Auteur : Maxime Raby

L’opérateur de la Bourse de Paris, Euronext, a annoncé jeudi dernier la sortie d’Iliad de plusieurs indices, en particulier du CAC Next 20, considéré comme l’antichambre du CAC 40. Pour rappel, la maison mère de Free a perdu plus d’un quart de sa valeur boursière en six mois, et pèse aujourd’hui 8,7 milliards d’euros, son niveau le plus bas depuis début 2013. Dans cet indice, Iliad est remplacé par le géant des jeux vidéos, Ubisoft. A noter que le groupe de Xavier Niel est aussi sorti du CAC Large 60.

Autre constat, depuis le 30 mars 2016 et l’échec de la fusion entre Orange et Bouygues, Iliad a perdu 42,3% de sa valeur, contre 51% pour Altice et 6,6% pour Orange. Bouygues Télécom en profite avec une augmentation de sa valeur de 12,9% en deux ans.

Source : La Tribune

Inaugurée en grande pompe le 29 juin 2017 en présence notamment d’Emmanuel Macron, Station F va prochainement souffler sa première bougie. Et pour l’occasion le phare de la tech va ouvrir ses portes à tous le 27 juin prochain. Au total 60 startup et 30 programmes seront sur place afin de vous rencontrer. Et qui dit anniversaire sous entend musique, amuse-bouches et boissons à volonté. Le tout confectionné par les jeunes pousses elles-mêmes. Le rendez-vous est pris.

La carte interactive du régulateur sur les déploiement FTTH devient de plus en précise et étoffée en matière d’informations. 

Dans la droite ligne de sa démarche de transparence, le gendarme des télécoms a lancé en décembre dernier une carte interactive de suivi des déploiements de la fibre sur tout le territoire. Grâce à ce nouvel outil, il est dorénavant possible de savoir avec davantage de précision si vous pouvez avoir accès à l’internet très haut débit par la fibre optique (FttH).

La carte, consultable à l’adresse suivante cartefibre.arcep.fr, est depuis alimentée par les données recueillies en open data chaque trimestre. On pouvait jusqu’à présent, pour les plus grandes agglomérations, voir les taux de locaux raccordables ainsi que les opérateurs d’infrastructures en charge des travaux. Le périmètre est désormais élargi.

En marge de la publication ce matin son nouvel Observatoire des marchés des communications électroniques sur l’accès à l’Internet haut débit et très haut débit au T1  2018, l’Arcep a ainsi informé que sa carte interactive a évolué. En effet, une nouvelle fonctionnalité fait son apparition, celle-ci « permet à présent de visualiser les zones arrière de point de mutualisation sur cartefibre.arcep.fr et de suivre de façon plus précise l’avancée des déploiements FttH. Pour chaque zone arrière, sont également indiqués le nombre de locaux total de la zone et le nombre de locaux raccordables. Ces données sont disponibles en open data au format ESRI Shapefile », détaille le régulateur lequel a également annoncé préparer un observatoire complet de la couverture du territoire par les réseaux fixes toutes technologies confondues, à l’échelle de l’adresse.

A l’heure où 10 millions de prises ont été construites sur les réseaux d’initiative publique en 10 ans et qu’autant devront l’être dans les trois prochaines années, il est intéressant de se rendre compte comment les opérateurs d’infrastructure se partagent le gâteau au premier trimestre.

En se basant sur les données opendata de l’Arcep, le groupe de consulting français Tactis spécialisé dans les télécommunications haut et très haut débit a établi un camembert sur "la répartition des nouvelles lignes mises en service au premier trimestre 2018 par opérateur d’infrastructure". Premier enseignement, Axione arrive en tête avec 38% de part de marché sur ce segment, devançant Covage avec 20%, suivent Altitude (15%) et Orange (14%). SFR Collectivités est un peu plus loin avec 10% de pda. 

A noter que Free a déjà signé avec Axione l’année dernière et prévoyait de proposer ses offres dès février dernier sur le RIP des Hauts de France opéré par ce dernier. L’opérateur de Xavier Niel a également conclu un accord avec Covage (plus de 2 millions de foyers et entreprises couvertes) et devrait conclure avec Altitude prochainement, les discussions sont encore en cours. S’agissant d’Orange, Free a signé un accord inédit en novembre dernier sur le RIP de La Mayenne (110 000 prises) remporté par l’opérateur historique. D’autres collaborations de ce type devraient voir le jour à l’avenir entre les deux opérateurs. 

Le Spac de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Antoine-Capton se met en ordre de marche en se réorganisant. Objectif accompagner sa croissance future.

La plateforme indépendante de contenus audiovisuels en Europe a en effet annoncé hier la mise en place d’une nouvelle organisation de ses activités et de sa gouvernance autour de 4 pôles-métiers, à savoir la production de contenus originaux (fictions et documentaires),  l’animation, la distribution de programmes audiovisuels et enfin l’édition de chaînes et services digitaux associés. Par ailleurs, dans le but « d’opérer de manière efficace et coordonnée entre ses différentes activités, chaque pôle-métier sera dirigé par une équipe dédiée, en reporting direct avec le Directoire et les autres entités du groupe », précise Mediawan. Les acquisitions récentes du Spac, dans des domaines stratégiques l’ont amené à se structurer davantage et différemment, lui qui prévoit une forte croissance de son chiffres d’affaires en 2018, passant de 160 millions d’euros à 270 millions d’euros.

Départ de la directrice générale du Groupe AB

Autre information, après avoir réussi l’intégration de Groupe AB dans cette nouvelle organisation, Orla Noonan, Directrice Générale, quittera ses fonctions prochainement pour poursuivre de nouveaux projets professionnels. Dans le même temps, «Valérie Vleeschhouwer et Richard Maroko, Directeurs Généraux Adjoints, conservent leurs responsabilités et assureront respectivement la direction des pôles distribution et édition de chaînes dans cette nouvelle organisation» informe un communiqué.

ON Entertainment, c’est dans la poche

Après la signature des accords définitifs le moi dernier, Mediawan a confirmé la finalisation de sa prise de participation majoritaire au sein du studio d’animation On Entertainment en détenant désormais 51,35% du capital et 50,19% des droits de vote du studio français, avec le projet d’augmenter cette participation à plus de 60% via la conversion d’une partie des titres détenus par les fondateurs en 1.000.000 d’actions Mediawan nouvellement émises. Coût total de l’opération, 51 millions d’euros , dont 16 M€ sous forme d’augmentation de capital dans la société.

Pierre-Antoine Capton, Président du Directoire de Mediawan déclare : « Avec la finalisation de l’acquisition de ON Entertainment, Mediawan aborde aujourd’hui une nouvelle étape de son développement en mettant en place une organisation adaptée à ses nouvelles activités. Cette organisation et l’équipe qui la dirigera permettront d’accompagner le Groupe vers les prochaines étapes de son développement pour consolider son leadership européen. Le Directoire et le Conseil de Surveillance tiennent à exprimer toute leur gratitude à Orla Noonan. Orla a considérablement contribué à la réussite de Groupe AB en tant que Directrice Générale depuis plusieurs années et a joué un rôle déterminant dans son intégration au sein de Mediawan depuis 2017. »

En marge de la commercialisation très attendue le 13 juin en France le 13 d’Alexa, l’assistant vocal d’Amazon via les enceintes connectées Echo, TF1 lance trois applications compatibles et donc axées sur les interfaces vocales. La première est baptisée "LCI- L’essentiel de l’Info". Une fois installée celle-ci permettra aux utilisateurs de questionner Alexa et de lui demander par exemple : "Quelles sont les infos du jour ? "

La seconde app est dédiée au sport et donnera accès aux podcasts de Telefoot, plutôt bienvenu sachant que la Coupe du Monde débute le 14 juin prochain soit au lendemain du lancement de l’assistant vocal du mastodonte américain. Enfin le groupe de médias va lancer une application qui recensera 7000 recettes de cuisine en partenariat avec Marmiton. Alexa va avoir du pain sur la planche. A noter que le groupe TF1 est partenaire média d’Amazon.

Source : LCI

Après un long combat qui a duré près de 4 ans l’opposant à la commune de Languidic près de Lorient, Orange doit se conformer à la décision du Conseil d’Etat, à savoir retirer l’antenne-relais qu’il a installé en 2002 sur un château d’eau.

Explications. De 2002 à 2014, l’opérateur historique «bénéficiait d’une convention d’occupation de l’édifice signée avec la commune», rapporte Le Télégramme. Seulement celle-ci n’a pas été reconduite une fois arrivée à échéance. La raison, Lorient Agglomération a décidé de mettre en place un programme de restauration et de valorisation des 31 château d’eau du territoire et a donc demandé à l’opérateur de retirer son antenne sur celui de Lanveur. Orange a par la suite tenté d’avoir gain de cause d’abord devant le tribunal administratif Renne afin de maintenir son équipement. Puis ensuite devant la cour administrative d’appel de Nantes. Pour l’opérateur historique, le bail le liant à la commune aurait été résilié illégalement. Finalement, le Conseil d’Etat vient de trancher en confirmant les deux décisions rendues précédemment. Lorient Agglomération était dans la légalité en obligeant Orange à démonter son installation. L’opérateur doit aujourd’hui obtempérer.

Les opérateurs concernés devront se mettre à la page d’ici l’automne prochain d’après l’Arcep. Free n’est pas visé puisqu’il ne limite pas le volume d’utilisation du mode modem et a officialisé il y a peu la possibilité d’utiliser ses cartes SIM dans les tablettes ou clés 3G/4G.

Pour mettre la main sur la levée prochaine de ces limitations et interdictions, il faut fouiner dans le nouveau rapport sur la santé de l’Internet en France de l’Arcep. Le régulateur relate s’être penché en 2017 "sur la liberté de choix et d’utilisation des terminaux dans les offres des FAI, et en particulier sur la compatibilité de certaines clauses limitatives des contrats des utilisateurs avec les dispositions de l’article 3.1 du règlement sur l’internet ouvert". Concrètement, les restrictions dans le viseur de l’Arcep, portaient en particulier sur l’utilisation du mode modem (interdiction totale d’usage ou limitation du volume de données alloué à cette modalité), ainsi que sur l’impossibilité d’utiliser des offres d’accès internet dans certaines classes de terminaux (tablettes, cartes 4G, objets connectés, 4G box, etc.).

La police des télécoms annonce ainsi avoir "pris acte que les clauses limitant l’utilisation du mode modem et interdisant l’utilisation des cartes SIM dans tout terminal mobile seront supprimées des contrats des FAI concernés d’ici l’automne 2018". 

A y regarder de plus prêt, aucun des grands opérateurs interdit ou limite l’utilisation du mode modem. Si Red By SFR Indiquait en mars 2017 dans ses CGU au sujet de son forfait 100 Go, que le mode modem était limité  à 10 Go, la filiale de SFR a dans la foulée affirmée que cela était une erreur de sa part. S’agissant enfin de la suppression de l’interdiction d’utiliser des cartes SIM dans certains terminaux mobiles, Free a déjà procédé à une mise à jour de ses Conditions Générales d’Abonnement le 22 mai dernier. 

Même si cette disposition n’était pas réellement appliquée, et qu’il était déjà possible d’utiliser sa carte SIM dans un autre appareil qu’un téléphone, grâce à la suppression de cette mention, les opérateurs  l’autoriseront officiellement de fait. Les abonnés pourront donc dorénavant utiliser dans leur tablette etc en toute liberté.

Si France 4 va disparaître du canal hertzien pour passer à une diffusion uniquement numérique, franceinfo serait susceptible de récupérer le canal 14 à la place du canal 27 pour ainsi se positionner avant ses trois concurrentes, à savoir BFMTV et CNews et LCI qui sont respectivement émises sur le canal 15,16 et 26 de la TNT.

Un scénario "inacceptable et inquiétant", a d’ailleurs commenté BFM TV, propriété de SFR en début de semaine. De son côté Alain Weill n’a pas manqué également de fustiger cette éventualité, "c’est indigne, le gouvernement veut changer les règles pour toucher BFMTV qui marche bien", rapporte franceinfo.

Hier lors d’une conférence de presse, le patron d’Altice en a rajouté une couche en dénonçant « un tour de passe-passe ». Et d’ajouter qu’il n’y a pas suffisamment de place pour cette kyrielle de chaînes d’infos en France, « LCI accuse 30 millions d’euros de pertes et CNews a baissé le rideau», informe OffreMedia. Dans le cas où franceinfo débarquerait sur le canal 14, la chaîne pourrait effectivement venir marcher sur les plates bandes de BFM TV.