Auteur : Maxime Raby

Une semaine après avoir baissé de 10 Go le volume de données de son forfait à 8,99€/mois, Free Mobile conserve cette fois sa formule 50 Go en la prolongeant jusqu’au 23 avril prochain. 

Le reste du contenu de ce forfait sans engagement ne change pas. Intercalé entre les deux forfaits historiques de l’opérateur, il comprend pour 8,99€/mois pendant un an, appels, SMS et MMS illimités, 50 Go en France métropolitaine et 4 Go/mois en roaming depuis Europe et DOM en 3G et 4G. A l’issue des 12 mois, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free classique 100 Go à 19,99€/mois ou data illimitée à 15,99€/mois pour les abonnés Freebox.

Après  l’agglomération de Vannes en mars dernier, Free lance officiellement aujourd’hui ses offres Fibre dans le département de l’Aisne, plus précisément sur le réseau d’Initiative Publique RAISO, exploité et commercialisé par Aisne THD.

Free accélère sur les RIP et confirme un peu plus sa volonté d’être présent sur tous les réseaux d’Initiative Publique dans l’hexagone. L’offre Fibre Free devient aujourd’hui accessible pour les habitants de l’Aisne desservis par le réseau FTTH  RAISO d’Aisne THD sur le département. Plus précisément, Free commercialisera fin avril plus de 40 000 prises réparties sur 70 communes déjà déployées soit 12 Nœuds de Raccordement Optique.

En juin, une deuxième phase d’ouverture est prévue pour commercialiser plus de 60 000 prises supplémentaires sur le département. "L’offre Fibre Free sera également disponible sur toutes les zones en cours de déploiement par le réseau d’initiative publique", fait savoir l’opérateur.

A noter que dans l’Aisne, les offres  FTTH de Free  sont déjà accessibles sur les logements déployés par l’opérateur historique sur la zone AMII co-financée, soit plus de 20 000 prises sur les villes de Saint-Quentin, Laon et Soissons. 2/3 Dès juin. Au total, plus de 120 000 prises seront éligibles sur le département.

Les trimestres se suivent et se ressemblent pour le groupe Canal+. La filiale de Vivendi continue d’assister en France à une fuite de ses abonnés aussi bien en auto-distribution qu’avec les partenariats noués avec Free, Orange et Bouygues. Son chiffre d’affaires est en recul.

Les chiffres du 1er trimestre confirment la tendance. La filiale de Vivendi cartonne à l’international et continue de laisser des plumes dans l’hexagone où l’hémorragie persiste. Son portefeuille global d’abonnés comprenant les abonnés à la chaîne Canal+, à Canalsat et à Canalplay, est toujours troué, passant de 7,826 millions au 31 décembre 2018  à 7,727 millions au 31 mars 2019. Au total, pas moins de 99 000 clients se sont désabonnés au cours de l’exercice. 

Dans le détail, la base de clients directs en France métropolitaine auto-distribués est la plus touchée, passant de  4 733 millions au T4 2018 à 4 643 000 au T1 2019, soit une perte de 90 000 abonnés sur la période contre 24 000 au quatrième trimestre et 99 000 lors du T3.

D’autre part, le recul de Canalplay et de Canalsat "ne fait qu’annuler la hausse constatée sur la chaîne Canal+", nous fait savoir le groupe. En effet, les accords de distribution noués avec Free, Orange et Bouygues n’ont pas réussi à compenser cette perte, bien au contraire, ces derniers sont toujours dans le négatif en ce début d’année 2019 malgré une amélioration notable.

Les recrutements dans cette catégorie accusent une perte de 9 000 abonnés au T1 contre 24 000 au T4 pour une base totale de 3,084 millions fin mars soit tout  56 000 abonnés évaporés sur une année glissante.

Le site web de la Fondation Free fait peau neuve et renforce son action tout en mettant en exergue une stratégie plus ciblée.

En bref, quelques mois après avoir lancé son compte Twitter, la Fondation Free modernise son site internet. On y retrouve de manière plus claire et détaillée, ses différentes actions axées sur la "culture" et le "partage". Au niveau de la culture, "l’objectif de ce site est de mettre en avant une stratégie plus ciblée : d’une part à destination des jeunes afin qu’ils comprennent, interrogent ce qu’il se passe derrière l’écran et améliorent leur connaissance d’internet, ses infrastructures, ses acteurs, ses enjeux", nous fait savoir la Fondation. Et d’ajouter en ce qui concerne le "partage", avoir "renforcé son action à destination des projets et communautés du libre avec un accent porté sur les projets dédiés au handicap avec un soutien important apporté notamment à My Human Kit." A noter qu’auparavant, la Fondation Free proposait essentiellement de l’hébergement de serveurs pour les communautés du libre, mais aujourd’hui elle  étend et affirme son action en faveur des projets open source 

Ce sera le 63ème Free Center de l’opérateur en France Métropolitaine.

Après avoir ouvert un Free Center la semaine dernière au sein du centre commercial Créteil-Soleil et en passe d’en inaugurer un nouveau cette fois-ci à Calais, Free continue sur sa lancée en annonçant ce matin sur Twitter la future implantation d’une boutique, à travers une énième énigme agrémentée du message "bientôt…".

Fini les rébus ou panneau routier, place cette fois-ci à une devinette sous forme semble t-il d’un logo. Nous n’avons pas encore découvert de quelle nouvelle ville il s’agit donc n’hésitez pas à faire vos propositions dans les commentaires de cet article. 

Bientôt… pic.twitter.com/CP7A0VjJBW

— Free Center (@Free_Center) April 16, 2019

Altice voit les choses en grand pour BFM TV. Son ambition, mettre en place un véritable réseau de chaînes locales, pour plus de réactivité.

Après la chaîne BFM Paris lancée en 2016, une seconde déclinaison de la première chaîne d’info en continu va voir le jour, le 26 août prochain. Baptisée BFM Lyon, celle-ci remplacera Télé Lyon Métropole (TLM), laquelle a été rachetée en octobre dernier par le groupe de Patrick Drahi. Ne cachant pas son ambition de construire une seconde chaîne d’information 100% locale, Altice avait notamment indiqué que les studios de la chaîne lyonnaise seront installés dans « La capitale des Gaules » et accueilleront la rédaction de la chaîne tout en s’appuyant sur son expérience en matière d’information en continu, grâce à BFM TV et BFM Paris.

Ainsi, les téléspectateurs auront ainsi accès à une chaîne d’information entièrement dédiée à l’actualité lyonnaise et de la région à travers de grandes thématiques prioritaires comme l’information locale, l’actualité politique, économique, culturelle, sportive et des services de proximité (sorties, loisirs, météo, trafic, etc.) et une boucle d’information mise à jour en temps réel H24.

De quoi créer des synergies avec BFM TV. Certains reportages réalisés pour BFM Lyon ont en effet vocation à être diffusés au niveau national soit sur BFM TV, ou sur RMC Sport, rapporte Le Monde. « BFM TV sera encore plus réactive lorsqu’il y aura une actualité à Lyon », a confié à ce propos Damien Bernet, directeur exécutif du pôle média d’Altice, lors d’une conférence de presse d’Altice, jeudi 11 avril.

A noter que TLM est diffusée actuellement sur la Freebox, canal 915, mais rien ne dit que BFM Lyon le sera puisqu’Altice fait déjà payer le signal de BFM Paris aux opérateurs et c’est pour cette raison qu’elle n’est pas disponible chez Free (et chez d’autres opérateurs)

D’autres déclinaisons locales vont voir le jour

C’est aujourd’hui une certitude, BFM va poursuivre le déploiement de son réseau de chaînes locales et ce « étape par étape, dans d’autres grandes villes », a indiqué Alain Weill, PDG d’Altice Europe. D’après les informations du Monde, deux nouvelles chaînes devraient voir le jour à partir de 2020 avec en pole position, Strasbourg, Marseille et Toulouse.

Source : Le Monde

Les associations de collectivités menacent de quitter le comité de consultation France Très Haut Débit (CCFTHD) si rien ne change du côté du gouvernement. Les doléances sont multiples.

L’Avicca, Régions de France, l’Assemblée des départements de France et France Urbaine sont montées au créneau le 11 avril en visant directement le gouvernement, accusé d’avoir "enchaîné une série de décisions structurantes mais sans aucune concertation ni information préalable du CCFTHD, systématiquement mis devant le fait accompli".

Le torchon brûle. "Nous ne sommes jamais entendus, le Comité de concertation est devenu un comité d’information descendante en provenance unique de l’État", ont regretté amèrement les associations dans un communiqué. En cause, le cavalier seul du gouvernement sur les dispositifs pris autour du plan THD visant à apporter le très haut débit à tous les français et des débits supérieurs à 30Mbit/s d’ici 2022. Les associations de collectivités mettent en exergue quelques exemples comme comme le guichet cohésion numérique, présenté une fois "que l’on ne peut plus changer une virgule". 

Dans leur viseur également, les AMEL (Appels à manifestations d’engagement locaux) . Initié par l’Etat fin 2017, cette démarche permet aux collectivités territoriales de retenir un opérateur privé qui s’engage auprès du Gouvernement à déployer un réseau FttH sur tout ou partie du territoire en complémentarité des déploiements des opérateurs tiers, qu’ils relèvent de l’initiative privée ou publique.

Oui mais. Les AMEL, étaient "censés faire faire des économies d’argent public et accélérer les déploiements FttH, mais les territoires concernés sont aujourd’hui dans l’expectative. Le Premier ministre, qui devait valider les premiers AMEL au début de l’été 2018, n’en a encore signé aucun. Pire, seuls deux avis – assortis de nombreuses réserves – ont été rendus par l’Arcep sur les 7 AMEL officiellement recensés. Les collectivités qui ont positivement répondu pour certaines depuis 8 mois se voient abandonnées en rase campagne – sans que l’on sache précisément ce qui bloque – sans calendrier ni perspectives", martèlent à l’unisson les quatre associations. Pire encore selon leurs constatations, l’État continue "d’accroître sa pression sur les territoires pour faire accepter à tout prix de nouveaux AMEL. Les opérateurs ne sont pas en reste  : n’étant plus sollicités par les collectivités, ils les sollicitent eux-mêmes directement. Et il semble même désormais que des services de l’État porteraient directement la parole de ces opérateurs privés auprès des exécutifs locaux". 

Autre problème mis en avant, certaines collectivités ayant fait le choix des RIP "ne peuvent toujours pas accéder aux financements promis par l’État depuis 2017." Elles sont entravées aujourd’hui dans la poursuite de leurs projets.

Pour toutes ces raisons et estimant qu’il est "de moins en moins vraisemblable que tous les Français auront le THD en 2022" , les associations de collectivités demandent dans un court délai, à l’Etat d’annoncer un calendrier de réouverture du guichet France THD et l’arrêt immédiat de la promotion active du dispositif des AMEL tant que le Premier ministre n’aura pas exprimé sa décision s’agissant des 7 premiers dossiers en souffrance.

Difficile d’envoyer des MMS en illimité sans interconnexion… Les abonnés l’attendaient de pied ferme depuis près de 2 ans et l’arrivée de Free Mobile sur l’île : envoyer des MMS vers des clients SFR Réunion ou Orange devient enfin une réalité.

L’impossibilité d’envoi de MMS vers Orange et SFR mais également dans l’autre sens, est une véritable plaie pour les Réunionnais depuis le lancement de Free Mobile sur l’île en juillet 2017. Si le problème était en cours de résolution depuis de nombreux mois, la route paraissait encore bien longue en décembre dernier. « Les interconnexions MMS sont toujours très compliquées, car il y a plusieurs intermédiaires entre les opérateurs et chaque ouverture d’interconnexion nécessite des tests » a alors confié Free Mobile à notre correspondant sur l’île, Dylan Legros. L’opérateur de Xavier Niel a bien demandé à ouvrir une interconnexion MMS entre son réseau et celui de ses rivaux réunionnais, mais  SFR et Orange n’étaient jusqu’à présent « pas prêts techniquement pour cette interconnexion », a justifié l’opérateur de Xavier Niel. Et d’ajouter ne pas savoir si les opérateurs eux-mêmes n’avaient pas encore effectué leurs opérations ou si c’était au contraire l’intermédiaire auquel ils sont raccordés.

Malchance, si les interconnexions les plus rapides à mettre en place sont celles dites « directes » , ce type n’existe pas à La Réunion pour les MMS. Il y a aussi l’interconnexion SMS/Voix, facile à activer puisque l’opérateur passe par un intermédiaire avant d’être directement interconnecté à tous les opérateurs sans qu’il soit nécessaire de créer un pont avec chacun, ni de réaliser des tests. Mais pour les MMS, c’est donc une autre paire de manche.

Le même genre de difficultés existe également en métropole avec des opérateurs dits nouveaux entrants cherchant à monter des interconnexions MMS. Il faut parfois plusieurs mois voire années pour assister à une activation, pour les mêmes raisons.

Quoi qu’il en soit, après avoir relancé à de multiples reprises son intermédiaire et envoyer des courriers aux opérateurs dans le but de faire accélérer le processus, Free Mobile peut enfin informer ses abonnés, il leur est désormais possible d’envoyer des MMS à leurs contacts disposant d’une carte SIM Orange ou SFR Réunion. Hallelujah.

L’opérateur de Xavier Niel reporte la présentation des principaux axes de sa stratégie de croissance et d’innovation pour les 5 prochaines années au 7 mai prochain.

Finalement, ce ne sera pas "mi-avril" comme annoncé il y a quelques semaines lors de la présentation des résultats annuels du groupe. Iliad annonce ce matin sur son site internet que "le jour des marchés financiers", nom donné à la future présentation de sa feuille de route en matière de croissance et d’innovation, prendra place le mardi 7 mai prochain. 

Pour le moment, pas grand chose à se mettre sous la dent en matière d’informations. Le groupe de Xavier Niel a seulement indiqué, après une année 2018 difficile et de transition, s’ouvrir en 2019  à "un nouveau cycle de croissance et d’innovation avec une nouvelle accélération sur la Fibre, une poursuite de la montée en puissance sur la 4G avec notamment une augmentation du nombre d’abonnés 4G, un développement sur le marché des entreprises en France et la forte croissance des activités en Italie." Iliad devrait entre autres faire des annonces sur la fibre, notamment sur sa stratégie de déploiement (RIP, AMII) mais aussi possiblement sur le lancement d’une nouvelle offre fixe. Il devrait aussi être question du mobile et plus particulièrement de la 4G et la 5G. Free pourrait donner quelques détails sur la prochaine révolution sur le mobile annoncé par Xavier Niel en décembre dernier : "On va créer un nouveau modèle dans le mobile à tous les niveaux […] au niveau des terminaux, au niveau des offres, la distribution, plein de trucs…" nous a-t-il révélé en marge du lancement de la Freebox Delta, en tablant sur un lancement possible "avant l’été".

Iliad avait prévu initialement de présenter son plan de croissance pour les 5 prochaines années, mi-avril.

L’accent sera aussi mis sur marché des entreprises sur lequel Free s’est lancé récemment après avoir annoncé le rachat de Jaguar network, mais sa stratégie reste à l’heure actuelle inconnue tout comme ses offres B2B. Enfin, concernant l’Italie, Iliad pourrait lever le voile sur son plan de croissance pour les prochaines années après des débuts réussis. L’occasion de réitérer son souhait de démarquer sur le fixe de l’autre côté des Alpes. Réponse dans quelques semaines.