Auteur : Maxime Raby

Annoncé fin février par HMD lors du salon du mobile de Barcelone, la nouvelle version du Nokia 8110  aperçu  notamment dans les mains de Neo dans le film Matrix, sera commercialisé dans l’hexagone le 11 juillet prochain, au prix de 89,90 euros, a informé la marque. Le feature phone sera compatible 4G.

Si Nokia par le biais du chinois HMD Global qui a repris une partie de la branche mobile à Microsoft, a réédité son iconique 3310 l’année dernière avec une version 2G puis 3G et probablement 4G cette année, cette fois c’est au tour du 8110 de refaire surface.

Incurvé et disponible en deux versions, jaune acidulé ou noir comme à l’époque, le 8110 offre un design qui n’est pas sans rappeler une banane. Plus précisément, celui-ci embarque un écran de 2,4 pouces couleur, une batterie 1500 mAh pour 10 heures d’autonomie en appel et un capteur photo de 2 Mpx. Compatible 4G et offrant un accès à un App Store, pour les favoris comme Gmail, Google Recherche, Google Maps, Facebook et Twitter, le 8110 visera entre autres les nostalgiques désireux de tester une version remaniée de Snake ou pourra servir de téléphone d’appoint. A noter que celui-ci sera disponible en précommande dès le 22 juin.

 

 
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Peu connu en Europe, Condor, la première marque africaine de technologie, annonce le lancement officiel de sa gamme de téléphonie mobile en France, avec la signature de deux accords stratégiques de distribution.

Ainsi à compter du 28 juin prochain, les gammes de Condor  seront proposées sur Amazon.fr et Welcom’. "Avec ces premiers accords, le leader africain de l’électronique met en place un maillage national complet pour permettre au public d’accéder à ses gammes en boutiques ou sur le net", informe un communiqué.

Parmi les terminaux disponibles figureront ainsi le Condor griffe T1, Plume L2 et  M3 Lite ainsi que le Condor Allure M3, le nouveau flagship de la marque. D’autres accords avec de grandes enseignes de distribution, e-commerce et réseaux spécialisés sont attendues durant l’été. Les opérateurs devraient également commercialiser prochainement les smartphones Condor.

Fares Al Mousli, Dirigeant de Condor France, indique : « L’ambition de Condor est de vendre 2 millions d’unités en Europe d’ici à 2019. Nous bénéficions de l’expérience acquise en Algérie, notre segment de marché natif, et dans toute l’Afrique, où nous avons déjà commercialisé plus de 25M de smartphones depuis 2014. »

 

Si Xavier Niel veut provoquer un effet Waouh et frapper une nouvelle fois très fort en matière de disruption avec la Freebox V7, le trublion sait comme à son habitude garder le secret autour de la conception de l’objet du désir. Certaines de ses astuces pour éviter au maximum les fuites, ont été repérées.

Les rumeurs affluent, assistant virtuel, barre de son Devialet,  système d’alarme intégré, part belle à la domotique bien entendu, télécommande avec interface tactile… pourtant le mystère reste entier. Aujourd’hui, seule une équipe réduite connaît le design, les fonctionnalité et les caractéristiques techniques de la V7 ou plutôt des deux prochaines box de Free. D’après Capital, « depuis trois ans, une trentaine de salariés travaillent 24 heures sur 24 dans le plus grand secret à la conception de cet objet du futur. Dans un labo situé près de la place de l’Etoile (Scaleway), 16 chambres ont été aménagées pour permettre aux ingénieurs de dormir sur place. Et au siège, un étage interdit d’accès à toute personne étrangère au projet leur est réservé. Ils y disposent de leur propre cantine, histoire de limiter les contacts avec les autres employés et les risques de fuite. » 

Et ce n’est pas tout, car des indiscrétions se cachent parfois dans les corbeilles, ce n’est pas Hollywood qui dira le contraire. Dans la zone 51 de Free, « c’est une femme de ménage de confiance, spécialement affectée à ce plateau de reclus, qui vient vider les corbeilles ! Quant à la salle où les pros du marketing noircissent des paperboards, en leur absence, elle est fermée par un gros cadenas. Xavier Niel y tient : la surprise doit être totale », révèle enfin l’hebdomadaire. Et si vous cherchez à mettre la main sur les stocks de la nouvelle Freebox en production, on nous a soufflé qu’ils n’étaient pas en France. 

 

Source : Capital (Version papier, mensuel de juillet)

 

Groupe AB veut devenir un média de référence dans l’eSport et s’en donne de plus en plus les moyens. 

Si elle tarde à enclencher une montée en gamme de ses chaînes depuis son rachat, la filiale de Mediawan ne chôme pas sur l’eSport. Après l’accord trouvé avec Activision sur les droits exclusifs de diffusion TV en Europe francophone des franchises et compétitions du géant américain, numéro 1 mondial de l’eSport, Groupe AB poursuit son investissement en annonçant l’acquisition des droits de diffusion et distribution de la série finlandaise en vogue «Dragonslayer666» (Dionysos Films) axée sur la montée en puissance des sports électroniques.  Le groupe audiovisuel a également décroché la production du film documentaire «Inside Vitality» qui plongera dans les entrailles de l’eSport et suivra le quotidien d’une équipe pro.

Pour rappel, Groupe AB est déjà diffuseur de programmes dédiés à travers ses chaînes, AB1 (Esport Zone) et Mangas (Gfinity Elite Series Street Fighter). 

A noter que l’accord avec Activision prévoit pour la filiale du Spac de Xavier Niel, Pierre-Antoine Capton et Matthieu Pigasse de lancer une chaîne de eSport qui sera le diffuseur TV exclusif des programmes d’Activision Blizzard, en plus des contenus d’autres éditeurs. Objectif : prendre en compte la place croissante du eSport, particulièrement chez les millenials. De quoi réjouir les gamers disposant d’une box. Car si Mediawan est totalement indépendant de Free, les nouvelles offres d’AB devraient en toute logique être disponibles sur la Freebox et chez les autres opérateurs.

Parallèlement, les deux groupes vont travailler en duo sur le développement de synergies en termes de promotion et de marketing afin entre autres d’organiser des événements et des compétitions de eSport en France.

 

Si Orange est leader sur la 4G, il compte le rester sur la 5G. Dans le cadre du guichet «pilotes 5G» de l’Arcep, l’opérateur historique va tester cette nouvelle technologie de bout en bout sur 30 sites à Lille et 48 autres à Douai dans la  bande de fréquences 3600 – 3700 MHz et ce jusqu’au 1er juin 2019, date d’échéance de l’autorisation attribuée par l’Arcep.

La Métropole Européenne de Lille (MEL) fait donc partie des premiers territoires où la 5G sera testée par Orange dès cette année. Dans cette optique, l’opérateur historique et  la MEL s’associent aujourd’hui  et lancent un appel à projets sur 2 ans, baptisé « le DEFI 5GMEL ».

Celui-ci vise à mobiliser les acteurs privés et publics de l’écosystème entrepreneurial (entreprises, starts up, associations, consortiums, universités, organismes de recherche, etc.) Ainsi, pour être recevables, «les projets doivent faire émerger une famille d’usage que seule la technologie 5G pourrait permettre comme les véhicules autonomes, la télé médecine, les expériences immersives, la traduction simultanée et même des usages non encore imaginés à ce jour», informe un communiqué. Les projets finaux seront choisis à l’automne prochain à la suite d’une phase de pré-sélection et de co-construction.

Propriété du groupe Orange, le téléport de Bercenay-en-Othe, fête aujourd’hui ses 40 ans. Ce centre de télécommunications spatiales est le plus grand d’Europe.

Comme son nom l’indique, ce dernier permet l’émission de signaux de télécommunication vers des satellites en orbite géostationnaire. « il y a quarante ans, France Télécom collaborait avec l’armée française sur un grand projet dont le but était de couvrir en télécommunications les DOM-TOM, à une époque où les câbles sous-marins y étaient inexistants. C’est ainsi qu’est né le Téléport de Bercenay en Othe, composé au départ de quelques antennes destinées à transporter la voix, qui était alors analogique », explique Véronique Disdet, directrice de la Satellite Factory d’Orange. C’est également durant cette période qu’Orange est devenu opérateur de satellites. Aujourd’hui, sont des milliers de télécommunications et des gigabits qui transitent chaque jour sur ce site qui compte plus de trente antennes, trois d’entre elles mesurant plus de trente mètres de haut. Celles-ci ne couvrent pas la terre entière, informe Orange. Le rayon de ce téléport «atteint les côtes du Brésil d’un côté et l’Inde de l’autre. Pour fournir une couverture globale à ses clients, ce dernier est donc relié à des téléports partenaires, aux États-Unis, en Allemagne, en Australie ou encore en Corée.»

 

Ce jour, @orange célèbre les 40 ans du Téléport de Bercenay-en-Othe ! La technologie satellite pour nos clients partout dans le monde pic.twitter.com/c8I8VSOQtX

— Gautier Bezeau (@GautierBezeau) June 19, 2018

 

Mais à quoi sert exactement ce site en 2018 ? Si les DOM-TOM, à quelques exceptions près, sont désormais câblés et n’ont plus le même besoin en communications satellites, il reste d’autres zones à couvrir : « Orange fait d’importants investissements en Afrique, notamment dans des pays n’ayant pas accès à la mer – donc aux câbles sous-marins – ou à une bonne connectivité domestique. En RDC, en RCA, au Niger et ailleurs, Orange offre à des opérateurs affiliés des solutions pour relier les territoires entre eux », rapporte la directrice de Satellite Factory de l’opérateur.

Par ailleurs, les réseaux bancaires trouvent aussi dans les satellites un moyen plus fiable d’effectuer les transactions. Ainsi,  Orange Business Services, offre grâce au Téléport de Bercenay des services satellites à une myriade de clients comme des ONG et entreprises, souvent dans les camps de réfugiés, sur les sites de forage isolés ou encore en mer sur les navires. Les ministères optent aussi pour ces services, comme systèmes de secours.

 

[#Networks 📷] #40ansdéjà : les 40 ans du téléport de #Bercenay d’@Orange résumés en images ! 📡📶 c/ @mno_jl @jlvuillemin pic.twitter.com/p5t98Kwnq6

— Hello Future (@Orange_Future) June 19, 2018

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C’est le coup de gueule du jour, Joseph Segura, maire de Saint-Laurent-du-Var dénonce dans les lignes de Nice-Matin, le comportement "cavalier et léger" des opérateurs qui déploient sans scrupule et à outrance leurs antennes. 

Dans son viseur, Orange, Bouygues et SFR mais aussi les propriétaires d’immeubles pour qui «  le profit prime sur la santé publique », a t-il attaqué. Au centre du litige, douze antennes installées sur le toit d’un immeuble dans une zone résidentielle. Pour le maire, les opérateurs ont manqué à leur devoir, celui de prévenir de manière visible la population (affichage), ces derniers « l’ont fait de manière très très discrète », constate t-il. Joseph Segura ne cache d’ailleurs pas sa consternation dans les lignes du quotidien régional :  « Les maires ne contrôlent plus rien de ce qui se passe sur leur commune ». 

Néanmoins, celui-ci en qualité d’élu, est logiquement intervenu pour donner oui ou non l’autorisation aux opérateurs d’installer leurs équipements et pouvait décider de consulter, lui même, ses administrés. Les habitants, dans ce cas, ont alors 3 semaines à partir de la diffusion des informations par l’élu pour formuler leurs observations. Quoiqu’il en soit, aujourd’hui une pétition à l’initiative des riverains a déjà recueilli plus de 600 signatures et le maire demande un retrait de ces antennes. Les opérateurs sont convoqués.

 

C’est officiel, Station F lance un nouveau programme de mentorat dédié aux startup de la blockchain. Baptisé «ChainAccelerator», cela nouvelle structure s’appuiera sur un réseau de 50 experts comme le co-fondateur de Deezer, Jonathan Benassaya. Les 13 premières jeunes pousses sélectionnées symbolisent la variété et les opportunités que la blockchain représente : Avec 14 nationalités: Allemagne, France, Mali, Canada, Estonie, Maroc, Italie, Biélorussie, Singapour, USA, Israël, Vietnam, Monaco. Et plus de 10 industries: Réseau Sociaux, IOT, Crypto-banking, Crypto-trading, Médias, RH, Santé etc. A noter que les startup incubées auront accès à des ateliers spécifiques, à un prototype token et à un support marketing pour accélérer leur croissance. Sans oublier des entretiens avec des investisseurs.

Après des mois de tractations, cela se précise.

On le savait, Altice cherche à vendre le réseau de points hauts (pylônes, toits terrasses, châteaux d’eau, clochers…) de SFR afin de réduire sa dette, mais aussi afin de restructurer ses opérations en Europe. TDF a d’ailleurs révélé en avril dernier avoir remis une offre à l’opérateur au carré rouge et que le processus de décision est entre les mains d’Altice.

Aujourd’hui, il semblerait que le groupe de Patrick Drahi ait fait son choix. Comme le rapporte Reuters, c’est le quatrième fonds d’investissement mondial, KKR, qui aurait remporté la partie et serait en passe de prendre une participation minoritaire dans les tours télécom de SFR. Cependant, la transaction n’est pas encore bouclée. Parmi les prétendants, figuraient Blackstone, ou encore le duo Allianz et Axa. Pour rappel, les pylônes du groupe sont valorisés entre 3 et 4 milliards d’euros.

KKR (pour les initiales de ses trois fondateurs Kohlberg, Kravis, Roberts) est un des plus anciens et des plus importants fonds d’investissements américain (quatrième mondial) fondé en 1976. D’ailleurs en mars dernier, celui-ci a nommé Xavier Niel à son conseil d’administration, portant le nombre d’administrateurs indépendants à 7 sur 11 sièges.

Aux yeux de ce fonds puissant fonds, « la France est un marché important et nous voyons des opportunités significatives dans un certain nombre de secteurs, en nous appuyant sur nos succès et notre engagement à soutenir les entreprises françaises" a déclaré Johannes Huth, responsable Europe chez KKR, lors de la nomination, cette fois  de Jacques Veyrat (ex-PDG de Neuf Cegetel) comme "conseiller senior" pour ses activités en France en janvier dernier. Le fonds investit déjà dans certaines entreprises en France notamment OVH.

S’il fait de la cybersécurité son fer de lance avec l’ambition de recruter 1000 experts supplémentaires d’ici 2020, l’opérateur historique n’est pas à l’abri des hackers. La preuve, des pirates ont réussi  à pénétrer un serveur de tests d’Orange en Belgique.

Selon Techzine qui a révélé l’information, un sous-traitant aurait commis une erreur lors d’un test . Au total, 15 000 clients sont concernés. Le dit serveur contenait notamment  les noms, adresses postales et mail, numéros de téléphone, de carte d’identité et de compte en banque. Néanmoins, les numéros de cartes bancaires n’étaient pas enregistrés mais des données ont disparu du serveur et leur nombre varie en fonction des clients. Cette fuite aurait été détectée fin mai mais les techniciens d’Orange ont eu besoin de 15 jours pour mener leur enquête, justifie l’opérateur historique. Finalement, les clients potentiellement impactés ont reçu un mail le 14 juin. Seul hic, selon le RGPD, les entreprises sont dans l’obligation d’informer leurs clients dans 72 heures après la découverte d’une fuite de données.