Auteur : Maxime Raby

Iliad souffle sa première bougie en Italie avec de grandes ambitions

Le temps passe vite, la "Rivoluzione" d’Iliad en Italie c’était il y a tout juste un an. Le nouvel entrant sur le marché du mobile a depuis réussi à se faire connaître de l’autre côté des Alpes, mieux encore il a recruté à tour de bras, au grand dam de ses rivaux. 

Et oui, Iliad célèbre ce 29 mai, sa première année en Italie. Souvenir, lors d’une conférence de presse diffusée en direct sur la toile il y a un an jour pour jour, Benedetto Levi, jeune directeur général de l’opérateur avait lancé le top départ d’une super offre à 5,99 euros par mois, laquelle a rencontré un formidable succès. Mieux encore, cette arrivée tonitruante d’Iliad est considérée comme le deuxième meilleur lancement en Europe en 20 ans après Free Mobile. 

Depuis cette date, le nombre d’abonnés n’a cessé de croître pour finalement dépasser récemment  la barre des 3,3 millions de clients, de quoi faire perdre des abonnés et engendrer une baisse de revenus chez certains rivaux, tel un uppercut bien placé. Aujourd’hui, l’opérateur combat sur le ring avec trois offres transparentes, une première comprenant 50 Go à 7,99€, une seconde incluant 40 Go à 6,99€ et la dernière axée voix et SMS à 4,99€. 

 

 

C’est une évidence, Iliad a déjà su s’imposer comme l’un des acteurs majeurs du marché des télécoms en Italie. Aujourd’hui 90% des italiens connaissent dorénavant la marque, contre 12% l’année dernière lors du lancement. 

Un an après, Iliad peut également se targuer d’avoir développé son réseau de distribution, qui compte dorénavant 12 boutiques et 170 kiosques équipés de 700 distributeurs de cartes SIM. Le rythme sera soutenu également au niveau des équipements déployés pour son réseau, avec un objectif de 3500 sites équipés pour fin 2019. 

Iliad en Italie, c’est aussi des objectifs ambitieux à moyen et long terme comme atteindre 10% de part de marché et disposer de 10 000 à 12 000 sites en 2024. L’opérateur ambitionne de devenir un acteur de référence sur le marché des télécommunications en Italie, à la fois dans le mobile mais aussi à l’avenir sur le fixe. Histoire de conquérir encore un peu plus le coeur des Italiens.

 

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Free Mobile : le forfait “Série Free 50 Go” continue sur sa lancée

Après avoir amputé de 10 Go la semaine dernière son forfait intermédiaire "Série Free", l’opérateur de Xavier Niel décide cette fois de conserver sa formule 50 Go, au moins le temps d’une semaine en prolongeant son offre jusqu’au 4 juin prochain.

Intercalé entre les deux forfaits historiques de l’opérateur, ce forfait comprend, appels, SMS et MMS illimités, mais aussi 50 Go en France métropolitaine et 4 Go/mois en roaming depuis Europe et DOM en 3G et 4G. Pour rappel, dans le cadre de la nouvelle stratégie commerciale engagée par Free courant 2018, un focus particulier sur l’amélioration du mix d’abonnés en faveur du Forfait Free 4G illimité a été mis en place. Pour ce faire, l’opérateur a lancé en juillet dernier cette offre intermédiaire à 8,99 euros/mois pour la première année, avec une migration automatique sur le Forfait Free 4G illimitée au bout de 12 mois. Depuis, cette formule permet notamment une amélioration du chiffre d’affaires facturé aux abonnés, a indiqué l’opérateur.

 

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Quelle Freebox va faire les frais de l’opération de simplification des offres fixes de Free ?

L’opérateur de Xavier Niel va faire le ménage dans ses offres fixes et mobiles dans les mois à venir. Mais quelle Freebox va disparaître en premier ?

On le sait, Free veut revenir à ses valeurs historiques avec des offres simples, transparentes et innovantes. Xavier Niel l’a annoncé lors du Capital Markets Day d’Iliad le 7 mai dernier : « On a complexifié notre gamme de produits, et on va la resimplifier dans les mois qui viennent sur le fixe et le mobile. »

L’Objectif à présent pour le fondateur de Free  est  retrouver "un centre de gamme qui soit une offre accessible transparente qui fasse rêver, c’est ce sur quoi on travaille en reprenant nos valeurs historiques et de la même manière, être capable d’aller convaincre des abonnés tout en ayant une box qui ne coûte pas des fortunes à fabriquer". Par conséquent, des box vont disparaître et d’autres vont apparaître, la prochaine génération de Freebox étant attendue d’ici "1,2 ou 3" ans d’après Xavier Niel. En attendant, Free dispose de 6 offres sur le fixe et compte donc faire le ménage prochainement. L’occasion de vous sonder sur cette question : Quelle Freebox va disparaître dans les mois à venir ?

 
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Orange, Free, SFR et Bouygues : la police des télécoms n’est pas favorable à une itinérance généralisée dans les zones rurales

Une itinérance généralisée dans les zones grises ? Le sujet fait débat à l’heure où L’Etat explore des pistes. L’Arcep y voit une future entrave à l’investissement accru dans les infrastructures, demandé aux opérateurs.

Généraliser la 4G dans les zones rurales et mettre fin aux déserts numériques, le gouvernement y a mis un point d’honneur. Si le New Deal signé il y a plus d’un un an avec les opérateurs commence à porter ses fruits, il faudra encore patienter pour en ressentir un net impact sur la couverture du territoire. Dans l’optique d’aller encore plus vite et ce manière plus efficace, le gouvernent par la voix de Julien Denormandie a proposé récemment aux opérateurs une mutualisation des réseaux des quatre opérateurs dans les zones « grises » où souvent un seul téléphoniste est présent, a révélé le Canard Enchaîné.

Sans surprise, Orange, SFR et  Bouygues ne l’entendent pas de cette oreille, bien que ce projet ne soit selon Bercy qu’au stade "de réflexions techniques. Aucune orientation politique n’a été prise. On explore toutes les pistes", rapporte Les Echos.

En réaction, l’Arcep perçoit également d’un mauvais oeil cette solution pourtant techniquement réalisable puisque les voyageurs étrangers peuvent profiter d’un réseau mutualisé dans l’hexagone si leur opérateur a signé des accords de roaming avec plusieurs opérateurs français, ce qui est souvent le cas. A cela, Sébastien Soriano a répondu lors du congrès de l’Avicca la semaine dernière : «Je rappelle qu’en roaming, le signal est dégradé ». Pour ce qui est d’une itinérance généralisée, autrement dit d’une mutualisation des réseaux des quatre grands opérateurs, le président du régulateur estime que cette mesure bien que séduisante à court terme, n’inciterait pas Orange, Free, SFR et Bouygues à investir à l’heure où ceux-ci mettent les bouchées-doubles. Plus problématique encore, ceux-ci ne bénéficieraient d’aucun avantage concurrentiel.  Enfin du côté de la fédération française des télécoms, regroupant  les grands opérateurs hormis Free, on s’interroge : Pourquoi investir des milliards dans les réseaux, pour ensuite partager les fréquences ? Pour un rival, cela a tout l’air d’une stratégie naissante afin de « sauver le soldat Free ».

 

 

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80% des Français seront bien couverts par la fibre optique en 2022, assurent les professionnels du secteur

La fédération des industriels des RIP et les collectivités y croient dur comme fer. A l’heure où le déploiement du FTTH accélère, ces derniers assurent pouvoir apporter la fibre à 80% des foyers en 2022, conformément aux promesses du gouvernement. 

« La filière est bien au rendez-vous du plan France Très Haut Débit. Il a fallu quelques années pour qu’elle s’industrialise mais nous y sommes. En 2022, nous aurons collectivement atteint l’objectif de plus de 80% des locaux fibrés dans notre pays » s’est réjoui  Etienne Dugas, Président d’InfraNum l’ex-Firip lors de l’Observatoire des RIP 2019 la semaine dernière. « Pour atteindre, voire dépasser un taux de couverture de 80%, il faudra tenir une moyenne de 4 millions de prises déployés par an, ce qui est largement possible » a t-il ajouté. Cette prévision optimiste se base sur l’accélération des déploiements constatée dans les réseaux d’initiative publique et en zone AMII. En zone RIP, 10,5 millions de prises FttH sont prévues fin 2022 sur les 16,8 millions à couvrir. L’objectif semble donc atteignable puisqu’en 2018, 3,2 millions de prises ont été installés, soit une hausse de 23% par rapport à 2017.



L’après 2022 sera plus compliqué, l’Etat est invité à mobiliser 800 millions d’euros

A ce jour, 3 milliards d’euros de cofinancement ont été validés par l’État et 300 millions d’euros sont disponibles immédiatement pour réussir le THD pour tous. Mais combien reste à mobiliser en sus par l’État pour couvrir après 2022 les 6,4 millions de prises restantes en fibre optique ? La question a été posée. En réponse, les professionnels du secteur ont invité l’Etat à injecter une somme nettement inférieure aux prévisions réalisées en 2017 : « Ces prises, les plus difficiles à raccorder, pourrait coûter 5,715 milliards d’euros et nécessiter 2,6 milliards € de fonds publics dont 800 millions de fonds d’Etat", a déclaré Etienne Dugas.

Depuis le lancement du Plan THD en 2013, environ 13,6 millions de prises ont été déployées. Le challenge pour les cinq prochaines années  : tripler ce nombre pour atteindre une couverture nationale de 84% en fibre optique. Ainsi, "il devient évident qu’au moins 16% des foyers doivent recourir au mix technologique pour ne pas être privés durablement de THD. 6% d’entre eux – soit 2,2 millions de locaux – seront toujours couverts en THD uniquement grâce à la radio et au satellite", a indiqué Infranum jugeant nécessaire de prolonger l’ouverture du guichet de fréquences THD radio ARCEP jusqu’à fin 2020.

Le défi industriel pour la filière reste conséquent, avec un rythme de production qui doit passer de 2,5 à 4,5 millions de prises par an. Au total, 20 millions de prises restent à construire en 5 ans.

 

 

 
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FMobile : l’app iOS vous débarrassant de l’itinérance Orange se met à jour avec deux nouveautés

Disponible sur l’App Store depuis le 5 mai dernier, FMobile continue d’évoluer dans une nouvelle version estampillée 1.2. Exit certains bugs et place à du neuf !
 
Au rang des nouveautés, après avoir permis la configuration automatique avec Bouygues, Orange et SFR, le développeur de FMobile indique aujourd’hui le support complet du MVNO, NRJ Mobile." Et d’ajouter que d’autres seront ajoutés plus tard. Si vous utilisez un MVNO dont le nom s’affiche correctement, n’hésitez pas à lui soumettre. Par ailleurs, cette nouvelle version se dote d’une interface remaniée intégrant un mode sombre/clair et un nouveau look le test de débit.
 
A noter la  correction d’un bug concernant certains utilisateurs hors zone UE où la détection de hors-forfait involontaire déclenche la notification sans raison. Un correctif a également été apporté à l’Accès rapide FMobile, le bug empêchant aux réglages de femto d’être pris en compte dans l’interface est résolu, ainsi que celui entraînant l’enregistrement automatique d’une zone non couverte alors que toutes les conditions n’étaient pas remplies.
 
 
 
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Canal+ met la main sur l’un des principaux opérateurs indépendants de télévision payante en Europe pour 1 milliard d’euros

Le groupe Canal+ se renforce davantage à l’international et va bientôt pouvoir revendiquer 20 millions d’abonnés dans le monde dont 12 millions en Europe, en annonçant aujourd’hui le rachat de M7. Une opportunité en or de valoriser ses contenus originaux à l’étranger.

Détenu par Astorg, l’un des principaux fonds européens de private equity, M7, agrégateur et distributeur de chaînes locales et internationales, par satellite et plateformes OTT, a un nouveau propriétaire qui n’est autre que le groupe Canal+. La filiale française de Vivendi vient d’en faire l’acquisition pour plus d’1 milliard d’euros et un chiffre d’affaires supérieur à 400 millions d’euros, soit la plus grosse prise depuis TPS selon Maxime Saada, président du directoire du groupe.

Une belle opération puisque M7 compte actuellement 3 millions d’abonnés en Belgique, Pays-Bas, Autriche, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie et Roumanie. Cet important opérateur de télévision payante en Europe distribue des grandes chaînes gratuites nationales et des labels internationaux de premier plan, dont Disney Channel, HBO, Eurosport, National Geographic, et Nickelodeon.

"M7 constituerait une plateforme de distribution complémentaire pour l’ensemble des contenus produits par le groupe Canal+", indique ce dernier dans un communiqué. De quoi amortir en partie les 3 milliards d’euros qu’il investit chaque année dans la production de contenus. 

Par ailleurs, ce développement permettra au groupe "de s’étendre sur des territoires européens complémentaires comptant 36 millions de foyers pour près de 90 millions d’habitants au total." A l’issue de l’opération, toutefois soumise à l’approbation de la Commission Européenne, le groupe Canal+ totalisera près de 20 millions d’abonnés dans le monde, dont 12 millions en Europe.

Maxime Saada, Président du Directoire du Groupe CANAL+, a déclaré : « Cette acquisition d’envergure nous permettrait de renforcer notre capacité de distribution et de faire rayonner plus largement les contenus issus de notre catalogue et de nos nombreuses activités de production en Europe. »

 

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Clin d’oeil : un splendide palmier royal Free Mobile sort de terre à la Réunion

Si Free Mobile dispose en France métropolitaine de pylônes de type palmier royal artificiel, ce n’était pas le cas à la Réunion. C’est désormais chose faite.

"C’est le premier d’une longue série", rapporte notre correspondant sur l’île Dylan Legros. Free Mobile vient en effet de faire le choix de l’habillage "palmier royal" pour l’implantation de cette 178ème antenne sur  les 187 activées à la Réunion. En optant pour ce camouflage, l’opérateur permet d’obtenir un faible impact environnemental par rapport à un pylône de type tube ou autostable, lorsque celui-ci est situé dans un environnement naturel au milieu d’une végétation du même type.

 
 
Habituellement, ce type de palmier royal artificiel est doté d’un tronc en acier galvanisé recouvert par de la fibre de verre. Pour renforcer l’apparence de l’écorce d’un palmier royal, des surcouches en fibre de verre avec des épaisseurs variables sont réparties sur la surface. S’agissant du feuillage, celui-ci est constitué de matériaux rigides (en acier ou en plastique suivant les dimensions et le poids des éléments), lequel doit supporter les conditions climatiques les plus extrêmes. Le feuillage artificiel est réalisé pour camoufler au maximum les équipements présents sur le pylône et obtenir les formes réelles d’un palmier royal. 
 
Pour rappel, la palette d’habillages est aujourd’hui variée. Des antennes mobiles sont parfois cachées dans des cheminées factices, clochers d’églises, faux étages ou encore déguisées en pins. Il faut l’avouer les opérateurs usent parfois d’ingéniosité pour réduire l’impact visuel de leurs équipements. 
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Free : l’ouverture du 62ème Free Center en images

Comme annoncé, Free a inauguré samedi dernier son 62ème Free Center dans le centre commercial Cité Europe, à proximité de Calais.

D’une superficie de 88m2, cette nouvelle boutique ne déroge pas à la règle. On y retrouve l’ensemble des produits Free, de quoi voir et tester la Freebox Delta par exemple. Les bornes interactives Free sont toujours de la partie pour ceux désirant souscrire à une offre mobile ou changer leur carte SIM au format de leur choix.

A noter qu’il  n’est pour le moment pas possible de prendre RDV en ligne pour rencontrer en boutique un expert assistance selon vos disponibilités mais cela devrait être le cas très rapidement. Free continue donc de développer son réseau de distribution physique. Prochaine ouverture, à Chartres.

  

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Bras de fer Altice-Free : le CSA se donne 4 mois pour se prononcer

 

En bref, face au refus de négocier de Free, Altice a saisi le 5 avril dernier le CSA dans le but de "trouver une solution équitable". Mais qu’en est-il aujourd’hui?

Il faudra encore patienter. Si Altice et Free n’ont pas réussi à trouvé un  terrain d’entente sur la rémunération des chaînes gratuites du groupe de Patrick Drahi, cet imbroglio donne du fil à retordre au conseil supérieur de l’audiovisuel. Selon les informations de nos confrères de Satellifax, "le CSA porte à 4 mois le délai pour se prononcer", soit jusque fin septembre. Un temps de réflexion supplémentaire jugé semble-t-il nécessaire par l’autorité.

Interrogé sur ce conflit l’opposant à BFM par Les Echos, Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad a confirmé en début de mois "qu’un règlement de différend est en cours devant le Conseil supérieur de l’audiovisuel", l’empêchant de "s’exprimer librement sur ce sujet". Avant de rappeler que "depuis des années nous payons à TF1 et M6 des services associés à valeur ajoutée de type télévision de rattrapage qui repose sur des programmes puissants. Nous ne payons rien pour le linéaire. Les services associés aux chaînes BFM et RMC sont très peu regardés. La nouveauté est que BFM souhaiterait nous faire payer la diffusion de chaînes gratuites."

 

 

 

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