Auteur : Maxime Raby

Augmentation alarmante des cyber-attaques chez les opérateurs télécoms et ça leur coûte très cher

Véritable mine d’or de données clients, les opérateurs télécoms font de plus en plus l’objet de cyber-attaques complexes. Leur sécurité doit être renforcée et leur réactivité, améliorée.

Dans un rapport d’enquête, EfficientIP, société spécialisée dans la protection réseau, révèle, aujourd’hui, que 43% des opérateurs télécom ont été victimes cette année de logiciels malveillants exploitant le DNS et 81% d’entre eux ont mis au moins trois jours à appliquer le correctif de sécurité après avoir été alertées de la vulnérabilité. Constat, les entreprises du secteur des télécommunications figurent parmi les moins réactives dans leur gestion des cyber-menaces. 

Du temps et de l’argent

 

C’est aujourd’hui un état de fait, les attaques DNS coûtent énormément de temps et d’argent aux opérateurs. Selon le rapport de cette année, il leur a fallu beaucoup trop de temps pour restaurer leurs services suite à une attaque, nécessitant chaque fois 3 employés et plus de 17 heures de travail en moyenne. À cause de cela, le coût moyen par attaque DNS augmente dans le secteur des télécoms. L’année dernière, chacune d’elle avait coûté en moyenne 548 000€ aux opérateurs. Cette année, l’enquête montre que leurs pertes s’élèvent en moyenne à 782 000€ par attaque via DNS, soit une augmentation de 42% sur l’année.
 
Concernant les causes de ces attaques, David Williamson, PDG d’EfficientIP, explique : « Les opérateurs télécoms font l’objet de cyber-attaques complexes et soigneusement préparées car ils détiennent des données clients sensibles, et aussi parce qu’ils offrent des services de communication critiques aux entreprises. Dans un secteur d’activité où une grande partie des clients opère en ligne, le renforcement de la sécurité réseau est devenu un impératif pour les opérateurs. Garantir la constance et la fiabilité du réseau représente une étape incontournable pour obtenir un taux de satisfaction élevé de la part des clients. »
 
Le Global DNS Threat Report révèle également les conséquences des cyber-attaques sur l’image de marque des opérateurs télécom, laquelle a été affectée par différents types d’incidents :

 

  • 45% ont dû interrompre les processus et les connexions spécifiquement impactés.
  • 38% ont subi des interruptions de service cloud.
  • 33% ont signalé la compromission de leur site web.
  • 31% ont subi des pertes d’accès aux applications hébergées en interne.
  • 30% ont déploré le vol d’informations clients sensibles.

 

Le gouvernement en a fait l’un de ses combats

 

La multiplication des cyber-attaques avec des virus de plus en plus virulents et qui se répandent très rapidement a poussé le gouvernement à renforcer les processus de détection des menaces par le biais d’une collaboration active les opérateurs.
 
Ainsi, dans la nouvelle Loi de Programmation militaire présentée en février dernier, L’Etat a souhaité que les opérateurs scannent désormais leurs réseaux en fonction de menaces potentielles identifiées par l’Agence nationale des systèmes d’informations (Anssi) et qui leur seront communiquées sous contrôle de l’ARCEP.
 
Guillaume Poupard, le directeur général de l’Anssi, a indiqué à ce propos que les opérateurs pourront "procéder sur leurs flux à un traçage des attaques, à leur signalement" et dans les cas les plus graves l’Anssi aura la possibilité d’intervenir directement sur les réseaux des opérateurs.  Pour éviter tout conflit sur la neutralité du net, le régulateur des télécoms va veiller à ce que les requêtes de l’Anssi soient conformes à la réglementation européenne. 

 

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Sosh brade sa boîte internet fibre et ADSL jusqu’en janvier

Jusqu’au 8 janvier, l’opérateur low-cost d’Orange propose sa "Boîte Sosh" à 14,99€/mois pendant un an aussi bien en fibre qu’en ADSL. 

Au delà de cette date, le prix de l’abonnement repassera à 19,99€/mois en ADSL et à 29,99€ en fibre. Dans le détail, la Boîte Sosh comprend les appels illimités vers les fixes de plus de 100 destinations et un simple accès à Internet (Livebox 4), ADSL ou fibre optique (300 Mb/s en débit montant et descendant).

Pour personnaliser cette offre sans engagement, une série d’options est disponible au choix. Trois d’entre elles sont payantes, toutes à 5 euros/mois et permettent d’avoir les appels illimités vers les mobiles de France métropolitaine et DOM ou bien le décodeur TV + Appli TV d’Orange (160 chaines + l’enregistreur 80 Go) ou encore un débit jusqu’à 1 Gb/s.

Les frais de résiliation de votre ancien opérateur sont remboursés à hauteur de 100 euros.

 

 

 

 

 

 

 

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Dégradation du réseau cuivre d’Orange : la police des télécoms enfonce le clou

L’Arcep a dévoilé les indicateurs de qualité de service du réseau cuivre d’Orange du troisième trimestre. Le régulateur constate une nouvelle dégradation, l’opérateur historique n’a pas redressé la barre. 

Mis en demeure anticipée fin octobre par l’Arcep sur la qualité de service de son réseau cuivre, Orange a dans la foulée assuré son intention de se mettre en conformité avec ses obligations de délégataire du service universel dès l’année prochaine, en dévoilant récemment son plan d’action, entre renforcement de ses ressources, accroissement des investissements et une meilleure organisation.

Mais le temps presse, surtout que le régulateur note aujourd’hui une "nouvelle dégradation qui démontre qu’Orange n’a pas mis en place les éléments de redressement de sa propre initiative, dès le milieu de l’année" , martèle Sébastien Soriano dans les lignes du Figaro . Et d’ajouter  avoir demandé à Orange d’améliorer la situation et attendre "des résultats dès les mois de novembre et décembre ".

Le cahier des charges arrêté par le gouvernement comporte une douzaine d’indicateurs annuels de qualité de service qu’Orange est tenu de respecter et dont l’Arcep assure le contrôle. Aujourd’hui, force est de constater que les performances de l’opérateur historique sont parfois éloignées des valeurs cibles annuelles fixées. Par exemple, le délai de réponse à 95 % des réclamations dépasse vingt jours alors qu’il devrait être d’environ 16 jours au maximum.

Un dispositif spécial pour accompagner Orange

Le régulateur rappelle par ailleurs qu’en juin 2018, il a ouvert une instruction relative à un éventuel manquement d’Orange à son obligation de délégataire du service universel. Celle-ci a permis de confirmer la dégradation progressive de la qualité de service du réseau cuivre de l’opérateur. Par conséquent, la police des télécoms a alors mis l’opérateur en demeure de respecter en 2019 et en 2020 l’ensemble des valeurs établies. "Au surplus, afin de favoriser une amélioration rapide de la situation,  l’Arcep a par ailleurs prévu un dispositif spécifique pour les sept indicateurs les plus problématiques, dispositif qui ajoute à la mise en demeure annuelle des valeurs maximales à respecter sur les deux derniers mois de 2018 et par trimestre en 2019", note enfin l’Autorité. Pour rappel, l’agrume risque une sanction pouvant aller jusqu’à 5% de son chiffre d’affaires annuel hors taxes, soit environ 1 milliard d’euros.

 

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Freebox V7 : le retard serait également dû à des problèmes logiciel

 
Mais où est donc la Freebox V7 ?
 
Toujours  «à la Maison» au siège de Scaleway, la filiale Cloud d’Iliad, rapporte une source au Figaro. Selon le quotidien, le retard de lancement de la Freebox V7 ne serait pas dû uniquement à un dysfonctionnement de la télécommande comme nous l’avons révélé mais aussi "à des problèmes logiciel", donc de software.  Et d’ajouter que Xavier Niel serait "furieux" à en croire certains. Compréhensible, puisque le maverick des télécoms avait lui même assuré que les nouvelles box de Free seraient révélées au grand jour entre août et octobre, des promesses non tenues mais visiblement indépendantes de sa volonté. Une chose est sûre, la Freebox V7 sera "sous le sapin" a assuré récemment le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud. Et sa présentation pourrait avoir lieu mardi prochain, c’est en tout cas ce que laisse penser une affiche annonçant que la rue du siège de Free va connaitre du mouvement en marge de l’organisation d’un "événement". Les invitations presse ne devraient par conséquent pas tarder. Réponse dans les prochains jours.
 

 

 

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SFR assure qu’un retour à trois opérateurs se fera “assez rapidement”

Des déclarations qui ont fait bondir le titre d’Altice et d’Iliad en Bourse.

Si Orange évoque une fenêtre de tir au premier semestre 2019, SFR estime que la consolidation des télécoms en France se fera "assez rapidement", a déclaré Alain Weill, patron d’Altice Europe, hier lors d’un événement à Paris. Un retour à trois opérateurs "a du bon sens" pour SFR qui a été approché par Bouygues au printemps dernier mais qui depuis s’évertue à dire qu’il n’est pas vendeur. Soulignant que le gouvernement et l’Arcep sont ouverts à un rapprochement dans le secteur, Alain Weill a également confié qu’il est possible que les investissements à venir dans la 5G "forcent" la décision. Sa conviction est fondée, les opérateurs ne sont pas pressés de préparer le lancement de la 5G aux vues des investissements colossaux qu’elle représente. Conséquence de ces déclarations, le titre d’Altice a bondi de 10% hier à la Bourse et respire enfin après avoir dégringolé la semaine dernière en Bourse (-14%) à  suite de la présentation des résultats financiers décevants du groupe de Patrick Drahi. Dans le même temps, l’action d’Iliad a grimpé de 3%. Les spéculations reprennent.

 

 

 Source : Bourse-direct

 

 

 

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Netflix n’a pas eu d’impact sur Canal+ selon Maxime Saada

Pour le chef de fil de Canal+, Netflix n’a pas été le fossoyeur de la chaîne cryptée.

Si le groupe Canal continue de perdre des abonnés en France, la chaîne cryptée reprend quant à elle des couleurs. "C’est la première fois depuis 2008 que le parc d’abonnés de la chaîne a une telle croissance", confie le président du directoire de la filiale de Vivendi, dans un entretien accordé à Paris Match (version papier).

Au total, Canal+ a engrangé 227 000 abonnés au cours des 12 derniers mois, mais pas de quoi "crier victoire trop vite" pour Maxime Saada qui estime toutefois être "en train de réussir son pari". Pour redresser la barre, la chaîne a notamment repensé "la notion d’engagement, le prix et le clair". Par ailleurs, le PDG du groupe Canal avance que l’arrivée de Netflix n’a pas eu d’impact sur la mauvaise passe de sa chaîne :"l’avantage de Netflix, c’est qu’il a popularisé un modèle payant (à l’image du nôtre). Mais nos abonnés prennent Netflix en complément de Canal +, donc on n’a pas observé de chute liée à ça… contrairement au lancement de BeIN en 2012, qui avait eu un impact.".

Si le modèle du mastodonte américain encourage aujourd’hui les utilisateurs à consommer et payer pour du contenu, il développe également le marché. Et c’est une bonne nouvelle pour Maxime Saada qui a assuré cette fois dans les lignes de La Tribune le 8 novembre dernier que Netflix est dans son camp tant qu’il n’augmente pas ses prix. Si le leader mondial de la SVOD venait à revoir à la hausse sa grille tarifaire, le patron du groupe devrait alors faire face à un potentiel problème, celui de voir des clients résilier leur abonnement Canal pour aller chez son concurrent. Un risque prix au sérieux dans les rangs du groupe d’autant plus que CanaPlay, lancée en 2011, a très mal résisté à l’arrivée de Netflix en France et devrait tirer sa révérence prochainement, Maxime Saada a en effet annoncé jeter l’éponge avec sa plateforme en juillet dernier.

 

 

 

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Free : les “Bons plans” sur les offres Freebox, c’est reparti pour un tour

A l’approche de Noël et de la sortie de la V7 à en croire les promesses de l’opérateur, Free prolonge une nouvelle fois ses "Bons Plans" sur ses offres Freebox. Ceux-sont sont désormais disponibles jusqu’au mardi 4 décembre prochain.  

Pour rappel, en mai dernier, l’opérateur de Xavier Niel a lancé ses nouvelles offres, faisant ainsi évoluer son système de tarification en s’alignant sur ses concurrents. Les offres historiques sont, elles, toujours disponibles. Fin juin sont apparus les "Bons plans de l’été", ces derniers ont été renouvelés à la rentrée et perdurent depuis.

Comme auparavant, les trois offres Freebox affichent un tarif beaucoup plus bas la 1ère année qui augmente par contre à partir de la 2ème année. A noter qu’il y a des frais de mise en service de 49€, et des frais de résiliation de 49€, mais que les frais de résiliation sont remboursés à hauteur de 100 euros.

 

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Bal des promos : forfait 40 Go à 9,99€ et 60 Go à 14,99€ à vie chez Bouygues Telecom

La guerre des prix continue à l’approche de Noël même si elle est moins forte que l’année dernière. Bouygues Telecom vient de lancer deux "séries spéciales B&YOU" à cette occasion. Ainsi jusqu’au 4 décembre prochain, l’opérateur propose deux forfaits, l’un incluant 40 Go de données à 9,99€/mois et le second comprenant une enveloppe de 60 Go, au prix 14,99€/mois.

Dans le détail, la première offre, sans engagement, inclut notamment les appels / SMS illimités vers la France métropolitaine et les DOM, les MMS illimités vers la France métropolitaine et 40 Go dont 4Go utilisables en Europe/DOM. Le second forfait est identique à la différence qu’il comprend 60 Go de data dont 6 Go utilisables en roaming. La carte SIM triple découpe est facturée 10 euros. Ces deux offres sont proposées à ces tarifs, sans condition de durée.

 

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Parts de marché sur le mobile : Free tombe à son niveau de 2016, SFR est en passe de lui chiper la seconde place

L’hémorragie d’abonnés chez Free Mobile depuis deux trimestres consécutifs, a son lot de conséquences sur le gâteau que se partagent les opérateurs mobiles. 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Difficile de passer à côté, après 23 trimestres d’hégémonie sur le mobile, la machine à recruter des abonnés de Xavier Niel, lancée en 2012, s’est enrayée cette année. Après avoir perdu 200 000 abonnés lors du deuxième trimestre, Free Mobile a vu plus récemment, soit entre juin et septembre dernier, 90 000 souscripteurs à son forfait à 2€, rejoindre la concurrence. Deux pertes pour le moins importantes commercialement aux conséquences visibles sur la base d’abonnés de l’opérateur mais également sur sa part de marché "forfaits grand public "(hors MtoM et MVNO). Ainsi d’après Hammett de lafibre.info, Free conserve avec 23,6% de pda, sa seconde place au troisième trimestre derrière le leader Orange (33,4%), mais affiche en revanche une perte de 0,7pts sur 12 mois pour retrouver son niveau du troisième trimestre 2016.

De son côté, SFR fait le plein d’abonnés en 2018, l’opérateur au carré rouge a réalisé, sur un an, environ 40,4% des recrutements, contre 26,2% pour Bouygues, 23,1% pour Orange et seulement 6,5 % pour Free. Conséquence, SFR gagne du terrain sur l’opérateur de Xavier Niel et grimpe aujourd’hui à 23,2% de parts de marché. A ce rythme, la filiale d’Altice pourrait dépasser Free lors du trimestre prochain si ce dernier n’arrive pas à relancer la machine de manière notable. Pour l’anecdote, Free Mobile avait raflé la seconde place à SFR lors du troisième trimestre 2016.

 

 

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Le forfait 60 Go de Free Mobile poursuit son bonhomme de chemin

Au fil des saisons. Lancé l’été dernier, le forfait temporaire de Free Mobile est en route pour passer l’automne et entamer l’hiver. L’opérateur de Xavier Niel vient en tout cas de le prolonger une nouvelle fois jusqu’au mardi 4 décembre prochain. Un maintien compréhensible puisque Free a évoqué il y a deux semaines un véritable succès en matière de recrutements sur son offre et ce depuis son lancement.

 

Pour rappel, cette offre sans engagement intercalée entre les deux forfaits historiques de l’opérateur, comprend pour la bagatelle de 8,99€/mois pendant un an, appels, SMS et MMS illimités, 60Go en France métropolitaine ou encore 3 Go/mois en roaming depuis Europe et DOM en 3G. A l’issue des 12 mois, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free classique 100Go à 19,99€/mois ou data illimitée à 15,99€/mois pour les abonnés Freebox.
 
 
 
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