Auteur : Maxime Raby

Iliad : un concurrent fait les frais de son succès en Italie et perd 900 000 abonnés

C’est de notoriété publique, le lancement d’Iliad en Italie est un véritable succès. L’opérateur a franchi la barre des 2 millions d’abonnés en septembre dernier et ses revenus s’élèvent déjà à 4% du chiffre d’affaires global du groupe. Conséquence, l’effet Iliad se fait sentir sur les comptes de ses rivaux, en particulier de Wind Tre. L’opérateur a par ailleurs perdu 900 000 abonnés lors du troisième trimestre.

Comme le rapporte le Financial Times, l’opérateur a mis à la disposition des investisseurs ses résultats des neuf premiers mois de l’année et force est de constater que ceux-ci battent de l’aile. L’impact est particulièrement visible au troisième trimestre, où les revenus de Wind Tre ont chuté de 14,6%  alors que le recul était de 10% au deuxième trimestre et de 8% lors des trois premiers mois de l’année. Pire encore sur le mobile où l’opérateur a largement souffert de l’arrivée d’ Iliad . Sur ce segment, son chiffre d’affaires a chuté de 10,7%.  Wind Tre, qui compte 27,7 millions d’utilisateurs, a également perdu 900 000 clients au cours du trimestre. Le groupe a une dette de 9,5 milliards d’euros.

De leur côté, Telecom Italia et Vodafone ont vu leurs revenus chuter respectivement de  4,2% et 9,6% au cours du même trimestre. Pour rappel, Wind Tre n’est autre que le premier opérateur sur le mobile de l’autre côté des Alpes et ce depuis la fusion des réseaux Wind et Three en Italie en 2016, laquelle a ouvert la porte à l’arrivée d’Iliad sur le marché.

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Orange, Free, SFR, Bouygues et d’autres opérateurs sommés de bloquer un site d’extrême-droite

La justice en a décidé ainsi. Assignés en référé par le procureur de la République de Paris le 8 novembre dernier, neufs opérateurs dont SFR, Orange, Bouygues Telecom et Free ont désormais 15 jours pour bloquer définitivement l’accès au site "Démocratie Participative".

C’était la première fois que le parquet assignait les fournisseurs d’accès pour une telle procédure d’urgence. Les juges des référés ont ainsi constaté le trouble manifestement illicite des contenus haineux à caractère raciste, antisémite et homophobe publiés sur le site "démocratie participative". Le tribunal ordonne ainsi aux neufs opérateurs de bloquer l’accès à ce site « à partir du territoire français » d’ici 15 jours, rapporte 20 Minutes. Aucune astreinte n’a été retenue et les frais de blocage seront pris en charge par le procureur de la République.

Cette décision, rendue aujourd’hui dont a eu lecture le quotidien d’information, précise : « La mesure de blocage peut être prononcée lorsque l’ordre public est menacé, ce qui ne peut pas être contesté à la lecture des publications haineuses ci-dessus rappelées, qui sont des mots d’une extrême violence et qui exhortent en même temps au passage à l’acte violent contre des personnes en raison de la religion, de l’origine ou de l’orientation sexuelle ».

Pour rappel, aucune poursuite pénale n’a été rendue possible jusqu’à présent. Une série de plaintes et de signalements ont été adressés au parquet sans qu’ils n’aboutissent, une enquête diligentée par la Brigade de répression de la délinquance des personnes de la Police judiciaire pour identifier directeur de la publication et hébergeur, a également fait choux blanc, et le possesseur du nom de domaine a masqué son identité via une société spécialisée dans ce type de services. 

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SFR réclame à ses ex-employés un remboursement de trop-perçus, à la suite d’une erreur de calcul

Nouveau carton rouge pour SFR. L’opérateur de Patrick Drahi demande à certains de ses employés de payer rapidement pour une erreur qu’ils n’ont pas commise.

Après avoir révélé le mois dernier que l’opérateur au carré rouge licenciait des employés pour avoir trop aidé des clients, Les Jours rapporte aujourd’hui qu’SFR exige un remboursement de trop-perçus à certains de ses anciens salariés après s’être trompé dans le calcul de leurs indemnités de départ dans le cadre de son plan de départ volontaire record, lancé en août 2016. Au total, 5000 postes sur 15 000 ont été supprimés.

Plus précisément, selon le site d’information, la CGT de SFR Distribution aurait déjà répertorié pas moins de 15 cas de personnes, lesquelles ont été sommées de rembourser sous une quinzaine de jours des sommes parfois importantes, de 17 000 voire 23 000 euros. Toujours selon Les Jours, ces erreurs seraient étroitement liées à la baisse d’effectifs de l’opérateur durant la mise en application de son plan de départ. Parmi les services les plus impactés, on retrouvait alors les départements liés aux ressources humaines, la comptabilité mais aussi le service paie, autrement une entité en charge d’établir le solde de tout compte des employés concernés par le dit plan. Difficile alors de ne pas commettre d’erreur quand le service est tout bonnement vidé.

Et pour couronner le tout, on apprend qu’SFR n’a pas communiqué à plusieurs de ses salariés alors sur le départ, le montant de leurs indemnités, revus à la hausse puisque  les syndicats majoritaires avaient négocié des montants équivalent à deux mois et demi de salaire par année d’ancienneté. Certains ont  depuis demandé des explications à SFR, en vain. 

 

 

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Mediawan (Xavier Niel) s’apprêterait à monter en gamme la grande majorité de ses chaînes TV

Si depuis mars 2017, Mediawan a réalisé de nombreuses acquisitions stratégiques dont notamment "Groupe AB" devenu depuis "Mediawan Thematics",  le leader de l’agrégation de contenus en France, plancherait aujourd’hui sur la refonte de ses chaînes TV.

D’après l’hebdomadaire Stratégies, le spac de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre-Antoine Capton s’apprête à retravailler à l’instar d’Automoto, ses 17 marques de TV hormis RTL9, le tout de manière progressive. Dans son catalogue, figurent notamment, AB1, Science & Vie TV, Crime District, Mangas, Trek, Ultra Nature ou encore Toute l’Histoire.

Pour rappel, Mediawan a annoncé l’année dernière son intention de monter en gamme les chaînes du Groupe AB, lesquelles sont toutes disponibles sur la Freebox.



80 millions d’euros pour la croissance à l’international

Par ailleurs, le groupe a annoncé la semaine dernière avoir signé avec 9 banques françaises et internationales, des accords prévoyant la mise en place d’un nouveau crédit pour un montant total de 230 millions d’euros dont une partie servira à sa croissance, notamment à l’international. D’après Mediawan, ce crédit bancaire, avec une maturité à mi-2024, se décomposera entre "une ligne de 150 M€ visant à refinancer les crédits existants" mais aussi des facilités additionnelles à hauteur de 80 M€ disponibles pour financer les futures opérations de croissance externe.

Pierre-Antoine Capton, Président du Directoire de Mediawan a déclaré : « Le succès de ce projet de financement témoigne de l’attractivité de Mediawan et de la confiance de nos partenaires bancaires. La mise en place d’une stratégie financière intégrée marque une étape supplémentaire dans la structuration du groupe Mediawan, qui dispose désormais de moyens élargis pour mener à bien de futures opérations de croissance externe. »

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SFR passe à la vitesse supérieure et va lancer la 4G+ à 1 Gb/s dès 2019

L’opérateur au carré rouge poursuit sa stratégie visant à fournir des débits de données 4G de plus en plus élevés à ses abonnés, pour une meilleure expérience utilisateur.

Après avoir ouvert la 4G+ à 300 Mbit/s dans les 30 principales agglomérations de France en 2017, SFR  est passé depuis cet été à la vitesse supérieure en proposant des débits jusqu’à 500 Mbit/s à Bordeaux, puis Lyon, Saint-Etienne, Marseille, Toulon, Nice, Montpellier, avec un objectif de plus de dix grandes villes prévues d’ici la fin de l’année. Mais SFR ne compte pas s’arrêter là et annonce aujourd’hui que dès 2019, il proposera à ses abonnés des débits 4G+ à 1 Gbit/s, avant l’arrivée de la 5G attendue pour 2020. De quoi devenir l’opérateur mobile le plus rapide dans l’hexagone, par endroits. Pour rappel, la filiale d’Altice couvrait à la fin du troisième trimestre 98% de la population en 4G.

"Résolument tourné vers l’avenir, SFR est en route vers la 5G, la prochaine génération de téléphonie mobile, en vue de l’équipement des premières villes en 2019 et du lancement commercial prévu en 2020", précise par ailleurs l’opérateur.

 

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Antenne-relais Free Mobile : 11 recours gracieux déposés, les arguments de l’opérateur de Xavier Niel n’ont pas fait mouche

Retour dans la commune de Jouy-le-Moutier, dans le Val-d’Oise, où la mobilisation s’amplifie face à l’implantation d’une antenne-relais Free Mobile. La rencontre entre l’opérateur et le collectif n’a pas été productive, bien au contraire.

Rapporté le 20 novembre dernier, Free Mobile a obtenu un permis de construire pour installer une antenne de 26 mètres de haut sur une parcelle boisée dans un quartier résidentiel de la commune. De quoi attiser la colère de certains riverains qui ont créé un collectif afin de dénoncer l’impact des ondes sur la santé des enfants tout en demandant "une installation dans les champs, loin des habitations". Une pétition a été lancée et comptait la semaine dernière 184 signatures écrites et 197 adhésions en ligne. Le maire, à l’écoute de ses administrés, a organisé depuis une rencontre entre Free et des membres du collectif. Et force est de constater que cela coince toujours.

D’après Le Parisien, "malgré ses arguments, Free n’a guère apaisé les habitants. Notamment parce que l’entreprise refuse de tenir compte des préconisations du Conseil de l’Europe qui conseille de ne pas dépasser une intensité d’émission de 0,6 volt/mètre." La semaine dernière, le maire avait de son côté martelé qu’en France, "il y a un vide complet" autour de ce principe de précaution.

Conséquence, dans la commune, pas moins de onze recours gracieux ont aujourd’hui été déposés contre le projet d’implantation de Free Mobile. Le quotidien souligne que les riverains hostiles, de plus en plus nombreux, attendent le 14 décembre pour relancer de plus belle la mobilisation, date à laquelle la mairie reviendra ou non sur le permis de construire déjà délivré à l’opérateur. D’ici là, le projet aurait été "mis en suspens" par le maire.
 
 
 
Source : Le Parisien (version papier)
 
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Free, Orange, SFR et Bouygues : qui a été le premier à… ?

La course à l’innovation dans les télécoms. Que ce soit sur le mobile ou le fixe, les opérateurs français se livrent bataille depuis de nombreuses années sur le terrain du progrès technologique et commercial. Univers Freebox vous propose aujourd’hui de tester vos connaissances ou de vous amuser autour d’une question : Free, Orange, SFR et Bouygues : qui a été le premier à… ?

 
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Pour récompenser les meilleurs joueurs, nous offrons à chaque quiz, un t-shirt aux 3 premiers d’entre vous. Le classement se fera en fonction du nombre de bonnes réponse bien sûr, et pour départager tous ceux qui les auront obtenues c’est le temps qui sera pris en compte. Tout le monde, membre ou non d’Univers Freebox peut bien sûr jouer à ces quiz. Seule condition pour tenter de remporter les t-shirts, être connecté à son compte Freezone afin que nous puissions vous recontacter. Les 3 gagnants seront annoncés le lundi 3 décembre prochain.
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Freebox TV : une chaîne va cesser d’émettre fin décembre

Lancée en 2007, Vivolta va tirer sa révérence à la fin de l’année. Axée sur l’actualité "lifestyle" autour de la famille, le bien-être, la maison et la cuisine, la chaîne s’adressait essentiellement à un public féminin.

C’est la fin d’une aventure qui aura duré  près de11 ans. Disponible dans le bouquet Basic de la Freebox sur le canal 231 mais aussi sur les box d’SFR, Vivolta, éditée par Televista, va cesser d’émettre le 31 décembre prochain, selon les informations de nos confrères de Satellifax

 

 

 

 

 

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Braquage à main armée dans une boutique SFR : 40 000€ de smartphones et tablettes volés

 

C’est la troisième fois en l’espace de 6 mois qu’une boutique SFR est la cible d’une attaque à main armée.

Direction Orléans où quatre individus ont braqué ce samedi 24 novembre, peu avant 19h, une boutique de l’opérateur au carré rouge. Après être entrés dans le magasin à visage découvert, les malfaiteurs dont deux étaient armés de couteaux, ont alors menacé les employés avant de les enfermer dans les toilettes. Les braqueurs ont alors dérobé des smartphones et tablettes soit l’équivalent de 40 000 euros de marchandises, avant de prendre la fuite, rapporte la République du Centre. Le procureur de la République a ainsi saisi la police judiciaire, en charge des investigations.

Pour rappel, deux boutiques de l’opérateur ont également été braqués dernièrement, la première en mai dernier à Manosque dans les Alpes-de-Haute-Provence et la seconde à Echirolles en Isère fin juillet.

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Free : 300 000 smartphones non-restitués ont été bloqués en l’espace d’un mois

Retour sur l’opération de blocages d’envergure initiée par Free fin octobre sur des mobiles loués et non-restitués. Au total, 300 000 utilisateurs ont déjà été "blacklistés" selon le JDD. 

Contexte. A l’issue de la période de location d’un smartphone chez Free Mobile, plusieurs solutions s’offrent aux abonnés concernés. Soit continuer à louer son smartphone, ou encore choisir un autre terminal plus récent mais aussi payer une certaine somme en cas de manquement à l’obligation de restitution du mobile. Seul hic et comme nous vous l’avons rapporté fin octobre, un certain nombre d’abonnés n’ont pas rendu leur smartphones.

Si Free prévenait jusqu’à présent qu’il pouvait bloquer le téléphone, l’opérateur de Xavier Niel n’avait jamais joint les paroles aux actes. Mais dès le soir d’Halloween, Free est passé à l’action en lançant une vaste opération de blacklistage, des plus drastiques. De quoi causer de vives réactions notamment chez les utilisateurs lésés, en particulier ceux qui ont racheté certains de ces smartphones non-restitués via le Bon Coin, mais aussi chez Easy Cash par exemple.
 
Au total, depuis le début du mois de novembre, "300.000 propriétaires de téléphone se retrouvent privés de l’utilisation de leur ligne", a révélé ce week-end le JDD. Et de préciser que "la plupart" des mobiles bloqués "sont utilisés par des abonnés de SFR, d’Orange et de Bouygues Telecom qui n’en connaissent pas l’origine." Si Free parle "d’ajustement technique", Orange, SFR et Bouygues, alors dans l’obligation de procéder à ces coupures, ont été pris de court. « On gère au maximum quelques centaines de demandes de blacklistage par mois, on ne comprend pas pourquoi l’opération de Free a été aussi soudaine et volumineuse », rapporte l’un d’entre-eux dont le système informatique n’était visiblement pas adapté.

 

Mais pourquoi ?

 

S’agissant des possibles raisons à ce véritable ménage engagé par Free, son combat face au subventionnement de mobiles n’est pas à écarter. Si l’opérateur a gagné une première bataille face à SFR en mars sur d’anciennes offres, il a par la suite attaqué Orange en justice, cette fois sur des offres actuelles, l’agrume est accusé de crédit à la consommation déguisé. "C’est à l’occasion de cette nouvelle action en justice que Free aurait décidé de demander le nettoyage de son propre parc de téléphones loués", indique le JDD. « Free s’est peut-être rendu compte qu’il avait 300.000 terminaux dans la nature, c’est un élément qui n’allait pas plaider en sa faveur », confie un de ses rivaux. Autre explication évoquée, le lancement prochain annoncé par Free de nouvelles offres commerciales de location de smartphones. Il aurait alors fallu  passer un sérieux coup de balai en prévision d’un partenariat avec un groupe de crédit à la consommation.

Concrètement, Free étant propriétaire de ces terminaux, il est en droit de demander des coupures de lignes tout comme n’importe quelle victime d’un vol de téléphone. L’hebdomadaire rapporte que l’opérateur de Xavier Niel  a "suivi à la lettre la procédure en transmettant le numéro d’immatriculation des terminaux concernés à l’autorité responsable, la GSMA, qui représente 750 opérateurs dans le monde." Par la suite, la liste de téléphones à blacklister a été transférée aux plateformes d’Orange, SFR et Bouygues, lesquelles ont dû procéder à des radiations conformément à la loi.

 
 
 Source : JDD (version papier)
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