Auteur : Maxime Raby

Fiabilité cartes de couverture mobile : l’Arcep va durcir en 2020 ses seuils d’exigence pour les opérateurs

Le régulateur lance une consultation en vue d’imposer à Orange, Free, SFR et Bouygues de fournir des cartes de couverture plus fiables courant 2020 . Objectif, réduire le décalage entre ces représentations imparfaites et la réalité perçue sur le terrain.

Mise sur la table en septembre dernier lors de l’Université d’été du THD, la volonté de l’Arcep de demander aux opérateurs des cartes de couverture mobile fiables à 98% contre 95% actuellement, prend forme. Le régulateur a lancé hier une consultation publique sur un projet de décision en ce sens. 

Le constat aujourd’hui est le suivant. Certains lieux apparaissent couverts mais ne le sont pas. De nombreux utilisateurs, associations de consommateurs et élus locaux ont amené le régulateur à se rendre à l’évidence , les cartes de couverture mobile de son site “Mon réseau mobile” pêchent en fiabilité et ce depuis sa création.

Réalisées par les opérateurs, celles-ci sont issues d’une modélisation tenant compte de l’emplacement des antennes, leur puissance d’émission, ou encore la présence d’éléments géographiques qui pourraient atténuer leurs émissions. L’Arcep en vérifie la fiabilité grâce à des enquêtes terrain (environ 2 millions de mesures ont été réalisées en 2018). Le taux de fiabilité d’une carte correspond au taux de succès d’un test donné effectué dans les zones que les opérateurs déclarent couvrir. 

Dans le détail, le projet de décision soumis à consultation publique propose la fixation d’un seuil de fiabilité « global » des cartes à 98%. “En complément, pour dépasser le seul « effet de moyenne » et proposer une information pertinente au plus proche des usagers, il est proposé de décliner cette exigence de fiabilité localement. Ainsi, le seuil de fiabilité sera fixé à 98% pour toute zone de plus de 1 000 kilomètres carrés, et de 95% pour toute zone de plus de 50 kilomètres carrés. Ces seuils s’appliquent aussi bien aux cartes du service voix/SMS qu’aux cartes du service de données mobiles”, informe la police des télécoms. L’Arcep propose aussi, en ce qui concerne le service voix/SMS, d’imposer aux opérateurs de publier des cartes combinant 2G et 3G, en plus des cartes « uniquement 2G » publiées aujourd’hui. Ces nouvelles exigences entreront en vigueur au troisième trimestre 2020. Les acteurs sont invités à adresser leur contribution avant le 6 mars 2020.

 

 

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Free devrait confirmer son regain de forme au quatrième trimestre selon des analystes

Les analystes d’Oddo sont confiants.

En attendant les résultats financiers et commerciaux de Free attendus courant mars, les analystes d’Oddo estiment qu’Iliad va confirmer lors du 4ème trimestre “le retournement opérationnel observé au 3ème trimestre”. Lors de dernier exercice, le groupe de Xavier Niel a enregistré une hausse du chiffre d’affaires France de 3,3% et de 8% au global. Sur le fixe, ce trimestre a marqué un retour des recrutements nets positifs de Free sur le fixe, auteur d’un record historique pour le marché avec 210 000 abonnés engrangés sur la fibre. 

Il y a deux jours Iliad a annoncé le succès de l’augmentation de capital d’un 1,4 milliards d’euros du groupe. Le fondateur de Free qui détenait jusqu’à présent directement ou indirectement 52,10% du capital d’Iliad renforce ainsi son contrôle sur le groupe avec désormais 70% de participation. Xavier Niel a injecté au total 1,3 milliards d’euros. Il  “n’aura donc pas été le seul à participer à l’augmentation de capital et aura in fine 70.3% contre 71.9% au maximum. Pas suffisant pour conserver la même liquidité qu’avant cette opération, mais un signal positif que certains actionnaires souhaitaient se renforcer lors de cette opération “, indique par ailleurs Oddo. S’agissant du titre d’Iliad, le bureau d’analyse le considère actuellement “attractif” et confirme son conseil d’achat avec un objectif de cours de 180€.

 

Source : Tradingsat

 

 

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Après Free, Amazon Channels débarque chez SFR

Avec l’arrivée d’Amazon Prime en option dans les offres d’SFR, c’est aussi le service Amazon Channels qui est disponible. 

Le partenariat entre SFR et Amazon continue de prendre forme, hélas sans tarif préférentiel pour les abonnés premium de l’opérateur au carré rouge. Annoncé en août dernier, l’accord autour de l’arrivée d’Amazon Prime dans les offres d’SFR a finalement été mis à exécution cette semaine. Si la filiale d’Altice s’est targuée il y a 5 mois d’être le premier opérateur à proposer le service du géant américain, il s’est fait voler la vedette entre temps par Free, lequel le propose sans surcoût dans sa Freebox Delta depuis fin octobre. Quoiqu’il en soit, Amazon Prime est dorénavant proposé dans toutes les offres d’SFR en option, soit à 5,99€/mois. L’application Prime Video est quant à elle accessible aux abonnés (réseau câblé) disposant de la box 4K d’SFR.

Autre nouveauté pour les abonnés SFR, la possibilité d’accéder à Amazon Channels et une kyrielle de chaînes et services notamment en partenariat avec TF1, Mediawan ou encore M6. Il leur est donc possible de s’abonner sans engagement par exemple aux services de séries et de films « StarzPlay », “MGM” ou ‘Mubi”  ou à des chaînes comme Mangas et son replay, Action, Automoto, Crime District, Science et Vie TV , GEO Television etc…

De nouveaux contenus viendront s’ajouter à la liste prochainement, de quoi possiblement s’abonner à des chaînes non incluses dans les offres de SFR.

A noter que l’intégration d’Amazon Alexa dans la nouvelle SFR Box 8 se fait toujours attendre. Initialement prévue fin 2019, “ce sera plutôt dans les premières semaines de 2020. On est en train de finaliser l’intégration d’Alexa avec les équipes d’Amazon” a informé le directeur général d’SFR en novembre dernier. 

 

Source : Génération Câble

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C’est officiel, les abonnés Orange, Free, SFR et Bouygues ne payeront pas de frais d’itinérance au Royaume-Uni pour le moment

Les abonnés français pourront continuer d’appeler, d’envoyer des SMS ou de surfer sur internet sur le territoire britannique sans surcoût au minimum jusqu’à la fin de l’année.

Si les frais d’itinérance en été abolis dans l’UE en juin 2017, la sortie imminente du Royaume-Uni de l’Union européenne a récemment posé la question, le roaming va-t-il être facturé à nouveau outre-Manche pour les abonnés français ?

Sauf mention directe dans les accords du Brexit, le choix est laissé aux opérateurs de réintégrer ou non ces frais et ceux-ci. Si les opérateurs britanniques ont assuré ne pas prévoir de modifier leurs services d’itinérance en Europe, Orange, Free, SFR et Free ne s’étaient jusqu’alors pas positionnés, préférant attendre les conditions du Brexit et des discussions avec leurs homologues britanniques.

C’est officiel, rien ne changera pour les abonnés français au moins jusqu’au 31 décembre 2020, date qui marquera la fin de la période transitoire dans laquelle entrera la Grande-Bretagne dès le 31 janvier. Questionnés par Le Figaro, les opérateurs hexagonaux ont indiqué qu’aucun frais d’itinérance ne sera remis en place depuis le Royaume-Uni durant cette période, un ouf de soulagement pour les abonnés concernés. Le quotidien précise qu’après la période dite transitoire, ils “pourraient décider de maintenir ce principe, comme un geste commercial à l’égard de leurs clients”.

 

 

 

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Molotov compte désormais 10 millions d’utilisateurs et annonce l’arrivée prochaine de nouvelles chaînes et fonctionnalités inédites

Une année 2019 très mouvementée pour Molotov mais un succès grandissant. Le service de TV par internet annonce avoir passé le cap des 10 millions d’utilisateurs.

Toujours plus ancré dans les usages en France. Un peu plus de 3 ans après son lancement, Molotov compte désormais plus de 10 millions d’utilisateurs, s’est félicité hier le service de TV par internet. Son année 2019 a notamment été marquée par une hausse de 63% du temps passé sur la plateforme et 82% d’augmentation de la prise d’abonnement. Molotov “s’impose définitivement comme un leader incontournable du secteur en France avec aujourd’hui près de 30 000 titres renouvelés quotidiennement issus de plus de 170 éditeurs et chaînes” informe un communiqué.

La plateforme peut également voir l’avenir plus sereinement après un exercice 2019 qui fut loin d’être de tout repos. Après l’échec de son rachat par Altice, Xavier Niel est venu récemment en aide à la plateforme OTT en investissant 30 millions d’euros, de quoi lui permettre de garder son indépendance et se développer. Deux ans, c’est le temps nécessaire pour arriver à l’équilibre selon la startup. Son chiffre d’affaires est actuellement en croissance, et même 2,5 fois plus important qu’en 2018 où ce dernier s’est élevé à 3,1 millions d’euros pour un résultat net négatif (18,7 millions d’euros). Le parc actif avoisine aujourd’hui les 200 000 abonnés. Depuis trois ans, Molotov a vendu près 482 000 abonnements à 291 000 utilisateurs.

De nouvelles chaînes et fonctionnalités à venir 

Pour rappel, le dernier trimestre 2019 a été très actif dans l’enrichissement du catalogue de Molotov avec une accélération sur le divertissement (chaînes Viacom et Turner avec Adult Swim), l’information (Altice / NextRadioTV, RT France), le sport (Sport en France), l’ethnique avec l’intégration de chaînes en provenance d’Afrique et du Maghreb. “Après l’arrivée récente d’une « Gamer Zone » dédiée aux mordus de gaming, l’offre va s’élargir encore dans les prochaines semaines avec l’intégration de chaînes locales, régionales et étrangères, de documentaires, et d’autres surprises…”, annonce la plateforme.

En 2020, Molotov prévoit également de nouvelles fonctionnalités inédites à destination non seulement des utilisateurs mais aussi des éditeurs, avec des outils de monétisation comme le « SmartPaywall » (pour les éditeurs proposant des contenus payants) et le « SmartAdServing » (destiné aux éditeurs servant de la publicité).

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Iliad/Free : feu vert pour la création d’une structure commune avec InfraVia visant à accélérer le déploiement de la fibre

Plus de quatre mois après l’annonce d’un partenariat d’envergure entre Iliad et le fonds d’infrastructure InfraVia pour accélérer le déploiement de la fibre de l’opérateur en France, la Commission européenne approuve la création d’une structure commune.

Free veut accélérer le déploiement de sa fibre en France, notamment en zones moins denses. Dans cette optique, sa maison-mère a annoncé en septembre 2019 être entrée en négociations exclusives avec InfraVia afin de co-financer la construction de nouvelles prises fibres. L’opération devait alors se réaliser à travers la création d’une société dédiée à la gestion active des lignes fibres dans les zones concernées dont 51% seront cédés au fonds d’infrastructure français.

Restait à obtenir le feu vert de Bruxelles. C’est chose faite depuis le 24 janvier. La Commission européenne a conclu que “l’opération envisagée ne soulèverait pas de problème de concurrence dans la mesure où l’opération ne donne lieu qu’à de faibles chevauchements verticaux entre les activités de l’entreprise commune et d’InfraVia”.  La nouvelle structure reprendra seulement les activités précédentes exercées par Iliad. Elle regroupera à sa création 1 million de prises déjà déployées et co-financées, ainsi que les contrats de co-financement déjà existants. Thomas Reynaud, directeur général du groupe Iliad, a notamment indiqué que cet accord devrait “permettre à Free d’offrir les meilleurs débits à 26 millions de foyers le plus rapidement possible“, en effet les zones de moyenne et faibles densités représentent en France environ 26 millions de lignes. 

A noter que la nouvelle société fournira à Free l’ensemble des services d’accès et d’information aux prises cofinancées, mais pourra également fournir les mêmes services à des opérateurs tiers. “Elle interviendra dans la fourniture en gros d’accès local en position déterminée en France”, précise Bruxelles. L’opération doit rapporter 300 millions d’euros à l’opérateur de Xavier Niel venant s’ajouter aux 2 milliards d’euros pour la cession de 70% de ses tours mobiles à Cellnex. 

 

 

 

 

 

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5G : premier test grandeur nature pour Bouygues Telecom dans une ville où le déploiement est “déjà bien avancé”

Depuis environ deux semaines, des collaborateurs de Bouygues Telecom utilisent déjà la 5G à Lyon.

“La 5G Bouygues de demain se prépare dès maintenant”. Pas de doute, comme ses rivaux l’opérateur compte bien être au rendez-vous de la cinquième génération de téléphonie mobile dont les premières offres grand public sont attendues dès juillet prochain.

Après de 1ers tests en conditions réelles menés en juillet 2018 à Bordeaux et un premier appel passé dans les rues de Lyon en janvier 2019, Bouygues Telecom franchit une nouvelle étape. Depuis le 15 janvier, une cinquantaine de collaborateurs de l’opérateur participent à un test de la 5G à Lyon

Pendant plusieurs mois, ceux-ci sont équipés de smartphones compatibles (Xiaomi Mix 3 5G, Oppo Reno 5G, Huawei Mate 20x). Objectif, tester la performance du réseau 5G et constater l’évolution de leurs usages notamment en matière d’appels, de surf sur internet, d’utilisation des applis, téléchargements, visionnage de vidéos et débits testés via une application spécifique.

La ville de Lyon a été choisie par Bouygues Telecom en raison d’un déploiement du réseau 5G déjà “bien avancé dans cette zone”. La couverture y est satisfaisante pour un premier test grandeur nature. Selon l’ANFR, Bouygues compte 14 stations d’expérimentation de la 5G dans la région lyonnaise.

“Les collaborateurs sont invités à remonter toute anomalie ou dysfonctionnement qu’ils pourraient rencontrer pendant le test pour que les équipes internes puissent investiguer et corriger les potentiels bugs de jeunesse de ce nouveau réseau. Ils sont aussi invités à partager leur ressenti sur l’usage de la 5G”, indique Bouygues Telecom.

Prochainement, un test interne sera également lancé au siège de Bouygues Telecom, dans la région de Meudon (92) / Vélizy-Villacoublay (78), en Île-de-France.

 

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Bouygues Telecom propose désormais sa 4G Box dans certaines villes en zone très dense

Depuis décembre, Bouygues Telecom rend accessible sa 4G Box dans 12 villes en zone très dense.

Lancée en janvier 2017 dans toutes les zones peu denses du territoire, la 4G Box de Bouygues permet aux utilisateurs dont la connexion Internet à la maison est trop lente d’accéder au très haut débit afin de profiter de tous les usages du numérique. Au lancement, l’opérateur visait 10 millions de foyers éligibles, “nous y sommes largement aujourd’hui et même au-delà : c’est presque un foyer sur deux en France”, confie dans les lignes d’Ariase, Benoît Torloting, directeur général adjoint en charge des opérations Grand public et entreprises de l’opérateur.

Récemment, Bouygues Telecom a même étendu la zone d’éligibilité de sa 4G Box en zone très dense, du moins dans certains secteurs. “Nous avons ouvert ces zones en décembre”, révèle Benoît Torloting. Certaines adresses sont concernées dans 12 villes au total à savoir Clermont-Ferrand, Nancy, Saint-Etienne, Béthune, Tours, Metz, Mulhouse, Angers, Le Mans, Le Havre, Dijon, et Brest.

Mais il ne faut pas s’y méprendre, ne sont pas forcément éligibles tous les foyers situés là où la 4G de Bouygues est performante. “Nous avons raisonné sur deux plans : les zones qui ont un mauvais ADSL, et les zones où Bouygues Telecom délivre une bonne 4G en intérieur. Au croisement des deux, cela donne la zone d’éligibilité 4G Box, qui couvre une bonne part des foyers français” conclut le directeur général adjoint en charge des opérations Grand public. Aujourd’hui, Bouygues Telecom couvre plus de 99% de la population en 4G.

 

 

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Clin d’oeil : “Il est possible de faire des choses incroyables avec son vieux téléphone”

Oui on peut tous faire des choses incroyables pour la planète, des choses simples, comme par exemple recycler son vieux téléphone. Orange continue d’encourager les utilisateurs à rapporter leurs terminaux oubliés dans les tiroirs en lançant une campagne d’information dans le mobilier urbain.

Le recyclage de vieux téléphones permet non seulement d’éviter de consommer de l’énergie et des ressources naturelles mais aussi de récupérer de la matière première qui servira à fabriquer de nouveaux produits. Orange le sait et compte bien poursuivre ses efforts en matière d’efficacité énergétique. Cela passe notamment par un investissement accru dans l’économie circulaire et en particulier dans le recyclage des mobiles.

“En moyenne, les Français changent de téléphone tous les deux ans alors que, dans 88 % des cas, leurs téléphones portables fonctionnent encore. Si en France, Orange atteint un taux de collecte des téléphones usagés de 30%, on estime qu’on en collecte moins de 10% à l’échelle du globe. Nombre d’entre eux dorment dans nos tiroirs, puis finissent, hélas, en déchets jetés dans la nature”, décrypte Antoine de Clerck, Directeur marketing durable et responsable chez Orange.

Bien qu’il commercialise majoritairement des modèles dont il n’assure pas la fabrication, Orange participe à l’effort de collecte des téléphones usagés, de toutes natures. Fin 2019, soit en 10 ans, l’opérateur a ainsi collectés plus de 15 millions de téléphones à travers l’Europe. “même si cela représente un coût, nous nous sommes engagés à collecter au moins 30% des volumes de nos ventes par an à horizon 2025, dans chacun des pays européens où nous sommes présents”, poursuit le directeur marketing. L’opérateur peut même se targuer d’avoir constitué une véritable filière solidaire de recyclage. Dans cette optique, Orange vient de lancer une campagne d’information et de sensibilisation dans le mobilier urbain, dont voici quelques exemples !

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Le patron d’Altice tente de rassurer sur l’avenir d’RMC Sport avec un “focus sur le foot”

Il fallait mettre les points sur les i. En réponse aux dernières déclarations de Mediapro et une information de presse, le patron d’Altice l’assure, RMC Sport diffusera la Ligue des Champions jusqu’en 2021, pas de question de céder la prochaine saison. Ni d’abandonner les chaînes sportives du groupe, des aménagements sont attendus.

Depuis fin 2019 et plusieurs coups de force de la concurrence notamment sur les les droits des  deux coupes européennes que diffuse RMC Sport jusqu’en 2021, plusieurs incertitudes ont commencé à planer sur l’avenir des chaînes sportives de groupe de Patrick Drahi. Surtout depuis les récentes déclarations du patron de Mediapro selon lesquelles des discussions étaient bien en cours avec RMC Sport sur la reprise de la prochaine saison de Ligue des Champions. Tout portait alors à croire que le sport n’était plus une priorité pour le groupe, lequel n’a pas d’ailleurs pas candidaté pour l’attribution des droits de la Ligue 1 en novembre 2018.

Il fallait donc sortir du flou. Hier après-midi, Alain Weill patron d’Altice Europe a tenté de rassurer les journalistes, consultants de RMC Sport sur la stratégie des chaînes. Première annonce, « Il reste 18 mois de Ligue des champions sur RMC Sport », a t-il déclaré, autrement aucune cession des droits de la prestigieuse compétition n’est au programme. Altice dément pour la première fois toute discussion avec Mediapro.

Sur le sport, le message est on ne peut plus clair : “focus sur le football” mais avec quels droits ? A partir de 2021 voire 2022, la ballon rond sera plus que limité sur RMC Sport voire inexistant. Plus de Ligue des Champions et Ligue Europa, ni de Premier League puisque l’accord de co-diffusion avec Canal arrivera à terme en 2022, RMC Sport pourrait alors bien entendu candidater et décrocher les droits pour les trois saisons suivantes.

Pour continuer à proposer du football sur ses antennes, Altice croît à de possibles accords du même type que celui signé avec Canal+ sur le foot anglais. Cela semble très mal parti pour la Ligue 1 (2020-2024), Mediapro a quant à lui écarté l’idée de sous-licencier une partie ses droits, privilégiant la distribution de sa future chaîne chez les opérateurs. 

Reste à savoir si Canal+ et BeIN Sports seront ouverts à des discussions avec RMC Sport sur un éventuel accord notamment autour de la Ligue des Champions (période 2021-2024). Sans quoi, il sera quasi impossible pour les chaînes sportives d’Altice de se concentrer sur le football jusqu’en 2024. En l’attente d’opportunités…

Si l’omnisports ne semble plus être la priorité, des discussions sont en cours sur le basket français, a toutefois confirmé Alain Weill.

A noter que des aménagements sont prévues dans le cadre de ce nouveau pilotage. Les journalistes de la rédaction craignent une réduction des effectifs. 

Source : L’Equipe 

 

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