Auteur : Maxime Raby

Mise à jour : l’incident a été résolu dans la soirée de vendredi.

Depuis plus de 4 heures maintenant, une partie du réseau fixe Free est hors service. Selon Free-reseau.fr, ce sont 69 DSLAM qui sont actuellement injoignables dans la région Nouvelle-Aquitaine, plus précisément en Dordogne. Les abonnés concernés n’ont plus de connexion et n’ont donc plus accès aux différents services de la Freebox. Le réseau Free Mobile peut également être impacté par cet incident sur les zones concernées.

En amont de l’appel à candidatures prévu mi-2019 sur les fréquences 5G, la police des télécoms lance une nouvelle consultation publique et appelle les opérateurs, collectivités et acteurs économiques à y répondre dans le but de définir une stratégie.

Pas à pas. Si le gouvernement et l’Arcep ont fixé cet été dans la feuille de route de la France pour la 5G, l’objectif de lancement commercial d’ici à 2020, le régulateur souhaite à présent connaître la vision des opérateurs, des équipementiers, collectivités territoriales et acteurs des « verticales » de l’économie en vue de préparer l’attribution de nouvelles fréquences dans les bandes 3,4-3,8 GHz, 26 GHz et 1,4 GHz. D’après lui, les attributions pourraient s’appuyer sur des conditions et modalités inédites, afin de favoriser de nouveaux modèles et doper l’innovation. L’objectif de cette consultation publique est ainsi de préparer le processus d’attribution qui sera décidé l’année prochaine. Les questions portent sur les sujets suivants :

• les performances de la 5G et les usages qu’elles permettront : il s’agit d’explorer comment l’amélioration des performances des réseaux attendue avec la 5G (par exemple un débit 10 fois supérieur, un délai 10 fois plus faible ou même des réseaux très flexibles grâce à la virtualisation et au network slicing) sera un catalyseur de nouveaux usages, et cerner le lien entre cette nouvelle technologie et l’innovation et la compétitivité ;
   
• les besoins des différents types d’acteurs : la multitude d’acteurs qui pourraient avoir un intérêt à rapidement disposer de la 5G, que ce soit les utilisateurs ou les fournisseurs de services, va nécessairement recouvrir un large éventail de besoins en termes de performances et de calendrier. Les questions de la consultation portent sur des modes d’accès innovants et flexibles aux réseaux 5G ;
   
• le type et le contenu des futures autorisations, notamment leurs potentielles obligations de couverture ou de réponse aux besoins des verticaux : un ensemble d’obligations sont soumises à consultation, en fonction des différentes performances de couverture attendues des bandes de fréquences, et des mécanismes d’accès sont également proposés au regard des besoins des verticaux ;
   
• bande par bande, les quantités de fréquences disponibles et le calendrier d’attribution : chacune des bandes candidates à attribution fait l’objet de questions sur la taille des blocs de fréquences à attribuer, notamment au regard des performances et du spectre disponible, ainsi que sur les calendriers à envisager lorsque les bandes de fréquences ne sont pas intégralement disponibles immédiatement sur l’ensemble du territoire.

 

Les contributions à la consultation publique sont attendues jusqu’au 19 décembre 2018. L’Arcep en organisera ensuite une seconde sur le ou les textes d’appel à candidatures, qu’elle proposera ensuite au Gouvernement. L’heure est donc toujours à la consultation en France alors que les procédures d’attribution ont déjà été lancé dans certains pays. Le président du régulateur, Sébastien Soriano, a justifié ce choix dans les lignes de Next Inpact : « Jusqu’à présent, les consultations portaient essentiellement sur la libération des fréquences. Elles étaient assez techniques sur la manière dont on redistribue à ceux qui utilisent les fréquences actuelles. Maintenant on rentre vraiment sur la vision marché et comment on va attribuer les fréquences aux opérateurs et aux verticaux. On est dans un processus qui se cristallise ». L’appel à candidatures pourra être lancé à partir de la mi-2019.

Bouygues Telecom fait évoluer son "espace client" en signant un contrat avec la start-up SmartFix30 afin de profiter de sa technologie de relation clients.

Après une expérimentation menée entre mai et décembre 2017 où l’opérateur a intégré  la technologie Smartfix30 au sein de son « Espace Client » pour y proposer de nouvelles fonctionnalités, Bouygues annonce aujourd’hui la signature d’un contrat majeur avec cette startup. Celle-ci propose une plateforme numérique qui permet de suivre en temps réel l’activité de techniciens itinérants en charge d’interventions sur site ou à domicile.

Un jalon fondateur pour la cinquième génération de téléphonie mobile, pour la première fois en France a été établi hier un appel 5G multi-vendeurs. Et c’est Orange qui en est l’auteur.

Après avoir franchi une étape déterminante au mois de juin dernier dans le domaine de la normalisation, la 5G évolue de plus en plus sur le terrain. Les expérimentations se succèdent chez les opérateurs, notamment du côté d’Orange qui annonce aujourd’hui avoir "posé une brique fondatrice dans la montée en puissance de la solution et de l’infrastructure 5G dans le cadre de son partenariat 5G avec Ericsson". Le duo a ainsi réalisé avec succès hier le premier appel data interopérable en France conforme au standard 5G NR entre un terminal mobile et un réseau 5G dans le laboratoire d’Orange dans la bande 3,4-3,8 GHz, le tout en utilisant une antenne Massive MIMO, une station de base et un cœur de réseau virtualisé Ericsson distant situé à Lille Douai ainsi qu’un terminal mobile Intel. 

Selon Olivier Simon, directeur de l’évolution des technologies sans fil d’Orange : « Il s’agit d’un défi technique majeur car les deux fabricants ont mis en œuvre des spécifications 3GPP très précises pour pouvoir communiquer. Un challenge beaucoup plus difficile à relever, comparé aux appels réalisés par des fabricants dits ‘propriétaires’. ».

 Source : Ericsson

C’est désormais officiel, la nouvelle chaîne Clique TV de Canal+ débarquera bien le 4 novembre prochain et sera disponible au sein des offres Canal et notamment sur la Freebox Révolution avec TV by Canal  & dans le bouquet Famille by Canal. Découvrez ce qu’elle vous réserve !

Qui de mieux que son chef d’orchestre pour la décrire ? « C’est la chaîne généraliste de la nouvelle génération. Elle ne s’intéresse pas à l’actualité  mais au monde actuel. Le cocktail est simple : parole et musique. De la bonne musique, des prises de parole, des reportages, du jeu vidéo, de l’humour ou les artistes ont le pouvoir ». Vous l’avez compris, Mouloud Achour va propulser son programme dominical sur Canal+ dans une nouvelle dimension. Une chaîne entièrement dédiée avec de nouvelles incarnations pour flirter davantage avec toute une génération ! A vos marques, prêt, feu, partez…le 4 novembre  ! Voila ce qui vous attend  :

Avis aux addicts d’Apple, les pré-commandes de l’iPhone XR dans la boutique en ligne de Free Mobile ont pris fin ce matin, par conséquent les premières livraisons sont de ce fait attendues de pied ferme dans la journée. Et comme souvent lors de la sortie de nouveaux iPhone, on constate des problèmes de stock et certains modèles sont parfois rapidement en rupture.

Proposés en précommande dans la boutique en ligne Free Mobile, les deux nouveaux bébés d’Apple et de Huawei sont officiellement commercialisés depuis ce matin et sont donc dorénavant disponibles à l’achat. 

Concrètement, le Huawei Mate 20 est  proposé en un coloris unique, crépuscule, à 799€ en achat comptant ou en paiement 4 fois sans frais, 202€ à la commande puis 3 fois 199€. Le Huawei Mate 20 Pro lui, est affiché à 999€ ou en  4 fois sans frais à 252€ à la commande puis 3 fois 249€.

Du côté de la marque à la pomme, le nouveau bébé de la marque est disponible en trois versions et 6 coloris : blanc, rouge, noir, jaune, corail et bleu. L’iPhone XR embarquant 64 Go est ainsi affiché à 839€ en achat comptant et en 4 fois sans frais à 212€ à la commande puis 3 fois 209€. Pour la seconde version de 128 Go, le prix grimpe logiquement puisque celle-ci est proposé à 909€ ou à 228€+3 fois 227€ en 4 fois sans frais. Enfin pour les portefeuilles les plus conséquents, il est possible d’opter pour la version 256 Go, il vous en coutera la bagatelle de 1019€ ou 388€ à la commande puis 257€ à la commande puis 3 fois 254€.

Bonne nouvelle pour les abonnés Free Mobile, ces deux smartphones sont compatibles avec la bande de fréquence 700 MHz (28).

Si la nouvelle chaîne du groupe Canal+ "Clique TV", prolongement de l’émission éponyme présentée par Mouloud Achour sera présentée aujourd’hui à la presse, la date de son lancement est connue depuis ce matin, ce sera le 4 novembre.

Invité sur le plateau de CNews ce matin, le directeur général des antennes de la filiale de Vivendi a lâché un petit scoop. La nouvelle chaîne Clique TV vivra ses premières heures le dimanche 4 novembre prochain soit à la date anniversaire de Canal+. Gérald Brice-Viret a également confié que la chaîne sera accessible  "dans tout l’Univers Canal", ce qui laisse entendre une disponibilité sur la Freebox Révolution avec TV by Canal ou sur Mini 4K pour les abonnés au bouquet Famille by Canal.

Généraliste et générationnelle, Clique TV comportera une galerie de portraits d’acteurs du quotidien avec pour maîtres mots, la parole et la musique.

Un an après avoir lancé la VoWifi, Bouygues Telecom annonce aujourd’hui avoir récemment ajouté un nouveau service : le SMS via Wi-Fi.

Ainsi, les abonnés disposant d’un smartphone compatible, peuvent aujourd’hui envoyer et recevoir gratuitement des SMS lorsque le réseau mobile n’est pas disponible ou trop faible mais qu’un réseau Wi-Fi est disponible.

Si ce nouveau service a fait discrètement son apparition en août dernier, l’opérateur à jugé opportun d’officialiser son activation notant que "des dizaines de milliers de clients utilisent déjà ce service, sans même le savoir". Pour y avoir accès, il suffit d’activer les appels Wi-Fi dans les réglages du téléphone. "Ce dernier se sert prioritairement du réseau mobile mais commute automatiquement en SMS via Wi-Fi (ou VoWifi) lorsque la réception est mauvaise" précise encore l’opérateur. En appels / SMS via Wi-Fi, le smartphone affichera un picto dans la barre de notifications.

Et si Orange n’était pas le seul coupable de la dégradation de la qualité de son réseau cuivre bien qu’il soit opérateur du service universel ? 

En marge  de la mise en demeure anticipée d’Orange par l’ARCEP sur la qualité de service de la téléphonie fixe, jugée incompréhensible par l’opérateur historique, Challenges a interviewé Jean-Michel Huet, associé du cabinet de conseil BearingPoint. Loin d’avoir la langue dans sa poche, celui-ci estime que cette mise en demeure couvre en réalité une mauvaise gestion du déploiement du réseau FTTH en France et passe sous silence la passivité du régulateur, lui même, à l’heure où il faut inciter les Français à basculer sur la fibre optique.

Dans les lignes du magazine, le directeur associé dresse ainsi un comparatif entre la France et l’Espagne pour étayer ses propos et n’épargne pas l’Arcep. Premier élément d’explication, le réseau cuivre d’Orange aurait pu être mieux entretenu et même modernisé de façon intelligente. De l’autre côté des Pyrénées, le régulateur a opté pour une politique de mise en place de la fibre par région, un choix stratégique payant puisque "la fibre se développe plus rapidement et les câbles de cuivre débranchés dans une région peuvent remplacer les vieux équipements défaillants d’une autre région", souligne t-il avant d’ajouter qu’au contraire dans l’hexagone, " l’Arcep n’a pas imposé cette logique géographique. Il existe des zones urbaines encore équipées de vieux câbles en cuivre alors que ces équipements auraient pu servir en province. Selon l’Idate, seulement 35% des consommateurs a accès à la fibre contre 88% pour l’Espagne." 

Au delà du déploiement, se pose la question de la migration vers la fibre pour Bearing Point. "On en paie les conséquences aujourd’hui avec un passage plus lent qu’ailleurs en Europe alors même que de toute façon le RTC devrait s’arrêter en France à partir de 2022", lance Jean-Michel Huet. Sa conviction est fondée, "l’Arcep aurait dû forcer les gens à changer leur utilisation en passant du vieux réseau téléphonique vers la fibre. Les Français résistent au changement et veulent rester sur leur ancien procédé téléphonique". 

Autre problématique, "plus aucun équipementier ne propose des produits pour le RTC ce qui pose un problème de disponibilité des pièces". Cela dégrade par conséquent les délais de réparation et donc la qualité du service, précise t-il encore.

Enfin, en annonçant récemment qu’Orange était encore numéro 1 sur la qualité des services mobiles, l’associé du cabinet estime que la police des télécoms "répond à la légère pression des autres opérateurs. Sur le fond de la mise en demeure, je suis très surpris car le régulateur se tire une balle dans le pied."