Auteur : Maxime Raby

Mediawan prend de l’ampleur à l’international avec une nouvelle acquisition importante

Le nouveau véhicule commun de Mediawan et Leonine Studios s’empare de 51% du producteur indépendant britannique de gros calibre Drama Republic.

Dénicher des talents mais aussi aussi produire des séries, films et documentaires à l’échelle européenne ou dans le cadre de coopérations et coproductions internationales, tel est le leitmotiv doublement affiché par Mediawan depuis plusieurs années. Pour devenir un champion mondial des contenus, le Spac de Xavier Niel, Matthieu Pigasse et Pierre-Antoine Capton enchaîne les acquisitions en Europe. Après l’Italie ou encore l’Espagne, la Finlande et les Pays-Bas, le groupe audiovisuel fait à présent une première incursion au Royaume-Uni et de belle manière.

La joint-venture Mediawan & Leonine, studio allemand dans lequel le groupe audiovisuel français a pris en 2020 une participation minoritaire, acquiert 51 % du producteur britannique de fiction Drama Republic, à qui l’on doit le drame à succès de la BBC Doctor Foster et de l’original de Netflix The Irregulars.

Dans une interview accordé à Variety en plein Festival de Cannes, Pierre-Antoine Capton est revenu sur la stratégie et les projets de Mediawan : “notre ambition est de créer une réponse européenne à un studio hollywoodien. Et c’est pourquoi l’alliance avec Drama Republic est importante. Nous allons désormais pouvoir collaborer ensemble sur des coproductions et des cofinancements avec plusieurs pays où nous sommes implantés.” Et d’ajouter : “au total, nous avons maintenant 61 sociétés de production. Le Royaume-Uni manquait donc. Les territoires anglophones sont très importants pour nous”.

Prochaine étape, Mediawan et Leonine prévoient le lancement un studio d’animation allemand comme en Italie avec Palomar pour la production de « Pinocchio ». Une ou deux fusions et acquisitions seront également effectuées par an sur divers marchés.

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TF1 et M6 : une nouvelle étape de franchie vers leur fusion, l’Autorité de la concurrence dans les starting-blocks

L’Autorité de la concurrence et le CSA ont du pain sur la planche à l’heure où Bouygues et RTL finalisent leur accord de fusion entre  TF1 et M6.

Après avoir présenté le 17 mai dernier leur projet de mariage en vue de créer un groupe média capable de résister aux plateformes de streaming vidéo comme Netflix ou Disney+, TF1 et M6 annoncent aujourd’hui avoir franchi une nouvelle étape : “les instances représentatives du personnel des deux groupes ont rendu leur avis le 24 juin 2021 et approuvé unanimement le projet”. Bouygues et RTL finalisent ainsi leurs accords relatifs au rapprochement des deux groupes. La réalisation définitive de l’opération, qui devrait intervenir d’ici fin 2022, reste soumise aux conditions suspensives habituelles en la matière, en particulier les autorisations de l’Autorité de la concurrence et du CSA mais aussi des assemblées générales des deux filiales.

Publicité gratuite, conditions de ventes des programmes, droits et distribution sur un certain nombre de supports, l’Autorité de la concurrence va quant à elle se pencher de manière intensive sur le projet de fusion, une décision sera rendue à l’été 2022.

Le test de marché autour de ce mariage débutera dès septembre, a indiqué jeudi sa présidente Isabelle De Silva, rapporte l’AFP. Et d’ajouter que ce dossier fait  “l’objet d’un plan très détaillé d’analyse et de méthode”, du fait de sa complexité. Le CSA mène de son côté aussi une instruction parallèle et se prononcera  sur le renouvellement des autorisations d’émettre de TF1 et de M6 qui arriveront échéance en 2023.

Ce projet de fusion engendre aujourd’hui de nombreuses craintes du côté de certains acteurs de l’audiovisuel notamment Molotov, celle-ci  pourrait selon eux déboucher sur une situation de monopole, sachant que les TF1 et M6 contrôleraient 70 % des encarts publicitaires.

 

 

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Iliad : HSBC passe à l’achat et prévoit une forte croissance du groupe en 2021

La banque internationale britannique perçoit les craintes sur la trésorerie opérationnelle d’Iliad et sa stratégie d’investissement sur la 5G en France comme une opportunité. Le groupe de Xavier Niel peut compter sur de bons fondamentaux.

Si la Société Générale a baissé, fin juin, son objectif de cours sur l’action de la maison-mère de Free, craignant la cession de la participation d’Iliad dans On Tower France et les lourds investissements dans la 5G, HSBC n’est pas de cet avis. La banque internationale est passée le 8 juillet de “conserver” à “achat”, de quoi permettre au titre du groupe de bondir de plus de 2% dans la matinée en Bourse avant de retrouver en clôture son niveau précédent la publication de cette note favorable à moins de 120€.

Selon HSBC, les craintes autour du  cash-flow d’Iliad constitue au contraire une opportunité, « la forte décote contraste avec de bons fondamentaux », estime le broker et d’ajouter que ceux-ci devraient lui permettre d’enregistrer une forte croissance en 2021.

Plusieurs prévisions devraient jouer en faveur du groupe de Xavier Niel comme un marché français plus “rationnel” où les opérateurs « ne peuvent pas se permettre une guerre des prix », mais aussi une concurrence qui ne devrait pas faire des siennes en Pologne où Play est numéro 1 sur le mobile , sans oublier la probable atteinte à l’équilibre d’un excédent brut d’exploitation après loyer au deuxième trimestre du côté d’Iliad Italia.

HSBC l’assure enfin,  le trio dynamique commerciale, forte croissance et faible valorisation « devraient plus que compenser » les incertitudes concernant les investissements de Free en France cette année. La banque maintient par ailleurs son objectif de cours à 150 euros.

Source : Les Echos

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Free annonce l’ouverture prochaine d’un Free Center dans une nouvelle ville

Une nouvelle boutique de Free ouvrira prochainement ses portes à La Roche-sur-Yon.

Une bonne nouvelle pour les abonnés et prospects de cette commune de plus de plus de 53 000 habitants, Free annonce ce 9 juillet l’inauguration prochaine d’un nouveau Free Center à La Roche-sur-Yon en Vendée. Cette nouvelle boutique profitera de la toute nouvelle évolution au sein du réseau de distribution de l’opérateur : la possibilité d’acheter directement son smartphone en boutique en achat comptant ou via la nouvelle offre Free Flex et de repartir tout de suite avec. Jusqu’à présent, le Free Center le plus proche est situé aux Sables d’Olonne, inauguré en mai dernier, à 37 kilomètres.

Récemment, l’opérateur de Xavier Niel a ouvert trois nouvelles boutiques dans l’Hexagone, à Mâcon, Thionville, et Castres, de quoi disposer aujourd’hui d’un réseau de 133 Free Centers.

D’autres ouvertures sont prévues dans les prochaines semaines, notamment à Limoges, Mulhouse, Alençon ou encore La Seyne-sur-Mer, Arcueil au sud de Paris. Dans sa stratégie d’être au plus près de ses abonnés et prospects, Free prévoit de passer le cap des 150 boutiques d’ici la fin de l’année et celui des 200 d’ici 2023.

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Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms… Free Mobile voyage et prend une longueur d’avance, Bouygues Telecom ne laisse pas faire et frappe fort

Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les Télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs …

 


7 juillet 2015 : le forfait mobile Free devient la première offre sans engagement à moins de 20€/mois incluant le roaming depuis tous les pays de l’Union Européenne

Si Free a été le 1er opérateur à inclure dès 2013 le roaming depuis un pays d’Europe dans un forfait à moins de 20€/mois sans engagement, l’opérateur a ensuite  constamment enrichi ses « Pass Destination » en incluant d’autres pays. Le 15 juillet 2015, il les a étendu à tous les pays de l’Union Européenne sans surcoût. le forfait mobile Free comprenait alors les  appels illimités depuis le pays de l’UE vers ce même pays et vers la France métropolitaine 35 jours par année civile et par pays de l’UE . Mais aussi les SMS/MMS illimités et l’internet mobile en 3G jusqu’à 3 Go/mois (décompté de l’enveloppe Internet du Forfait Free) 35 jours par année civile. Il en allait de même pour les communications reçues qui sont incluses dans le Forfait mobile Free.  La fin des frais d’itinérances dans toute l’Union européenne a quant à elle été actée par Bruxelles en juin 2017.

 


 

5 juillet 2016 : Cocorico, Iliad va pouvoir faire son entrée sur le marché du mobile en Italie

En plein été 2016, Iliad a signé un accord avec les groupes Hutchison et VimpelCom, dans le cadre du projet de fusion de leurs filiales H3G et Wind, afin d’acquérir les actifs composant l’ensemble de remèdes proposé à la Commission Européenne dans le contexte du processus d’examen de cette fusion.

Cet ensemble de remèdes allait permettre au Groupe Iliad de proposer des services mobiles compétitifs et de devenir le quatrième opérateur de réseau mobile disposant d’une couverture nationale. On connaît la suite.

 


4 juillet 2011 : Bouygues Telecom lance sa marque low-cost B&You avant l’arrivée de Free Mobile

Retour en 2011. La concurrence est alors féroce sur le marché du téléphone mobile, après la bataille de la TVA et avant l’arrivée de Free Mobile. La 4 juillet de la même année, Bouygues Telecom décide de passer à l’offensive frappant un grand coup. L’opérateur lança B & You, une nouvelle marque distribuée uniquement sur Internet, proposant deux forfaits  très agressifs.

 


16 juillet 2003 : abus de position dominante chez Wanadoo

 

Le 16 juillet 2003, la Commission européenne a condamné France Télécom (Wanadoo) pour abus de position dominante sur le marché de l’ADSL . L’opérateur pratiquait volontairement des prix très agressifs, en vendant ses services d’accès à l’Internet à perte afin d’éliminer ses concurrents et de pouvoir par la suite pratiquer des tarifs plus élevés que sur un marché concurrentiel. France Télécom a été condamnée à verser une amende de 10,35 millions d’euros au budget européen.

 

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6Play : le replay d’M6 va devenir un service vidéo gratuit à la demande avec une offre cinéma et des chaînes dédiées

Après myTF1 et son nouveau service intégré “Stream”, M6 est en passe de passer à l’AVOD pour son replay. Place à l’évolution.

Ne pas louper le coach et séduire toujours plus. Le directeur général des programmes en charge des plateformes et du sport d’M6, Frédéric de Vincelles, a dévoilé mercredi 7 juillet la stratégie du groupe cette saison avant sa fusion fin 2022 avec l’autre géant de l’audiovisuel français, TF1. Parmi les principales évolutions à venir, une nouvelle corde à l’arc de 6Play. Le service de rattrapage des chaînes d’M6 va s’enrichir d’un “service de vidéo gratuit à la demande populaire et grand public”, financé par la publicité. A l’heure où la plateforme revendique 20 millions d’utilisateurs au cours du premier semestre 2021, celle-ci entre dans la bataille de l’AVOD.

Pour rivaliser avec Pluto TV, TF1 ou encore Mango de Molotov, M6 annonce l’arrivée d’une offre cinéma en exclusivité sur 6Play à travers de nouveaux partenariats, notamment avec Sony. Des films cultes comme “Big Fish”, “Super Blonde”, “Sept vies” ou “Ace Ventura” seront prochainement accessibles gratuitement, avec l’intégration de publicités. Côté séries, des productions comme “Les Kennedy” et “Flemming” seront disponibles. Un accord a d’ailleurs été trouvé avec Mediawan, de quoi voir débarquer des séries animées comme “Cobra”, “Princesse Sarah” ou “L’école des champions”.

Et pour couronner le tout, 6Play va créer des chaînes numériques. Après “100 Foot%” lancée sur la plateforme à l’occasion de l’Euro 2020, d’autres canaux viendront bientôt s’ajouter à la liste comme “Chef TV” ou “Le Live by 6play”, dédiée au direct (concerts, stand-up). Des chaînes éphémères seront également de la partie comme Shark TV ou Fictions de  Noël.

 

Source : Ozap

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Sosh propose enfin un “nouveau” player TV à ses abonnés fibre et ADSL

Le décodeur TV 4 est désormais proposé aux nouveaux et anciens abonnés Sosh.

Exit le vétuste décodeur Play datant de 2013 et place au player TV4. Depuis le 6 juillet, la filiale low-price d’Orange livre ce boîtier TV aux nouveaux souscripteurs à son option TV à  5€/mois, qu’ils soient abonnés fibre ou ADSL. Pour les clients actuels, Sosh propose un échange moyennant 10€ de frais d’échange.

Le décodeur TV 4 est compatible avec les dernières technologies Ultra HD et Dolby Atmos pour vous faire profiter d’une image 4 fois plus nette que la haute définition et d’un son complètement immersif pour une expérience TV optimale. Il permet aussi d’accéder à tous les services de la TV d’Orange : Netflix, OCS, Amazon Prime Video, Canal, BeIn, les bouquets de chaines mais aussi la VOD d’Orange et le Replay. Et ne manquez aucune de vos émissions favorites avec l’enregistreur TV intégré d’une capacité de 80Go (soit jusqu’à 40h d’enregistrement)”, rappelle aujourd’hui Sosh sur son forum.

L’opérateur corrige ainsi le tire, l’écart n’est désormais plus que d’une génération avec les clients d’Orange. Il faut dire que cette évolution était attendue de pied ferme par les abonnés à la Boîte Sosh depuis 2018 et l’arrivée du décodeur TV UHD 4K dans les offres Livebox.

 

 

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Free annonce “avoir payé le prix fort” pour la Ligue 1, des négociations avec la LFP et une nouvelle application 100% foot

En discussion avec la LFP sur le prix de son lot numérique, Free attend avec impatience le coup d’envoi de la prochaine saison du championnat de France de football, début août, avec une application Free Ligue 1 Uber Eats flambant neuve.

A l’heure où les observateurs se posent la question de savoir si la Ligue 1 va pouvoir vivre avec Amazon et sans Canal+, Free se prépare à démarrer la prochaine saison pied au plancher. “On sera au rendez-vous début août pour la reprise du championnat avec une nouvelle version de notre application Free Ligue 1 Uber Eats”, a annoncé hier Thomas Reynaud, directeur général d’Iliad, sur le plateau de BFM Business. Pour cette nouvelle saison, “j’espère que les Français vont pouvoir revenir dans les stades, car c’est une superbe application mais qui a du sens uniquement si vous êtes en mobilité”, a-t-il ajouté.

Si le successeur de Thomas Thouroude, ex-tête d’affiche de l’application parti du côté de beIN Sports, n’est pas encore connu, de nouveaux formats viendront s’ajouter au large catalogue d’émissions originales déjà proposées. L’interface et le design ont également été repensés avec de fonctionnalités, pour une expérience adaptée à la réouverture des stades et des lieux de partage. De quoi peut-être proposer une version payante aux non-abonnés Free, après un an de gratuité à la suite de couacs techniques au démarrage et de la défaillance de Mediapro.

Sur le changement de paradigme autour des droits de diffusion de la compétition remportés par la firme de Jeff Bezos, Thomas Reynaud commente :  “Amazon a récupéré le plus beau lot à un prix totalement bradé, le juste retour c’est qu’il doit vraiment mettre en valeur le football français, à la fois dans les modes de diffusion, dans le produit un peu comme Canal+l l’a fait avec talent dans son temps.»

S’agissant du lot numérique obtenu par l’opérateur de Xavier Niel en 2018 pour moins de 50 millions d’euros par an jusqu’en 2024,  son numéro 2 est formel : “quand on voit l’évolution de ces lots ( A et B) , Free a payé le prix fort, il se pose une question de traitement et d’équité  entre les différent opérateurs, c’est le cas pour Free mais aussi pour BeIN et Canal+.” Le FAI mène actuellement des discussions avec la LFP sur ce sujet.

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Free, SFR, Orange et Bouygues : les internautes se lâchent sur Twitter #175

Aficionados de Twitter, les opérateurs français postent plus vite que leur ombre sur le réseau social. Et les internautes leur rendent bien ! Entre humour, désespoir et parfois satisfaction, voici un zeste du meilleur et du pire des tweets qui ont déferlé sur l’oiseau bleu cette semaine. 

 


 

Billus Gatus pour vous servir !

 

 


 

L’un des points noirs d’Oqee sur la Freebox Pop. Le problème de l’audio qui joue en dehors de l’interface TV n’a visiblement pas été réglé comme prévu.

 


 

A vos risques et périls…

 


 

Les gamers se reconnaîtront !

 


 

Toujours une longueur d’avance. Des enceintes dernier cris !

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Free : “plus de 5% de nos abonnés utilisent la 5G”

Faut-il voir le verre à moitié vide ou à moitié plein ? Près de 6 mois après ses grands débuts, la 5G de Free Mobile est utilisée aujourd’hui par plus de 600 000 abonnés dans l’hexagone.

Le déploiement de la 5G “va très vite. Une technologie comme celle-ci met du temps à s’installer. Aujourd’hui, un peu plus de 5% de nos abonnés utilisent la 5G, c’était 0% il y a 6 mois”, a fait savoir ce matin sur le plateau de BFM Business, Thomas Reynaud, directeur général de la maison-mère de Free.

Lancée sans surcoût en décembre dernier, la cinquième génération de téléphonie mobile attire mais son adoption se fait lentement. Les raisons à cela sont multiples et plutôt logiques. Les usages grand public de la 5G sont encore à inventer, la 4G suffit dans la majorité des cas  et se généralise alors que le grand renouvellement des terminaux se profile à peine même si chez Free Mobile, les ventes de smartphones 5G bondissent. “Elle deviendra populaire en 2022”, a estimé Xavier Niel dans nos lignes hier.

[affiliation]freemobile[/affiliation]

A l’heure où le trublion compte 13,382 millions d’abonnés mobile, plus de 600 000 utiliseraient toutefois déjà sa 5G dont le déploiement se poursuit à un bon rythme avec plus de 10 000 sites activés dont 1303 sur la bande 3,5 GHz.

“Ces technologies peuvent parfois mettre un peu de temps et puis soudainement donnent un coup d’accélérateur. C’est ce que l’on a vu avec la fibre optique, on est rentré dans le confinement avec 1,5 million d’abonnés, on sort du confinement et on a 3,5 millions de clients”, explique Thomas Reynaud. Il faut donc se préparer, poursuit-il car c’est “le rôle des opérateurs d’aménager le territoire, de déployer nos infrastructures”. La direction de l’opérateur s’en félicite enfin, Free dispose du plus grand réseau 5G en matière de sites avec une présence dans plus de 9000 communes et une couverture approchant les 60% de la population.

Du côté de Bouygues Telecom,  la 5G “démarre assez doucement en termes d’usages”, a fait savoir fin mai Olivier Roussat, directeur général de l’opérateur. “La 5G représente moins de 1% du trafic sur le réseau, la perception pour le client n’est pas claire” a-t-il ajouté. Il faut dire que la 5G déployée sur le territoire opère toujours sur un coeur de réseau 4G, qui ne permet donc pas d’atteindre les débits élevés et la latence ultra-réduite promise. Si faudra attendre la seconde étape du déploiement en 2023 pour jouir de vrais usages, l’heure est aujourd’hui à la désaturation des réseaux 4G.

 

 

 

 

 

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