Auteur : Maxime Raby

Chose promise, chose due. C’est parti pour la mise en clair d’Eurochannel et ce jusqu’au 2 juillet à l’occasion du lancement de la série culte Chapeau melon et bottes de cuir dans une version entièrement remastérisée (HD), annonce Free ce matin. La chaîne dédiée à la production artistique européenne est donc accessible gratuitement pour les abonnés Freebox sur le canal 119. Pour rappel, celle-ci est habituellement proposée au tarif hors promotion de 3,99€/mois sur la Freebox.

 

Eurochannel est en clair du 1er Juin au 2 Juillet pour le lancement de la série culte Chapeau melon et bottes de cuir dans une version entièrement remastérisée ! Chaque dimanche 20h50 à partir du 3 Juin. RDV sur le canal 119 de votre #Freebox ! @eurochannelfr pic.twitter.com/5BoOZvoG0g

— Free (@free) June 1, 2018

Innovation Tech. L’opérateur historique et la firme de Mountain View s’allient et signent un partenariat par le biais d’Orange Digital Ventures (ODV), le fonds de capital-risque stratégique du groupe, « afin de joindre leurs efforts dans le financement de start-up« , a informé ce matin un communiqué. 

Ainsi, l’équipe de gestion d’ODV et Google évalueront en duo les jeunes pousses des écosystèmes dans lesquels Orange est présent, à savoir les nouvelles connectivités, IoT, cybersécurité, cloud, fintech, «ainsi que les nouveaux modèles économiques dans la zone Moyen-Orient et Afrique», précise l’opérateur. 

« Nous sommes fiers de ce partenariat qui permettra aux start-ups soutenues par Orange Digital Ventures d’explorer des opportunités potentielles de co-investissement avec les équipes de Google. Par cette association, nous renforçons la dimension « Smart Money » d’Orange Digital Ventures, en offrant bien plus qu’un financement aux entrepreneurs que nous accompagnons, » a déclaré Stéphane Richard, PDG d’Orange.

 

 

 

Mediapro aurait-il les yeux plus gros que le ventre ?

Après avoir raflé à la surprise générale les lots les plus prestigieux lors de l’attribution des droits TV pour la période 2020-2024, Mediapro dévoile de plus en plus ses intentions. Avant-hier, le groupe audiovisuel espagnol a dans un premier temps annoncé la création d’une «chaîne thématique de football, avec une programmation ininterrompue 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, qui sera proposée à tous les opérateurs de TV Premium émettant en France. » Hier, de passage à Paris, son fondateur Jaume Roures en a profité pour entrer davantage dans le vif du sujet lors d’une conférence de presse. Concrètement, Mediapro ambitionne d’atteindre 3,5 millions d’abonnés au lancement de la chaîne, celle-ci sera d’ailleurs proposée aux alentours de 25 euros/mois, a fait savoir le PDG. «Nous avons travaillé sur des études de marché. 25 euros par mois pour voir quasiment tout le foot, ce n’est pas cher», a t-il justifié. Son calcul est le suivant, «si vous divisez le prix que nous avons payé pour la Ligue 1, 780 millions d’euros, par les 3 à 3,5 millions de fans de foot en France, nous pouvons faire une chaîne à 25 euros par mois». A titre de comparaison, l’offre de BeIN est affichée à 15 euros/mois et incluait jusqu’à présent la Ligue 1, la Ligue des Champions ( raflée et diffusée par SFR dès la saison prochaine) ainsi que de nombreux sports.

Enfin, dans le but de toucher le plus d’utilisateurs possible, Mediapro prévoit de signer des accords de distribution avec des diffuseurs comme Canal+ ou les opérateurs afin d’atteindre 5 millions d’abonnés d’ici 2023. Le défi est lancé. A noter que le groupe ambitionne aussi de faire grossir la chaîne et s’intéresse à la Ligue 2, au foot féminin et étranger.

 

Source : Le Figaro

 

 

Quand le street art métamorphose le réseau et le rend "beau" ! Parfois vandalisées ou immolées, le quotidien des armoires de rue d’Orange n’est pas un long fleuve tranquille. Mais le saviez-vous, afin de redonner un peu gaieté à ces points de mutualisation, il est possible de formuler des demandes d’habillages auprès des municipalités, lesquelles pouvant financer ces coups de pinceau, rapporte ce salarié et ambassadeur d’Orange innovation sur Twitter. Voici quelques exemples !

 

Un réseau moche ? Sûrement pas avec les armoires de rues (Point de Mutualisation) #orange du réseau #fibre ! Les demandes d’habillages sont possibles et financées par les mairies. #StreetArt #RSE pic.twitter.com/WP1Icv7Y8U

— Jean Jourdy (@Jean_Jourdy) May 31, 2018

La confidence. Free rentre dans le jeu et Canal+ en subit les conséquences.

La partie n’est pas encore finie à en croire Maxime Saada.  Le président du directoire de Canal+ compte bien négocier avec Mediapro, grand vainqueur de l’attribution des droits TV de la Ligue (2020-2024), et ce dans l’optique de trouver un accord de sous-licence plutôt que de distribuer la future chaîne du groupe audiovisuel espagnol a t-il confié dans les lignes des Echos. Au sujet de la journée des enchères à l’aveugle, l’intéressé n’en démord pas, les sommes mises sur la table sont disproportionnées, au total 1,153 milliard d’euros par an, "bientôt il faudra avoir plus d’abonnés que de population en France pour rentabiliser", ironise t-il. Que nenni, Canal+ rentre bredouille mais "serein" pour la suite, Maxime Saada rappelant que la chaîne cryptée a misé au maximum de ses capacités et même au-delà de ce qu’elle déboursait auparavant. Et de marteler que le groupe n’a pas commis d’erreur stratégique lors des enchères en réponse à certains observateurs. Seul regret, " le lot de beIN (match du samedi 21h et du dimanche 17) et celui de Free (extraits en quasi-direct en numérique et VOD" sur lequel j’ai misé une somme conséquente et j’ai perdu, le prix de réserve à exploser. Pour rappel, Free a assuré que le prix payé pour ce lot s’élève à moins de 50 millions d’euros par saison. 

Après l’opérateur au carré rouge la semaine dernière, c’est au tour de Bouygues Telecom de proposer la chaîne TF1 4K. Orange et Free vont suivre très prochainement puisque l’accord signé entre le groupe médias et les opérateurs inclut  la diffusion de programmes de TF1 dans cette qualité. 

A l’instar de SFR, l’accord avec Bouygues stipule la diffusion en qualité 4K de l’intégralité des matchs diffusés sur les antennes du groupe TF1 de la Coupe du Monde de football 2018 . Ainsi comme le rapporte bboxmag, l’opérateur propose depuis le 29 mai la chaîne TF1 4K en FTTH sur le canal 28 «à condition d’avoir la Bbox 4K».

S’agissant d’Orange et Free, l’accord précise que leurs abonnés bénéficieront de « programmes événementiels en 4K » du groupe TF1. Même si cela n’est pas précisé, il devrait donc s’agir, à minima, de la Coupe du Monde de Football qui débute le 14 juin. 

 

 

Le rachat d’Altice Studio par OCS se précise, une mauvaise nouvelle pour Canal+. Objectif : rivaliser face à la montée en puissance de Netflix.

Déjà début mai, Le Figaro révélait que l’opérateur historique et SFR avaient entamé des discussions autour d’Altice Studio et faisait état du souhait d’Orange « de reprendre les onéreux contrats de fourniture de contenus qu’Altice Studio a signés avec les deux géants américains : NBC Universal et Discovery. » Aujourd’hui, le quotidien va plus loin en rapportant selon ses sources que les deux opérateurs devraient fusionner leurs services de vidéo respectifs à savoir OCS et Altice Studio. Et d’ajouter que l’avenir de  la chaîne cinéma du groupe Altice disponible en OTT devrait être « scellé début juin ». Si ce rachat par OCS venait à voir le jour, ce serait un coup de massue pour CanalPlay en mauvaise posture après avoir perdu près de 500 000 abonnés en trois ans, chutant à environ 200 000 abonnés. Au contraire, cette fusion permettrait à OCS de s’armer contre Netflix qui compte 3,5 millions d’abonnés dans l’hexagone alors que le service d’Orange en affiche un peu moins de 3 millions. Pour rappel, OCS dispose d’une arme importante, un contrat avec HBO dont il est le seul service de TV et de SVOD à diffuser les séries en France, soit un catalogue significatif de plusieurs milliers d’heures de programmes.

En remportant le lot 6, Free veut capitaliser sur les synergies existantes entre sa stratégie Freebox et ses offres mobiles.

L’attribution des droits de diffusion de la Ligue 1 pour la période 2020-2024 a été placé sous le signe des surprises. Si Canal+ est rentré bredouille, BeIN a limité la casse. Grand vainqueur, l’espagnol Mediapro a raflé la majorité des lots mis en jeu alors que Free a contre toute attente remporté le lot 6 VOD, peu connu, qui lui permettra de proposer en quasi-direct sur ses plateformes fixe et mobile les buts, les plus beaux arrêts et les meilleurs moments de chaque match. Par ailleurs à l’issue de chaque journée et pendant toute la saison, un magazine permettra de retrouver le résumé des matchs, les buts, le résumé de la journée et les meilleurs moments. Par ailleurs, en partenariat avec la LFP, Iliad développera des services innovants et personnalisés "répondant à l’évolution des usages numériques et permettant de s’adresser à un public élargi, notamment auprès des plus jeunes". 

De ce fait avec cette annonce, Free prend un nouveau virage et se lance dans les contenus, ce que n’a pas manqué de relever le patron d’Altice et de SFR. Si Free a encore deux ans pour mettre au point son format et ses offres, son nouveau directeur général Thomas Reynaud a estimé dans les colonnes du Figaro que « c’est un lot dont la valeur d’usage va augmenter fortement. Il existe des synergies importantes avec notre stratégie Freebox et notre offre mobile». S’agissant du prix, Free a déclaré  qu’il s’élève à moins de 50 millions d’euros par saison. Reste maintenant à savoir la stratégie précise de l’opérateur concernant l’utilisation de ce lot.

Des surprises en rafale, alors que Canal + est rentré bredouille hier de la journée d’enchères des droits de diffusion de la Ligue 1 (2020-2024), Free a contre toute attente raflé un lot et proposera en quasi-direct sur ses plateformes fixe et mobile les buts, les plus beaux arrêts et les meilleurs moments de chaque match. L’opérateur de Xavier Niel marque ainsi son entrée dans les contenus. De quoi faire réagir le patron d’Altice Europe et de SFR, dont le groupe n’a pas participé à l’appel d’offres.

Comme le rapporte Electron Libre sur Twitter, Alain Weill a asséné ce matin lors d’une conférence de presse axée sur la présentation des chaînes RMC Sport : « je vois que Free arrive dans les contenus. Orange annonce sur les contenus. Et j’ai toujours pensé que pour réussir il fallait être copié. » Visiblement le patron d’Alice n’a pas oublié certaines déclarations de Xavier Niel. Interrogé l’année dernière sur la stratégie des exclusivités et de l’achat de contenus de l’opérateur de Patrick Drahi, le fondateur de Free avait indiqué que « que les exclusivités n’ont pas de sens. Si vous êtes obligés de vous abonner pour avoir un contenu cela ne marche pas » et d’annoncer clairement : « Nous n’achèterons pas d’exclusivité. » Autrement dit, Free ne prévoyait pas d’acheter des contenus.

Au sujet d’Orange, Alain Weill fait notamment référence au réinvestissement de l’opérateur historique dans le cinéma et les séries, un marché sur lequel SFR souhaite devenir un acteur majeur. En marge du lancement de la chaîne Altice Studio l’année dernière marqué par la volonté du groupe  d’investir 160 millions d’euros par an dans l’achat de programmes notamment, Patrick Drahi avait laisser entendre que si SFR se mettait à produire des séries, Orange allait suivre. Simple coïncidence ou non, après les films, Orange Studio a décidé par la suite d’ajouter une nouvelle corde à son arc, les séries avec la création d’une nouvelle entité Orange Content lancée en septembre dernier afin de renforcer la présence et les investissements dans le domaine des contenus du FAI. Pour rappel, SFR qui lâche prise autour des exclusivités sur les droits sportifs en discutant actuellement avec les opérateurs dans l’optique de diffuser ses chaînes RMC Sport sur leur box, change petit à petit de stratégie. Ce qui lui a valu un tacle sur Twitter en février dernier de l’ex-DG général d’Orange Pierre Louette : « Virage sur l’aile pour SFR, qui adapte sa stratégie médias à la réalité… Qui se souvient encore des fortes déclarations du prédécesseur sur la rentabilité future assurée grâce à l’exclusivité, et des leçons de calcul qu’il assénait avec un aplomb incomparable… ? Sic transit ». C’est de bonne guerre