Auteur : Maxime Raby

SFR veut sortir de la guerre des prix et tacle Free

Pour l’opérateur au carré rouge, Free n’a pas encore totalement tourné le dos à la guerre des prix.

«  La guerre des prix, il faut en sortir » tels sont les mots du directeur exécutif d’SFR ce matin, invité de Good Morning Business sur BFM TV Business. Après avoir rappelé que SFR a engrangé à tour de bras des abonnés depuis 18 mois avec un retour à la croissance au deuxième trimestre 2019, Grégory Rabuel s’est penché sur la bataille des prix ravageuse que se sont livrés les opérateurs en 2018, certes beaucoup moins intense depuis le début de l’année. Une accalmie étroitement liée à une volonté affichée de fidéliser les clients via une meilleure qualité de service, pour plus de rentabilité. « Je pense que l’on est en train de sortir de cette guerre des prix, on (SFR) est d’ailleurs l’artisan de la sortie de ces promotions », a t-il déclaré tout en s’en prenant à Free. A ses yeux, l’opérateur de Xavier Niel « n’arrête pas beaucoup puisqu’il fait deux ventes privées dans le mois en ce moment donc ça continue ».

Pour SFR la situation est simple, « dès qu’il y a une promotion agressive, on a décidé d’y répondre le lendemain avec une puissance de feu qui est celle d’SFR et les uns après autres cessent finalement leurs promotions et cela va être bénéfique. Il n’y a pas d’avenir pour cela dans les télécoms qui est un business d’investissement massif pour fournir la meilleure qualité de service à nos clients ».

Toutefois, si la filiale d’Altice estime être l’initiatrice de ce retour au calme sur le marché du mobile, elle semble oublier avoir été au même titre que Bouygues à l’origine de l’intensification de la guerre des prix en 2018 en canardant à tour de rôle des promotions à 5€ à vie, impactant notamment les recrutements de Free qui a vu depuis partir à la concurrence ses abonnés au forfait à 2 euros. Dans le même temps, SFR a séduit commercialement tout en perdant en rentabilité, la faute à ces promotions non rentables. 

Thomas Reynaud, directeur général de la maison-mère de Free a en mars dernier d’ailleurs martelé qu’un forfait à 5€/mois à vie n’avait aucun sens économique, tout comme Orange et sa filiale Sosh. ” Les promotions à vie, qui n’existent quasiment nulle part ailleurs qu’en France, sont le fait de SFR, Bouygues et Iliad. Cela détruit la valeur pour tout le marché français. Nous ne voulons pas faire ça, nous n’irons pas dans cette direction », a pointé du doigt l’opérateur historique en avril dernier. Les conséquences de cette guerre des prix étaient si désastreuses que la consolidation du marché des télécoms devait être envisagée durant l’année 2019, a pour sa part regretté Stéphane Richard. Enfin Xavier Niel, n’a pas pesé ses mots lors du Capital Markets Day d’Iliad il y a quelques mois : “Ces offres à vie ont été vendues de manière mensongère, et tant mieux puisque ça va ternir l’image de ceux qui les proposent.”  Chez Free, c’est une évidence, SFR a intensifié la guerre des prix pour l’amener à la table des négociations à propos de la consolidation.

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Free révèle la ville où un nouveau Free Center va “bientôt” ouvrir ses portes et lance les recrutements

Il fallait replacer les lettres dans le bon ordre. Cest officiel, un nouveau Free Center va sortir de terre à Louvroil dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Vous l’avez peut être remarqué, le compte Twitter des Free Center a annoncé avant hier l’ouverture prochaine d’une nouvelle boutique dans l’hexagone, sans toutefois dévoiler l’agglomération concernée. Comme à l’accoutumée, l’opérateur de Xavier Niel s’est fendu d’une enigme représentant une partie de scrabble avec posées sur le chevalet des lettres constituant le verbe vouloir. Une fois les lettres mises dans le bon ordre, la réponse devient évidente. Free le confirme ce matin, un nouveau Free Center, probablement le 73ème, ouvrira ses portes dans la commune de Louvroil dans l’agglomération de Maubeuge Val de Sambre. 

Pour les intéressés, l’opérateur recrute acuellement son équipe et recherche des conseillers et managers !

 

 

 

 

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Les abonnés Orange et Sosh peuvent s’inscrire pour tester la 5G de l’opérateur en avant-première

 

Les abonnés sélectionnés pour participer aux tests seront informés par un email du Lab Orange.

Si Orange a débuté ces jours-ci  à expérimenter la 5ème génération de téléphonie mobile avec des salariés en interne, fin octobre, des abonnés choisis parmi un panel de volontaires embôiteront le pas. Pour préparer dans les meilleures conditions le déploiement national du réseau et le lancement de ses premières premières offres en 2020, l’opérateur historique va ainsi organiser des tests grandeur nature dans plusieurs villes pilotes comme Marseille, Lille, Nantes, Montpellier et certains quartiers du quart nord-ouest de Paris.

Si vous êtes abonné Orange ou Sosh et résidez ou travaillez dans l’une de ces agglomérations, vous pouvez vous inscrire pour tester dès cette année et en avant-première des services innovants autour de la 5G de l’opérateur. Pour vous inscrire, il suffit de rejoindre la communauté du Lab lelab.orange.fr ou bien se connecter si vous êtes déjà testeur. Restera ensuite à choisir  la ou les expérimentations 5G qui vous intéressent parmi les deux proposées, à savoir  la 5G mobile “pour vivre une nouvelle expérience en mobilité avec le réseau Orange” ou  la 5G à la maison “pour bénéficier d’un accès Internet ultra-performant à votre domicile”.

A noter, les smartphones utilisés ne sont pas des prototypes conçus en partenariat avec Nokia comme annoncé en mai dernier mais des terminaux déjà commercialisés comme le Samsung Galaxy S10 5G. 

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BFM TV : Altice lorgnerait le réseau de chaînes “Vià” disponibles sur Freebox TV

 

 

Altice pourrait s’offrir le premier réseau de chaînes TV locales de France, pour moins de 5 millions d’euros.

Après le lancement récent de BFM Lyon, Altice voit les choses en grand pour la première chaîne d’information française en continu. Son ambition, mettre en place un véritable réseau de chaînes locales, pour plus de réactivité. Alain Weill, PDG d’Altice Europe a lâché le morceau en avril dernier, BFM va poursuivre le déploiement de son réseau de chaînes locales et ce « étape par étape, dans d’autres grandes villes ». D’après les informations du Monde, deux nouvelles chaînes devraient voir le jour à partir de 2020 avec en pole position, Strasbourg, Marseille et Toulouse.

Et ce n’est pas tout, le groupe de Patrick Drahi, dans sa stratégie de régionalisation, aurait des vues sur le premier réseau national de TV locales lancé en 2018, lequel compte 22 chaînes réparties sur toute la France. Patrick Drahi “envisagerait de racheter les parts majoritaires de Bruno Ledoux et de Christophe Musset dans le réseau Via. Une opération à moins de 5 millions d’euros qui permettrait à BFM TV de disposer d’un tissu de correspondants régionaux, à travers un maillage de chaînes locales, des chaines par ailleurs associés à une vingtaine de gros titres de la presse quotidienne régionale”, révèle sur son blog le journaliste et spécialiste des médias Renaud Revel.

Face à l’offensive des chaînes locales et à l’émémergence d’une plateforme d’informations puissante et de proximité, BFM TV semble avoir soif d’acquisitions. Alliance sans précédent dans l’histoire du PAF, “Vià”  est le premier réseau national de TV locales et se présente comme une alternative aux chaînes d’info nationales. 

L’ambition de Vià est clairement affichée,à savoir  regrouper la quasi-totalité des chaînes locales de France pour toucher plus de 30 millions de Français. Ce nouveau réseau national Vià comporte 22 chaînes dont 3 chaînesn antillaises :  On retrouve notamment, ViàMatélé (Saint-Quentin), ViàMirabelle (Lorraine), ViàVosges, ViàGrandParis, ViàOccitanie Toulouse, ViàOccitanie Pays gardois, ViàOccitanie Pays catalan, ViàOccitanie Montpellier, Vià ATV Martinique etc.

L’objectif en s’aggrégeant est d’augmenter les recettes publicitaires, et ce en touchant “ensemble à des annonceurs nationaux, alors qu’isolés nous ne pourrions pas”, a déclaré l’année dernière Sabine Torrès, directrice générale du réseau Vià. Cela passe donc par une mutualisation des écrans publicitaires sur un réseau unique. 

 

 

 

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Free lance sa box 4G +

 

Après, Orange, SFR et Bouygues, Free canarde à son tour une Box 4G+.

“Ne surfez plus au ralenti avec la Box 4G+”. A la surprise générale et visiblement dans le but de se conformer à son obligation de proposer une offre 4G fixe seule, Free commercialise ce matin sa box 4G+, développée par Huawei. Une offre sans engagement à 29,99€/mois, satisfait ou remboursé.

Il est donc dès à présent possible de tester son éligibilité, mais l’offre est disponible partout en France dès son lancement.

Dans le détail, cette offre dédiée aux zones rurales donne accès à Internet via le réseau  4G+ de Free pour une enveloppe data de 250 Go par mois et  un débit descendant pouvant aller jusqu’à 320 Mbit/s. Il s’agit ainsi de “la box la plus rapide du marché selon Free“. Vous pouvez également connecter jusqu’à 64 appareils sur la Box 4G+ de l’opérateur.

Free précise qu’il n’y a aucun délai de mise en service, la carte SIM est déjà activée et pré insérée dans l’équipement. 

A noter que vous  pouvez profiter de 30 jours d’essai. Durant ce délai, si l’offre Box 4G+ ne vous convient pas, vous pouvez la résilier. Free vous rembourse les frais.

Côté caractéristiques techniques, le WiFi AC 1300 est intégré au routeur. Cette technologie permet un débit performant (bandes de fréquence de 5 GHz) et une portée étendue (bandes de fréquence de 2,4 GHz).

Le réseau 4G+ de Free est donc accessible dans certains domiciles, dans les zones où la Fibre n’est pas encore disponible et où le réseau ADSL ne permet qu’un accès internet limité. Pour rappel, l’opérateur de Xavier Niel couvre actuellement plus de 93% de la population en 4G. Les frais de mise en service s’élèvent à 19€. En ce qui concerne les frais de résiliation, il faudra compter 29€.

Caractéristiques techniques de la Box 4G+ de Free

Huawei B715-23c – Routeur 4G+

Routeur 4G (Cat 9) LTE B715-32c

Débit

4G LTE jusqu’à 320 mégabit/s en download et 50 en upload

Fréquences

4G LTE 700/800/1800/2100/2600 MHz

250 Go d’internet par mois, ensuite débit réduit

250m de portée

Jusqu’à 64 appareils en simultané donc 32 via la bande 2.4 GHz et 32 via la bande 5 GHz.

 

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Scaleway, le cloud d’Iliad renforce ses offres et lance un service facilitant l’usage des bases de données

Pour répondre aux besoins d’entreprises de plus en plus data driven, la division cloud d’Iliad, canarde un nouveau service facilitant et sécurisant l’usage des bases de données.

Scaleway continue de mettre sa stratégie en place . En juin dernier, la division cloud d’Iliad, ancienement Online a fêté ses 20 ans. L’occasion de dévoiler son plan de bataille.  Parmi les principaux piliers sur lesquels elle  compte s’appuyer pour s’étendre en France et à l’international, le renforcement de ses offres dans l’hexagone est une priorité. Scaleway a bien l’intention de jouer sur l’arrivée de Jaguar Network dans le groupe Iliad et travaille à la définition d’un catalogue cloud commun pour la France, combinant les infrastructures Scaleway et les services Jaguar Network”. 

De plus, de nouvelles infrastructures vont être développées pour “répondre aux besoins récurrents de cloud souverain” des pouvoirs publiques et des entreprises françaises. L’hébergeur entend également se baser sur son écosystème de ressource cloud “Elements” qui permet à ses clients d’accéder à différentes gammes de produits simples à utiliser tout en restant innovants. C’est dans ce contexte que le cloud BtoB d’Iliad annonce ce matin le lancement de Database, sa solution de base de données managée.

“Les bases de données, briques standards incontournables des projets numériques, sont également très consommatrices de temps pour les déployer, les gérer et maintenir. C’est pourquoi Scaleway propose désormais une gamme complète de bases de données relationnelles entièrement managées, offrant jusqu’à 256 Go de RAM et 585 Go de stockage SSD NVMe”, explique l’hébergeur. A première vue, c’est un jeu d’enfant, le déploiement ne nécessite que quelques minutes. Les mises à jour, l’administration et les sauvegardes sont assurées automatiquement et sont personnalisables (fréquence, durée de rétention, gestion des paramètres avancés).

Dans le détail, Database est composée de deux options de déploiement, comme le mode haute disponibilité garantissant la pérennité des données, via des bases de données redondées et des sauvegardes automatiques.

A noter que l’adresse IP publique incluse permet d’interconnecter Database aux autres solutions Scaleway Elements et Scaleway Dedibox, ou à tout autre infrastructure externe pour ceux qui pilotent des architectures multicloud.

Database est proposée à une tarification simple, à partir de 8 €/mois et à 0,02€/GB/mois pour le backup.

 

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Le mini-décodeur multiroom débarque chez Canal+

En bref, attendu de pied ferme, le mini-décodeur Canal + est désormais disponible pour les abonnés satellite de la filiale de Vivendi.

Canal + sur plusieurs téléviseurs, dans différentes pièces, c’est aujourd’hui possible pour les abonnés satellite de Canal +, fait savoir Satellifax. En bêta test depuis plusieurs mois, le mini-décodeur Canal + multiroom est à présent disponible. Pratique, il se connecte au décodeur principal G9 via un réseau WIFI propre, en 5GHz. Celui-ci permet ainsi de regarder ses programmes sur un deuxième écran mais aussi de reprendre un programme sur son mini-décodeur avec une qualité d’image HD 1080p.

 

 

 

 

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Nouvel incendie volontaire d’un pylône utilisé par Free Mobile

C’est le troisième site mobile victime d’un incendie volontaire depuis juillet dans le Sundgau, un territoire situé dans le sud de l’Alsace. Le mode opératoire est connu.

Dans la nuit de samedi à dimanche, un pylône de TDF installé en forêt non loin de la commune de Traubach-le-Haut dans le département du Haut-Rhin a été incendié. Sur ce site mobile étaient installés les équipements de Free Mobile et Bouygue Telecom, fait savoir le quotidien régional DNA.

Selon les premiers éléments fournis sur place, le grillage entourant l’antenne aurait été sectionné par le ou les auteurs, et des pneus auraient été utilisés pour mettre le feu à l’installation. Un mode opératoire qui n’est pas sans rappeler celui de l’incendie d’un autre pylône en juillet dernier à Seppois le Bas, à environ 20km. Depuis le mois de juillet c’est la troisième antenne visée par un incendie volontaire dans la région. Pour l’heure, le nombre d’utilisateurs impactés n’est pas encore connu.

 

Source : Les dernières nouvelles d’Alsace

 

 

 

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RMC Sport : SFR annonce être toujours en discussion avec les opérateurs autour de la distribution de ses chaînes sportives

 

Les chaînes RMC Sport débarqueront-elles un jour sur les box d'Orange, Bouygues et Free ? Selon le vice-président de SFR, c'est encore possible mais il n'est pas question de brader les droits sportifs de l'opérateur au carré rouge.

Disponible en OTT, sur les box de SFR et dans l'offre satellite de Canal+, les chaînes RMC Sport sont toujours aux abonnés absents chez Orange, Free et Bouygues. Si les négociations suivaient leur cours en 2018, depuis c'est le silence radio, enfin presque. "Nous menons des discussions confidentielles avec tous les opérateurs. J'espère qu'on aboutira à un accord avec certains dans les semaines qui viennent", avait pourtant fait savoir il y a tout juste un an le PDG d'Altice Europe, Alain Weill. Du côté des opérateurs,  Free s'est montré le plus parlant, à deux reprises. D'abord en décembre dernier, en jugeant extravagantes les sommes demandées par SFR pour la distribution de RMC Sport. Avant d'annoncer finalement que les négociations n'ont pas abouti en mai dernier lors de la convention Free. " Altice veut aujourd'hui diffuser RMC Sport uniquement sur trois plateformes, en OTT, sur les box de SFR et par satellite via Canal", a lancé Xavier Niel avant d'ajouter que "Free ne distribuera pas RMC Sport". Ces déclarations laissaient donc à penser qu'Altice a changé son fusil d'épaule après avoir toqué à la porte des opérateurs en vue de trouver un accord de distribution autour de ses chaînes sportives.

Mais c'était sans compter les récents propos du vice-président de SFR. Interrogé le 11 septembre dernier par L'Equipe sur l'absence de RMC Sport sur les box de ses rivaux, Grégory Rabuel n'a pas fermé la porte à un éventuel accord : «On discute avec les uns et les autres. Si cela doit avancer, cela avancera, si cela doit rester en l'état, cela nous ira très bien. » Pour les distributeurs, ça semble toujours coincer au niveau du prix : « On a payé des droits une certaine valeur et on n'a aucun intérêt stratégique à les brader», justifie SFR. 

En septembre 2018, le quotidien sportif tablait sur un total éxigé de 100 millions d'euros par an (minimum garanti). Pour Alain Weill, les opérateurs " doivent payer leur quote-part en fonction de leur poids sur le marché. Chacun doit payer sa part légitime du prix global.» RMC Sport compte aujourd'hui 2 millions d'abonnés et prévoit d'agrandir son parc avec la volonté de séduire un public plus large.

 

 

 

 

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Le très haut débit pour tous les Français : encore 3 millions de prises non intégrées au Plan THD, le guichet de financement reste fermé

Une filière au rendez-vous mais des arbitrages politiques majeurs à venir, tel est le bilan de l’Unversité du THD, la semaine dernière à Marcq-en-Baroeul. La réouverture tant attendue du guichet THD par les industriels du secteur, n’a pas eu lieu. Pourtant 3 millions de prises non intégrées au plan THD, restent à deployer d’ici 2022. Le temps presse.

A l’heure où la France remonte dans les classements internationaux de déploiements FTTH, place à la satisfaction générale quant à la capacité des acteurs à faire avancer le plan France THD. « Nous dépasserons les 4 millions de prises FTTH construites en 2019, un record » s’est réjouit Etienne Dugas, Président d’InfraNum avant d’ajouter que “cela signifie que nous sommes également certains d’atteindre l’objectif de 80% de Français éligibles à la fibre optique en 2022 », à condition de garder la même cadence.

Mais quand ce dernier rappelle  que « la vigilance reste de mise pour atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement (bon débit pour tous en 2020 – très haut débit pour tous en 2022 – gigabit society en 2025) », les organisateurs de l’Université d’été du THD n’ont pas hésité à aborder les sujets qui fâchent… À commencer par la réouverture du guichet de financement du THD. A ce propos, l’Observatoire national du THD 2019 a estimé à 3 millions le nombre de prises restant à déployer d’ici 2022  n’ont pas encore été intégrées dans le plan France THD.

« Cela concerne 25 départements » a reconnu Julien Denormandie, le Ministre auprès de la Ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, s’est dit néanmoins confiant “dans l’agilité des acteurs et partenaires du marché à faire évoluer la situation” de part eux-mêmes. Autrement dit le guichet de financement du THD restera fermé, après une clôture fin 2017. De quoi faire grincer des dents l’Avicca et Infranum qui en appellent directement au Président de la République : « la réouverture du guichet du THD n’est pas une question d’argent mais de politique. Les dernières procédures attribuées, l’ont été sans subvention de l’Etat » rappelle Etienne Dugas. « Si nous n’apportons pas le très haut débit aux 3 derniers millions de français, la totalité du travail effectué sera oubliée » a pour sa part prévenu Patrick Chaize, Sénateur et Président de l’Avicca. En mai dernier, les professionnels du secteur ont invité l’Etat à injecter une somme nettement inférieure aux prévisions réalisées en 2017 : « Ces prises, les plus difficiles à raccorder, pourrait coûter 5,715 milliards d’euros et nécessiter 2,6 milliards € de fonds publics dont 800 millions de fonds d’Etat”, avait déclaré Etienne Dugas. Une somme aujourd’hui inférieure à 600 millions d’euros a t-il corrigé la semaine dernière.

Dans son compte rendu, L’Université du THD souligne qu’atteindre une moyenne de 80% du territoire en THD en 2022 masquera des disparités majeures, avec certains départements couverts à 100%, comme l’Oise (en 2023) mais d’autres à, à peine plus de 50%. « On ne parlera même plus de fracture mais d’injustice numérique » conclut Etienne Dugas.

Interrogations sur l’après 2025

Présent la semaine dernière, Sébastien Soriano, président de l’Arcep a interpellé l’Etat en regrettant «de pas avoir de vision claire sur les infrastructures fixes en 2025. Il est temps de s’en soucier ». Une discussion s’impose même si les professionels du secteyr sont pour le moment focalisés sur l’achèvement des déploiements engagés (Plan France THD et new deal mobile). 

 

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