C’est parti pour les nouveautés de la semaine ! Nous faisons un point sur les derniers événements marquants chez Free et Free Mobile. Si vous avez manqué l’arrivée d’un nouveau service ou une promotion au cours des sept derniers jours, c’est certainement ici que vous leur mettrez la main dessus.
Nouveautés Free
Free a déployé une nouvelle mise à jour pour le Player Devialet de la Freebox Delta, avec plusieurs corrections et améliorations comme l’intégration de Spotify avec Alexa, la prévisualisation vidéo dans la liste des chaînes TV, si le débit de la ligne le permet. Ou encore, l’ajout de raccourcis sur la page d’accueil pour activer les modes Nuit ou Malentendant sur l’enceinte Devialet, et choisir la sortie audio. Découvrez le tout ici…
Il y a du mouvement sur Freebox TV : Nouvelles chaînes, nouveaux bouquets et petite renumérotation. Place à Echourouk News, Echourouk + dans le nouveau bouquet Maghreb et à El Djazaira, Carthage+, PNC Food intégrées dans le bouquet Arabia. Plus d’infos…
Abonnés Freebox Revolution et Delta : vous pourrez utiliser MyCanal sur Google Nest Hub à la fin du mois. Plus d’infos…
Nouveautés Free Mobile
FMobile : l’application permettant aux abonnés Free Mobile de se libérer de l’itinérance Orange est disponible sur l’App Store depuis le week-end dernier et bénéficie d’une première mise à jour intégrant la configuration automatique avec Bouygues, Orange et SFR ainsi qu’un mode expert. Plus d’infos…
Après avoir enregistré une hausse de 75 000 abonnés à ses forfaits 4G lors du premier trimestre 2019, Free prolonge une nouvelle fois son offre "Serie Free 50 Go", jusqu’au mardi 14 mai. Plus d’infos…
Etude à l’appui, Free affirme être 1er sur les performances de l’internet mobile, lorsque les abonnés sont connectés à son réseau propre. Plus d’infos…
Interview Univers Freebox : les smartphones Nokia chez Free supporteront-ils la 4G 700 MHz et auront-ils droit à Android 10 Q ? Plus d’infos…
Nouveau : découvrez les records de débit chez Free Mobile dans toute la France. Plus d’infos…
Les annonces de la semaine
Free : après avoir complexifié ses offres, Xavier Niel annonce une prochaine simplification sur le mobile et le fixe. Plus d’infos…
De nouvelles offres Canal+ ont été lancées sur la Freebox. Valable jusqu’au 27 mai, elles proposent plusieurs packs à prix promotionnels, pour tout abonnement à l’offre de base à 19,99€/mois, c’est à dire la chaîne Canal+ et Canal+ décalé. Plus d’infos…
myCanal va enfin proposer ses programmes en 1080p sur Freebox Mini 4K, mais pas en 4K. Plus d’infos…
Il sera également bientôt possible de contrôler myCanal par la voix, avec Google Assistant sur la Mini 4K. Plus d’infos…
Free a détaillé mardi son ambitieux plan "Odyssée 2024" sur la fibre et le mobile, place à l’attaque sur la fibre et la couverture mobile. Plus d’infos…
Free a mis le turbo sur le déploiement 4G en avril, et se place 1er en nombre de nouveaux sites. Plus d’infos…
L’opérateur de Xavier a également annoncé 1 Free Helper pour 900 abonnés : découvrez la carte de leur présence sur toute la France. Plus d’infos…
Les objectifs de Free ont été revus à la hausse pour le déploiement de la fibre optique, une bonne nouvelle pour les abonnés. Plus d’infos…
Aficionados de Twitter, les opérateurs français postent plus vite que leur ombre sur le réseau social. Et les internautes leur rendent bien ! Entre humour, désespoir et parfois satisfaction, voici un zeste du meilleur et du pire des tweets qui ont déferlé sur l’oiseau bleu cette semaine.
Phishing quand tu nous tiens !
Oh la la comme je suis chanceux cette semaine, sans être abonné @freemobile j’ai gagné 4 concours ! Il ne manque plus que le prince nigérian et je suis au top… #phishingmonamour
Lors du Capital Markets Day d’Iliad le 7 mai dernier, Xavier Niel n’a pas eu la langue dans sa poche. L’occasion pour lui de détailler la stratégie de Free sur le mobile, de parler des ventes privées, de nettoyage de bases d’abonnés et d’une simplification prochaines des offres.
Au détour d’une question d’un analyste d’Oddo sur les migrations et l’impact des ventes privées sur les recrutements de Free, Xavier Niel a révélé un indice sur la prochaine révolution mobile annoncée par l’opérateur en décembre dernier ainsi que sur le fixe où l’on dénombre pas moins de 6 offres aujourd’hui : « On a complexifié notre gamme de produits, et on va la resimplifier dans les mois qui viennent sur le fixe et le mobile. »
Lors de cette conférence dédiées aux actionnaires et investisseurs, il a été également question de la stratégie de Free. Il y environ un an, l’opérateur a enclenché un repositionnement en profondeur de sa stratégie commerciale pour gagner en agilité et efficacité. Sur le mobile, "ce qu’il se passe c’est qu’on bascule les abonnés deux euros vers un pallier intermédiaire avant de les amener à un pallier plus élevé", explique Xavier Niel. Une stratégie probante à ses yeux, puisque les migrations s’intensifient, avec 75 000 nouveaux abonnés engragés sur le Forfait 4G de l’opérateur (50/100 Go) lors du 1er trimestre. S’agissant des « discounts » pour les abonnés Freebox , à savoir le Forfait 4G illimitée proposé à 15,99€/mois, la progression est également de bonne facture, " la proportion de notre parc quadruple play monte chaque trimestre".
Le grand ménage
Au sujet, des Ventes Privées sur le mobile , le fondateur de Free l’assure sans sourciller, "si demain on veut faire des abonnements positifs, on lance une offre vente privée à 0 euros, on vous montrera alors un trimestre avec des recrutements positifs". Mais depuis un an Free a changé de fusil d’épaule en proposant des offres « plus paisibles » sur le site d’e-commerce « aux alentours de 10 euros là où on les faisait à 0,99€ ou 2,99€ auparavant. » Par ailleurs, Xavier Niel rappelle que l’opérateur mis le frein en matière de ventes privées tout en précisant « ne pas être certain d’en lancer une » au cours du deuxième trimestre.
Force est de constater que Free s’est donc séparé de « ce type d’offres très discountées pour revenir avec des offres plus classiques dites de première années ». Néanmoins, l’ex-trublion conserve aujourd’hui son parc historique d’abonnés recrutés via des ventes privées, mais « cela va s’arrêter, il ne reste que quelques mois », indique Xavier Niel. Pour le moment, lorsqu’un abonné arrive en fin de période promotionnelle, il se voit démarché par la concurrence à coups d’offres « extrêmement agressives », impactant inévitablement les performances commerciales de Free sur ce segment. Quoiqu’il en soit, l’opérateur se « sent à l’aise aujourd’hui dans sa politique commerciale » enchérit son fondateur, «celle-ci est créatrice d’Arpu et de valeur. Les abonnés qui s’en vont aujourd’hui sont à faible valeur ajoutée ». L’idée mise en oeuvre il y a un an par l’opérateur poursuit donc son bonhomme de chemin, « c’est de dire on va nettoyer toutes nos bases de ce type d’abonnés », conclut Xavier Niel. Et cela semble bien fonctionner puisqu’au 1er trimestre, le chiffre d’affaires services Mobile de l’opérateur est en hausse de 2,3%, à 487 millions d’euros quand le chiffre d’affaires facturé aux abonnés enregistre lui une hausse de plus de 5%, à 384 millions d’euros.
Altice vient de publier ses chiffres pour le 1er trimestre 2019. Si l’opérateur au carré rouge a moins recruté sur le mobile que lors de l’exercice précédent, il continue d’améliorer sa base d’abonnés, tout comme sur le fixe. Bémol, son chiffre d’affaires ne décolle pas.
Le groupe de Patrick Drahi s’en félicite : "SFR est crédité d’un bon niveau d’acquisition clients au premier trimestre sur un marché marqué par moins de promotions, tout en continuant à se concentrer et à réduire de manière significative le taux de désabonnement, tant fixe que mobile, conformément aux prévisions de l’exercice 2019, Altice France a bénéficié au premier trimestre 2019 d’une amélioration de la tendance de ses revenus ainsi qu’une réduction des coûts."
Durant les trois premiers mois de l’année, la base d’abonnés fixe a progressé et pour le cinquième trimestre consécutif avec 88 000 recrutements nets en ligne avec le trimestre précédent (+ 83 000). Parmi ceux-ci, le nombre d’abonnés fibre (câble coaxial et FFTH) a cru de 63 000 clients, loin d’Orange et Free. Au total SFR comptait selon ses chiffres 6 446 000 abonnés fixe au 31 mars dernier. L’opérateur revendique aujourd’hui avoir la plus hauteproportion d’abonnés à la fibre/coaxial dans sa base totale de clients fixes en France, à savoir 42%.
Concernant le mobile, le nombre d’abonnés à un forfait a augmenté de 117 000 contre 187 000 au quatrième trimestre 2018, grâce à l’impact positif de contenus premium (Ligue des champions), et à un meilleur réseau notamment en 4G+, indique un communiqué. L’opérateur prend encore une fois des distances avec ses rivaux, malmenés sur ce segment, en attendant les résultats de Bouygues.
Toutefois, si les voyants sont au vert sur les recrutements, SFR est crédité d’une performance financière mitigée. Après une baisse de 4,3% de son chiffres d’affaires au quatrième trimestre, l’opérateur au carré affiche une nouvelle baisse, cette fois de 1,6 % sur un an, à 2,5 milliards d’euros, reflétant " l’impact des ajouts nets positifs atténuant l’effet négatif de l’ARPU", précise l’opérateur. Sur le mobile, le chiffre d’affaire chute de 4,4%, impacté par l’intensification de la guerre des prix initié par SFR lui-même.
Si depuis le 8 avril et une dernière super performance, le taux d’utilisation du réseau propre de Free Mobile a fait le yoyo semaine après semaine, celui-ci vient de battre un nouveau record de temps d’utilisation en 3G et 4G propre. Les utilisateurs de l’application Free Mobile Netstat, sont aujourd’hui connectés 88,3% du temps au réseau de l’opérateur de Xavier Niel. Par ailleurs, les abonnés accrochent de moins en moins souvent les antennes d’Orange et passent pour la première fois sous la barre des 12% (11,8%), de bon agure. Une nouvelle progression, synonyme de montée en puissance du réseau propre de Free Mobile qui est étroitement liée aux nouveaux sites installés par l’opérateur, mais également à l’activation d’antennes 700MHz et 1800 MHz mois après mois.
Pour rappel, Free a mis le turbo sur le déploiement 4G en avril, et se place 1er en nombre de nouveaux sites selon l’ANFR. L’opérateur réalise une très bonne performance mais outre le déploiement de nouveaux sites 4G (+209), Free a également été actif concernant le déploiement des antennes 1800 MHz avec 276 antennes supplémentaires activées durant le mois dernier (11 827 au total) et 1228 supplémentaires autorisées. Concernant les antennes 700MHz, soit la fréquence dite en or pour une meilleure couverture indoor et outdoor, Free cartonne avec 498 nouvelles antennes activées durant le mois dernier pour un total de 5 330 et également 775 nouvelles autorisations.
En bref, à l’heure où Altice et Free n’ont toujours pas trouvé de terrain d’entente sur la rémunération des chaînes gratuites du groupe de Patrick Drahi, Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad se fend d’une pique à son rival.
Quand l’un se dit victime de discrimination, l’autre refuse de passer à la caisse pour la diffusion de chaînes gratuites aux services associés peu regardés. On le sait, Altice veut valoriser son offre non linéaire et réclame à Free environ 6 millions d’euros pour la reprise des chaînes gratuites de la TNT, à savoir BFM TV, RMC Découverte et RMC Story. La maison-mère d’SFR l’a annoncé le mois dernier, elle ne battra pas en retraite face à l’opérateur de Xavier Niel et ne veut pas remettre "en cause les accords déjà signés avec Bouygues et Canal". Face au refus de négocier de Free, Altice a indiqué le 5 avril dernier avoir saisi le CSA afin de "trouver une solution équitable".
Mais qu’en est-il un mois plus tard ? Interrogé à ce propos par Les Echos, Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad a d’abord confirmé "qu’un règlement de différend est en cours devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel", l’empêchant de "s’exprimer librement sur ce sujet". Avant de rappeler : "depuis des années nous payons à TF1 et M6 des services associés à valeur ajoutée de type télévision de rattrapage qui repose sur des programmes puissants. Nous ne payons rien pour le linéaire. Les services associés aux chaînes BFM et RMC sont très peu regardés. La nouveauté est que BFM souhaiterait nous faire payer la diffusion de chaînes gratuites." Pour sortir de cet imbroglio, Free a une solution toute trouvée : que BFM "devienne une chaîne payante". Une belle ironie.
Lors du Capital Markets Day, Iliad a levé hier le voile sur son plan "Odyssée 2024" dont l’un des nouveaux piliers est le développement de Free sur le marché des entreprises. Aucun indice pour le moment sur les offres dédiées dont le lancement est prévu en 2020 mais deux alliés solides pour se faire une place de choix : Scaleway et Jaguar Network.
L’annonce du rachat de Jaguar Network en janvier dernier a ouvert officiellement la voie à Free sur le marché B2B. L’opérateur de Xavier Niel souhaite s’imposer dans un secteur où Orange Business domine outrageusement avec environ 70% de part de marché, suivi de SFR et ses 20%. Si Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad a annoncé en début d’année avoir constaté sur ce marché en pleine mutation, une forte demande des entreprises et des PME pour basculer vers la fibre et la virtualisation des infrastructures, il aura fallu attendre le 7 mai et la conférence du groupe destinée aux actionnaires et investisseurs pour y voir un peu plus clair sur la stratégie d’Iliad en ce qui concerne les 5 prochaines années.
Le directeur général du groupe l’a rappelé: dans les télécoms, le marché des entreprises représente "10 milliards de chiffre d’affaires" et se caractérise pour l’instant par un "duopole entre Orange et SFR". Ainsi, Iliad a pour ambition de devenir un nouvel opérateur national de référence et devra faire face également à l’arrivée de Bouygues sur ce segment. Ses objectifs à l’horizon 2024 sont désormais connus, à savoir une présence sur les marchés de l’accès et des services en priorité, 4 à 5% de part de marché sur le marché mais aussi 400 à 500 millions d’euros de chiffre d’affaires.
Lors de la conférence, Iliad a également présenté les défis que les entreprises devaient relever et en quoi le groupe allait les "accompagner dans la transition numérique". Thomas Reynaud l’a d’ailleurs encore confirmé aux Echos dans une interview : "Celles-ci [les entreprises NDLR] ont trois défis : l’accès à la fibre optique, la sécurité de leurs données et la virtualisation des infrastructures (cloud). On peut faire la différence grâce à nos réseaux.".
En effet, Iliad compte bien sur ses infrastructures existantes pour proposer un service à la hauteur de la demande. Avec une présence déjà établie grâce à Scaleway et la qualité de son infrastructure et de son image à la légitimité forte, Iliad n’avait besoin que de Jaguar Network pour se lancer complètement sur le B2B (business to business). Ce dernier est un fournisseur souverain de services à très haute disponibilité à destination des entreprises et des marchés publics et l’un des leaders français du développement de technologies innovantes dans les marchés du Cloud, des Télécommunications et des Smart Cities.
Dans une affaire opposant SFR à Free concernant les smartphones subventionnés, la justice a donné raison le mois dernier à l’opérateur de Xavier Niel lequel dénonçait un crédit à la consommation déguisé. En marge de la présentation des résultats trimestriels d’Iliad et de la présentation du plan "Odyssée 2024" du groupe, le directeur général de la maison-mère de Free est revenu sur cette longue bataille juridique, n’épargnant pas une nouvelle fois la concurrence.
L’opérateur de Xavier Niel en a fait son combat. A la suite d’une saisie de la cour de cassation par Free, celle-ci a dans un premier temps lancé un énorme pavé dans la mare en mars 2018, en estimant que le subventionnement des terminaux dans le cadre de forfaits mobiles était en réalité une facilité de paiement constitutive d’un crédit à la consommation méconnaissant les obligations légales. SFR, contre qui la plainte était tournée, s’est alors remis à un renvoi vers une nouvelle cour d’appel. Dans le viseur, des offres « Carré » de l’opérateur proposées entre 2011 et 2012, dont le prix variait selon l’intégration ou non d’un terminal. Finalement, la Cour d’appel de Paris a rendu son verdict le 24 avril en donnant raison à Free. Elle a confirmé qu’SFR s’est rendu « coupable de pratiques de crédits à la consommation en méconnaissance du respect des dispositions régissant l’information des consommateurs sur ces pratiques ».
Dans une interview accordée aux Echos en marge de la présentation des résultats commerciaux et financiers d’Iliad pour le 1er trimestre 2019, Thomas Reynaud, directeur général du groupe, est revenu sur cette décision, assurant que celle-ci s’applique à tous les opérateurs bien que certains ne s’y conforment pas aujourd’hui : " la cour a confirmé que ces offres [vendues par SFR entre 2011 et 2012, NDLR] avec des téléphones portables subventionnés étaient opaques. La cour de cassation a dit le droit, cela s’applique maintenant à tous même si certains opérateurs ne semblent pas pressés de respecter cette décision" a t-il indiqué, sans citer de noms. Dans son viseur, on retrouve notamment et sans surprise SFR. En réaction à la décision de la cour d’appel, l’opérateur de Patrick Drahi a pour sa part dit certain que « la décision ne remet pas en cause le principe de la subvention, qui permet toujours d’équiper des milliers de Français en terminaux récents », évoquant une « ancienne offre qui ne compte plus de client aujourd’hui ».
Pour Thomas Reynaud, c’est on ne peut plus clair, les subventionnements de mobiles sont non-conformes en l’état et n’ont par conséquent pas lieu d’être : " Quand on achète un réfrigérateur à 400 euros chez Darty à crédit, on doit remplir tout un tas de formulaires : mais quand on achète un smartphone à 1.500 euros, en le payant sur vingt-quatre mois, rien n’est fait pour protéger le consommateur en améliorant la transparence du prix du smartphone", a t-il martelé dans les lignes du quotidien. En somme, Free souhaite "juste que le marché respecte la loi, et que nous ne soyons pas exclus de ce segment simplement parce que nous sommes conformes au droit", a t-il conclu.
Le combat n’est pas pour autant terminé, Free est actuellement en plein combat judiciaire face à Orange, cette fois sur des offres actuelles. Attaqué en juin dernier, l’opérateur historique prévoit toutefois dès cette année de proposer via sa banque mobile un crédit à tous ceux désirant obtenir un financement pour s’offrir un smartphone. Une manière peut-être d’anticiper une future décision n’allant pas dans son sens. A noter que Bouygues, propose également des offres de subventionnement.
En dépit d’une nouvelle perte d’abonnés sur le fixe lors du 1er trimestre, l’opérateur de Xavier Niel persiste et signe, la Freebox Delta est "un énorme succès".
Tout dépend de quel point de vue on se place. Si Free a révélé avoir séduit plus de 100 000 nouveaux abonnés avec la Freebox Delta en mars dernier, les résultats commerciaux sur le fixe de l’opérateur contrastent nettement avec "le succès" annoncé. Sur les trois premiers mois de l’année, Free a vu 16 000 de ses abonnés Freebox partir chez la concurrence. Relais de croissance espéré, la nouvelle box haut de gamme de l’opérateur n’a donc pas permis d’enrayer la perte de clients constatée depuis désormais cinq trimestres, et ce bien que la Freebox Delta a engendré une hausse de 30% du chiffre d’affaires relatif aux équipements de Free, grâce aux premiers revenus liés aux ventes du Player Free Devialet.
En réaction à cette absence d’impact suffisant de sa box sur les ventes nettes sur le fixe, le directeur général d’Iliad, Thomas Reynaud, a tenu à défendre le bébé de Free dans une interview accordée aux Echos : " Cela prend du temps de faire évoluer Iliad compte tenu de sa taille et son histoire. Mais je peux vous assurer que la Delta est un énorme succès", a t-il indiqué. Et d’assurer qu’elle permet à l’opérateur "de prendre à nos concurrents des abonnés sur le haut de gamme du marché", autrement dit sur les CSP+ visés par l’opérateur. Pendant ce temps là, le chiffre d’affaires services fixe d’Iliad est en recul de -2,7% au 1er trimestre 2019, une baisse toutefois moins importante qu’au dernier trimestre. Il faut donc laisser du temps au temps.
Après avoir enregistré une hausse de 75 000 abonnés à ses forfaits 4G lors du premier trimestre 2019, Free prolonge une nouvelle fois son offre "Serie Free 50 Go", jusqu’au mardi 14 mai.
Intercalé entre les deux forfaits historiques de l’opérateur, celui-ci comprend, appels, SMS et MMS illimités, 50 Go en France métropolitaine et 4 Go/mois en roaming depuis Europe et DOM en 3G et 4G. Pour rappel, dans le cadre de la nouvelle stratégie commerciale engagée par Free courant 2018, un focus particulier sur l’amélioration du mix d’abonnés en faveur du Forfait Free 4G illimité a été mis en place. Pour ce faire, l’opérateur a lancé en juillet dernier cette offre intermédiaire à 8,99 euros/mois pour la première année, avec une migration automatique sur le Forfait Free 4G illimitée au bout de 12 mois. Fin 2018, cette formule "a entraîné une amélioration du chiffre d’affaires facturé aux abonnés", a indiqué l’opérateur.
Pour rappel, l’opérateur de Xavier Niel a pour objectif d’atteindre plus de 80% des abonnés sur le Forfait Free 4G illimitée à horizon 2024 contre 58% aujourd’hui.