Auteur : Maxime Raby

Free franchit la barre des 750 000 abonnés fibre

 

Une progression exponentielle depuis 3 ans, c’est le moins que l’on puisse dire.

Si début 2015, Free franchissait le cap des 100 000 abonnés FTTH, un pallier atteint difficilement puisqu’il aura fallu 8 longues années, l’opérateur de Xavier Niel a appuyé depuis sur l’accélérateur. Ainsi, en mars 2016, Free annonçait officiellement disposer de 200 000 abonnés FTTH. Fin janvier 2017, soit 10 mois plus tard, le trublion dépassait les 300 000 abonnés fibre puis les 500 000 en octobre 2017, et les 600 000 en janvier 2018 selon les estimations de francois04.

 

Aujourd’hui, soit environ six mois plus tard, le déploiement continue à un rythme soutenu puisque après avoir franchi la barre des 700 000 abonnés en mai dernier, Free vient de dépasser les 750 000, et compte ce 16 juillet, selon les estimations, 750 800 abonnés FTTH. Free est donc en ligne avec ses objectifs de 2018, à savoir 300 000 à 500 000 abonnés engrangés sur cette technologie.

 

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Free : une panne persistante touche un certain nombre d’abonnés dans le Sud-Ouest de la France

Les abonnés concernés devront s’armer de patience.

Selon free-reseau.fr et vos témoignages sur Twitter ou Downdetector, 71 DSLAM en Charente-Maritime sont victimes d’une panne impliquant la perte des services internet, téléphone et télévision d’une myriade d’abonnés depuis près de douze heures. Si habituellement, ce genre d’incident est rapidement résolu, cette fois, il semblerait que ce soit plus grave. Autre constat, les abonnés impactés sont visiblement bloqués à l’étape 6, soit à l’authentification de la Freebox, une situation récurrente lors de pannes sur des DSLAM (multiplexeur d’accès DSL). Nous vous tiendrons informez de l’évolution de l’incident.

 

 

Voici la liste des DSLAMs injoignables depuis la nuit dernière :

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Cdiscount Mobile dégaine une offre 40 Go à 9,99€/mois à vie

Il faudra faire vite. Jusqu’au 20 juillet, le MVNO appartenant à EI Telecom, brade son forfait 40 Go à 9,99€/mois au lieu de 15€/mois, sans condition de durée.

Concrètement, ce forfait sans engagement comprend appels, SMS et MMS illimités ainsi que 40 Go de data en 4G en France métropolitaine sur le réseau au choix de Orange, Bouygues et SFR ainsi que 5 Go inclus en 3G+ en roaming dans l’UE (+ Islande et Liechtenstein) et DOM. La carte SIM est facturée 5€ et le mode modem est inclus. Cette offre est identique à celle lancée en avril dernier lors des French Days.

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Altice refinance 2,5 milliards d’euros de dette de SFR

A l’heure où les marchés font pression sur le groupe de Patrick Drahi pour se désendetter, celui-ci s’active et annonce avoir refinancé 2,5 milliards d’euros de dette de sa filiale française, SFR.

Concrètement, SFR a fixé 2,5 milliards de dollars de nouveaux prêts arrivants à terme en août 2026, ceux-ci permettront de rembourser en partie la dette de SFR à hauteur de 4 milliards d’euros en 2022, soit à la prochaine échéance de dette pour la filiale d’Altice.

Dorénavant, la maturité moyenne de la dette d’Altice Europe est à 6,3 ans, pour un taux moyen d’emprunt de 5,6%. A noter que la dette totale de SFR s’élève à environ 15 milliards d’euros. Afin d’éponger celle-ci au maximum, l’opérateur au carré rouge a d’ailleurs vendu récemment et de manière partielle ses pylônes au fonds d’investissement américain KKR, et espère en tirer 2,5 milliards d’euros.


 

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Xavier Niel prend le contrôle d’un opérateur à succès … à Chypre

 

Monaco Telecom dont Xavier Niel est actionnaire majoritaire par le biais de sa holding NJJ, s’empare de l’opérateur Sud-Africain MTN à Chypre, pour la bagatelle de 260 millions d’euros.

L’opérateur monégasque a annoncé hier avoir trouvé un accord avec MTN pour l’acquisition de l’ensemble des parts de MTN Chypre, « l’opérateur télécom connaissant la plus forte croissance à Chypre, avec plus de 400 000 clients et un chiffre d’affaires de 123M€ en 2017 », précise un communiqué. 

Lancé en juillet 2004, l’opérateur avait obtenu la deuxième licence de téléphonie mobile dans le pays avant de faire ses preuves et ainsi devenir aujourd’hui un acteur majeur sur l’île. La preuve en est, depuis 2013, MTN Chypre a vu sa part de marché croître de 7%. Majoritairement axé sur le marché  du mobile, l’opérateur a également lancé une offre fixe.

« Cette acquisition s’inscrit dans la stratégie de développement international de Monaco Telecom voulue par ses actionnaires, NJJ et le Gouvernement de la Principauté de Monaco. Elle vise à construire une présence régionale dans le bassin méditerranéen. Le savoir-faire démontré d’innovation de l’opérateur national dans les domaines du mobile, de l’internet et de la télévision, combiné avec son expérience des marchés internationaux lui permettent aujourd’hui d’investir dans de nouveaux pays pour apporter des services de télécommunication de haute qualité à d’autres marchés», conclut Monaco Telecom.

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Orange s’arme dans le cloud avec l’acquisition de Basefarm

Orange s’empare de 100% du capital de Basefarm Holding AS, un acteur majeur des infrastructures et des services multi-cloud et de gestion des applications critiques cloud en Europe. Coût de l’opération, 350 millions d’euros.

Grâce à cette acquisition, l’opérateur historique compte renforcer la position d’Orange Business Services, déjà leader en France sur le marché des fournisseurs de services de cloud computing. En croissance avec un chiffre d’affaire de 100 millions d’euros en 2017, Basefarm opère dans différents pays européens, en particulier en Norvège, en Suède, aux Pays-Bas, en Autriche et en Allemagne où elle bénéficie d’une activité Big Data de pointe. "Son positionnement est à l’avant-garde des nouveaux services de Cloud, de Big Data et d’Intelligence Artificielle grâce au savoir-faire reconnu de ses 550 salariés et à la satisfaction très élevée de ses clients", précise Orange. Et d’ajouter que suite à l’achat récent de Business & Decision, l’acquisition de Basefarm constitue une étape importante dans la stratégie de développement d’Orange Business Services. "Fort de ses 1 600 experts cloud, l’intégrateur croit d’environ 15 à 20 % par an sur le marché du cloud computing à l’échelle mondiale. En acquérant Basefarm, il complète ainsi son offre en se dotant d’expertises et de technologies de pointe en matière de gestion des données, de management des applications critiques, de Big Data et de services multi-cloud. Il complète également la couverture géographique de ses services, devenant ainsi un leader du marché européen."

Helmut Reisinger Directeur Général d’Orange Business Services a déclaré :« Dans un contexte de marché cloud en forte consolidation, nous nous félicitons de l’acquisition de Basefarm qui nous permet d’accélérer notre développement international et surtout d’étendre nos services de Big Data et de gestion des applications critiques. Au-delà de la fourniture d’infrastructures de cloud public ou privé, c’est en effet notre capacité à proposer des services enrichis et automatisés, partout dans le monde, qui nous permettra d’accompagner les entreprises dans leurs enjeux en matière de cloud, de Big Data et d’Intelligence Artificielle ». La réalisation de l’opération pourrait intervenir au cours du troisième trimestre 2018 à l’issue de l’approbation par l’autorité de la concurrence concernée.
 
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Bouygues Telecom canarde une offre Bbox à 7,99€/mois pendant un an

 

 

Comme annoncé hier, Bouygues Telecom vient de lancer une nouvelle offre Bbox (Internet, TV et téléphonie) dans le cadre de ses « séries irrésistibles». Ainsi jusqu’au 26 juillet prochain, celle-ci est affichée à 7,99€ par mois pendant un an puis 22,99€/mois à partir de la seconde année. L’engagement est de 2 ans.

Plus concrètement, cette offre est disponible pour toute nouvelle souscription sous réserve d’éligibilité en zone dégroupée par Bouygues Telecom (en zone étendue : complément de 8€/mois, soit 15,99€/mois pendant 1 an puis 30,99€/mois). Les frais de résiliation sont de 59€, le débit TV min  est de 3,6Mb/s (7,7Mb/s pour la HD). Enfin, jusqu’à 100 euros sont remboursés sur les frais de résiliation.

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5G : la feuille de route pour la France dévoilée

A l’heure où Orange, Bouygues et SFR vont tester la 5G de bout en bout, le gouvernement et Sébastien Soriano, président de l’Arcep présentent la feuille de route de la 5G pour la France.



Le régulateur le rappelle, la France nesera pas en retard sur la 5G, la quelle constitue un "enjeu stratégique pour l’industrie française l’innovation et pour des services publics rénovés". Et de préciser que dès l’horizon 2020, la 5G promet "un saut de performances technologiques ouvrant la porte à une variété d’usages nouveaux tant pour le grand public (démocratisation du streaming vidéo 3D, etc.) que pour les entreprises (développement d’applications de rupture dans tous les secteurs industriels)". 



Ainsi afin de préparer dès à présent l’hexagone à l’arrivée de cette technologie, l’Arcep a informé ce matin que l’Etat s’est doté d’une feuille de route pour faciliter le développement et le déploiement de la 5G, incluant le programme de travail de l’Autorité. En ligne avec les actions lancées au niveau européen afin de répondre aux besoins croissants de connectivité, celle-ci fait suite à l’accord sur la généralisation de la 4G intervenu le 14 janvier dernier entre le gouvernement, l’Arcep et les opérateurs mobiles.



La feuille de route fixe  :

– lancer plusieurs pilotes 5G sur une variété de territoires et d’accueillir des premières mondiales d’application de la 5G dans les domaines industriels ;

– attribuer de nouvelles fréquences 5G et d’avoir un déploiement commercial dans au moins une grande ville dès 2020 ;

– couvrir les principaux axes de transport en 5G d’ici 2025



Les chantiers  prioritaires: 



– libérer et attribuer les fréquences radioélectriques pour les réseaux 5G ;

– favoriser le développement de nouveaux usages ;

– accompagner le déploiement des infrastructures de la 5G;

– assurer la transparence et le dialogue sur les déploiements de la 5G et l’exposition du public.





Les premiers pas de la 5G en France



D’ores et déjà, de premières expérimentations sont en cours ou prévues à Belfort, Bordeaux, Douai, Grenoble, Lannion, Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse, Sophia-Antipolis. Le gouvernement et l’Arcep ont également annoncé le déploiement de onze nouvelles expérimentations sur l’ile de France, incluant notamment trois cas d’usages sur le véhicule connecté. A noter que le guichet pilotes 4G est ouvert à tous les acteurs.

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Orange se dit prêt à discuter pour un retour à trois opérateurs

Si l’opérateur historique n’a cessé ne répéter depuis quelque mois qu’il ne sera pas en première ligne dans quelque schéma de consolidation qu’il soit en marge des rumeurs de rachat de SFR par Bouygues Telecom, Orange reste malgré tout « ouvert pour d’éventuelles discussions » vers un retour à trois discussions », a déclaré son directeur financier du groupe en marge des rencontres économiques d’Aix en Provence  ce week-end, rapporte Le Figaro.

Force est de constater que les lignes bougent de plus en plus. Une chose est sûre, l’ex-France Télécom ne sera pas à l’initiative d’un rachat ou d’une fusion, celui-ci assure qu’il «est très peu probable que les scénarios qui ont pu être précédemment envisagés se matérialisent à nouveau », allusion faite à l’échec de rachat de Bouygues Telecom par Orange en 2016. Si l’opérateur historique s’est dit récemment et sans ambages prêt à faciliter ce retour à trois opérateurs, “deux des quatre opérateurs français [Free et Bouygues Telecom] ne dégageant aucun free cash-flow [flux de trésorerie disponible], son directeur financier souligne aujourd’hui à sa manière qu’Orange pourrait être au final concerné mais ne sera pas en pôle position : «Le scénario précédent où Orange était sur le siège du conducteur me paraît très très improbable. En revanche, dans une voiture, il y a de la place pour plusieurs passagers (…) Nous verrons bien s’il faut à un moment donné s’assoir sur un siège passager ».

Pour le moment, il est donc assez difficile d’y voir clair, Bouygues a récemment avoué avoir fait une proposition à SFR, lequel a répondu n’avoir jamais reçu d’offre avant de mettre les points sur les i. Patrick Drahi n’est pas vendeur. Si le marché et l’Arcep s’accordent à dire qu’un retour à trois opérateurs est souhaitable, reste aujourd’hui à savoir quel opérateur disparaîtra.

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Orange cherche à faire interdire la vente d’abonnements ADSL à perte comme le fait Free sur Vente Privée

Orange, vent debout face à certaines pratiques commerciales.

Déjà lors d’une rencontre organisée par Le Monde le mois dernier, Orange avait manifesté son agacement. Son PDG, Stéphane Richard avait ailleurs martelé qu’un retour à trois opérateurs en France est le bienvenu afin de faire cesser «  les promotions ridicules à des prix qui n’ont aucun sens ». A en croire aujourd’hui le site Contexte, l’opérateur historique ne souhaite pas attendre l’aboutissement d’un projet de consolidation et tente de faire interdire toute bonnement la vente de "forfaits ADSL à perte" par le biais d’un amendement présenté dans le projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), visant ainsi entre autres Free et ses ventes privées répétées et sans cesse prolongées. La proposition d’Orange, que les tarifs planchers soient dorénavant basés sur le tarif mensuel du dégroupage total sur le marché de gros, établit à 9,31 euros pour l’année 2018.

A noter qu’un amendement similaire aurait été proposé par l’opérateur et rejeté lorsque la loi Elan était en projet. 

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