est-à-dire la publication de projets de déploiements non rapidement suivis d’effets, avec pour conséquence la dissuasion de déploiements plus rapides par un autre opérateur ;

     

  • des projets de superpositions inefficaces de réseaux, c’est-à-dire la publication de projets de déploiements visant des territoires déjà couverts par des réseaux ou des projets de réseaux ;

     

  • des risques d’écrémage, c’est-à-dire des projets ne prévoyant pas la couverture des lignes les plus coûteuses tout en rendant impossible leur couverture par un autre opérateur.

Pour éviter l’apparition de trous de couverture durable ou de zones arrière de point de mutualisation (ZAPM) doublonnées de manière inefficace, l’Autorité précise que la déclaration en statut "cible" d’une zone arrière d’un point de mutualisation qui définie la zone à couvrir derrière le point de mutualisation par un opérateur d’infrastructure sera le point de départ des déploiements et considérée comme la déclaration de zone arrière du point de mutualisation. C’est donc cette notion de " déclaration " cible " " qui marque le point de départ du délai de complétude. Elle devra compter au moins 1 000 logements ou locaux à usage professionnel existants au jour de la consultation préalable. 

Par ailleurs pour éviter l’écrémage et la superposition des réseaux, les opérateurs ont la possibilité de renoncer sous 15 jours à des déploiements dès lors qu’ils se rendent compte qu’un autre opérateur a par exemple fait une déclaration "cible" sur la même zone que leur ZAPM.

Enfin pour éviter que des projets de déploiements ne soient pas rapidement suivi des faits, les opérateurs auront 12 mois à compter de la déclaration pour justifier les travaux dans la zone arrière de point de mutualisation. Les opérateurs ont jusqu’au 31 décembre 2018 pour faire évoluer leurs flux d’échange d’informations pour pleinement mettre en œuvre les précisions et les clarifications apportées par cette recommandation.

 

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Un retour à 3 opérateurs en France sera “inévitable” en 2019 pour le PDG d’Orange

En marge de la présentation des résultats d’Orange pour le premier semestre, Stéphane Richard son PDG est revenu sur l’antienne de la consolidation dans les télécoms. Au vu des investissements à venir, il estime "inévitable" un retour à trois opérateurs mais pas à court terme.

Pour le PDG de l’opérateur historique, la guerre des prix qui est repartie de plus belle depuis le début le l’année pose problème à l’heure où les opérateurs doivent intensifier leurs investissements pour accélérer la couverture 4G, les déploiements de fibre optique et préparer l’arrivée de la 5G. Stéphane Richard avait d’ailleurs déjà dénoncé en juin des "promotions ridicules à des prix qui n’ont aucun sens".

Mais à court terme "la probabilité d’une consolidation en France est faible. La nature et l’histoire des acteurs du marché français rendent peu probable et difficile de trouver une façon de consolider" affirme-t-il avant de poursuivre en expliquant que "la difficulté de la consolidation française, c’est qu’elle requiert un minimum de confiance entre les uns et les autres, qui n’existe pas aujourd’hui."

Par contre à moyen et long termes, soit dès 2019, cette consolidation sera "inévitable" : "Il ne sera pas tenable à long terme de rester à quatre acteurs". S’il a répété qu’Orange ne sera pas au premier plan, l’opérateur historique reste disposé à "faciliter" les choses le cas échéant en reprenant des actifs ou du personnels "nous pouvons apporter une aide décisive" martèle-t-il.

Pour rappel, le gendarme des télécoms n’est plus hostile à une telle opération depuis qu’il a constaté que les investissements étaient au rendez-vous, l’Autorité de la concurrence surveille de près les différents scénarios qui pourraient se dérouler et le patron de Free est sur la même longueur d’onde que Stéphane Richard en affirmant souhaiter "une consolidation, mais il ne faut pas qu’elle se fasse n’importe comment et à n’importe quel prix". Le directeur de l’Agence du Numérique, Antoine Darodes, lui, préfèrerait que les opérateurs se concentre sur les innovations en termes de services que permet l’arrivée de la fibre...

 

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L’assistance Free s’invite sur YouTube : tout savoir sur la Freebox Mini 4K

 La chaîne YouTube de Free s’enrichie d’une série de vidéos explicatives sur la Freebox Mini 4K.

 En complément des informations déjà disponibles dans la section assistance du site internet de Free, une nouvelle playlist a fait son apparition sur la chaîne YouTube de l’opérateur de Xavier Niel.

 Elle propose plusieurs tutoriels d’utilisation pour la Freebox Mini 4K. Six vidéos sont disponibles, au programme : la découverte des principales fonctionnalités et possibilités proposées par l’interface Android TV, un tutoriel pour apprendre en quelques minutes à créer, modifier et utiliser les codes d’achat et parental, une présentation de la grille des programmes Freebox TV et ses options pratiques, un tutoriel pour apprendre à activer les sous-titres et langues originales pour les programmes de votre choix, une présentation des intérêts de Google sur l’interface Android TV et enfin une présentation du mode TNT qui permet en cas de faible débit par exemple.

Vous pouvez retrouvez ces vidéos dans la playlist "Assistance" de la chaîne YouTube de Free.

 

 

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