Auteur : Maxime Raby

Vous avez loupé la position de Free sur la 5G : sa nécessité et ses apports, Xavier Niel vous dit tout

Retour sur notre entretien avec Xavier Niel lors du lancement de la Freebox Pop le 7 juillet dernier.  Le fondateur de Free se penche sur l’importance de la 5G et la stratégie de Free. Des déclarations qui font sens dans le climat actuel.

Sous le feu des projecteurs, la 5G fait couler beaucoup d’encre. Demandes de moratoire d’élus de gauche et écologistes, défiance et craintes sur une potentielle dangerosité, poussent aujourd’hui la cinquième génération de téléphonie mobile sur le terrain politique. Pour sa part, Emmanuel Macron reste inflexible, il faut “tordre le coup aux fausses idées” a t-il martelé récemment. Pour l’Etat, pas de débat possible, il faut lancer la 5G sans tergiverser car c’est un tournant de l’innovation. “La 5G sera déployée en pleine transparence, avec à chaque étape toutes les garanties environnementales et sanitaires”, a tenu à rassurer le chef de l’Etat.

Du côté de l’Arcep, son de cloche similaire bien que le régulateur se montre ouvert au débat. “Tous les craintes sont légitimes mais pas de nature à remettre en cause le lancement de la 5G”, a confié avant-hier Sébastien Soriano dans les lignes de la Tribune.

La 5G, c’est d’abord le projet des opérateurs. Les premières offres seront lancées à la fin de l’année  après l’attribution des fréquences. De son côté, Bouygues Telecom propose de puis peu des forfaits 5G ready, sans le réseau qui va avec. Pour sa part, Free prévoit tout comme Orange de dégainer ses offres en fin d’année si tout se passe bien.

Dans une interview accordée le mardi  7 juillet à Univers Freebox en marge de la conférence de lancement de la Freebox Pop, Xavier Niel est revenu sur la feuille de route de l’opérateur et sa vision tout en se fendant d’un petit tacle ironique sur un concurrent, “je ne savais que certains opérateurs ont déployé la 5G, ils sont très forts puisque nous on n’a pas de fréquences, je ne sais pas comment ils ont fait mais cela doit être des génies”. 

“On a besoin de la 5G”

Plus sérieusement, Free n’est pas de l’avis du duo Bouygues Telecom-SFR et leur demande de report de la 5G au profit de la 4G, laquelle s’est finalement soldée par un échec. Balayant d’un revers de main toute peur irrationnelle autour de cette technologie,  le fondateur de Free martèle : “on a besoin de la 5G”. Et ce pour deux raisons, la première réside dans la désaturation des réseaux 4G, “on consomme toujours plus de débit et pour cette consommation supplémentaire, on a besoin de spectre pour avancer, pour déployer”. Le deuxième élément mis en exergue par le magnat des télécoms, “l’attractivité de la France” d’un point de vue industriel. Xavier Niel prend l’exemple d’une société asiatique souhaitant par exemple investir en Europe. « Si à ce moment là, vous avez une carte où tous les pays ont la 5G sauf la France, l’investisseur pourrait se dire la France n’est pas un pays top moderne et ce n’est pas là que je souhaite investir. »

 

“On a eu un long débat autour de la 5G, c’est un rendez-vous important pour Free, pour le secteur des télécoms mais surtout pour notre économie. Vous savez que les fréquences 5G ont été attribuées dans tous les pays du G7, dans la plupart des pays de l’OCDE et la France ne doit pas prendre de retard”, A pour sa part soutenu début septembre sur BFM Business, le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud.

A l’instar de la position ferme de Stéphane Richard, PDG d’Orange, il est donc nécessaire selon Free de déployer rapidement un réseau 5G qui fonctionne sur le territoire. « On déploie, on ne fait pas de marketing, on ne fait pas de tests, on n’affiche pas trois antennes pour faire genre dans un coin, notre nature à nous c’est de déployer un réseau et de l’allumer » confie Xavier Niel. Autrement dit, si Free ne dispose pas d’autant de stations expérimentales que ses rivaux, cela ne l’empêche pas de déployer massivement son réseau, en fibrant la quasi-intégralité de ses sites. Dans l’ombre, sans campagne de communication, chaque chose en son temps.

 

« On fera de la 5G en 1800 MHz et 700 MHz si on a du spectre disponible »

 

On le sait la 5G, apportera réellement une augmentation en matière de débit chez le grand public seulement à partir de 2023 quand cette technologie fonctionnera de manière autonome sur un coeur de réseau 5G. Pour Xavier Niel, « la plus grosse révolution sur la 5G, ce sera de rajouter des fréquences supplémentaires et d’en obtenir, c’est l’appel d’offre du mois de septembre pour la bande 3,5 GHz. Donc après oui, on fera de la 5G en 1800 MHz et 700 MHz si on a du spectre disponible ». Pour autant, il ne faut pas l’oublier, « le vrai spectre pour faire de la 5G c’est le 3,5 Ghz », poursuit le fondateur de Free qui n’exclut donc pas d’utiliser des fréquences 4G pour la nouvelle génération de téléphonie mobile.

Une cohabitation qui techniquement commence à montrer le bout de son nez. Début mai, Univers Freebox vous a révélé la volonté de l’opérateur d’installer la toute nouvelle gamme de station de base de son équipementier Nokia connue sous le nom d’AirScale – qui permet à la fois de capitaliser sur la nouvelle génération des réseaux 5G et de supporter la 4G/LTE sur une même infrastructure radio. Enfin, on le sait, les fréquences comme la 700 MHz feront l’objet d’une harmonisation à l’avenir, puisqu’il s’agit pour l’Europe des bandes qui devraient permettre l’explosion de la 5G. Une aubaine pour Free qui déploie à tour de bras cette fréquence, a contrario de ses rivaux. De quoi couvrir plus rapidement le territoire en 5G, avec des débits certes plus faibles et un spectre plus limité sur la 4G. De son coté, SFR demande une clarification et une discussion avec les pouvoirs publics sur l’utilisation de basses fréquences. Selon son directeur général, Grégory Rabuel, il ne s’agirait alors que d’une étiquette 5G sur de la 4G. Il faudrait alors prévenir les consommateurs.

Vers un encadrement pour éviter toute publicité trompeuse sur la 5G

Pour éviter les dérives dans la communication autour de la 5G et les plaintes qui pourraient en découler du côté des consommateurs, le gouvernement souhaite poser un cadre clair pour les opérateurs. Un groupe de travail va ainsi être mis sur pied sous l’égide de la DGCCRF.  Bouygues Telecom et SFR, ainsi que l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, ont déjà confirmé en être.

La 5G initialement proposée par les opérateurs reposera sur un coeur de réseau 4G et ne sera donc pas optimale. La vraie 5G, soit la 5G avec un coeur de réseau autonome et la latence réduite attendue par les entreprises, ne devrait en effet pas émerger avant 2023. Les fréquences utilisées ont également un impact sur les débits. La bande de fréquences 700 MHz que prévoit d’utiliser Free assurera une meilleure couverture, mais n’offrira pas les même débits que la bande de fréquences 3,4-3,8 GHz.

En somme, il s’agit d’avoir une certaine transparence concernant la technologie utilisée et les débits auxquels peut prétendre le consommateur.

 

 

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Free annonce l’ouverture d’un nouveau Free Center “bientôt”, mais où au juste ?

L’opérateur de Xavier Niel poursuit sa stratégie de quadrillage du territoire pour être au plus proche de ses abonnés et clients prospects.

Des Free Centers, en veux-tu en voilà, Free prévoit de disposer d’un réseau de 120 boutiques d’ici la fin contre 96 aujourd’hui. Deux nouvelles ouvertures sont officiellement prévues à Bordeaux dans les prochaines semaines, une autre devrait quant à elle avoir lieu à Angers à en croire une devinette de l’opérateur début septembre.

Sur sa lancée, Free lance aujourd’hui une nouvelle énigme sur son compte Twiiter toujours dans l’optique de faire deviner aux internautes la ville dans laquelle il implantera une nouvelle boutique, laquelle pourrait être sa 100e. Le logo “SOo” vous dit quelque chose ? A vos claviers !

 

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Clin d’oeil : 5G et Amish, Orange avait déjà prédit les propos d’Emmanuel Macron

Orange a eu le nez creux !

Les “punchlines” du Président de la République autour du déploiement de la 5G ne laissent personne indifférents. Si certains s’offusquent d’un amalgame facile, d’autres en rient et d’autres font même le lien avec un spot de pub d’Orange !

« J’entends beaucoup de voix qui s’élèvent pour nous expliquer qu’il faudrait relever la complexité des problèmes contemporains en revenant à la lampe à huile ! Je ne crois pas que le modèle Amish, permette de régler les défis de l’écologie contemporaine » a ironisé Emmanuel macron en début de semaine. Une comparaison qui a fait “tilt !” chez Quotidien, qui ont alors repensé à cette pub. 

Le twist étant finalement, que celui qui avait l’air le plus apte à avoir une bonne connexion était le plus reclus. Et le décor sonne très “amish”, les calèches en moins : cabanon en bois, perdu dans la forêt… et même plusieurs lampes à huile !

De quoi peut être rassurer ceux qui craignent un changement radical de leur mode de vie avec l’arrivée de la 5G : le jeune homme semble allier facilement progrès et traditions ! 😉

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C’est officiel, Bouygues Telecom devient le premier opérateur à choisir Google pour la publicité ciblée via ses box

La publicité segmentée est une réalité en France depuis le mois dernier. Bien décidé à devenir un acteur de cet écosystème, Bouygues annonce un partenariat inédit avec Google.

C’est fait, Google entre sur le marché de la télévision linéaire en France. Après avoir hésité, Bouygues telecom a décidé de miser sur la technologie du géant américain pour développer une offre de publicité TV segmentée. Si un partenariat a été signé en décembre dernier, l’opérateur l’a finalement officialisé hier en annonçant avoir retenu Google Ad Manager à l’issue d’un appel d’offre réunissant les différentes solutions d’adserving disponibles dans le monde.

Proposer une solution full stack rapidement et demander  à chaque téléspectateur son consentement

Bouygues Telecom devient ainsi le premier partenaire à utiliser la plateforme complète de diffusion d’annonces de la firme de Mountain View dans un environnement box. “Cet adserver est reconnu pour sa robustesse, sa facilité d’utilisation et sa capacité d’interconnexions avec de nombreux autres adservers et plateformes adtech. Google Ad Manager peut par ailleurs offrir une expérience utilisateur optimisée pour le contenu adressable”, explique l’opérateur. La filiale de Bouygues prévoit ainsi de proposer “rapidement” à savoir au premier trimestre 2021 si tout va bien, une solution de bout en bout aux régies des médias partenaires, qui leur permettra d’adapter les spots publicitaires aux téléspectateurs qui l’auront autorisé. Rien ne se fera donc sans l’accord des abonnés et ce dans le strict respect de la réglementation des donnés personnelles.

Google frappe donc un grand coup à l’heure où les chaînes françaises refusent de collaborer avec le mastodonte américain du fait de son hégémonie sur le “digital”. De son côté, Free se pencherait aussi sur la publicité ciblée mais rien est encore arrêté, a révélé le JDN en décembre dernier. Disposant de deux box tournant sous Android, à savoir la Freebox Mini 4K et la Pop, l’opérateur de Xavier Niel pourrait en toute logique emboîter le pas à son rival. “Google va sans doute réussir à sécuriser deux opérateurs télécoms sur quatre”, a commenté à ce propos un concurrent.

Pour sa part, Altice a déjà fait son choix en jetant son dévolu sur la technologie de Freewheel comme TF1 et de nombreuses chaînes. A contrario, Orange devrait privilégier le développement en interne. 

Pour rappel, la publicité segmentée est autorisé pour la télévision linéaire depuis le 7 août dernier. Bouygues Telecom et Orange ont dores et déjà signé récemment un partenariat avec France Télévisions afin de proposer des publicités ciblées sur les chaînes du groupe TV depuis les box des opérateurs. 

 

 

 

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Free officialise l’arrivée prochaine de deux nouveaux Free Centers dans une grande ville

C’est décidé, Free ouvrira prochainement un troisième et quatrième Free Center dans la ville de Bordeaux.

Il est parfois difficile de départager . Après avoir sondé début septembre les Freenautes sur Twitter dans l’optique d’ouvrir une nouvelle boutique à Bordeaux parmi deux lieux proposés, Free annonce aujourd’hui sa décision d’inaugurer non pas un mais deux Free Centers dans “La Belle Endormie”. Le premier dans le centre commercial Mérignac Soleil et le second dans celui de Rives d’Arcins à Bordeaux Bègles. L’opérateur comptera à terme quatre boutiques dans la préfecture de la Gironde après celle d’Alsace Lorraine en 2013 et Bordeaux Lac il y a près d’un an. 

Aujourd’hui, Free se donne pour objectif un réseau de 120 Free Centers d’ici fin 2020 contre 96 actuellement. L’opérateur en a notamment inauguré 30 lors du premier semestre malgré le confinement et la crise sanitaire.

 

 

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Fibre : Orange en retard en zone AMII, l’Arcep lui tend la main mais pourrait doublement sanctionner

Le président de l’Arcep, Sébastien Soriano, propose aujourd’hui à Orange de limiter la casse autour de son objectif de déploiement de la fibre en zone AMII. Deux sanctions pèsent sur l’opérateur.

Tenir leurs engagements en zone moyennement dense, c’est le défi quasi-impossible que devront remplir Orange et SFR. Si la majorité de la croissance du déploiement de la fibre se fait chaque trimestre dans ces zones déployées par les deux telcos, l’horizon s’assombrit pour eux, obligés désormais de cravacher avec avec 10,54 millions de prises raccordables.

Dans le détail, Orange couvrait fin juin 67% des locaux des communes sur lesquelles il s’est engagé quand SFR voyait son pourcentage de couverture grimper à 75%. “Le rythme des déploiements sera critique sur les prochains trimestres et l’Arcep continuera d’être attentive aux efforts des opérateurs pour atteindre leurs objectifs”, a déclaré le 9 septembre, le régulateur.Les deux telcos ont en théorie neuf mois pour déployer 5,5 millions de lignes ou près de 4,2 millions de lignes en ne comptant pas les 8 % à déployer « sur demande ». 

Dans une interview accordée hier à La Tribune, son président Sébastien Soriano s’est penché plus particulièrement sur le cas d’Orange : “nous sommes surtout préoccupés par d’éventuelles stratégies préemptives. Ce qui nous dérangerait, c’est qu’Orange n’achève pas les zones qu’il a commencé à couvrir pour se réserver, en quelque sorte, une partie du réseau plus grande que ce qu’il est capable de faire”, a-t-il déclaré.

La mission de la police des télécoms et l’un des grand enjeux est de “vérifier qu’Orange n’a pas eu les yeux plus gros que le ventre. Quand l’opérateur commence à couvrir une zone, il doit aller jusqu’au bout. Il s’agit, finalement, d’un enjeu concurrentiel et d’équilibre public-privé”, explique Sébastien Soriano.

La main tendue de l’Arcep

L’Arcep le confirme, l’opérateur historique est “vraisemblablement en retard” dans les zones moyennement denses. Mais avant de sortir son bâton de gendarme, le régulateur préfère jouer la carte du dialogue en “tendant la main” à l’opérateur historique.  Son souhaite, qu’Orange lance “dans les meilleurs délais une offre dite de « raccordable à la demande ». Elle permettrait aux clients de réclamer un abonnement à la fibre même si le réseau n’est pas entièrement terminé. Une fois cette demande faite, le raccordement prendrait quelques semaines ou quelques mois, en fonction des travaux à effectuer.”

Possible sanction sur le déploiement mais aussi sur la complétude de son réseau 

Si Orange décide de suivre les conseils de l’Arcep, ce dernier pourrait alors en tenir compte, sinon quoi il n’exclut pas de le sanctionner. Mais pas seulement puisqu’une autre procédure est en cours. Le régulateur a mis l’opérateur historique en demeure il y a deux sur son obligation de complétude, quand il commence à fibrer un quartier, il doit le faire jusqu’au bout et dans un temps imparti. Une double sanction pèse donc aujourd’hui sur Orange. Sébastien Soriano Soriano se dit toutefois confiant quant à une issue positive.

 

 

 

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Fermeture du réseau cuivre : l’Autorité de la concurrence en vigilance Orange

L’Autorité de la concurrence appelle à la vigilance sur le basculement du réseau cuivre vers la fibre d’ici 2030. Dans le même temps, elle approuve la fermeture rapide du vieux réseau d’Orange dans les zones fibrées.

La transition vers la fibre ne sera pas de tout repos, il faudra la suivre de près. Dans un avis rendu à l’Arcep dans le cadre du cycle d’analyse des marchés de gros du haut débit et du très haut débit fixe, l’Autorité de la concurrence est revenu hier sur les modalités d’accompagnement de la fermeture du réseau cuivre d’Orange, qui va s’échelonner de 2023 à 2030. : “Nous avons examiné avec attention la question de la bascule du réseau cuivre vers le réseau FttH, et les conséquences liées au démantèlement du réseau cuivre par Orange, tant pour cet opérateur que pour les autres opérateurs qui seront impactés.”

Selon l’instance, “il est de la plus grande importance que des règles soient définies de la manière la plus objective et précise possible, et suffisamment à l’avance” pour que  SFR, Bouygues et Free puissent s’organiser. Il faudra ainsi rester très attentif car il y aura un impact “financier” poursuit-elle, mettant en exergue l’évolution de la « facture dégroupage » payée par les opérateurs à Orange pour leurs abonnés ADSL. C’est d’ailleurs une vraie pomme de discorde entre l’opérateur historique et ses rivaux. En arbitre, l’Arcep a proposé la semaine dernière dans le cadre d’une consultation publique de revoir légèrement à la hausse le prix du dégroupage, au grand dam d’Orange qui espérait davantage et des autres opérateurs alternatifs militant pour une baisse voire une stabilisation. La situation n’est pour autant pas encore figée.

Ne pas désavantager certains opérateurs et la dynamique concurrentielle

Vigilante, l’Autorité de la Concurrence invite toutefois aujourd’hui le régulateur, “dans l’attente d’un programme concret de fermeture de la part d’Orange, à analyser de manière approfondie les incitations économiques liées au tarif du dégroupage, et à ses éventuelles évolutions, et au cadencement de l’extinction des lignes cuivre, afin de garantir que les mesures prises n’avantagent ou ne désavantagent pas indûment certains opérateurs, et n’affaiblissent pas la dynamique concurrentielle actuelle”.

Autre point d’attention, l’impact de la bascule vers le FTTH sera aussi  “technique, commercial et opérationnel”, poursuit l’Autorité. Un réseau cuivre de cette ampleur ne se ferme pas en un claquement de doigt, différentes composantes sont à prendre en compte  comme “la planification des travaux nécessaires ou l’anticipation de la bascule des abonnés du cuivre vers la fibre”.

L’Autorité de la Concurrence ok pour une fermeture rapide du réseau cuivre dans les zones fibrées

Dans ce contexte, l’instance indépendante annonce  “approuver la proposition de l’Arcep de ne permettre une fermeture « rapide » du réseau de cuivre avec un délai de prévenance de deux mois pour les offres généralistes et de six mois pour les offres spécifiques entreprises”. Et ce, sur les zones où les opérateurs nationaux d’envergure nationale sont tous présents sur les réseaux FttH. Logique.

De son côté, l’Arcep souhaite jouer un rôle de garant autour de la transition vers la fibre, sans laisser sur le carreau les utilisateurs tout en permettant au jeu concurrentiel de continuer sur sa lancée. Mais cela ne sera pas une mince affaire. Selon la police des télécoms , Orange en position de quasi-monopole sur l’ADSL pourrait être incité “à ne pas faire la bascule cuivre/fibre aussi vite qu’annoncé pour continuer à valoriser son réseau de cuivre. Cela aurait un surcoût qui serait payé par les opérateurs alternatifs et, in fine, le consommateur”, a déclaré en début d’année Sébastien Soriano. Ce à quoi l’opérateur historique a répond en faisant remarquer son rôle moteur depuis 2006 dans le déploiement de la fibre et de son choix sans attendre une consultation publique de l’Arcep de l’été 2019 pour engager des travaux sur le sujet de la fermeture du réseau de boucle locale cuivre, lequel “constitue un projet majeur pour le groupe” à ses dires.

L’Autorité de la concurrence félicite à ce propos cette perspective de sortie du réseau cuivre fixée par Orange, alors que les opérateurs sont engagés dans de lourds investissements sur la fibre.

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Incident réseau en cours sur une partie du réseau Free : de nombreux abonnés Free privés d’internet

Une partie du réseau fixe Free est hors service. Selon Free-reseau.fr, ce sont 284 multiplexeurs d’accès DSL qui sont actuellement injoignables en France, en majorité dans le sud du territoire.

Les abonnés concernés n’ont plus de connexion et n’ont donc plus accès aux différents services de la Freebox et restent souvent bloqués en étape 6. Ces incidents peuvent également impacter les services mobiles sur ces mêmes zones. Dans le détail, les départements du Gard, de l’Ardèche, du Vaucluse, de la Lozère, la Drôme, l’Hérault et des Bouches-du-Rhône sont fortement touchés avec pas moins de 267 DSLAMs injoignables. Dans même temps, 6 switchs optique sont impactés à Paris depuis plus de 8 heures.

Pour le moment et comme à l’accoutumée, il n’y a pas d’information concernant la cause du problème ni le délai de rétablissement des services. Parfois, ce genre de problème  est consécutif d’un rupture d’un lien en fibre optique. Nous vous tiendrons informés dans cet article de l’évolution du problème.

 

Liste des principaux DSLAMs touchés :

bsa07-2 bsa07-3 cr607-2 cru07-1 la307-1 lal07-1 lav07-1 lch07-1 lte07-2 lva07-1 mdh07-1 poz07-2 ps607-1 sag07-1 sja07-1 sjc07-1 slb07-1 spe07-2 spq07-1 ssm07-1 vao07-1 vdb07-1 ves07-1 vlb07-1 vog07-1 vou07-2 zas07-1 bbt13-1 chr13-1 ega13-1 eyr13-1 grv13-1 nov13-1 org13-1 plo13-1 sta13-1 str13-1 str13-2 b1125-2 bdt26-1 bev26-1 bev26-2 bla26-1 con26-1 cre26-2 did26-1 don26-1 eto26-1 eto26-2 gri26-1 h1u26-1 hc926-1 lbm26-1 lco26-1 liv26-2 llm26-1 mad26-1 mad26-2 mal26-1 mar26-1 mir26-1 mo426-1 moi26-1 msl26-1 mtr26-1 mtr26-2 mtr26-4 mtr26-5 muj26-1 nyo26-1 pie26-3 po726-1 po726-2 pov26-2 rov26-1 sac26-1 sml26-1 sml26-2 sp326-1 sp326-2 sp326-3 tul26-1 va326-1 vac26-1 vac26-3 vac26-4 vaf26-1 vaf26-2 vaf26-5 vaf26-6 vaf26-7 vnb26-1 vry26-1 xav26-1 bjc30-1 bon30-1 bri30-1 cdo30-1 chr30-1 chr30-2 cnx30-1 gam30-1 geg30-1 gra30-1 gra30-2 grw30-1 hil30-1 las30-1 lau30-1 lec30-1 led30-1 ll330-1 mat30-1 mic30-1 mos30-1 nps30-1 ors30-1 p4v30-1 pas30-2 pey30-1 pon30-1 pon30-2 puj30-1 qsc30-1 roc30-1 roq30-1 saz30-1 saz30-2 shi30-1 sjm30-1 slg30-1 som30-1 spc30-1 ste30-1 svc30-1 sxg30-1 tvn30-1 usc30-1 vez30-1 vic30-1 vjn30-1 zan30-1 bav34-1 bzg34-1 fng34-1 fng34-2 fng34-3 fng34-4 fng34-6 frp34-1 mez34-1 mez34-2 pou34-1 pou34-3 sla34-3 sla34-4 sla34-6 sla34-7 sla34-8 vvc34-1 cae48-1 cde48-1 cdr48-1 chc48-1 cnc48-1 flc48-1 lgn48-1 men48-1 mvr48-1 sam48-1 avm70-2 bea84-1 bed84-1 bnx84-1 bra84-1 car84-1 cav84-2 cdr84-1 chp84-1 cou84-1 cpt84-1 cpt84-2 cuc84-1 czn84-1 gad84-1 gbs84-1 gg884-1 gln84-1 gou84-1 hb484-1 hlu84-1 hm584-1 iss84-1 iss84-2 jon84-1 lau84-2 lc284-1 lor84-1 maz84-1 maz84-2 mcm84-1 mdn84-1 men84-1 mfv84-2 mlo84-1 mna84-1 mon84-1 mon84-2 mon84-3 mor84-1 mre84-2 mre84-3 mru84-1 ora84-2 ora84-3 p2t84-1 per84-1 pet84-1 pet84-2 pet84-3 pon84-2 rob84-1 saa84-1 sab84-1 sam84-1 sar84-1 sor84-2 sor84-3 stc84-1 std84-1 tda84-1 tho84-1 tho84-2 val84-1 ved84-2 vig84-1 vio84-1 vnq84-1 vsa84-1 nch90-2 alb07-1 ant07-1 bai07-1 ali26-1 7nn30-1 8ca30-1 and30-2 aub30-1 auv30-1 auv30-3 auv30-4 auv30-5 auv30-6 bag30-2 7jj48-1 aum48-1 bal48-1 abg84-1 agp84-1 alt84-1 apt84-1 ars84-1 ars84-3 avk84-1 avk84-2 avk84-4 bas84-1

 

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Free Mobile baisse la data et le prix de son forfait “Série Free” mais inclut plus de gigas à l’étranger

Free Mobile propose cette semaine une nouvelle formule pour son forfait Série Free, 70 Go en France métropolitaine et 10 Go en roaming, à 12,99€/mois pendant 1 an. Les opérateurs proposent aujourd’hui des offres mobiles très similaires.

Après avoir baissé la quantité de data en roaming de son offre “Série Free” la semaine dernière sans changer son prix, l’opérateur décide aujourd’hui de rajouter 2 Go à l’étranger tout en diminuant de 10 Go la data incluse en France Métropolitaine. Cette fois, le tarif est revu à la baisse. Disponible jusqu’au 22 septembre, l’offre comprend désormais 70 Go dans l’hexagone, 10 Go en roaming sans oublier les appels, SMS et MMS en illimité. Le tout pour 12,99€/mois soit 1 euro de moins que la formule proposée précédemment.

Au-delà de la première année, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free avec enveloppe data de 100 Go à 19,99 euros par mois ou avec data illimitée à 15,99 euros par mois pour les abonnés Freebox.

A titre de comparaison, Sosh propose actuellement une offre 60 Go à 13,99€/mois (8 Go en roaming). Bouygues Telecom séduit avec un forfait 80 Go à 13,99€/mois (10 Go en roaming) et Red By SFR propose une offre identique en matière de data à 14€. La bataille des promos bat toujours son plein. Force est de constater que Free Mobile tente toutes les formules semaine après semaine, visiblement pour s’aligner au mieux sur les offres de ses rivaux, également fluctuantes. A ce jeu là, Bouygues Telecom est pour le moment en première position, recrutant davantage que ses rivaux sur ce segment. SFR suit devant Free en nette amélioration au deuxième trimestre 2020. Derrière, Orange et Sosh peinent à tenir le rythme.

 

 

 

 

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La vente privée Free Mobile avec un smartphone très séduisant offert, c’est reparti pour un tour

Initialement prévue jusqu’à ce matin, l’offre spéciale Veepee comprenant le forfait 100 Go de Free Mobile avec le smartphone Xiaomi Redmi Note 9S offert, joue les prolongations.

Dans le détail, ce forfait Free Veepee est désormais accessible jusqu’au vendredi 18 septembre prochain à 6h00 au tarif habituel, soit 19,99 euros par mois ou 15,99 euros par mois pour les abonnés Freebox. Il s’accompagne du très séduisant Xiaomi Redmi Note 9S 64 Go gris d’un valeur offert, un smartphone d’une valeur de 199 euros embarquant notamment un chipset Snapdragon 720G, un écran 6,67 pouces Full HD+, un capteur photo 48 Mégapixels et une batterie 5 020 mAh. L’engagement est de 24 mois et le coûte carte SIM est facturée 10 euros. Le service Free Ligue 1 Uber Eats est également inclus.

 

L’offre est valable pour une nouvelle souscription exclusivement via le site veepee.fr, réservée aux membres Veepee, à l’exclusion des membres ayant déjà bénéficié d’une offre promotionnelle mobile Free sur Veepee au cours des 13 derniers mois et ayant résilié leur ligne mobile Free dans les 30 jours qui précèdent cette souscription, limitée à une offre par personne. Maximum deux offres par foyer (même nom, même adresse). La portabilité entrante du numéro après la souscription n’est pas accessible dans le cadre de cette offre promotionnelle.

  Détails du forfait

 En France métropolitaine :
 • 100 Go d’internet en 4G/4G+ et 3G, avec mobile 4G/4G+ (débit réduit au-delà)
 • Appels illimités vers les mobiles et fixes de France métropolitaine, vers les mobiles États-Unis, Canada, Alaska, Hawaï, Chine (hors Taïwan, Hong Kong, Macao) et DOM et vers les fixes de 100 destinations
 • SMS illimités vers la France métropolitaine et les DOM
 • MMS illimités vers la France métropolitaine
 • Free Wi-Fi illimité 

 Depuis l’étranger et DOM :
 • Appels, SMS, MMS illimités depuis Europe et DOM vers les fixes et mobiles d’Europe, des DOM et de France métropolitaine et depuis les États-Unis, Canada, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande et Israël vers les fixes et mobiles du même pays et de France métropolitaine.
 • Internet 25 Go/mois depuis Europe, DOM, Suisse, Guernesey, Jersey, Ile de Man, États-Unis, Canada, Mexique, Brésil, Argentine, Algérie, Tunisie, Israël, Turquie, Afrique du Sud, Australie, Nouvelle-Zélande, Inde, Malaisie, Thaïlande, Sri Lanka, Bangladesh, Russie, Ukraine, Serbie, Monténégro, Biélorussie, Macédoine, Arménie, Géorgie, Kazakhstan, Pakistan, Ouzbékistan et Chine (hors Taïwan, Hong Kong, Macao) (au-delà : 0,0042€/Mo depuis Europe, DOM et facturation au tarif en vigueur depuis les autres destinations).
  
 Appli Free Ligue 1 Uber Eats – Accès Premium inclus :
 Suivez en quasi-direct 100% des matchs de la Ligue 1 Uber Eats sous forme d’extraits vidéo et recevez des alertes à chaque but, moment fort et belle action. Vous profitez aussi des résumés de chaque journée et chaque match dès le coup de sifflet final, d’interviews exclusives, de productions originales tels que des web séries, documentaires ou encore podcasts.

Services inclus

 • Services mobile : messagerie vocale, messagerie vocale visuelle, présentation du numéro, double appel, suivi de consommation, rejet des appels anonymes, protection contre les renvois d’appels, abonné absent, numéros abrégés, filtrage d’appels et de SMS.
 • Réception facture par e-mail
 • Annuaire et prospection
 • Blocage consommation vers certains numéros spéciaux et les SMS+

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