Auteur : Maxime Raby

La police des télécoms lance le “tableau de bord des expérimentations 5G en France”, Free aux abonnés absents

Après son plan de bataille pour faire de la France un leader de la 5G, l’Arcep publie son tableau de bord des expérimentations. Orange, SFR et Bouygues sont omniprésents. 

Logique. Dans le cadre du lancement cette année de son guichet "pilotes 5G", l’Arcep donne la possibilité à l’ensemble des acteurs, opérateurs, industriels, start-up, d’anticiper l’arrivée de la 5G, en la testant en condition réelle via des autorisations d’utilisation de fréquences dans les bandes pressenties pour la 5G, et à titre transitoire. On le savait, Orange, SFR et Bouygues ne veulent pas manquer le coche et multiplient les tests dans des villes pilotes. L’occasion pour le régulateur de publier un tableau de bord des expérimentations 5G en France "présentant de manière détaillée les expérimentations en cours ou achevées, sous la forme d’un panorama de l’ensemble des cas d’usages testés, d’une carte de France des expérimentations 5G, et d’un rappel sur la disponibilité des nouvelles bandes de fréquences 5G (3,5 GHz et 26 GHz)."

Dans son panorama, l’Arcep présente ainsi des informations détaillées sur l’ensemble des villes concernées, en faisant le point sur chaque opérateur et chacun de leurs objectifs sans oublier les technologies utilisées. Et le constat est sans appel pour Free, l’opérateur ne participe à aucune expérimentation bien qu’il commence à déployer discrètement ses antennes 5G.  Mais pas de panique pour Xavier Niel, le fondateur d’Iliad a déclaré en juin dernier que « comme tout le monde on veut le faire mais le sujet c’est d’avoir le spectre et les fréquences nécessaires.» 

Pour rappel, plus de 90% des sites de Free Mobile dans les zones denses sont raccordés en fibre, une stratégie de raccordement quasi-systématique en FTTH constituant un "élément essentiel pour le lancement" de ses offres 5G, a-t-il fait savoir. Free se place donc dans les starting-blocks en ce qui concerne les grandes agglomérations, bien qu’il ne participe pas au guichet "pilotes 5G" du régulateur. 

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Déploiement très haut débit : l’Etat débloque une enveloppe de subventions de 620 millions d’euros

Afin d’accélérer le déploiement du très haut débit dans les zones rurales, l’Etat a décidé de mettre la main à la poche. Au total, 17 collectivités sont concernées. Les subventions vont de 1,3 million d’euros pour la Guyane à 75 millions d’euros pour l’Ain.

Une bonne nouvelle, le Premier ministre Edouard Philippe a signé lundi pour environ 620 millions d’euros de subventions de l’Etat pour le déploiement du très haut débit dans 17 collectivités, via des réseaux d’initiative publique. Ces engagements visent à accélérer massivement le déploiement de la fibre optique dans  "ces 17 territoires qui représentent au total plus d’un quart de la population française". Par conséquent, ceux-ci contribuent "de manière décisive" aux objectifs fixés par le président de la République en matière de couverture numérique fixe, à savoir la généralisation du haut débit partout en France en 2020 et du très haut débit en 2022, a fait savoir Matignon.

Les financements bénéficieront aux territoires suivants : Auvergne (68,38M€ pour un soutien cumulé de l’Etat au projet du territoire de 122,3 M€), Ain (74,6 M€), Nord-Pas-de-Calais (72,87 M€), Grand Est (62,06 M€), Charente (60,07 M€), Martinique (50,55 M€), Landes (41,87 M€), Loire-Atlantique (38,46 M€), Doubs (21,02M€ pour un soutien cumulé de l’Etat au projet du territoire de 31,52 M€), Corse (28 M€), Jura (27,22 M€), Calvados (27 M€), Lot-et-Garonne (25,51 M€), Essonne (14,48 M€), Deux-Sèvres (3,61 M€), Var (3,07 M€), Guyane (1,3 M€).

 

 

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Molotov a lancé une nouvelle chaîne gratuite en 4K

Vous l’avez peut-être remarqué, une nouvelle chaîne en ultra haute définition a fait récemment son apparition sur Molotov : The Explorers.

Accessible gratuitement pour les utilisateurs de la plateforme de télévision par internet, The Explorers vous propulse aux quatre coins du monde avec des images en 4K. La chaîne est disponible en flux linéaire et dispose d’une boucle vidéo d’une heure actualisée chaque semaine. Par ailleurs, celle-ci donne accès à une centaine de documentaires, le tout étant également visionnable en HD.

 

 

 

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Free Mobile : le forfait 50 Go à 8,99€/mois, ça continue

Après avoir baissé le volume de data de son forfait temporaire la semaine dernière, lequel est passé de 60 à 50 Go, Free Mobile prolonge aujourd’hui son offre, jusqu’au 1 janvier prochain.

Ce forfait sans engagement intercalé entre les deux forfaits historiques de l’opérateur, comprend pour la bagatelle de 8,99€/mois pendant un an, appels, SMS et MMS illimités, désormais 50 Go en France métropolitaine ou encore 3 Go/mois en roaming depuis Europe et DOM en 3G. A l’issue des 12 mois, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free classique 100Go à 19,99€/mois ou data illimitée à 15,99€/mois pour les abonnés Freebox.
 
 
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Antenne Free Mobile : à la demande d’un collectif, le maire retire le permis de construire

Direction Vierzon, une commune située dans le département du Cher où Free Mobile prévoit d’implanter une antenne-relais de 40 mètres de haut et sa zone technique dans une zone boisée. Un choix largement contesté par un collectif. Une mobilisation qui a amené le maire à retirer l’autorisation de permis de construire attribuée à l’opérateur. Mais ce dernier n’a peut-être pas dit son dernier mot.

Comme souvent, les arguments des riverains réfractaires sont du même acabit, à savoir la proximité d’habitations et d’équipements sportifs, l’impact des ondes, la perte de la valeur  des biens immobiliers mais également cette fois-ci, l’abattage de plusieurs grands chênes, déjà marqués et le fait que cette antenne doit être implantée dans une « cuvette », rapporte Le Berry Républicain. 

A la suite d’un recours déposé à la mairie de Vierzon en septembre dernier, le maire a dans un premier temps contacté Free Mobile via une lettre en lui demandant : "de bien vouloir, d’une part, vous rapprocher des riverains de votre projet pour lever toutes leurs inquiétudes et, d’autre part, me présenter par écrit dans un délai de huit jours […] vos observations sur les motifs de ce recours gracieux" a t-il fait savoir à l’opérateur.

Fin novembre, à l’occasion d’une réunion des assises de la citoyenneté, le collectif a fait savoir aux élus que Free Mobile ne les avait pas contacté. Le 5 décembre, le maire a donc a pris la décision « de retirer l’autorisation portant sur le permis de construire délivré à la société Free en vue de l’installation d’un pylône relais» alors qu’un arrêté municipal donnant le feu vert à l’implantation a été pris le 30 juillet dernier.

En réaction, l’opérateur de Xavier Niel n’exclut pas de contester cette décision devant un tribunal. A noter que Free Mobile ne devrait plus être dorénavant confronté à ce type de problème. Puisque depuis le 12 décembre dernier, les nouvelles antennes-relais implantées en dehors des secteurs protégés, ainsi que les locaux ou installations techniques nécessaires à leur fonctionnement, dès lors que ceux-ci présentent une surface de plancher et d’emprise au sol supérieures à 5 m2 et inférieures ou égales à 20 m2, ne nécessitent plus de permis de construire mais une simple déclaration préalable.

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SFR et Altitude : quand l’AMEL éjecte le RIP

Il fallait agir. PACA THD a pris la décision de confier le déploiement de la fibre des Hautes-Alpes, des Alpes de Haute-Provence et des Bouches du Rhône à SFR Collectivités. La DSP en place est résiliée. L’AMEL a pris le dessus sur le RIP.

Initiée par l’Etat fin 2017, la démarche AMEL permet de faire appel à un opérateur privé pour compléter le réseau d’infrastructures numériques sur des territoires jusqu’à présent couverts par des réseaux d’initiative publique. Dans ce cadre et à la suite d’une consultation des opérateurs de communication privés, le Comité syndical Sud THD qui réunit la Région, les Départements alpins et les Bouches-du-Rhône, a décidé "à l’unanimité "de faire appel à SFR pour poursuivre l’aménagement numérique du territoire régional.

Une nouvelle orientation radicale entreprise en raison de la lenteur du déploiement du réseau  FTTH sur le RIP déjà engagé et confié en 2015 à Altitude Infrastructure et sa filiale PACT Fibre. A noter que cette DSP est construite sur un modèle d’affermage dans lequel le délégant (SMO PACA THD) a pour mission d’assurer la construction du réseau et de le livrer à l’opérateur Altitude Infrastructure, qui lui, a en charge l’exploitation technique, la maintenance et la commercialisation du réseau. Ce retard de déploiement n’incombe donc pas Altitude.

SFR collectivités a donc promis d’aller plus vite et va donc prendre en charge le déploiement sur ses fonds propres. L’opérateur devra ainsi couvrir près de 300 000 lignes FttH sur dans les départements du 04, 05 et 13, en dehors des zones déjà déployées d’ici à 2022.

Par conséquent, la DSP Pact Fibre confiée à Altitude va être résiliée. En réaction, l’opérateur d’infrastructure s’est dit à la fois surpris et déçu par cette décision.

« Face à tous nos efforts, nous sommes terriblement déçus et surpris par cette décision alors que notre société PACT a constamment proposé des réaménagements et ajustements de la DSP afin que les objectifs de couverture en Très Haut Débit des territoires soient préservés. Cette décision interroge d’ailleurs le dispositif AMEL même, annoncé il y a un an le 14 décembre 2017 à la conférence nationale des territoires de Cahors, puisque l’Etat a toujours affirmé vouloir mobiliser des investissements privés avec une bonne articulation des projets privés avec ceux de la zone d’initiative publique en « respectant l’équilibre économique des projets publics qui ont d’ores et déjà été lancés » » a déclaré David El Fassy, Président d’Altitude Infrastructure.

Dans les faits, trois ans après la signature du contrat, le retard autour du déploiement réalisé par le SMO PACA THD,  est considérable. Seulement 2 125 prises ont été livrées contre une prévision de 49 000 prises.

 

 

 

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Freebox Delta : un défaut matériel touche un certain nombre d’abonnés

En ce jour de Noël, des abonnés se trouvent dans l’impossibilité de faire joujou avec les assistants vocaux de la Freebox Delta.

En cause, le bouton physique d’activation du micro, visiblement un défaut matériel. Depuis plusieurs jours, les remontées fourmillent à ce propos sur le bug tracker dédiée à la Freebox delta. "Aucun assistant vocaux ne fonctionnent. Les micros semblent inactifs (les diodes du player ne passent pas au vert). En coupant l’interrupteur et même en appuyant manuellement sur l’icône micro rien ne se passe. Reset usine fait mais rien ne change", relate un utilisateur. Et c’est loin d’être le seul, "idem, problème matériel, l’acharnement sur le bouton du micro ne donne rien. Signalé au 3244, pas mal de cas recensés, j’attends leur retour pour savoir si on change le player…", ajoute un autre abonné. Pour certains, après une seule utilisation de l’interrupteur des micros du Player Delta, ceux-restent  “Désactivés” même si le bouton est sur ON et les assistants vocaux sur “Activé” depuis l’interface TV. Il s’agit visiblement d’un faux contact. En attendant de savoir si un échange est possible, une astuce a été trouvée, "en décalant l’interrupteur de 1 millimètre et ça remarche, en le titillant", explique un abonné. Pas vraiment digne d’une box haut de gamme, pour le moment !

 

 

Merci à Franck ! 

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Free, SFR, Orange et Bouygues : Les internautes se lâchent sur Twitter # spéciale Freebox Delta

Aficionados de Twitter, les opérateurs français postent plus vite que leur ombre sur le réseau social. Et les internautes leur rendent bien ! Entre humour, désespoir et parfois satisfaction, voici un zeste du meilleur et du pire des tweets qui ont déferlé sur l’oiseau bleu au sujet de la Freebox Delta.

 


 

Et pendant ce temps-là, les migrations fibres tardent à partir, le Père Noël aurait dû se charger des livraisons !

 

 

 

 


 

Quand certains sont aux anges…

 

 

 

 

D’autres ont mal au ventre !

 

 


 

Qui ne tente rien n’a rien !

  

 

  


 

Si Free s’est associé à AXA pour une option "Agent de sécurité", cela n’a pas empêché la marque d’assurance, de faire un pied nez à l’opérateur !
 

 


 

La Freebox Delta peut-elle rivaliser avec votre dulcinée ? 

 

 

 

 


 

C’est pour éviter ce genre d’aliénation que la Freebox Delta veut modifier les usages !!!

 

 


 

Allez, ça va aller. Opération "Patience à toute épreuve" !

 

 

 

 

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Molotov : partenariat en vue avec France Télévisions, échec des discussions avec Orange

Des discussions autour d’un partenariat seraient en cours entre la startup et le groupe de télévision, une prise de participation n’est pas à exclure à l’avenir.

Si céder la plateforme n’est pas à l’ordre du jour, trouver des partenaires financiers et stratégiques fait au contraire bien parti des plans de Molotov. "Nous n’excluons aucune opportunité. Lever des fonds est envisageable, signer des partenariats aussi. Il y a plein d’acteurs industriels intéressants pour nous : dans les télécoms bien sûr, mais aussi dans les médias, les acteurs de l’investissement… Nous regardons en Europe, mais sommes sollicités au-delà, car cela bouge partout", a fait savoir à La Tribune le mois dernier, l’un de ses co-fondateur, Jean-David Blanc.

Selon les informations de L’Express, les choses bougent puisqu’un partenariat est aujourd’hui en vue entre Molotov et France Télévisions. Celui-ci permettrait au groupe public d’utiliser la technologie de la célèbre plateforme pour "accélérer sa transformation numérique" en l’aidant à développer son offre de service de vidéo sur Internet à la demande, baptisé Salto. "Des discussions sont en cours mais pas encore finalisées", a fait savoir une source proche du dossier.

Si ce rapprochement venait à voir le jour, cela permettrait à Molotov de faire rentrer dans ses caisses de l’argent frais à l’heure où des chaînes de télévision gratuites comme le groupe M6 réclament une rémunération pour diffuser leurs flux. 

L’Express avance enfin, qu’il n’est pas à exclure que France Télévisions prenne une participation au capital de Molotov, "au plus tard d’ici à septembre prochain". Depuis plusieurs mois, le service de télévision par internet était en discussions avec Orange. L’opérateur historique lorgnait 50% du capital de la start-up mais "faute d’accord sur la valorisation – plus de 100 millions d’euros demandés – les discussions ont été suspendues avec l’opérateur", précise enfin l’hebdomadaire.

 

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UFC-Que Choisir salue la réactivité de Free sur la présentation de son offre Freebox Delta mais…

Si UFC-Que Choisir a épinglé la semaine dernière Free sur certaines pratiques au sujet de la Freebox Delta, l’opérateur de Xavier Niel n’a pas tardé à réagir en modifiant la présentation de son offre environ 48 heures plus tard. L’association de consommateurs a apprécié la réactivité du FAI mais note des bémols.

Parmi les trois reproches faits à l’opérateur, il y avait dans un premier temps la présentation de l’offre. Freebox Delta. L’association de consommateurs a dénoncé le fait que "Free se contentait "de mettre en avant son tarif de base de 49,99 € par mois, sans préciser que l’acquisition du player Free Devialet est indispensable pour bénéficier des services annoncés". L’opérateur a donc corrigé le tir. UFC-Que Choisir ne l’a pas manqué et s’est fendu d’un commentaire: "il n’aura pas fallu attendre longtemps pour qu’il réagisse". Quelques jours seulement après avoir reçu la mise en demeure de l’UFC-Que Choisir, Free a donc "amélioré la présentation de son offre Freebox Delta. Désormais, l’obligation d’acquérir le player Devialet au prix de 10 € par mois sur 48 mois (ou 480 € au comptant) figure en plus gros caractères et plus près de l’abonnement de base. C’est mieux", salue l’association avant de faire remarquer que la présentation du pack Sécurité "reste néanmoins ambiguë. Un client pourrait facilement croire qu’il est inclus dans l’offre, alors qu’il est disponible en option au prix de 59 €."

Autre bémol, "Free n’a pas non plus justifié ses frais de résiliation de 49 € et ne s’est pas prononcé sur le remboursement des 99 € de frais de mise en service à ceux qui ont souscrit l’offre avant qu’ils soient offerts", regrette UFC-Que Choisir qui avait pourtant épinglé ces deux pratiques en demandant notamment à l’opérateur de rembourser aux souscripteurs à l’offre entre le 5 et le 11 décembre les 99 € qui leur ont été facturés.

Enfin, l’association de consommateurs est revenue sur le lancement vendredi dernier de l’offre "Delta S" (Serveur simple sans Player Devialet). Selon elle, la formule "est décevante" et "chère, surtout quand on la compare avec la Freebox One qui, pour le même prix, intègre les services télé et Netflix."

 

 

Source : UFC-Que Choisir 

 

 
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