Auteur : Maxime Raby

Freebox TV : la chaîne d’eSport ES1 est désormais disponible sans supplément

Une bonne nouvelle pour les abonnés Freebox fans de sports électroniques. Lancée en février 2018 , la chaîne ES1 est dorénévant accessible gratuitement sur Freebox TV.

Jusqu’à présent disponible sur les Freebox à 0,99€/mois, la chaîne d’eSport passe à la gratuité sur le canal 91, vient d’annoncer son compte Twitter. Incarnée par les personnalités de référence de l’eSport français (consultants, animateurs, journalistes, commentateurs, influenceurs, pro-gamers), ES1 est la première chaîne du genre en France et l’une des premières au monde. Les programmes d’ES1 sont axés autour de 4 formats complémentaires tels que des magazines inédits et incarnés autour des catégories les plus populaires de l’eSport. Mais aussi, des sessions de jeux en compagnie des plus grands champions et joueurs français. Ou encore, des compétitions en direct ou retransmises en différé et des documentaires exclusifs. 

 

Classés sous les catégories : Non classé

5G : la commission de l’aménagement du territoire appelle l’Etat à garantir une couverture généralisée dans l’hexagone sans délaisser les campagnes

 

Si l’Etat doit dévoiler ce mois-ci les modalités définitives de la procédure d’attribution des fréquences 5G ainsi que le prix plancher, la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat appelle le gouvernement à garantir une couverture de l’ensemble du territoire par cette technologie de dernière génération.

Ne pas répéter les erreurs du passé. Dans le détail, la commission estime que la 5G devra “constituer un levier de résorption des inégalités territoriales et non pas un accélérateur de la fracture numérique”. À ce titre, elle demande au gouvernement de privilégier le critère de l’aménagement du territoire à celui de la valorisation maximale des fréquences.

Un appel rejoignant les orientations de l’Arcep, à savoir, la généralisation de la 5G en 2025, développée prioritairement dans les villes, devra s’accompagner d’un quota obligatoire de sites dans les territoires ruraux, particulièrement dans les zones industrielles situées en dehors des zones urbaines”. Dans son cahier des charges, la police des télécoms souhaite plus concrètement une “‘ouverture de la 5G dans au moins deux villes par opérateur (soit probablement une petite dizaine en tout) avant la fin 2020” et que 20 à 25 % des sites en 3,4-3,8 GHz soient situés en zones peu denses. Il parle aussi d’une “trajectoire exigeante”, avec 3 000 sites par opérateur en 2022. Un nombre qui devra atteindre les 8 000 en 2024 et les 12 000 en 2025. Les sites pourront “s’appuyer sur les fréquences de la bande cœur ou d’autres bandes”. Mais les engagements portent également sur les débits qui devront au moins être égaux à “240 Mbit/s au niveau de chaque site”. Sur les axes de transport, le seuil est fixé à au moins “100 Mbit/s au niveau de chaque site”

Pour le moment l’Etat semble être sur la même longueur d’onde. La position du Premier Ministre Edouard Philippe est actuellement claire: « Dans les prochaines enchères 5G, des obligations seront faites aux opérateurs pour les zones rurales » a t-il martelé le mois dernier lors du Congrès des maires. De quoi confirmer les déclarations en juillet dernier d’ Agnès Pannier-Runacher, Secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, selon lesquelles “le cahier des charges en France pour la 5G “est le plus exigeant en Europe en terme de déploiement rural“. Sa conviction est fondée, le déploiement de la 5G se fera “au fil du temps et pas “je commence par les grandes villes, je finis par les territoires ruraux” comme cela à été le cas de tous les autres déploiements“, allusion faite à la 4G dont le cadre fut beaucoup moins stricte.

Côté modalités d’attribution, la commission de  l’aménagement du territoire et du développement durable partage également les préconisations de l’Arcep, plutôt qu’une enchère sur l’intégralité des fréquences, celle-ci “soutient l’instauration d’une procédure mixte, associant une vente de blocs de fréquences à prix fixe à un dispositif d’enchère pour les fréquences restantes”.

Pour Patrick Chaize, président du groupe d’études Numérique du Sénat, « la fixation d’un prix plancher d’enchère trop élevé condamnerait les objectifs de couverture du territoire par la 5G ». La commission estime ainsi que l’aménagement numérique du territoire ne peut servir de variable d’ajustement budgétaire et enjoint l’État à se donner les moyens d’une politique ambitieuse. Lors de la récente audition de Sébastien Soriano, Hervé Maurey, président de la commission, a ainsi rappelé que « l’attribution des fréquences 5G constituera un moment charnière pour l’aménagement du numérique du territoire et donnera à l’État l’opportunité de ne pas répéter les erreurs du passé ».

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

L’implantation de 5 antennes-relais de Free et SFR sèment la zizanie chez des riverains

Direction la commune de Le Pecq dans le département des Yvelines en région Île-de-France où Free et SFR prévoient respectivement d’implanter 3 antennes et 2 antennes dans une rue, au grand dam d’un collectif. Le maire a demandé l’annulation de l’une d’entre-elles à proximité d’une crèche.

Si les deux opérateurs ont tous deux déposé en mai et juin dernier un dossier d’information à destination des riverains,  des habitants du quartier ont rapidement créé un collectif après avoir pris connaissance de ce projet. Inquiet de l’impact des ondes sur les enfants, une école et une crèche étant situées a proximité, ces derniers ont lancé une pétition. « J’habite juste en face de l’immeuble où les antennes doivent être posées. Je ne comprends pas pourquoi on décide de les installer à si grande proximité d’une crèche et d’une école. Pour les enfants du quartier, ça consiste en une exposition aux ondes émises par ces antennes 24/24 heures ! » s’est indignée une signataire de la pétition dans les lignes du Parisien. Le quotidien rappelle toutefois qu’un document du ministère de la Transition écologique et solidaire estime que  “la réglementation n’impose aucune distance minimum entre les antennes-relais et des établissements particuliers, tels que les écoles “.

 

Magré tout, le maire de la commune a décidé de prendre en compte les inquiétudes de ses administrés. Mardi, l’élu a rencontré des représentants de Free et SFR en leur demandant entre autres de supprimer l’une des cinq antennes, “celle qui impacte la crèche et l’école. Ils ont besoin d’un certain délai pour évaluer ce scénario et ils nous répondront le plus vite possible”, a t-il fait savoir.

A noter que Free prévoit également d’implanter trois antennes ainsi que six antennes panneau et deux paraboles dans deux autres endroits dans la commune.

Classés sous les catégories : Non classé

L’Arcep annonce la pénurie de l’IPv4 et initie la création d’une “Task-Force IPv6”

A l’heure où le déploiement de l’IPv6 progresse chez les opérateurs, en particulier chez Free, l’IPv4 s’épuise à vitesse grand V. Face à cela, le régulateur veut associer opérateurs, hébergeurs, et entreprises pour accélérer la transition vers l’IPv6.

“Nous sommes ainsi rentrés aujourd’hui en pénurie. Une liste d’attente existe permettant de récupérer des adresses IPv4 rendues au Ripe NCC, mais peu d’adresses le sont. Internet ne cessera pas de fonctionner mais de grandir. La transition vers IPV6 est une nécessité vitale”, a informé hier l’Arcep.

Le Ripe NCC, soit le registre régional d’adresses IP, qui alloue les IP pour l’Europe et le Moyen-Orient.Aujourd’hui, a déclaré dans une note avoir environ un million d’adresses disponibles de certains blocs plus petits, et continuera à effectuer des allocations mais prévoit d’arriver “d’arriver à bout en novembre 2019.”

De son côté, le régulateur, dans la continuité de l’atelier IPv6,  a décidé  le 24 septembre d’initier la création d’une Task-Force IPv6, “co-pilotée avec Internet Society, pour associer les acteurs qui le souhaitent (opérateurs, hébergeurs, entreprises, secteur public, etc.)” L’objectif, permettre aux participants à cet appel à candidateur d’aborder des problèmes spécifiques et partager les bonnes pratiques afin d’accélérer la transition vers IPv6.

“La Task-Force se réunira deux fois par an à partir du second semestre 2019. Les personnes qui ont un retour d’expérience à partager ou bien qui ont l’intention de mettre en place IPv6 sont invitées à faire part à l’Arcep de leur intérêt via le formulaire suivant”, précise l’Arcep.

L’IPv4, pour Internet Protocol version 4, est utilisé depuis 1983 pour permettre à internet de fonctionner : chaque terminal sur le réseau internet (ordinateur, téléphone, serveur etc.) est adressable par une adresse IPv4. Celui-ci offre un espace d’adressage de près de 4,3 milliards d’adresses IPv4. Or, le succès d’internet, la diversité des usages et la multiplication des objets connectés ont comme conséquence directe l’épuisement progressif des adresses IPv4, certaines régions du monde étant touchées plus que d’autres. “Les quatre principaux opérateurs français (Bouygues Telecom, Free, Orange, SFR) ont déjà affecté entre 88% et 99% des adresses IPv4 qu’ils possèdent, à fin juin 2018“, précise l’Arcep.

Pour rappel, l’iPV6 doit à terme remplacer l’iPv4, qui ne peut pas générer suffisamment d’adresses. Grâce à des adresses de 128 bits au lieu de 32 bits, IPv6 dispose d’un espace d’adressage bien plus important que l’IPv4. Si le déploiement de ce nouveau protocole est relativement compliqué à mettre en place (nécessitant une période de transition avec la cohabitation des deux protocoles iPv4 et iPv6), Free mène la danse en France mais ne laissera plus l’abonné choisir entre l’IPV4 et l’IPV6, comme c’était le cas jusqu’à présent.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free débarque sur un RIP de SFR Collectivités, de premières Freebox éligibles à la fibre

Après les zones AMII de SFR, Free commence à lancer ses offres fibre sur un réseau d’initiative publique de l’opérateur au carré rouge : Debitex.

Free a-t-il signé un accord cadre avec SFR Collectivités? S’il est encore trop tôt pour le dire bien que cela soit imaginable d’ici la fin de l’année selon InfraNum, une chose est sûre, Free vient d’arriver sur le RIP Debitex de l’opérateur d’infrastructure. Celui-ci dessert la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-d’Oise (95), “les premières adresses Freebox sont détectées éligibles sur la ville de Villepinte dans le 93”, révèle Busyspider.

Le réseau de Debitex Telecom, filiale de SFR Collectivités, a pour objectif de desservir progressivement en fibre optique d’ici 2020 les 14 communes de Seine-Saint-Denis non irriguées par le réseau Irisé et les 13 communes du Val d’Oise faisant partie de la zone d’intervention de l’EPA Plaine de France.

Classés sous les catégories : Non classé

Clin d’oeil : Free se dote d’un vrai bolide tout-terrain au Sénégal

 

Clin d’oeil : A peine débarqué au Sénégal avec de nouvelles offres mobile et notamment une plateforme de transfert d’argent, Free a dans la foulée de sa keynote inauguré une salle informatique connectée gratuite dans la commune de Ngor, l’occasion de découvrir la flotte de véhicules de l’opérateur, en l’occurrence un pickup arborant le logo de Free, de quoi être à l’aise sur n’importe quel terrain ! En France, le parc automobile de l’opérateur de Xavier Niel s’est agrandi et comptait à fin 2018 près de 4 000 véhicules, soit  400 supplémentaires sur l’année.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free Mobile augmente la data et le prix de son forfait “Série Free”

Une semaine après avoir baissé de 10 Go le volume de données de son forfait “Série Free”, Free Mobile fait le yoyo avec son offre intermédiaire. Celle-ci passe à 60 Go mais cette fois le tarif augmente, au moins le temps d’une semaine, jusqu’au 8 octobre prochain.

C’est une première, s’il a l’habitude d’augmenter régulièrement la data de son forfait “Série Free”, cette fois l’opérateur de Xavier fait le choix d’augmenter son tarif. Intercalé entre les deux forfaits historiques de Free Mobile, celui comprend désormais pour 9,99€/mois pendant un an contre 8,99€ jusqu’à présent, appels, SMS et MMS illimités, 60 Go en France métropolitaine et 4 Go/mois en roaming depuis Europe et DOM en 3G et 4G. A l’issue des 12 mois, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free classique 100 Go à 19,99€/mois ou data illimitée à 15,99€/mois pour les abonnés Freebox.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free débarque au Sénégal avec un nouveau service de transfert d’argent “Free Money” afin de concurrencer Orange

Aurevoir Tigo et bonjour Free. Après son rachat en 2018 par la holding NJJ de Xavier Niel, l’opérateur sénégalais change de nom et d’identité en catapultant ce matin de nouvelles offres mobiles attrayantes, de quoi chambouler le marché. Mais pas seulement puisqu’un nouveau service a également été présenté : Free Money, une plateforme de transfert d’argent.

“Soyez maître de vos transactions !” A peine lancé, le site de Free Sénégal affiche toutes les ambitions de l’opérateur. Au delà de nouveaux forfaits mobiles casseurs de prix s’appuyant sur un réseau 4G+ flambant neuf, un nouveau service fait son apparition : Free Money, autrement dit une plateforme de mobile money “pour simplifier et rendre plus sûres les transactions au quotidien en participant à l’inclusion financière du plus grand nombre”, explique Free Sénégal sans donner davantage de détails pour le moment. Suffisant toutefois pour comprendre l’objectif, marcher sur les plates bandes d’Orange Money, déjà bien en place puisque le service revendique 4,2 millions de comptes actifs au Sénégal, un pays qui compte 16 millions d’habitants.

On peut donc imaginer que Free Sénégal va mettre en place une plateforme similaire, permettant le transfert d’argent entre deux utilisateurs mais aussi le dépôt et le retrait d’argent via son smartphone. 

Free Buisness

Autre nouveauté, Free Sénégal s’attaque également au marché des entreprises avec “les meilleures offres du marché fixe et mobile pour libérer les ambitions des chef d’entreprise et professionnels”, apprend-on sur son site internet. Une nouvelle expérience internet facilité avec la fibre optique et la 4G+ de l’opérateur. Reste à connaître les offres.

Etonné de voir Free Sénégal adresser si rapidement plusieurs marchés à contrario de Free en France, Univers Freebox a contacté Iliad afin d’en savoir plus sur cette arrivée surprise. Il ne s’agit pas d’un projet industriel d’Iliad mais de Xavier Niel via sa holding NJJ, Iliad/Free et Free Sénégal sont donc deux entités différentes, la seconde reprenant la marque de la première.

 

 

 

 

 

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Mediawan (Xavier Niel) continue sur sa lancée au 1er semestre

Les voyants sont toujours au vert pour Mediawan. Le leader indépendant de la production de fictions et de documentaires en France a levé le voile sur ses chiffres du 1er semestre et se dit confiant pour l’ensemble de l’exercice 2019.

  « Ce début d’année a été marqué par l’intégration rapide de Palomar – notre première équipe internationale – la multiplication des nouveaux projets de développement, la confirmation de notre classement de 1er producteur de fictions en France, l’installation de franchises confirmée par la création de saisons additionnelles et enfin par la signature du bail de notre siège dans le centre de Paris. Ce projet d’envergure nous permet de réunir la majorité des équipes de notre groupe pour fonder une culture d’entreprise inspirante, un terreau de créativité et de coopération entre nos talents et nos métiers », résume parfaitement Pierre-Antoine Capton, Président du Directoire de Mediawan.

Sur le semestre, le Spac a significativement augmenté son volume de production dans tous les genres, notamment en fiction. Le chiffre d’affaires s’élève ainsi à 188,7 M€ contre 120,4 M€ au S1 2018 soit une croissance de 23% à périmètre constant.. 

Mediawan Originals, soit le pôle production de contenus originaux, fictions et documentaires, a généré sur le premier semestre un chiffre d’affaires de 68, millions d’euros, soit une croissance de +61% ou +21% à périmètre constant. “Les changements de périmètre incluent la contribution de Palomar, Mai Juin Productions, Mon Voisin Productions et Chapter 2 (qui n’étaient pas consolidés au S1 2018)”. Au cours du semestre, Mediawan Originals a livré un total de 68 heures de programmes, incluant à la fois des nouveaux épisodes de séries établies (Zone Blanche, Bracelets Rouges, Section de Recherches, Alice Nevers), des lancements de séries originales (Le Nom de la Rose, Infidèle, La saison de la chasse, Double Je) et des unitaires ou long-métrages (Piranhas, La Maladroite, Un homme abîmé, etc). Le groupe se positionne largement en tête du classement des producteurs de fictions en France publié par le magazine Écran Total, avec près de 116 heures de fictions originales diffusées en prime-time ces 12 derniers mois.

De son côté, Mediawan Rights (distribution de programmes audiovisuels) a poursuivi la croissance de son activité avec les plateformes SVOD, avec notamment les ventes à Netflix de Zone Blanche et du documentaire Antoine Griezmann, the Making of a legend. Néenmoins, le chiffre d’affaires est en repli au S1 2019 à 17,2 M€ contre 20,8 M€ au S1 2018  soit une baisse de 17%.

“Cette baisse s’explique principalement par le calendrier non-linéaire des ventes de distribution (qui dépendent de la disponibilité des droits et des fenêtres de diffusion des clients diffuseurs) et une base de comparaison exceptionnelle au S1 2018”, se justififie Mediawan. Pour rappel, Mediawan Rights mise sur des séries premium européennes telles que Missions (OCS Originals), Wonderland, the girl from the shore, Moloch, The War is over (en cours de tournage par Palomar) ou encore Babylon Berlin (dont la saison 3 sera diffusée par Canal+ en 2020). L’engouement pour des documentaires de qualité est un autre levier comme Antoine Griezmann, the Making of a legend, Kubrick by Kubrick, Global Science, Green Blood et Banksy sont également de potentiels succès mondiaux.

Rachat de Fit Productions, la société derrière la série culte H

Mediawan poursuit comme prévu sa stratégie d’investissement dans les contenus et d’enrichissement de son catalogue grâce entre autres à des opportunités et confirme l’acquisition en septembre 2019 du catalogue de FIT Productions regroupant des franchises telles que H, La Crim et La loi de… 

Par ailleurs, l’ EBITDA de 26 M€ est en ligne avec le budget et les objectifs annuels. Au 30 juin 2019, l’endettement financier net du Spac de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre Antoine Capton s’élève à 142,5 M€ contre 120,9 M€ au 31 décembre 2018. “La hausse de l’endettement sur la période s’explique principalement par l’impact de l’acquisition de Palomar et les autres opérations de M&A, net des montants d’augmentation de capital, pour un montant de plus de 25 M€”, précise un communiqué.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Orange, Free, SFR et Bouygues à l’heure des solutions pour réduire leur consommation énergétique

Les usages explosent et la consommation de données augmente sensiblement. Face à cela, les opérateurs veulent  faire des économies d’énergie. Place aux solutions.

C’est une certitude, le trafic de données en mobilité grimpe à vitesse grand V et va décupler avec l’arrivée de la 5G. Or aujourd’hui, la consommation de data pèse lourd dans les comptes d’Orange, Free, SFR et Bouygues. Selon la GSMA, association regroupant 750 opérateurs dont Stéphane Richard, PDG d’Orange est actuellement président, la facture énergétique des telcos représente 20 à 40%  de leurs dépenses courantes.

Alors en amont de l’arrivée de la 5G, les opérateurs testent plusieurs alternatives pour faire des économies et réduire leur empreinte énergétique. Comme le révèle ce matin Le Figaro, tous ont un objectif commun, celui d’arriver à « la neutralité carbone en 2050 ».

Du côté de Free, les consommations électriques sont en hausse en 2018. L’opérateur l’explique par la poursuite du déploiement de ses réseaux. “Dans un contexte de fort accroissement des usages et des déploiements, la consommation énergétique des éléments de réseau continuera de croître au cours des prochaines années avec notamment la poursuite du déploiement des réseaux FTTH et mobile, ainsi qu’au développement de l’activité Datacenter”, a indiqué la maison-mère de Free.Dans le détail, si les activités de l’opérateur ont un impact environnemental relativement limité par rapport à d’autres activités industrielles, les consommations électriques du réseau sont de 546 GWh, en hausse de 70 GWh sur l’année. Le réseau de Free Mobile est de loin le plus gourmand (51,3%), devant le réseau adsl (22,6%) et les datacenters (17,7%). 

Pour sa part, SFR souhaite « réduire de 10% la consommation énergétique, en rapport avec le débit maximum déployé sur le réseau. Pour cela, le management de l’énergie est intégré dès la conception, et le groupe favorise des technologies moins énergivores et/ou plus efficaces »

Idem pour Orange,  entre 2014 et 2018, l’opérateur historique annonce avoir réduit de 2% sa consommation globale d’électricité alors qu’il a transporté sept fois plus de données en mobilité, a t-il fait savoir par la voix de son directeur technique. Aujourd’hui Orange « engloutit à lui seul 0,5% de la consommation énergétique en France », a de son côté révélé Stéphane Richard récemment lors de l’Orange Business Summit. Ses réseaux fixe et mobile comptent pour 90% de ses dépenses. 

Dans leur plan de réduction de leur empreinte énergétique, les opérateurs profitent toutefois du déploiement de la fibre moins énergivore que le réseau cuivre. Idem pour la 4G, plus efficace que la 3G. La cinquième génération de téléphonie mobile sera sur ce point encore plus performante malgré l’explosion du trafic qu’elle va générer. Reste aussi les sites mobiles où « le réglage et le positionnement des antennes » permettent de faire des économies, précise Orange. Comme une installation sur un point haut dégagé par exemple. Enfin, les opérateurs semblent se tourner petit à petit vers le renouvelable comme le solaire et l’éolien. Mais il faudra probablement faire plus.

Classés sous les catégories : Non classé