Auteur : Maxime Raby

Iliad choisit Aures pour la réalisation en Italie de la totalité de ses bornes de distribution de cartes SIM

 

Un mois après le lancement d’Iliad en Italie, on connaît enfin la société à qui le groupe de Xavier Niel a confié la réalisation de ses "Simbox" dont une partie est déjà déployée dans le pays. Il s’agit du spécialiste des terminaux de paiement, Aures. Un contrat d’envergure a été signé dans ce sens.

« Dans le cadre du lancement de son offre commerciale en Italie, le groupe Iliad a confié au groupe Aures l’étude et la réalisation de la totalité des bornes de distribution de cartes SIM, qui sont et seront installées dans les magasins et les corners Iliad situés dans les centres commerciaux italiens », a indiqué Aures dans un communiqué vendredi soir. Aucun aucun montant n’a pour le moment été dévoilé mais la commande est « significative».

A noter que si France aucune pièce justificative n’est nécessaire pour obtenir une carte SIM, une simple carte bancaire et une adresse email valide suffisent, en Italie la loi est plus stricte et une pièce d’identité doit être présentée avant la délivrance de la carte. Ainsi les Simbox d’Iliad, petites soeurs des bornes Free, leur ressemblent beaucoup mais ont été modifiées pour se conformer aux réglementations en vigueur.

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L’outil d’écoutes téléphoniques de la police pris en flagrant délit d’émission massive d’ondes électromagnétiques

« L’IMSI catcher », l’appareil de surveillance utilisé par la police pour intercepter des communications mobiles, pister des terminaux et aspirer des informations à distance, est aujourd’hui dans le viseur de la FCPE.  En cause, une émission d’ondes électromagnétiques plus qu’inquiétante.

Après un long combat mené contre l’implantation des antennes relais à proximité des crèches et des écoles, l’association de parents d’élèves adhérents s’attaque à présent à l’outil d’écoutes téléphoniques de la police, et ce à la suite des dernières révélations du Canard Enchaîné. Mercredi dernier, le palmipède a ainsi mis le doigt sur un dépassement important des normes d’émissions d’ondes électromagnétiques de cet appareil installé dans une camionnette espionne, avec des pics mesurés sur des séquences de 20 secondes, plus de deux fois supérieurs aux normes européennes, soit 60V/M. D’après les informations de France Inter, la FCPE a par conséquent décidé de saisir la marie de Paris. Le syndicat de police l’UNSA a pour sa part demandé des études plus poussées. Enfin, toujours selon la radio nationale publique qui a eu lecture de la note confidentielle de la préfecture de Police de Paris, le directeur des services techniques estime qu’il faudra "proscrire" l’usage du camion espion à moins de 100 mètres des écoles. Pour rappel un IMSI-catcher se fait passer pour une fausse antenne-relais en s’intercalant entre le réseau de l’opérateur  et le terminal surveillé.

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Insolite : Orange pose un câble sous-marin de fibre optique avec l’aide de la population locale

 

Quand le facteur humain est clé pour Orange. Pour l’atterrissement du câble de fibre optique sous-marin Palapa Timor Ring en Papouasie Orientale, Orange Marine a décidé d’innover en utilisant une technique de pose des plus inhabituelles en fait appel aux locaux, rapporte Jean-Luc Vuillemin, directeur réseaux et services internationaux de l’opérateur historique. Ces derniers ont ainsi formé une chaîne humaine sur le littoral, câble en main, afin de permettre  le raccordement de cette « dorsale » à la station d’atterissement.

 

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Free Mobile et TDF : mairie et riverains main dans la main face à l’implantation d’une antenne-relais

Direction Strazeele, une commune du Nord où le projet d’installation d’un pylône de TDF sur lequel Free doit camper ses équipements est loin de faire l’unanimité.

Tout a commencé en mars dernier lorsque le maire a informé ses administrés du souhait de TDF d’ériger une antenne-relais de 42 mètres au bout d’une impasse, et ce à 160 mètres de l’école et à un peu moins de 10 mètres des premières habitations. Si le conseil municipal a émis un avis défavorable, celui-ci a été contesté dans la foulée par TDF. Depuis une pétition a été lancée.

Si les riverains ne refusent pas ce type d’installation, ces derniers militent pour un changement du site initialement choisi. Le 11 juin dernier, ces derniers ont par ailleurs insisté lors d’une réunion avec le maire sur « le risque de santé et la dépréciation des maisons ». Avant de lui demandé « comme l’indique le guide des relations entre opérateurs et communes signé en 2007 par l’AMF Association des Maires de France, d’organiser une réunion publique avec les opérateurs, le propriétaire du terrain, les élus et les riverains », peut-on lire sur leur page Facebook.

Samedi dernier, la mobilisation a pris de l’ampleur, une vingtaine de Strazeelois se sont rassemblés devant la mairie afin de faire entendre leur voix, munis de banderoles. Pour l’heure, la ville fait des propositions à TDF afin que l’opérateur d’infrastructure implante son antenne ailleurs.

 

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Devialet annonce discuter avec Free et relance l’éventualité d’un partenariat autour d’une barre de son accompagnant la Freebox V7

 

Un système de son embarqué ou une barre de son signée Devialet fournie avec la Freebox V7 ? Si l’information révélée par French Web en mars dernier paraissait déjà crédible, Xavier Niel étant actionnaire de la pépite française, la dernière déclaration du cofondateur de cette startup en pleine expansion, laisse en tout cas la porte ouverte à cette éventualité.

Onze ans après sa création, Devialet n’a pas de limites. Considérée comme une référence sur le marché des enceintes connectées haut de gamme et surfant sur le succès de son produit ultime « Phantom », la startup française a  notamment tapé dans l’oeil d’investisseurs comme Renault, Foxconn ou encore le rappeur Jay-Z en 2016 et vise aujourd’hui des partenariats avec des groupes mondiaux dans les médias, l’automobile, l’électronique et les télécoms. D’ailleurs, il y a un an, Devialet a pour la première fois de son existence intégré sa technologie dans le produit d’un partenaire tiers, à savoir l’opérateur de télévision par satellite britannique SKY, en créant la Soundbox, une barre de son développée pour accompagner la box des 12 millions d’abonnés de l’opérateur. Interrogé récemment par Business Insider sur la possibilité de voir ce type de partenariat prendre place en France et sur d’éventuelles discussions avec Free et Canal+, son cofondateur Quentin Sannié s’est fendu d’une réponse laconique : « Je ne peux pas répondre à cette question. On discute ». De quoi confirmer en tout cas l’existence de discussions avec l’opérateur de Xavier Niel. Un système de son Devialet intégré ou une enceinte connectée fournie avec la V7 reste donc probable.

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Salt : l’opérateur Suisse de Xavier Niel joue la carte de la provocation dans sa dernière campagne publicitaire

 
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Photo : Xavier Studer

Après un débarquement en grande pompe sur le fixe en Suisse avec sa box fibre et ses prix cassés deux à trois fois moins élevé que ses rivaux, Salt en rajoute une couche actuellement via une campagne de pub provocatrice agrémentée d’une pointe d’humour.

Si les consommateurs commencent à ressentir les effets de l’arrivée sur le marché du fixe de Salt en mars dernier, la concurrence baissant ses prix au compte-gouttes, ces derniers peuvent aussi constater que l’opérateur  de Xavier Niel prend aujourd’hui un malin plaisir à tacler avec humour ses concurrents dans sa dernière compagne publicitaire. En effet, des affiches mettant en avant l’ offre fibre à 10 Gigabits/sec à 39,95 CHF de Salt commence à fleurir dans les rues. Sur celles-ci on peut lire notamment « Salt Fiber. Si vous voulez plus cher, restez chez nos concurrents ». Le blog télécoms de Xavier Studer rapporte avoir également entraperçu une variante, «si vous voulez moins rapide, restez chez nos concurrents!». Redoutable ?

 

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Orange va proposer ses offres fibre sur un RIP de Covage

Au total, les zones pavillonnaires de 13 villes des Hauts-de-Seine vont pouvoir bénéficier des offres fibre Orange, le tout sur le réseau THD Seine. L’opérateur historique vient de signer une convention avec Covage 92 allant sans ce sens.  
 
Piqûre de rappel. Covage 92, filiale de la société Covage, a été créée pour la reprise de l’exploitation, du développement et de la commercialisation du RIP des Hauts-de-Seine depuis le 31 mars 2017. Le périmètre FTTH couvert représente 315 000 foyers. Aujourd’hui, 267 000 foyers sont d’ores et déjà éligibles sur le réseau THD Covage et commercialisables sur l’ensemble du département. Ce nombre est en constante progression, 27 000 nouveaux foyers ont été déployés au cours du 1er trimestre 2018.
 
Par ailleurs, Covage 92 va poursuivre le déploiement de son réseau FTTH grâce à la construction de 13 000 nouvelles prises prévues pour 2019 dans de nouvelles zones pavillonnaires. Une étude est en cours pour 30 000 prises FTTH complémentaires.
 
A noter que de son côté Orange est passé à l’offensive depuis l’année dernière afin renforcer son empreinte de cofinanceur sur des RIP, à la fois sur ceux qu’il produit et sur des RIP tiers. Fin 2017, 25% des prises raccordables ont été attribuées à l’opérateur historique. 
 
Nathalie Dirand, Directrice du développement Covage a déclaré : « cette convention, en plus d’être une excellente opportunité de diversification des offres Internet dans les Hauts-de-Seine, passe un message plus large aux collectivités : l’ouverture à la concurrence est essentielle pour préparer l’accès à la fibre dans le cadre du Plan France Très Haut Débit ». 
 
 

 
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Orange, Free, SFR et Bouygues : l’Arcep lance son premier outil de contrôle des opérateurs dans le cadre de l’accord sur la couverture 4G

 
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Le régulateur a lancé hier son son premier tableau de bord du New Deal mobile. Objectif : permettre en quelques clics de suivre trimestre après trimestre la bonne ou mauvaise application par les opérateurs des engagements qu’ils ont pris en janvier auprès du Gouvernement et de l’Arcep 

Concrètement, ce tableau de bord se présente comme un instrument de contrôle. La police des télécoms disposant d’un pouvoir de sanction en cas de manquement au respect des obligations inscrites dans les autorisations de fréquences, celle-ci s’assurera donc de la bonne exécution et mise en oeuvre du New Deal par Orange, Free, SFR et Bouygues dans ce cadre. De ce fait et dans un soucis de précision et de transparence, ce nouvel outil regroupe un ensemble de six indicateurs dont quatre sont d’ores et déjà disponibles :
 
  • La 4G pour tous (carte interactive)
  • La couverture ciblée
  • La couverture indoor
  • La 4G en voiture
  • L’état des réseaux mobiles (à venir)
  • La 4G fixe (à venir)
 

« Il s’agit d’offrir aux élus et à tous les observateurs une information permettant d’avoir une vision à la fois nationale et territoriale de l’avancée des engagements. Ainsi, l’outil présente-t-il des cartes interactives permettant par exemple, pour un département ou une commune donnée, de visualiser le déploiement de nouveaux sites (dont ceux qui auront été demandés par les collectivités dans le cadre du New Deal mobile) » souligne l’Arcep. A noter que les données de ce tableau de bord sont disponibles en open data.

 
Pour rappel, cet accord trouvé entre les opérateurs et le gouvernement en janvier dernier, dit historique, permettra notamment la généralisation de la 4G en métropole d’ici fin 2020 et « introduit un dispositif de couverture ciblée visant à améliorer de manière localisée et significative la couverture de zones dans lesquelles un besoin d’aménagement numérique du territoire aura été identifié par les collectivités et le Gouvernement : chaque opérateur sera tenu d’assurer la couverture de 5 000 nouvelles zones dans ce cadre », résume l’Arcep qui dès cet été rendra les engagements des opérateurs mobiles juridiquement contraignants pour la période 2018-2020 , en modifiant leurs autorisations d’utilisation actuelles dans les bandes 900, 1 800 et 2 100 MHz pour y retranscrire leurs nouvelles obligations. Une procédure de réattribution de ces fréquences arrivant à échéance à partir de 2021, prendra place quant à elle  à l’automne prochain afin « d’engranger les engagements complémentaires ». 
 
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Pour Canal +, une baisse du piratage lui ferait gagner 500 000 abonnés

 

Auditionné mercredi devant la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication, le président du directoire de la filiale de Vivendi, a tiré à boulets rouges sur « l’environnement » fiscal et réglementaire français qui selon lui met à mal et fragilise le groupe.

Après avoir martelé que perdre la Ligue 1 pour la période 2020-2024 « n’est pas un échec mais un choix de survie » car si la filiale de Vivendi s’était alignée sur Media Pro, cela aurait provoqué « sa perte presque immédiate », Maxime Saada, a tenu à rassurer, Canal + n’est pas condamné pour autant. «  je crois qu’il y a des réformes qui peuvent protéger les acteurs français et qu’il faut réfléchir au delà même du sport aux moyens de nous renforcer» a t-il précisé. A ses yeux, Canal+ « s’est déjà beaucoup réformé » avec un plan d’économies de coûts de « 460 millions d’euros sur trois », c’est donc à présent au tour des autorités de lui permettre de se renforcer et surtout de repartir de l’avant.

Dans son viseur, la fiscalité, la concurrence jugée non équitable de Netflix et des Gafa qui ne paient pas suffisamment d’impôts dans l’hexagone, la TVA, les décrets sur l’audiovisuel. Mais aussi le manque de mesures efficaces pour éradiquer le téléchargement et le streaming illégal. A l’heure où Canal + perd toujours des abonnés en France, 115 000 en 2017 et 56 000 durant les trois premiers mois de l’année, le président de son directoire observe qu’« une baisse du piratage pour Canal+, c’est 500 000 abonnés en plus, c’est 40 millions d’euros de plus pour le cinéma français et c’est une marge de manoeuvre beaucoup plus importante sur les droits sportifs ». 

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Nouveaux engagements sanctionnables d’Orange et SFR sur la fibre en zone AMII : l’AVICCA satisfaite à 92%

 

L’association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel salue les engagements opposables d’Orange et SFR validés hier par le gouvernement pour couvrir la majorité des 13,7 millions de logements en zones moyennement denses d’ici 2020. La nouvelle répartition de la zone AMII est également bien reçue.

De but en blanc, « l’AVICCA se félicite d’avoir obtenu ce qu’elle avait demandé il y a plusieurs années déjà, à savoir des engagements juridiquement opposables et sanctionnables à l’encontre des opérateurs de la zone AMII bénéficiant d’une exclusivité de déploiement accordée pour 10 années par l’Etat au lieu des 3 années demandées par Bruxelles », a réagi l’association avant d’ajouter qu’en l’absence de tels engagements, les déploiements « sont restés longtemps anémiques et l’objectif initial de 2020 ne serait jamais tenu ». L’AVICCA se félicite également de l’accord de repartage de la zone AMII entre Orange et SFR, l’opérateur au carré rouge récupérant ainsi environ 1 million de prises en plus des 1,4 million obtenues en 2011, soit 20% au total du périmètre à couvrir.

Seul regret pour l’association, ces engagements ne portent que sur 92% de locaux effectivement raccordables à l’échéance de 2020, bien loin des intentions affichées en 2011. « Le nouvel horizon est donc 2022 pour 8% des logements de la zone AMII Orange », remarque t-elle, le tout sur demande, dans un délai maximum de 6 mois après la première demande de raccordement par l’utilisateur. S’agissant de SFR, en l’absence de date figurant dans leur courrier et « au regard de l’avis de l’ARCEP qui rappelle avec force l’obligation de complétude dans un délai de 5 ans maximum, nous comprenons que ce nouvel horizon risque d’être 2025 ». L’AVICCA sera donc très regardante quant à la localisation de ces prises raccordables sur demandes et à leur commercialisation effective. « Actuellement, les 10 000 prises relevant de cette catégorie ne sont pas localisables et il est impossible de savoir si elles sont réellement commercialisées par des FAI. Or sans commercialisation de ces prises par les FAI, la raccordabilité sous 6 mois restera purement théorique et paradoxalement non sanctionnable », souligne l’intéressée qui rappelle enfin que  cet accord de repartage et ces engagements ne concernent que la métropole, et que les doublonnements de réseaux FttH restent toujours à l’œuvre en outre-mer, notamment sur l’île de La Réunion.

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