Orange, vent debout face à certaines pratiques commerciales.
Déjà lors d’une rencontre organisée par Le Monde le mois dernier, Orange avait manifesté son agacement. Son PDG, Stéphane Richard avait ailleurs martelé qu’un retour à trois opérateurs en France est le bienvenu afin de faire cesser « les promotions ridicules à des prix qui n’ont aucun sens ». A en croire aujourd’hui le site Contexte, l’opérateur historique ne souhaite pas attendre l’aboutissement d’un projet de consolidation et tente de faire interdire toute bonnement la vente de "forfaits ADSL à perte" par le biais d’un amendement présenté dans le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), visant ainsi entre autres Free et ses ventes privées répétées et sans cesse prolongées. La proposition d’Orange, que les tarifs planchers soient dorénavant basés sur le tarif mensuel du dégroupage total sur le marché de gros, établit à 9,31 euros pour l’année 2018.
A noter qu’un amendement similaire aurait été proposé par l’opérateur et rejeté lorsque la loi Elan était en projet.
Un an après la fin des frais d’itinérance dans l’Europe, le bilan est plus que positif, les usages explosent notamment sur la data et les opérateurs semblent jouer le jeu. Mais peut-on espérer une gratuité des communications à l’avenir à l’échelle mondiale. Bouygues Telecom a son propre avis.
Depuis le 15 juin 2017, les opérateurs se sont donc pliés à cette nouvelle réglementation de l’UE consistant à abolir les frais supplémentaires pour les communications mobiles depuis un autre pays européen (membre). Bouygues Telecom également, avec une enveloppe data dédiée dans ses forfaits. Aujourd’hui, force est de constater que les usages ont explosé. D’après l’Arcep, au deuxième semestre 2017, le trafic de téléphonie comme le nombre de SMS émis en itinérance a augmenté d’environ 40% par rapport à au deuxième semestre 2016. Sur la même période, la consommation de données des français en itinérance a été pratiquement multipliée par quatre en un an. Celle-ci reste nettement supérieure à la moyenne européenne.
D’après Julien Gauchet, chef de produit Roaming et International chez Bouygues, "sur la même période, les usages dans le reste du monde n’ont même pas été multipliés par 2." Si les citoyens de l’Union européenne ne paient donc plus aucun surcoût lorsqu’ils utilisent leur téléphone mobile pour appeler, envoyer des SMS ou surfer sur le net depuis un autre pays de l’Union, peut-on espérer un élargissement de cette réglementation au niveau mondial ? C’est en tout cas la question qui a été posée à Julien Gauchet sur le blog de l’opérateur. Selon lui, à l’heure actuelle, "il n’existe pas d’organisme capable de réguler un marché des télécoms au niveau mondial. Cela semble difficile à imaginer à court terme. En revanche, la VoWifi et son développement progressif sera peut-être un nouveau moyen de contourner la 4G et ainsi de bénéficier de la gratuité de ses communications à travers le monde…Réponse dans quelques temps !" Pour rappel, la VoWifi permet d’émettre et de recevoir des appels via tout accès WiFi, même en l’absence de réseau cellulaire.
Comme un air de rachat imminent. Après le trio France Télévisions, M6 et TF1, c’est au tour d’Orange de lorgner Molotov.
Selon les informations de BFM Business, le service de télévision par internet aura bientôt « épuisé » la totalité des 32 millions d’euros qu’il a levé depuis sa création. C’est de notoriété publique, ce dernier éprouve de grandes difficultés à monétiser son service bien qu’il soit populaire et de qualité. Pour atteindre l’équilibre financier, il lui faudrait entre 500 000 et 750 000 abonnés payants, mais Molotov est loin du compte, Le quotidien L’Opinion table sur 6000 à 7000 abonnés aux offres payantes. De ce fait, la start-up chercherait un nouvel acquéreur et « espère aboutir d’ici l’automne » révèle la chaîne d’info ce matin. Si les négociations avec France Télévisions, M6 et TF1 n’ont pas abouti le mois dernier, le service OTT demandant la bagatelle de 100 millions d’euros, c’est cette fois plusieurs «opérateurs télécoms dont Orange» qui étudient un éventuel rachat, rapporte la chaîne d’après des sources industrielles. L’opérateur historique s’est pour le moment refusé à tout commentaire et Molotov estime que certaines informations de l’article sont erronées sans les citer.
Aficionados de Twitter, les opérateurs français postent plus vite que leur ombre sur le réseau social. Et les internautes leur rendent bien ! Entre humour, désespoir et parfois satisfaction, voici un zeste du meilleur et du pire des tweets qui ont déferlé sur l’oiseau bleu cette semaine.
Chacun sa technique d’approche. Un conseiller de l’assistance de Bouygues Telecom qui raconte sa vie à un abonné, si si cela arrive parfois, en toute amicalité ou pour mieux vous vendre un service !
Vargasss est une véritable star auprès des adolescents. Il doit son succès au fait de raconter avec humour son quotidien, principalement sur Instagram et Snapchat. Son mantra : "rire trois fois par jour" sauf lorsque l’on oublie de désactiver la data au Maroc avec son forfait Orange Business et que la facture frôle les 2000 euros.
Une alliance sans président dans l’histoire du PAF. C’est fait, le premier réseau national de TV locales "Réseau Vià" est officiellement né. Celui-ci compte désormais 22 chaînes. Des changements de nom de chaînes vont donc intervenir dans les mois prochains sur Freebox TV.
Quand l’union fait la force. Les premières pierres ont été apportées à l’édifice en septembre 2017 avec le lancement du réseau de 3 chaînes locales de Vià Occitanie, la "chaîne avec accent" remplaçant dès lors TV Sud. Puis est arrivée Vià Grand Paris en lieu et place de Télif. L’ambition alors affichée par le PDG fondateur Christophe Musset : regrouper la quasi-totalité des chaînes locales de France pour toucher plus de 30 millions de Français. C’est aujourd’hui officiel, l’alliance est actée.
Ce nouveau réseau national Vià comporte désormais 22 chaînes dont 3 chaînes antillaises reprises récemment. Les voici : Wéo Lille, Wéo Picardie, Tébéo (Bretagne ouest), Tébésud (Morbihan), Télé Paese (Corse), LCN (La Chaîne Normande), Télénantes, LMTV (Le Mans Télévision), MaTélé (Saint-Quentin), TLC (Télévision locale du Choletais), Angers Télé, Mirabelle TV (Lorraine), Vosges Télévision, Demain TV, viàGrandParis, viàOccitanie Toulouse, viàOccitanie Pays gardois, viàOccitanie Pays catalan, viàOccitanie Montpellier, ATV Martinique, ATV Guadeloupe, ATV Guyane.
L’objectif en s’aggrégeant est d’augmenter les recettes publicitaires en touchant "ensemble à des annonceurs nationaux, alors qu’isolés nous ne pourrions pas", a déclaré Sabine Torrès, directrice générale du réseau Vià. Cela passe donc par une mutualisation des écrans publicitaires sur un réseau unique. A noter que ces chaînes vont donc changer de nom . Par exemple, Wéo passera par une phase intermédiaire, Vià Wéo Lille, avant de devenir Vià Lille, etc, rapporte France 3.
🔴 C’est fait ! 2️⃣2️⃣ chaînes françaises – de Métropole et d’Outre-Mer -, ont rejoint officiellement le Réseau Vià ce 4 juillet. Le Réseau Vià est le premier réseau national de télévisions locales !
Il couvrira plus de 30 millions d’habitants en France. #réseauviàpic.twitter.com/JLOxeG1Q0u
En vogue, le média exclusivement diffusé sur les réseaux sociaux vient de boucler un nouveau tour de table à hauteur de 10 millions d’euros et comme prévu Xavier Niel est de la partie.
Lancé fin 2016, le média vidéo français nouvelle génération se développe à vitesse grand V. Brut revendique aujourd’hui au total une audience de 400 millions de vues par mois et s’est lancé avec succès aux Etats-Unis et en Inde. C’est d’ailleurs dans l’optique de financer son développement à l’étranger et son lancement en Chine fin 2018 ou encore en Grande-Bretagne et au Moyen Orient, que Brut vient de boucler une levée de 10 millions d’euros. Parmi les investisseurs figurent Xavier Niel, déjà actionnaire mais aussi la banque publique d’investissement (Bpifrance), Sébastien Lépinard du fonds NextWorld et Emmanuel Seugé de Cassius. Le média était en pourparlers depuis octobre dernier.
Pour rappel, Brut traite principalement de l’actualité médias, politique et société. Son objectif est d’atteindre un milliard de vues en 2018. A noter que 80% de son audience provient de Facebook. Enfin pour l’heure, l’intégralité de ses revenus publicitaires est enregistrée en France.
Le réseau de boutiques Only à La Réunion est en passe de parachever sa transformation aux couleurs de Free.
La fin du processus de "rebranding" est proche. Un nouveau Free Center refait à neuf vit ses premières heures sur l’île au sein du centre commercial Jumbo, en lieu et place d’une boutique d’Only, rapporte ce matin notre correspondant sur place, Dylan Legros. Celui-ci, de petite taille, dispose de trois bornes proposant le forfait "complément toké" à 9,99€/mois de Free Mobile ainsi que d’un point d’accueil permettant de souscrire aux forfaits Telco OI. Un an après son lancement sur l’île, l’opérateur de Xavier Niel compte 17 Free Center. Et seules deux boutiques ne sont pas encore passées sous l’enseigne Free.
Patrick Drahi n’est pas vendeur. Les déclarations, il y a deux jours, du patron d’Altice Europe, Alain Weill, ont eu un impact négatif hier sur le titre du groupe de Patrick Drahi à la Bourse. Celui-ci a reculé de 5,25% hier à la clôture.
Le cours d’Altice a même accusé une des plus fortes baisses du Stoxx 600 mercredi à l’ouverture, l’AFP rapporte que des traders n’ont pas manqué d’évoquer les propos du directeur général du groupe dans une interview accordée, mardi, aux Echos dans laquelle il a notamment assuré que « Patrick Drahi n’est absolument pas vendeur ». Et de préciser : « Je constate que ce sont plutôt les deux plus petits acteurs des télécoms qui poussent désormais à une consolidation », ciblant ainsi Free et Bouygues Télécom. Le patron d’Altice a par ailleurs rappelé qu’il n’a « aucune échéance importante de dette avant 2022 » et que SFR est « cash-flow » positif. Pour lui, l’opérateur n’est donc pas en situation de se faire racheter. Alain Weill, a également estimé que "de toute façon, la consolidation se fera un jour et que ce jour-là, SFR en sortira grandi et renforcé." Conséquence, le titre a chuté de 5,25% à la clôture hier, à 3,17 euros.
Le mastodonte américain teste actuellement un nouvel abonnement en France ainsi que dans d’autres marchés étrangers comme l’Italie. En se rendant sur le site du service SVOD, une nouvelle offre fait son apparition, les utilisateurs français peuvent donc y souscrire. Baptisée « Ultra », celle-ci est affichée à 16,99€/mois. Mise à part le prix, la seule différence avec l’abonnement Premium à 13,99€/mois est la disponibilité de l’HDR (High Dynamic Ran,ge), le nombre d’écran disponibles en simultané étant le même, à savoir 4.
Néanmoins, cette nouvelle offre n’a pas forcément vocation à être pérenne. Contacté par 01Net, Netflix France précise : « Nous testons continuellement de nouvelles choses et ces tests varient habituellement dans le temps. Dans ce cas, nous testons de légères différences de prix et de fonctionnalités pour mieux comprendre quelle importance les consommateurs accordent à Netflix. Tout le monde ne verra ce test et nous pourrions ne jamais proposer ces éléments spécifiques à nos utilisateurs. »
Voici la nouvelle grille tarifaire actuellement en test :
Et l’ancienne datant d’octobre dernier après la dernière augmentation de tarifs appliquée par Netflix.
Cet été, l’opérateur prend la route à bord d’un escape game itinérant qui s’arrêtera dans plusieurs villes de France. Connectée et ludique, cette initiative baptisée l’expérience Voy4Ge vers le futur a pour ambition de faire tester à tous les publics la 4G Bouygues.
« L’escape game sur 4 roues motrices, intitulé Voy4Ge vers le futur, fera escale dans plusieurs régions de France cet été. Pour rendre accessible à tous l’usage de la technologie, Bouygues Telecom part à la rencontre des habitants de différentes villes, invités à tester le réseau tout en jouant à plusieurs, en famille ou entre amis», a annoncé ce matin l’opérateur.
Concrètement, le jeu, imaginé et déployé par l’agence We Are Social, se tient dans une caravane AirStream au look rétro-futuriste. Différentes énigmes sont proposées. Pour les résoudre, les participants devront appréhender et se familiariser avec les nouveaux usages mobiles et plusieurs innovations (réalité virtuelle, augmentée, objets connectés, body tracking, etc…).
«Cet escape game d’un genre nouveau se distingue par sa dimension participative et sociale, car pour pouvoir avancer dans le jeu, les participants devront collaborer tous ensemble, entre différentes villes ! En effet, les résultats d’un département influeront sur l’expérience du département suivant. Les participants recevront des bonus (du temps en plus, de nouveaux indices, etc.) ou des pénalités, selon les scores des équipes précédentes», précise Bouygues Telecom.
L’escape game restera deux jours dans chaque ville et l’expérience sera adaptée en fonction de la région. L’intrigue…« un Objet Roulant Non Identifié s’est posé mystérieusement aux abords de votre ville. Sur la longue route qui l’a mené jusqu’ici, il a éparpillé aux quatre coins de la France des morceaux d’un artéfact venu tout droit d’un autre monde. Chaque ville doit retrouver une partie de l’artefact pour lui permettre de retourner d’où il vient : dans le futur.»
Premières dates :
Haguenau, (67) 7 & 8 juillet
Soissons (02), 21 & 22 juillet
Epinal (88), 4 & 5 août
La roche sur Yon (85), 18 & 19 août
D’autres lieux seront communiqués tout au long de l’été, à suivre sur le site de l’opération.
(1)-2978a33.png)
-2978a33.jpg)
-2978a33.jpg)
.png)
-2978a33.jpg)
(1)-2978a33.png)