Auteur : Maxime Raby

SFR et la SNCF s’associent pour expérimenter la 5G

SFR est en route vers la 5G en vue de l’équipement de premières villes en 2019 et du lancement commercial prévu en 2020. Dans cette optique, l’opérateur au carré rouge annonce avoir allumé aujourd’hui la 5G à Nantes. Un partenariat a également été signé avec la SNCF.

Un premier test d’expérimentation de la 5G a pris place ce matin à La Cantine de Nantes en présence d’Alain Weill, PDG d’Altice France, et Johanna Rolland, maire de la ville. Dans le détail, SFR a "rendu concrètes les capacités de la 5G en l’utilisant pour diffuser des contenus vidéos 4K." a t-il fait savoir. Et d’ajouter que "l’intérêt de disposer d’une faible latence et d’un très haut débit, ont ainsi pu être démontrés en conditions réelles".

A cette occasion, SNCF et SFR s’allient pour expérimenter ensemble à Nantes les apports de la 5G dans le domaine ferroviaire. Objectif, imaginer dès aujourd’hui les futurs services "au bénéfice de nos clients, nos agents et nos opérations" à travers ce type de partenariat, a déclaré Sébastien Kaiser, Directeur Connectivité et Réseaux de SNCF.

Après avoir réalisé une connexion 5G sur bande de fréquence 3.5 GHz en France le 3 mai dernier, mené une expérimentation grandeur nature dans la même bande avec un terminal pré-commercial le 23 mai, et allumé la 5G sur l’Altice Campus à Paris le 9 octobre, SFR, étend donc ses expérimentation et met le cap sur la 5G.

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Bouygues Telecom accusé de publicité mensongère autour de sa couverture 4G

Dans une publicité diffusée dans le département de la Loire, Bouygues Telecom met en avant une couverture 4G de 99% de la population locale. Une annonce contestée par une association.

En désaccord avec les chiffres annoncés par l’opérateur de Martin Bouygues,  l’association "Villages et Terres d’avenir" localisée dans le Roannais, a saisi la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) et accuse l’opérateur de publicité mensongère, rapporte Le Progrès. En cause, la couverture 4G mis en exergue par l’opérateur, à savoir 99% de la population dans le département. Contacté par Le progrès, le président de l’association a également contesté les informations données par Bouygues sur son site internet, à savoir :"Notre réseau 4G couvre aujourd’hui 64 millions de français et plus de 20 000 villages. Il vous accompagne tous les jours et où que vous soyez". Selon lui,  « Il y a, en France, entre 2000 et 3000 hameaux qu’on exclut complètement". Abonné à l’opérateur, celui-ci n’est d’ailleurs pas satisfait de la couverture 4G et pointe une "défaillance". Il a également lancé un site Internet où "600 habitants de plus de 100 communes ont signalé un défaut de couverture" dans le département, précise enfin le quotidien régional.

 

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Clin d’oeil : après le player Devialet de la Freebox Delta, c’est au tour du pack sécurité d’apparaître sur Le Bon Coin

 
Clin d’oeil : logique. Si des abonnés ont d’ores et déjà mis en vente le player Free Devialet de la Freebox Delta sur le célèbre site de petites annonces en ligne, d’autres cherchent aujourd’hui à se séparer du "pack sécurité".

A l’instar du player de la dernière née de Free, tout abonné devient également propriétaire du pack sécurité en déboursant de manière optionnelle la bagatelle de 59€. Visiblement très déçu de la Freebox Delta présentée le 4 décembre dernier, cet abonné a dores et déjà résilié son abonnement. L’occasion pour lui de revendre sur Le Bon Coin,  la caméra, le détecteur de mouvement et d’ouverture de porte inclus dans le pack sécurité, la modique somme de 45 euros. A noter que d’après Free, cette centrale d’alarme serait d’une valeur de 265 euros.

 

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Orange soutient à “200%” la taxation des Gafa

Deux poids, deux mesures.

En bref, à l’heure où l’Europe tarde à attaquer avec une réforme repoussée à 2021, la France prend les devants par le biais du ministre de l’Economie Bruno Le Maire, lequel a annoncé qu’un projet de loi pour taxer Google, Amazon, Facebook, Apple et les autres grandes entreprises du numérique, sera présenté fin février et ce à hauteur de 3% au minimum de leur chiffre d’affaires en France. 

Interrogé hier à ce sujet sur l’antenne d’Europe 1, le PDG d’Orange, Stéphane Richard, soutient totalement l’engagement français :"Alors moi je soutiens à 200 % ces projets-là. Mais parce que c’est quand même pas tout à fait normal et pas acceptable que dans cette économie numérique, les opérateurs que nous sommes paient plus de 80 % des impôts, et les GAFA, qui sont des entreprises immenses qui tirent une richesse considérable de tout ça, en paient moins de 3 %. C’est ça la réalité aujourd’hui. Donc évidemment qu’il y a une inégalité là qui est insupportable, et donc moi je suis très heureux qu’enfin ce projet voit le jour."

Pour rappel, grâce à l’optimisation fiscale, les géants du net paient dans l’hexagone aujourd’hui seulement 9% d’impôt contre 23% en moyenne.

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Free fait son bilan et annonce officiellement avoir franchi le cap du million d’abonnés sur la fibre

Si Free a perdu des abonnés sur le fixe en 2018 en amont de la sortie de la Freebox Delta, l’opérateur de Xavier Niel peut se targuer de bonnes performances sur la fibre. 

C’est officiel, Free confirme les chiffres annoncés récemment par l’outil de françois04, le FAI a bel et bien franchi la barre du million d’abonnés Fibre et renforce sa place de 1 er opérateur alternatif sur le FTTH en France, fait-il savoir ce matin via un communiqué.  Le FAI remplit par la même occasion l’un de ses objectifs, à savoir arriver à ce seuil début 2019. Par ailleurs, tout au long de l’année, "Free a accéléré ses déploiements et dispose aujourd’hui de 10 millions de prises raccordables, soit une augmentation de 50% de sa base  sur l’année", se félicite t-il.

En ligne avec sa stratégie et après avoir signé un contrat cadre national avec l’opérateur d’infrastructure Covage ces derniers jours, venant s’ajouter à d’autres accords avec Axione et Altitude, Free annonce  avoir intensifié sa présence en Fibre sur l’ensemble du territoire, y compris donc dans les zones les moins denses, représentant sur les RIP environ 6,5 millions de prises FTTH. En un an, Free a ainsi quasiment doublé son parc d’abonnés Fibre en recrutant plus de 420 000 nouveaux abonnés FTTH en 2018.

Enfin, Free "entend maintenir cette dynamique et confirme ses objectifs de recruter environ 500 000 abonnés Fibre par an et de disposer de 20 millions de prises raccordables au FTTH à fin 2022."

Rappel des objectifs sur le fixe :
 
  • Part de marché Haut Débit et Très Haut Débit de 25% à long terme ;
  • Hausse de la base d’abonnés FTTH de 300 000 à 500 000 abonnés en 2018, puis d’environ 500 000 abonnés par an à partir de 2019 ;
  • Atteindre 1 million d’abonnés FTTH début 2019 ; 
  • 9 millions de prises raccordables au FTTH à fin 2018 et 20 millions de prises FTTH à fin 2022.
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Clin d’oeil : Free profite du “Blue Monday” pour taquiner ses rivaux

Clin d’oeil :  Vous le savez certainement, qui dit troisième lundi du mois de janvier, dit "Blue Monday", soit le jour le plus déprimant de l’année. Free ne l’a pas manqué en tentant à sa manière de dédramatiser cette journée qui n’existe pas sauf d’un point de vue marketing et commercial. Culotté, l’opérateur de Xavier Niel a ainsi lancé sur Twitter : "C’est aujourd’hui le jour le plus déprimant de l’année, mais ça pourrait être pire… Vous pourriez être abonné chez un autre". Orange, SFR et Bouygues apprécieront !

Pour rappel, s’il continue de marquer les esprits, le "Blue Monday" ou "Lundi Blues" est issu d’une formule mathématique élaborée par le psychologue britannique, le Dr Cliff Arnal. Celui-ci a finalement avoué en 2010, que son calcul était faux et nullement scientifique. Il a en réalité été commandé par une société de publicité pour l’agence de voyage Sky Travel en vue d’une campagne publicitaire.

 

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Orange réagit aux rumeurs autour du rachat de l’opérateur Euskatel

Non, l’opérateur historique n’envisage pas de soumettre une offre sur la totalité du capital du câble-opérateur espagnol mais…

Depuis le début du mois,  les spéculations vont bon train et ce n’est pas pour déplaire à Euskatel qui a vu son titre flamber en Bourse à deux reprises. Le 8 janvier dernier,  le journal espagnol ’El Economista’ a lancé la première rumeur, révélant selon ses informations que l’opérateur historique s’intéresserait de très près au dossier même si aucune discussion n’a été visiblement entamée, tout en faisant état  "d’excellentes" relations entre la filiale ibérique d’Orange et l’opérateur basque. En fin de semaine dernière, le journal en ligne ‘TMT Finance’ a confirmé cet intérêt en allant plus loin. Selon lui, Orange aurait fait appel au Crédit Suisse comme conseiller pour l’aider dans l’élaboration d’une offre publique d’achat sur Euskatel.

En réponse à ces informations de presse, Orange a tenu à mettre les points sur les i ce lundi à travers un communiqué remis à l’autorité de régulations des marchés financiers de l’autre côté des Pyrénées. S’il admet regarder des opportunités de croissance en Espagne, Orange dément au contraire étudier, "une opération structurante à travers laquelle il prendrait 100% des actions d’Euskatel". 

Une éventuelle prise de participation pourrait toutefois avoir du sens pour Orange d’un point de vue commercial et ce dans sa stratégie en terme d’acquisition, à savoir s’armer davantage ou se renforcer sur les marchés dans lesquels il est déjà présent. En 2015, Orange Espagne a racheté l’opérateur Jazztel, un véritable succès en tout point qui pourrait donner aujourd’hui de nouvelles intentions à l’opérateur historique français.

Euskaltel compte aujourd’hui plus de 800 000 clients grand public et professionnels, c’est l’un des principaux câble-opérateurs au Pays Basque. 
 

 

Source : Boursier.com

 

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Après les antenne-relais, place à la grogne face au réseau cuivre dégradé d’Orange

Mis en demeure par l’Arcep sur la qualité de service de son réseau cuivre en tant que délégataire du service universel, attaqué en justice récemment par un député ou encore mis sous pression par plusieurs parlementaires, Orange doit aujourd’hui faire face à la grogne de collectifs.

C’est notamment le cas dans la commune de Castelnaudary dans l’Aude où les pannes sont légion. Un réseau cuivre pas suffisamment entretenu coupant du monde la population, un réseau mobile insuffisant, s’en est trop pour les riverains, notamment ceux situés en bout de ligne. Les coupures d’internet durent parfois des journées entières et ce depuis novembre 2017. "Si un semblant de ligne et de réseau" est revenu depuis l’été dernier rapporte L’indépendant, la situation est toujours invivable. Conséquence, 77% des 11 000 habitants de cette commune, ont décidé de faire appel au maire pour obtenir des explications auprès d’Orange, lequel est resté silencieux malgré de nombreux recommandés et appels au service client.

Aujourd’hui, l’élu et ses administrés réclament une indemnisation, le préjudice est estimé entre 50 000 et 70 000 €, les habitants impactés ayant continué de payer leur abonnement pendant plus de 200 jours. Ils demandent aujourd’hui une remise en état du réseau filaire en cuivre et des installations extérieures sans oublier une couverture mobile en intérieur décente. 

 

 

 

 

     
     
     
     
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Free Mobile : face à l’implantation d’une antenne-relais, des riverains pourraient organiser une ZAD

 

Focus sur la petite commune de Mortagne-sur-Gironde située en Charente-Maritime où hier plusieurs dizaines de riverains se sont mobilisés contre la future implantation d’une antenne Free Mobile non loin des habitations. 

Armés de pancartes, 80 riverains de cette commune d’environ 1000 habitants ont levé le bouclier dimanche au cours d’une marche de protestation face à l’implantation d’une antenne Free Mobile de 32 mètres de hauteur. Soutenu par le maire, ces derniers ont créé un collectif, lequel a lancé une pétition et tenté de mener une action devant le tribunal administratif, en vain puisque le terrain choisi est privé. Quoiqu’il en soit, les réfractaires dénoncent une pollution visuelle et demandent à ce que le pylône soit érigé plus loin. Leur commune labellisé "village de pierres et d’eau", attire beaucoup de touristes en été, rapporte France Bleu. La principale inquiétude est de ce fait une possible fuite des clients : "La beauté du paysage fait partie de nos arguments de vente. Pour les touristes, ça doit être joli, il ne doit pas y avoir des pylônes partout", regrette un propriétaire de gîtes.

Impuissante, la municipalité a bien tenté de convaincre Free Mobile de changer d’emplacement en lui proposant un autre lieu mais l’opérateur de Xavier Niel n’a jamais répondu à l’offre. Le maire a alors demandé une annulation du projet, seulement  le tribunal a donné raison à l’opérateur infligeant à la commune des dommages et intérêts à hauteur de 2000 euros. "L’option judiciaire réglementaire c’est de faire appel directement au niveau du conseil d’Etat avec un avocat agréé mais cela représente des dépenses qui ne sont pas à la hauteur de la commune", a souligné le maire.

Aujourd’hui, certains riverains songent à mener des actions plus "viriles", révèle France Bleu. S’il faut avoir des moyens d’occupation plus formels et plus explicites, on les prendra", a lancé un contestataire. La mobilisation pourrait aussi prendre une autre dimension, une ZAD, soit une zone à défendre pourrait être mise en place prochainement.

  

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Free : à l’heure du grand défi sur le marché des entreprises

Au moment où la guerre des prix lui met des bâtons dans les roues sur le segment grand public, Free décide de partir à la conquête du marché des entreprises, davantage lucratif où Orange et SFR règnent en maître.

Alors que Bouygues se renforce sensiblement sur le marché des professionnels à coup d’acquisitions pour jouer dans la cour des grands, Iliad a annoncé vendredi l’acquisition des 75% du capital de Jaguar Network, opérateur-hébergeur de services managés dans le Cloud pour un investissement d’un peu moins de 100 millions d’euros. Une étape importante pour Iliad "dans sa stratégie de développement pour adresser le marché entreprises", a souligné le groupe qui ne compte visiblement pas s’arrêter là et mettre les bouchées doubles pour tenter de s’imposer dans un secteur où Orange Business domine outrageusement avec environ 70% de part de marché, suivi de SFR et ses 20%. Si Iliad est déjà présent sur le segment entreprises dans le cloud avec Scaleway (Online), son directeur général, Thomas Reynaud a confié aux Echos que le marché « est en pleine mutation avec une forte demande des entreprises et des PME pour basculer vers la fibre et la virtualisation des infrastructures », ce qui pourrait profiter à Iliad/Free puisque les professionnels sont davantage enclins à changer d’opérateur ou accepter des propositions lors de l’arrivée de nouvelles technologies, de quoi permettre à Iliad de grappiller des parts de marché. L’arrivée de l’opérateur de Xavier Niel n’est pas une surprise en soi, déjà en avril dernier, Maxime Lombardini, désormais président d’Iliad, avait confié sans ambages devant la Commission des affaires économiques que Free prévoit de débarquer sur le marché des entreprises quand toutes les conditions seront réunies. Plus tard, en juin, son successeur à la direction générale, Thomas Reynaud est allé plus loin en déclarant que l’opérateur "réfléchit à se lancer à l’horizon 2020 sur le marché PME, TPE et grandes entreprises où les produits sont relativement chers et non adaptés."

Avec le rachat de Jaguar Network, Iliad pourra capitaliser sur son portefeuille de clients, de premier ordre. Y figurent entre autres, Amazon, France Télévisions, mais aussi le Sénat, souligne le quotidien. Si le chemin est encore long pour Free qui devra s’armer de patience et gagner de la confiance sur un marché plus lent que celui du grand public,  il pourra aussi compter sur l’expertise de cette acquisition. Jaguar Network, a à son actif plus de 7 000 km de fibre et plus de 30 datacenters.

 

Source : Les Echos

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