Auteur : Maxime Raby

Le saviez-vous : Free a simplifié l’accès à sa carte interactive d’éligibilité à la fibre optique, et amélioré sa lisibilité

Certains l’ont peut-être remarqué, Free a intégré cet été un raccourci sur son site internet pour accéder plus facilement à sa carte d’éligibilité à la fibre. Sa présentation est également améliorée.

Bien difficile parfois de mettre la main sur la carte officielle d’éligibilité fibre de Free. Si le moyen d’accès le plus facile reste aujourd’hui une simple recherche sur Google,  pléthore d’abonnés optent souvent pour un autre parcours, à savoir se rendre sur le site officiel de l’opérateur avant de chercher la bonne rubrique. S’il fallait se rendre jusqu’à alors dans la colonne “offres et services” en bas de la page d’accueil, Free facilite depuis début août l’accès à sa carte fibre/Adsl via l’intégration d’un bouton dans le menu du haut directement sur la page Freebox, à proximité de “l’Espace Abonné”. Matérialisé par un dessin de la France, celui-ci se juxtapose à d’autres boutons existants comme “nous contacter”, “trouver une boutique”, “portail Free” et “webmail”.

 

 

Plus récemment, l’opérateur a continué de peaufiner sa carte d’éligibilité en améliorant sa lisibilité. Les informations, en particulier la légende, sont depuis fin septembre présentées de manière plus claire. La barre de recherche d’une adresse, est désormais accessible en haut de la carte. Les détails sur les débits descendants et montants sont quant à eux relégués en dessous de celle-ci.


Version actuelle améliorée de la carte d’éligibilité à la fibre optique de Free 


 

 


L’ancienne version


Classés sous les catégories : Non classé

Après Free, SFR et Bouygues, Orange va enfin proposer Amazon Prime Video à ses abonnés Livebox

Il était temps, Orange trouve enfin un terrain d’entente avec Amazon pour proposer le service SVOD du géant américain sur ses Livebox. Lancement prévu le mois prochain.

La boucle est bouclée. Après ses rivaux, Orange va enfin intégrer Prime Video sur ses box, révèle Satellifax. Le numéro 2 du marché de la SVOD derrière l’intouchable Netflix, sera accessible aux abonnés Orange courant novembre, a confirmé l’opérateur. Reste à savoir comment le FAI va commercialiser ce service de plus en plus apprécié par les foyers français. L’abonnement à Amazon Prime est habituellement proposé à 5,99€/mois.

L’opérateur historique emboîte ainsi le pas à Free, premier opérateur à avoir signé un partenariat avec Amazon l’année dernière, avec Prime Video inclus sans surcoût dans la Freebox Delta et disponible depuis sur la Freebox Pop, mini 4K et One. De son côté, SFR propose ce service à ses abonnés depuis début 2020, suivi par Bouygues Telecom en avril dernier.

Pour rappel, Orange a annoncé en décembre 2018 avoir signé un partenariat avec Amazon autour de l’intégration d’Alexa dans son enceinte connectée Djingo, abandonnée récemment après seulement 1 an d’existence. L’arrivée de Prime Video sur les Livebox n’était qu’une question de temps. Il aura toute de même fallu attendre près de deux ans.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Orange explose tous les records sur la fibre et revient en force sur le mobile grâce à Sosh

Orange signe un excellent 3e trimestre dans l’hexagone avec 360 000 nouveaux abonnés sur la fibre et 125 000 sur le mobile, de quoi faire oublier sa récente défaillance sur ce segment.

Tout va bien dans le meilleur des mondes pour Orange en France. L’opérateur historique lève le voile ce matin sur ses résultats financiers et commerciaux pour le troisième trimestre 2020. Premier enseignement, l’ex-France Télécom a retrouvé de l’éclat sur le mobile et recrute à tour de bras après avoir perdu 58 000 abonnés lors des trois premiers mois de l’année et séduit seulement 29 000 nouveaux clients lors du second trimestre.

Mais ça c’était avant, entre juillet et fin septembre, l’opérateur annonce aujourd’hui avoir enregistré 125 000 ventes nettes “tirées par les offres Sosh et Open, soit respectivement +133 000 et +64 000 ventes nettes”, précise-t-il. Il s’agit de sa meilleure performance depuis le 2ème trimestre 2018. Les offres “série limitée” de Sosh avec une belle enveloppe de data, sans changement le prix au bout d’un an, portent ainsi leurs fruits.

A titre de comparaison, Bouygues Telecom leader en matière de recrutement sur ce segment en 2020, a engrangé 113 000 et 161 000 nouveaux abonnés lors deux deux exercices précédent. Aujourd’hui, “85% de nos clients contrat voix grand public disposent d’un forfait 4G”, se félicite par ailleurs Orange. Reste que le chiffre d’affaires mobile seul de l’opérateur affiche une baisse de 2,8%, pénalisé par “la baisse du roaming clients et des offres prépayées « holiday » essentiellement souscrites par les touristes.”

 

 

 

Orange bat le record de Free sur la fibre 

En attendant l’annonce des performances de Free sur la fibre le 17 novembre prochain, Orange place la barre très haut et bat le record de l’opérateur de Xavier Niel (+ 245 000 au T1 2020), en recrutant 360 000 nouveaux abonnés lors du troisième trimestre. ” 53% de ces ventes ont été faites avec de nouveaux clients”, précise l’opérateur. Autrement dit, les migrations comptent pour 47% dans cette performance. Il faut dire que le déploiement de la fibre s’est poursuivi à un rythme élevé avec un total de 20,9 millions de foyers raccordables. Orange a dépassé le seuil des 4 millions de clients FTHH  fin septembre. Sur le fixe, le FAI enregistre au final un gain de 95 000 abonnés avec la perte de 265 000 abonnés ADSL (migration et résiliation).

Autre motif de satisfaction, le chiffre d’affaires d’Orange en France au 3ème trimestre augmente de 3,3%, porté  par “la dynamique des services convergents et la forte croissance des services aux opérateurs grâce aux importants cofinancements du réseau Fibre reçus en juillet”, explique Orange, et ce malgré une baisse constatée de l’itinérance nationale.

“Au-delà des cofinancements et des effets directs de la crise, la performance sous-jacente reste solide, grâce à une très belle dynamique commerciale. La demande ne faiblit pas dans un contexte sanitaire où la qualité de la connectivité est plus essentielle que jamais”, a déclaré, Stéphane Richard, PDG d’Orange.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free annonce être prêt à accompagner ses 20 millions d’abonnés comme il se doit pendant ce nouveau confinement

Les réseaux mobiles et fixes de Free tiendront  une nouvelle fois le coup  pendant le confinement. L’opérateur l’assure, il se montrera une nouvelle fois solide et solidaire.

“Nous sommes prêts à affronter ce nouveau confinement. Nous avons tiré les enseignements du 1er épisode et nous nous y préparons depuis plusieurs semaines”, a déclaré hier soir Iliad, maison-mère de Free sur Twitter après l’allocution d’Emmanuel Macron. Face à une deuxième vague de la pandémie de Covid-19 touchant de plein fouet la France et l’Europe, le chef de l’Etat a annoncé mercredi soir un reconfinement de tout le pays à partir de vendredi et à minima jusqu’au 1er décembre prochain. 

Soumis à rude épreuve lors du premier confinement en mars et avril dernier, les réseaux des opérateurs seront une nouvelle fois largement sollicités. Déjà suffisamment dimensionnés il y a 6 mois, “nos réseaux Fixe et Mobile vont tenir le coup”, assure Free, prêt à se montrer une nouvelle fois solidaire envers ses 20 millions d’abonnés dans l’hexagone : “Nous resterons à l’écoute de nos abonnés pour leur permettre de continuer à travailler, s’instruire, se divertir et maintenir le lien avec leurs proches”.

 

Lors de la première vague, Free s’est largement mobilisé en multipliant les gestes à la fois envers ses abonnés mais aussi pour ses quelques 700 sous-traitants. Ses équipes techniques ont continué d’assurer sur le terrain le bon fonctionnement et le maintien de la qualité des réseaux fixes et mobiles, avec des mesures sanitaires rapidement mises en place en ce qui concerne les interventions à domicile. Sans oublier de nombreuses chaînes offertes pour les abonnés Freebox,  20 fois plus de data  aux abonnés mobile 2€ et 0€, ajouté à un doublement des heures d’appels. Ou encore 100 Go/mois au lieu des 25 Go habituels en roaming pour les abonnés au forfait à 19,99€ bloqués en Europe. Reste à savoir à présent quels gestes l’opérateur prévoit dans les prochains jours.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free lance un nouveau concours et vous fait gagner un Samsung Galaxy S20 5G

A l’occasion d’Halloween, Free reprend du service avec un nouveau concours. En jeu, un Samsung Galaxy S20 5G. 

“Pour vous remettre de vos frayeurs halloweenesques, on vous fait gagner ce superbe Samsung Galaxy S20”, annonce cet après midi Free sur son compte Twitter. Parfait pour tester la 5G à la fin de l’année quand les opérateurs activeront leur réseau, encore faudra t-il un forfait adapté !

Pour espérer remporter ce smartphone proposé à 959€ dans la boutique en ligne de l’opérateur, il suffit de RT & suivre le compte @free, et “priez la sainte citrouille”. Le tirage au sort aura lieu le 3 novembre prochain.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Comme ses rivaux, Free Mobile augmente le prix de son forfait 80 Go

Free Mobile conserve la même formule cette semaine pour son forfait Série Free, à savoir 80 Go en France métropolitaine et 10 Go en roaming, mais augmente son prix d’1 euro comme ses concurrents.

La bataille des forfaits 80 Go fait rage dans l’hexagone. Les opérateurs proposent tous une offre intermédiaire similaire en terme de data. Côté prix, un ou deux euros différencient les telcos. Ces derniers jours, trois d’entre-eux ont revu à la hausse leur tarif. L’offre 80 Go de Sosh est passée de 14,99€ à 15,99€/mois quand celle de B&You à data équivalente a augmenté aussi d’1 euro, à 14,99€/mois. Plus tôt, Red By SFR a également revu à la hausse le tarif son forfait 80 Go, affiché désormais à 15€.

Désireux à première vue de s’aligner sur ses rivaux tout en restant légèrement plus attractif sur les prix, Free Mobile décide lui aussi d’augmenter le tarif de son forfait “Série Free”.

Disponible jusqu’au 3 novembre prochain, cette formule déjà proposée début octobre, comprend 80 Go dans l’hexagone et 10 Go en roaming, sans oublier les appels, SMS et MMS en illimité. 

Au-delà de la première année, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free avec enveloppe data de 100 Go à 19,99 euros par mois ou avec data illimitée à 15,99 euros par mois pour les abonnés Freebox.

 

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Canal+ devrait présenter une version flambant neuve de myCanal le 4 novembre prochain

Un vrai lifting et de nouvelles fonctionnalités en approche pour la plateforme populaire de Canal+.

A l’occasion de ses 36 ans, la filiale de Vivendi prévoit de dérouler le tapis rouge à la presse le 4 novembre prochain afin de présenter une nouvelle mouture de myCanal, révèle La Correspondance de la presse. D’importantes évolutions sont donc à prévoir, de quoi améliorer davantage l’expérience utilisateur. Car il faut le dire, la plateforme numérique de Canal+ est aujourd’hui au coeur de la stratégie du groupe. Avec son déploiement en Pologne et bientôt sur l’ensemble de l’Afrique, Canal+ veut en faire un vecteur de l’exception culturelle en France et à l’étranger.

Fin 2019, myCanal comptabilisait plus de 15 millions d’utilisateurs uniques mensuels en France. En pleine évolution, la plateforme a fait un pas de plus vers la SVOD le mois dernier, symbole d’un changement de logique au sein de la direction. Les nouveautés cinéma apparaissent désormais sur MyCanal avant d’être diffusées sur la chaîne cryptée et non l’inverse comme auparavant. Alors quelle surprise Canal+ nous réserve pour son anniversaire ? 

A noter qu’une nouvelle version de myCanal est aussi en phase de test sur la Freebox Pop. Reste à savoir si son lancement est lui aussi prévu la semaine prochaine.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free Ligue 1 Uber Eats travaille sa technique et sa vitesse dans une nouvelle version

Toujours temporairement gratuite pour tous , l’application mobile Free Ligue 1 Uber Eats évolue une nouvelle fois sur iOS. Au programme, plusieurs améliorations techniques.

Des extraits de tous les matchs du championnat en quasi-direct, déjà 3000 clips vidéo envoyés, des résumés de s rencontres mais aussi plus de 100 contenus exclusifs répartis dans 11 formats et plus de 500 000 utilisateurs uniques, le service 100% Ligue 1 de Free se montre très productif depuis son lancement et semble avoir trouvé son public. Pour en avoir le coeur net il faudra cependant attendre la mise en place d’un abonnement payant prochainement, l’opérateur prévoit comme prévu de faire fructifier ses droits TV, acquis pour moins de 50 millions d’euros par an.

Après avoir déployé une mise à jour sur iOS il y a près de 10 jours avec une kyrielle de nouveautés, Free Ligue 1 Uber Eats récidive aujourd’hui avec plusieurs améliorations.

“Nous avons amélioré la rapidité de l’application et résolu plusieurs petits bugs”, informent les développeurs. Petite nouveauté dans cette nouvelle version estampillée 1.2.1, le flux est désormais disponible “même une fois le match terminé, en photos toutefois”. Enfin, les heureux propriétaires de l’iPhone 12 / 12 Pro bénéficient d’améliorations, non détaillées.

Pour rappel, Free a étendu début septembre la période de gratuité de son nouveau service et ce jusqu’à nouvel ordre. Par la suite, l’accès prendra fin sans facturation pour ceux dont ce service n’est pas inclus dans l’abonnement. Pour tous les autres, il restera disponible gratuitement. Sont ainsi concernés les abonnés Freebox Pop, Delta, One, Révolution/Révolution avec TV by CANAL et Freebox mini 4K (hors remise et offres promotionnelles pour les deux dernières box mentionnées). Les alertes sont d’ailleurs toujours attendues sur les Freebox. Pour utiliser le service, les abonnés ont pour seule possibilité de se rendre directement dans l’interface du service, accessible notamment via le canal 63.

Ce nouveau média est par ailleurs disponible gratuitement et ce uniquement sur smartphone pour les abonnés mobiles au Forfait Free à 19,99€, et abonnés Freebox Crystal et Freebox Delta S (hors offres promotionnelles).

 

Classés sous les catégories : Non classé

Reportage Univers Freebox : Scaleway, la filiale cloud d’Iliad se démarque et réussit son grand défi techno-écolo, mais n’épargne pas le marché des datacenters

“Scaleway, parce que je le vaux bien ?” Ce slogan, la filiale Cloud et datacenter d’Iliad n’a pas encore la prétention de l’adopter. Pourtant son ambition est réelle, s’internationaliser et rester un leader dans la conception et l’exploitation de centres de données. A l’heure où l’empreinte carbone des centres de données est pointée du doigt, son DC5 innove et montre l’exemple. Rencontre avec Arnaud de Bermingham, son fondateur.

Comment rendre les datacenters moins énergivores, c’est tout l’enjeu du moment dans la transition numérique écologique. Avec l’adoption du cloud, l’informatique mondiale se rue dans les datacenters lesquels concentrent désormais une part importante de l’empreinte carbone du numérique, le Sénat propose d’ailleurs d’en faire des leviers de flexibilité énergétique. Scaleway, filiale cloud d’Iliad en a bien conscience et s’engage déjà dans la durabilité de ses centres données en développant de nombreuses innovations, notamment une particulière dans son gigantesque DC5.

Exit la climatisation et place au “free cooling” direct

Un système de refroidissement efficace sans climatisation mécanique, trois fois plus de serveurs qu’un datacenter classique, le centre de données DC5 de Scaleway, filiale cloud d’Iliad, est aux dires de son patron Arnaud de Bermingham “unique au monde et bien plus efficace”.

Localisé dans l’ancien centre de tri de Saint-Ouen-l’Aumône dans le Val-d’Oise en région parisienne acquis en janvier 2016, le DC5 s’étend sur une surface de 16 000 m2 et assurera en partie la croissance de la filiale du groupe de Xavier Niel jusqu’en 2025. Optimisé pour le cloud computing mais aussi pour les infrastructures Big Data, celui-ci offre, accrochez-vous, plus de 20 MW de puissance, et se compose de 11 tranches dont seulement 1 seule est pour le moment entièrement opérationnelle. De quoi impressionner à l’heure où 31 MW sont en production dans l’ensemble des 6 datacenters de Scaleway.

Le refroidissement et la distribution de l’électricité se fait à partir partir du plafond 

 

Vaisseau amiral de l’hébergeur, le DC5 se démarque aujourd’hui par un système de refroidissement par évaporation innovant, éprouvé depuis 2 ans et breveté après quatre ans de travail acharné.

Pour faire simple, l’air extérieur entrant via des grilles d’admission d’air et une zone de de ventilation, est filtré et refroidi avant d’entrer dans les salles de baies. Il traverse ensuite les serveurs et leurs composants avant d’en ressortir chaud et d’être rejeté à l’extérieur.

“Grâce au Free cooling direct, nous pouvons maintenir une température constante de 30 ° dans les allées froides  sans climatisation”, explique Arnaud de Bermingham. L’air extérieur passe par un processus adiabatique ici industrialisé, ce qui lui permet d’être évaporé via un système de refroidissement et d’humidification. Dans ce datacenter, ce système s’active lorsque la température de l’air est supérieure à 30 degrés. Seuls 2 grammes d’eau suffisent à refroidir de 9 degrés une salle.

A noter que la chaleur perdue sortant des serveurs est mélangée à l’air extérieur dans une zone spécifique afin d’atteindre la température idéale pour entrer à nouveau dans les allées froides des serveurs, le tout est géré par un automate. “Cette technologie a été viabilisée durant les deux derniers été et autant de canicules, sans aucun problème, cela marche”, et ce même avec une température extérieure ayant avoisiné parfois les 44°C, explique le fondateur de l’ex-Online.

 

 

Le DC5 consomme 40% d’énergie de moins qu’un datacenter classique

A l’heure où plus de 90% des datacenters climatisent la chaleur dégagée par leurs milliers de serveurs, le DC5 se démarque donc avec son système de refroidissement naturel en consommant 40% d’énergie de moins par rapport à ses confrères. “Le marché trouve normal  depuis 20 ans de climatiser un dégagement de chaleur y compris en pleine hiver quand il fait moins 10 degrés dehors, ils climatisent H24, été comme hiver, c’est un non-sens mais un standard”, regrette Arnaud de Bermingham.

Un système de climatisation dans un datacenter normal, représente actuellement 30 à 40% de sa consommation énergétique globale. Partant de ce constat, Scaleway en appelle aujourd’hui à la “responsabilité écologique” des centres de données pour gagner en efficacité là où l’énergie est utilisée. “L’énergie qui est la plus verte c’est l’énergie que l’on ne consomme pas, nous on s’attaque au coeur du problème, plutôt que d’aller planter des arbres pour se faire pardonner notre empreinte carbone élevée, on préfère se concentrer là où un datacenter n’est pas efficient”, se permet le dirigeant en guise de pique adresser au secteur.

La performance écologique c’est rentable, ça va dans le sens des clients 

Une question se pose alors, être plus performant écologiquement, est-ce rentable ? A cette question, la filiale de la maison-mère de Free répond sans ambages : ” Notre plus gros poste de dépense c’est la consommation d’électricité. Si on consomme 40% moins d’énergie pour la même puissance informatique, c’est 40% de coûts que nous n’avons pas et donc des produits plus économiques et plus fiables que l’on est capable de proposer à nos clients “.

A noter qu’en matière d’alimentation électrique des serveurs, Scaleway achète depuis environ 4 ans uniquement de l’énergie renouvelable (hydraulique) pour l’ensemble de ses centres de données : “Ce n’est pas un argument que l’on met en avant, cela nous paraît normal et responsable”, précise son patron.

Scaleway, “30 à 60% moins cher à prestation équivalente que les géants du marché”

Numéro deux français et l’un des opérateurs majeurs en Europe derrière OVH, Scaleway compte aujourd’hui environ 125 000 serveurs en production sur ses 6 datacenters avec comme principaux clients les GAFAM, entre autres.

Sur l’activité cloud, la filiale d’Iliad ne le cache pas : ” La France est aujourd’hui en retard sur les USA pour la simple et bonne raison que les géants du secteur ont commencé il y a plus de dix ans avec beaucoup de moyens et des dizaines de milliers de développeurs”. A titre de comparaison, le niveau de maturité en France est d’environ 1,3 contre 1 outre-Atlantique.

Autrement dit, Scaleway ne se bat pas dans la même catégorie mais possède à ses yeux d’autres arguments à destination des startups et grands groupes, comme le fait d’être propriétaire de ses datacenters, son agilité, sa capacité d’attaquer “des marchés vite et fort” comme en Pologne récemment. Mais aussi sa faculté d’innover avec un vrai savoir-faire, “c’est-à-dire de proposer des choses innovantes avec un autre modèle en répondant à des besoins que parfois les géants ne sont pas capables de répondre”. Sans oublier la performance environnementale et les prix, véritable nerf de la guerre: ” Nous sommes en moyenne 30 à 60% moins chers à prestation équivalente que les géants du marché”.

La prise de conscience des avantages du cloud s’intensifie dans les grandes entreprises

Prônant le cloud souverain pour plus de sécurité, la filiale Cloud d’Iliad estime qu’il est aujourd’hui indispensable que les données des français soient hébergées en France. Malgré tout, “70% de nos clients cloud sont en dehors de la France alors que l’on est présent principalement dans l’hexagone et un petit peu aux Pays-bas”

Chez Scaleway, deux grandes typologies de clients se démarquent. Tout d’abord les startups et notamment “les cloud natifs”, c’est-à-dire des entreprises “qui commencent directement dans le cloud et qui ont l’habitude de payer tout à l’usage, ils achètent du cloud comme ils achètent de l’eau et de l’électricité“. Ce segment du marché est d’une importance cruciale pour les hébergeurs, ” il est gigantesque ,des startups se créent tous les jours et parmi elles, une vingtaine par an vont vraiment cartonner avec des besoins très importants”. Dans un second segment, figurent les ETI et grandes entreprises. Il s’agit d’un marché de “transformation” où les entreprises s’affairent à moderniser leur informatique pour migrer progressivement des serveurs dédiés vers le cloud avant de gagner en maturité. “Il y a une vraie prise de conscience depuis 2 ans des avantages du cloud chez les ces grands clients, la marché s’accélère très rapidement”, confie Arnaud de Bermingham.

Performer en Europe de l’Est

Le prochain défi de Scaleway, continuer de s’expandre “là où sont situés nos clients”. L’Europe de l’Est se présente aujourd’hui pour lui comme un bastion de premier choix. Ses grands concurrents américains y sont pour le moment aux abonnés absents. Ce marché est “en train de se transformer comme la France il y a deux ans” constate son fondateur. L’objectif est ainsi d’être présent sur les territoires où la maturité eu égard au cloud s’accélère. Après la Pologne, cap sur la Roumanie.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Actif, Free va lancer prochainement ses offres fibre sur un nouveau RIP

Free commercialisera ses offres fibre d’ici la fin de l’année sur le réseau de Tarn-et-Garonne Numérique, opéré Octogone fibre, filiale d’Altitude.

Être présent sur l’ensemble du territoire et des réseaux d’initiative publique à faible part de marché, tel est l’objectif de Free. Dans cette optique, l’opérateur lancera prochainement ses offres fibre sur un second RIP opéré par l’opérateur d’infrastructure Altitude en Occitanie. Après Emeraude THD dans l’Aude en janvier dernier, c’est au tour de Tarn-et-Garonne Numérique d’accueillir le FAI su son réseau FTTH. “Free est en phase de déploiement sur notre réseau, la commercialisation de ses offres est prévue d’ici la fin de l’année”, nous informe aujourd’hui Octogone fibre, société en charge de la conception, le financement, et l’exploitation de ce réseau d’initiative publique dont l’objectif  est de couvrir le département par un réseau 100% fibre optique d’ici 2022, soit 103 400 lignes FTTH sur 191 communes.

“L’investissement global porté par Octogone Fibre sur la totalité de la période de DSP est estimé à 246 millions d’euros, dont 129 millions pour l’établissement du réseau principal, et 117 millions pour le raccordement final. Un coût assumé presque en totalité par Altitude Infra, avec une participation publique de 21,7 millions d’euros”, explique Tarn-et-Garonne Numérique.

 

 

Objectif RIP pour Free

 

Free est aujourd’hui officiellement présent sur près de 30 réseaux d’initiative publique, notamment dans les Hauts-de-France (THD/59/62), en Moselle (Resoptic), Seine-Saint-Denis et Val-d’Oise (Debitex), en Alsace (Rosace), dans la Sarthe, la Manche, le Vaucluse, en Auvergne, dans le Berry, le Doubs, la Loire, la Vendée, l’Aisne, les Pyrénées-Orientales (THD 66), la Mayenne, mais aussi dans l’agglomération de Vannes (Rev@) dans le Grand-Est (Losange), dans la Somme mais aussi dans l’Orne et dan la Charente Maritime . De premiers foyers sont également éligibles dans les Alpes-Maritimes sur le RIP 06-THD, ou encore sur celui du Gers numérique et Haute-Saône Numérique . En l’attente toutefois d’une officialisation de Free.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé