Auteur : Maxime Raby

Free Ligue 1 Uber Eats compterait plus d’adeptes que Téléfoot

Si le gratuit attire plus que le payant, Free Ligue 1 Uber Eats recense aujourd’hui plus d’utilisateurs que Téléfoot, défaillant et en plein conflit avec la LFP.

S’il se présente comme complémentaire à Téléfoot et non comme un rival, Free compte aujourd’hui plus d’utilisateurs sur son service 100% Ligue 1 et ses extraits de tous les matchs en quasi-direct que la chaîne de Mediapro, premier diffuseur de la compétition, mais aussi de la Ligue 2 et de la Ligue des Champions cette saison en co-diffusion avec RMC Sport.

Gratuit depuis son lancement pour plus de visibilité et en attendant d’être totalement au point, Free Ligue 1 Uber Eats avance avec plus de 500 000 utilisateurs, un pallier passé lors de la 4ème journée et visiblement stable depuis, selon les informations de Challenges (version papier). Prochainement, l’opérateur commencera à monétiser son média afin de faire fructifier ses droits TV acquis jusqu’en 2024 pour moins de 50 millions d’euros.

De son côté, Téléfoot compterait aujourd’hui au mieux 500 000 abonnés selon RMC, ou peut-être mois encore selon RTL, à savoir seulement 278 000 abonnés, loin très loin de son objectif de 3,5 millions d’abonnés pour être rentable. 

Côté abonnement chez Téléfoot, la question revient une nouvelle fois sur la table, qui est prêt à débourser aujourd’hui  25€/mois pour regarder la Ligue 1, qui plus est dans le contexte actuel, surtout si la chaîne est amenée à disparaître prochainement.

Depuis une semaine, Mediapro refuse de payer sa deuxième traite de 172 millions d’euros et souhaite renégocier le prix à la baisse des droits TV avec la Ligue, laquelle a pris les devants en souscrivant un emprunt.  laPrise au piège, LFP riposte ce matin en mettant en demeure Mediapro de payer. Le torchon brûle donc entre les deux acteurs, ce conflit pourrait même aboutir à la rupture du contrat les liant, soit 814 millions d’euros annuels entre 2020 et 2024. La menace de la faillite de Mediapro semble présente et celle la Ligue 1 aussi. Si personne ne s’abonne à Mediapro, c’est en tout cas la chute assurée pour lui. Free se présente aujourd’hui comme une réelle alternative avec un produit fort et une manière de consommer le foot différente et en marche pour révolutionner un marché en pleine évolution.

 

 

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Ça s’est passé chez Free et dans les Télécoms… Iliad se prend un vent à 15 milliards de dollars, Free le roi des chaînes en bas débit, Red by SFR débarque pour contrer Free Mobile

Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les Télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs … 

 


9 octobre 2019 : Orange lance sa Livebox

 

C’était il y a un an, après Free et sa Freebox Delta, puis SFR et son player SFR Box 8, Orange a levé le voile le 9 octobre 2019 sur son nouveau server, la Livebox 5. Aux antipodes de la disruption voire même décevante pour certains. Ecoresponsabilité, débits améliorés mais partagés, Wi-Fi intelligent mais pas de nouvelle génération, interface TV revue et corrigée, player 4K compatible Dolby Atmos et tout un panel d’options, la dernière box d’Orange a pour seule mission de s’adapter à la multiplication des appareils tout en s’adressant à son parc existant, au détriment de sa durée de vie.


 

11 octobre 2011 : Red by SFR est né 

 

SFR a bel et bien lancé le 11 octobre 2011 sa réponse aux forfaits « B&You » de Bouygues Telecom et « Sosh » de Orange. Les Séries Red de SFR proposaient ainsi 4 forfaits sans engagement exclusivement disponibles depuis Internet. Red By SFR est né ce jour là  sous le nom « Les séries RED de SFR », avec pour objectif  de contrer  le lancement de Free Mobile.

 


13 octobre 2014 : Iliad jette l’éponge et n’achètera pas T-Mobile US

 

Une date qui restera à jamais  gravé dans l’esprit de Xavier Niel. Le 13 octobre 2014 Iliad a annoncé mettre fin au projet d’acquisition de 56,6% pour 15 milliards de dollars  de  T-Mobile US  après des échanges avec son actionnaire majoritaire Deutsche Telekom, Son offre a été rejetée par le conseil d’administration de T-Mobile US, . A la suite de ce rejet, la maison-mère de Free a mis en place un consortium avec deux fonds de private equity de premier plan et de grandes banques internationales permettant d’améliorer significativement les termes de son offre en accroissant le montant en numéraire et en augmentant la part du capital de T-Mobile US acquise de 56,6% à 67%. En vain…

 


 

16 octobre 2008 : le plein de chaînes TV en bas débit, Free se démarque

A cette date, Free a élargi significativement son bouquet de chaînes diffusées en MPEG-4 avec 14 nouvelles arrivées ce qui portait le nombre total de chaînes encodées  de la sorte (qui ne nécessitaient qu’un faible débit pour leur réception), à 32.

Free était le seul FAI à proposer la diffusion de chaînes en MPEG-4 avec ce faible débit, permettant ainsi à la quasi-totalité des abonnés situés dans les zones dégroupées et équipés de la Freebox HD de regarder ces 32 chaînes sur leur télévision.

 

 

 


 

18 octobre 2011 : YouTube débarque sur la Freebox 

Il y a neuf ans, Netflix n’existait et les attentes étaient différentes. Souvenez-vous, le 18 octobre 2011, les Freenautes ont peu enfin avoir accès aux vidéos de YouTube directement  sur leur télévision grâce à une application dédiée disponible sur la Freebox Révolution. De quoi regarder les vidéos en Haute Définition (HD) ‐ en toute convivialité sur grand écran. 

 

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Free Mobile baisse le prix de son forfait “Série Free”, mais aussi la data à l’étranger

Free Mobile baisse cette semaine d’un euro le prix de son forfait “Série Free” mais aussi le volume de donnée en roaming. Pour 80 Go de data en France métropolitaine et 8 Go à l’étranger, il faudra compter 12,99€/mois pour toute nouvelle souscription jusqu’au 20 octobre prochain.

Difficile de se démarquer sur le marché du mobile tant les forfaits intermédiaire des opérateurs se ressemblent comme deux gouttes d’eau, soit 80 Go inclus en France à des prix oscillant entre 14 et 15€.

Après avoir revu à la hausse le prix de son forfait “Série Free” la semaine dernière, Free Mobile décide aujourd’hui de faire le chemin inverse en baissant son tarif d’un euros, à 12,99€/mois pendant un an. Dans le même temps, l’opérateur réduit de 2 Go le volume de données inclus depuis l’étrange.

Disponible jusqu’au 20 octobre prochain, cette offre comprend ainsi 80 Go dans l’hexagone et 8 Go en roaming sans oublier les appels, SMS et MMS en illimité. Au-delà de la première année, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free avec enveloppe data de 100 Go à 19,99 euros par mois ou avec data illimitée à 15,99 euros par mois pour les abonnés Freebox.

A titre de comparaison, Sosh propose actuellement une offre 80 Go à 14,99€/mois (10 Go en roaming). Bouygues Telecom tente de séduire aussi avec un forfait 80 Go à 13,99€/mois (dont 10 Go en roaming) et Red By SFR affiche une offre identique en matière de data à 14€.

 

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Salto : c’est officiel, trois forfaits seront proposés de 6,99 à 12,99 euros avec le 1er mois offert

Le service de SVOD de TF1, M6 et France Télévisions fera enfin ses premiers pas le mardi 20 octobre prochain. Ses prix sont désormais connus. En revanche, pas d’accord avec les opérateurs pour le moment.

Cette fois-ci sera la bonne. Salto, alternative made in France à Netflix et consorts déboulera enfin le 20 octobre prochain. Après une succession de reports et une phase de test cet été, la plateforme va faire son entrée sur le marché de la SVOD et espère trouver sa place en se démarquant avec 10 000 heures de programmes au lancement (séries, cinéma, sport, documentaires, magazines d’information, divertissements, contenus jeunesse) et près de 15 000 heures d’ici le premier trimestre, mais aussi via l’accès à une vingtaine de chaînes TV en live. L’objectif est de proposer des contenus sur-mesure aux consommateurs français même si TF1, M6 et France Télévisions n’excluent pas l’arrivée de séries américaines et européennes dans leur nouveau service.

Trois forfaits pour Salto, à 6,99€, 9,99€ et 12,99€

Pour émerger et séduire, le prix jouera une place prépondérante. Thomas Follin, directeur général de Salto a d’ailleurs levé le voile hier sur les offres proposées dans les lignes du Figaro. La première formule dite solo sera affichée à 6,99€/mois pour un seul écran. La seconde offre baptisée Duo, pour deux écrans, sera proposées à 9,99€/mois. Enfin, le forfait “tribu” s’élèvera à 12,99€/mois pour 4 écrans. Pour justifier ces prix, Salto prévoit de proposer une service de télévision enrichi notamment avec une kyrielle d’avant-premières. Le premier mois d’abonnement sera gratuit.

A titre de comparaison, il faut aujourd’hui compter en tarif premier prix, 9,99€ pour OCS, 7,99€ pour Netflix, 6,99€ pour Disney+, Canal+ Séries, FilmoTV , 5,99€ pour Prime Video ou encore 4,99€ Starzplay et Apple TV+. 

Pour espérer aussi s’implanter dans le salon et les chambres des foyers français, Salto devra aussi soigner sa distribution. Disponible uniquement sur le web et OTT, la plateforme espère encore signer des accords avec les opérateurs. Bouygues Telecom est de ce fait en pole position puisqu’appartenant à la même maison-mère que TF1. Des discussions sont en cours avec Orange et SFR mais rien est encore signé. Cela semble très mal parti pour une disponibilité chez Free, sachant que l’opérateur de Xavier Niel a émis des réserves en juillet 2019 et déposé un recours devant le Conseil d’État en février 2020.

 

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Résultats sondage : Free devrait davantage informer ses abonnés des pannes réseaux et bugs sur les Freebox

Et si Free améliorait sa communication ? Selon vous, Il devrait davantage mettre le paquet sur l’information autour des incidents sur ses réseaux mais aussi sur les bugs majeurs impactant ses abonnés Freebox.

“Sur quel point voudriez-vous que Free communique plus souvent, ou mieux ?”, la question vous a été posée par Univers Freebox du 10 septembre au 13 octobre 2020. Verdict, sur les 3 541 participants, 36% disent attendre plus d’informations directes concernant les pannes de réseaux, tant sur le fixe que sur le mobile. Si certains sites communautaires comme free-reseau cible les incidents, l’opérateur ne communique pas sur l’origine de la panne et le délai de rétablissement. Par conséquent, les abonnés se retrouvent privés d’internet sans en connaître la raison et trouve parfois le temps long. A titre de comparaison, Orange a fait le choix de créer un compte Twitter par région pour une communication très localisée, l’opérateur historique dispose d’une organisation territoriale lui permettant d’être au plus prêt du terrain.

Juste derrière, 31% des votants estiment encore plus important pour l’opérateur de communiquer en toute transparence sur les bugs importants rencontrés par les abonnés Freebox et aussi leur résolution. Etre confronté à des bugs, sans explication et sans savoir si les problèmes sont connus de l’opérateur de Xavier Niel, a de quoi susciter une certaine lassitude.

Il n’est en effet pas donné à tout le monde d’aller fouiller sur le bugtracker officiel de l’opérateur pour glaner quelques éléments de réponse. Pour le reste,  les mises à jour des players et serveurs Freebox sont agrémentées la plupart du temps de descriptions disponibles sur le blog des développeurs Freebox, de quoi connaître les nouveautés et surtout les corrections de bugs. Mais peut-être serait-il plus pratique d’informer via un autre média ou un compte twitter dédié ? 

En troisième position, “communiquer lorsque la date d’un produit ou d’un service est annoncée et qu’il y a du retard”, est jugé plus important par 17% des sondés. Les annonces de Free assorties de date, sont rarement respectées, allusion faite notamment au Dolby Atmos attendu de pied ferme sur la Freebox Delta depuis sa sortie fin 2018 et promis une seconde fois début septembre… Si un retard est compréhensible, l’absence de communication à ce sujet peut énerver certains Freenautes. L’opérateur de Xavier Niel devrait-il ainsi être plus transparent sur les problèmes rencontrés pour le lancement d’un nouveau service, et les délais rallongés ? 

Dans un mouchoir de poche, 16% des participants préfèrent être mieux informés de la disponibilité de la fibre ou de la 4G chez eux. Si une carte de couverture est mise à disposition pour la fibre, il peut être difficile de savoir si on est éligible ou non en temps réel. Free communique en revanche directement dans les campagnes avec son camion fibre mais aussi via des publicités locales. Mais rien sur le web. SFR, par exemple, communique très régulièrement via communiqué de presse sur la disponibilité de la fibre dans de nouvelles zones, et dans les petites communes. Pour sa part, Orange informe largement sur les réseaux sociaux, en particulier sur les nouveaux sites déployés dans le cadre du New Deal mobile. Free devrait-il s’en inspirer ?

 

 

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Free va lancer une nouvelle vente privée, et ça continue encore et encore

Free Mobile donne rendez-vous ce jeudi 15 octobre à 19h sur Veepee.fr pour une nouvelle vente privée.

C’est un état de fait, Free multiplie les ventes privées mobiles depuis la fin du confinement et cela semble plutôt bien fonctionner avec 80 000 nouveaux abonnés séduits entre juin et septembre à l’occasion du deuxième trimestre 2020. Après avoir mis fin lundi à son offre promotionnelle Veepee comprenant son forfait 100 Go et un Oppo A9 2020 offert, l’opérateur récidivera dès demain à 19h avec une nouvelle vente privée sur le site d’e-commerce, toujours sur le mobile, soit la troisième opération séduction en l’espace d’un mois environ. Il s’agira encore une fois du forfait le plus onéreux de l’opérateur à 19,99€/mois avec un smartphone offert et le service Free Ligue 1 Uber Eats d’inclus. Le tout avec un engagement d’un an.

 

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SFR revoit totalement ses offres internet et modifie ses prix

Un an après le lancement de sa SFR Box 8, l’opérateur au carré rouge la propose enfin dans des offre dédiées. C’est aussi l’occasion pour lui de mettre fin à son abonnement “Premium” et de revoir ses tarifs, entre hausse et baisse.

Qui dit nouvelle saison, dit nouvelle formation pour SFR. Depuis ce matin, la filiale d’Altice propose une nouvelle grille tarifaire étroitement liée à une refonte de ses offres. L’opérateur fait le tri et abandonne sa box Premium.

Pourtant, quatre offres doublées sont désormais proposées au lieu de trois précédemment. Proposée jusqu’à présent en option avec n’importe quelle offre moyennant 7€ de plus mensuellement, son player SFR box 8 Xperience comprenant WiFi 6, enceinte connectée, compatibilité Dolby Atmos et assistants vocaux, fait désormais partie intégrante de deux offres distinctes.

La première, “SFR box 8” est facturée 27€/mois pendant un an puis 40€/mois en ADSL et 45€/mois en fibre ou en câble. La seconde baptisée “SFR Power box 8” devient l’abonnement le plus haut de gamme, lequel est proposé au tarif de 32€/mois la première année, puis 45€/mois en ADSL et 50€/mois en FTTH ou FTTB. Le différentiel reste le même qu’auparavant en matière de prix avec les offres classiques SFR box et Power comprenant quant à elles un player de génération précédente et moins de débit fibre par exemple.

Le prix de l’offre SFR Power augmente la première année mais baisse ensuite

Autre changement dans la nouvelle refonte des offres, l’offre SFR Power voit son prix augmenter de 2€ la première année, et passe à 25€/mois pendant un an quelque soit la technologie demandée. Après un an, le tarif baisse à son tour de deux euros, soit 38€ au lieu de 40 en ADSL, et 43€ au lieu de 45 en fibre ou en câble. Bon point, SFR fait un geste à ses abonnés fidèles et leur permet de faire des économies à condition de rester !

Fin de la box SFR à 15€/mois

Enfin, l’offre d’entrée de gamme SFR Box proposée à 15€/mois est désormais de l’histoire ancienne. L’opérateur a décidé d’augmenter son prix de 5€ la première année, soit à 20€ pendant 1 an que ce soit en ADSL ou fibre. Au-delà, le tarif ne change pas. Les services inclus également. Après Free, c’est au tour de SFR de ne plus proposer d’offre en dessous de 20€.

 

Source : Ariase

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Canal+ va lancer une nouvelle déclinaison digitale de Ciné+ et ça promet

Après Ciné+ Bergman en août, Canal+ s’apprête à lancer Ciné+ Splendid le mois prochain, une nouvelle chaîne digitale éphémère qui devrait plaire.

Une nouvelle chaîne digitale de Canal+ va voir le jour dès le 7 novembre prochain. Baptisée “Ciné+ Splendid”, celle-ci rassemblera jusqu’au 27 décembre plus une large programmation de films en l’honneur de  “Le Splendid “, la troupe de comédiens français réunissant Christian Clavier, Gérard Jugnot, Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel et Bruno Moynot. De la comédie, de la vraie bientôt à l’écran.

Le groupe Canal continue ainsi de lancer des chaînes thématiques digitales parfois éphémères comme par exemple Ciné+ De Funès en mars dernier et plus récemment Ciné+ en musique puis 70’s ou encore Ciné+ Bergman. Au total, 13 déclinaisons sont actuellement disponibles.

Ciné+ Splendid sera disponible sur myCanal (y compris sur la version Android TV de la Freebox Mini 4K) et également sur le téléviseur via “Canal à la demande” (depuis Freebox Replay ou depuis l’univers Canal). Si cette chaîne est proposée sans surcoût, elle n’est disponible que pour les détenteurs d’une formule incluant les chaînes CINE+ (pack CINE-SERIES, formule L’INTÉGRALE…).

 

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Retour en force des appels et du vieux coup de fil chez les Français avec 72,2 milliards de minutes consommées en trois mois

Augmentation continue de la consommation de data en France, explosion des appels depuis les réseaux mobiles et fixes, le roaming en baisse et le SMS en perdition, le second trimestre et le confinement ont changé les habitudes des foyers en France.

“Les huit semaines de confinement ont bouleversé les usages des services de télécommunication”, tel est le bilan de l’Arcep dans son nouvel son observatoire  du marché des communications électroniques en France au deuxième trimestre. 

Si la consommation vocale depuis les réseaux fixes et mobiles a déjà fortement augmenté lors des trois premiers mois de l’année en raison de l’envolée du trafic vocal depuis les réseaux mobiles (+18% en un an), au deuxième trimestre, “l’usage vocal global atteint un nouveau record jamais égalé en 20 ans : 72,2 milliards de minutes, soit une augmentation de 28,3% en un an contre -2,0% un an auparavant”, révèle le régulateur.

C’est d’ailleurs le fait le plus marquant. Pas moins de huit minutes sur dix ont d’ailleurs été consommées depuis des terminaux mobiles, “ce qui représente un volume global de 57,2 milliards de minutes ce trimestre”, poursuite l’Arcep.

Cette hausse historique constatée entre fin mars et fin juin et pendant deux mois de confinement, est principalement portée sur les communications vers les réseaux mobiles nationaux (+33% en un an), lesquelles représentent plus de 80% de la consommation vocale mobile.  Dans le même temps, les appels vers les réseaux fixes ont augmenté de 32%.

Dans le détail, les abonnés à un forfait mobile sont restés en communication 4h40 par mois en moyenne durant le deuxième trimestre,  soit une augmentation de près de 30% par rapport au deuxième trimestre 2019, “dont environ 10 minutes supplémentaires vers les réseaux fixes”, précise le régulateur.

Le coup de fil revient en force

La voix sur Wifi depuis les téléphones mobiles n’est pas en reste, elle progresse très fortement avec “un volume multiplié par trois en un an ce trimestre, même s’il représente encore une faible part de la consommation totale depuis les terminaux mobiles”, soit  seulement 3%. A contrario, les appels vers l’international baissent de 10% sur un et “celui des clients des opérateurs français depuis l’étranger en roaming out diminue drastiquement (-31% en un an) principalement en raison de la fermeture des frontières”.

Le confinement a provoqué un retour en grâce de la téléphonie fixe.”Alors que l’usage de ce service diminuait depuis sept ans, le volume de communications vocales augmente depuis le début de l’année 2020″, révèle le régulateur, soit 22% de plus en un an. La consommation moyenne progresse de 30 minutes au deuxième trimestre contre une baisse 20 à 30 minutes par an et par abonnement auparavant. Rien que ça.

Les Français dévorent 10,2 Go de data par mois, le SMS n’a plus du tout la cote 

Si les réseaux des opérateurs ont été fortement sollicités, ils ont tenus, suffisamment dimensionnés, malgré l’augmentation importante de la consommation de données sur le mobile. Celle-ci continue à croître à un rythme soutenu (+36% en un an), “même si la croissance est inférieure à celle relevée les six trimestres précédents, d’environ +45% en moyenne”, note l’Arcep. L’incitation à recourir au WiFi et la limitation des déplacements n’y sont pas pour rien.

Les utilisateurs des réseaux 4G ont consommé en moyenne, 10,2 Go par mois en moyenne entre fin mars et fin juin. Ils réalisent 95% du trafic total de données sur réseaux mobiles. “Depuis l’étranger, et sous l’effet des restrictions de déplacements, le trafic de données enregistre un recul de 45% en un an”, note par ailleurs l’Arcep, contre une croissance alors 64% en un an en 2019.

De son côté, le SMS n’a plus la cote. Son usage diminue depuis 2016 au profit des applications mobiles de messageries instantanées (Messenger, Viber, WhatsApp, etc.). UN recul de 23% au second trimestre contre environ -6,5% en 2018 et en 2019.

 

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Free va-t-il confirmer sa montée en puissance sur le mobile et sa domination sur la fibre au troisième trimestre ?

C’est officiel, Iliad dévoilera le 17 novembre prochain ses résultats commerciaux et financiers pour le 3ème trimestre. L’occasion de savoir si la croissance du groupe et les performances de Free sont toujours au rendez-vous.

Une montée en puissance soudaine sur le mobile avec 80 000 abonnés séduits, un leadership depuis 5 exercices consécutifs sur la fibre avec 243 0000 nouveaux clients sur la période, sans oublier une place de premier recruteur sur le fixe après 7 ans de disette, rien n’a semblé bousculer Free dans son élan de croissance au second trimestre, même pas la crise sanitaire. Mais qu’en sera t-il au troisième trimestre ? Pour le savoir, il faudra attendre le 17 novembre prochain et la publication des résultats financiers et commerciaux d’Iliad, annonce ce matin le groupe. Le succès du lancement de la Freebox Pop, à savoir plus de 100 000 abonnements en l’espace de deux mois devrait permettre à Free de poursuivre son recrutement à un rythme effréné sur la fibre, c’est en tout cas bien parti selon les estimations de François04.

Sur le segment mobile, difficile de se laisser aller à des projections. Si Free Mobile a visiblement réussi à séduire au deuxième trimestre grâce à ses ventes privées avec smartphone offert et l’amélioration de son mix d’abonnés, reste à savoir si l’opérateur a continué sur sa lancée entre fin juin et fin septembre. Il pourrait aussi tirer profit de son forfait Free avec data illimitée proposé à 9,99€/mois aux abonnés Freebox Pop depuis le 7 juillet dernier. 

 

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