Auteur : Maxime Raby

Covid-19 : Jaguar Network dément être prêt à géolocaliser avec Iliad les abonnés abonnés Free Mobile

Le directeur de Jaguar Network met les points sur les i, Iliad ne souhaite pas géolocaliser les abonnés Free Mobile pour le moment.

Racheté l’année dernière par Iliad, Jaguar Network planche avec l’Etat sur le “bagtracking” pour lutter face à la pandémie, mais “seulement sur la partie cloud et non sur la partie mobile”, tient à rectifier aujourd’hui son directeur Kevin Polizzi en réaction aux informations publiées par le site Gomet dont nous avons fait écho hier.

Le média numérique a par ailleurs annoncé  dans ses lignes désormais modifiées qu’Iliad était prêt à géolocaliser les abonnés de Free Mobile. Erreur de compréhension, ce n’est pas le cas, “Iliad ne souhaite pas géolocaliser ses abonnés à date”, nous fait savoir le dirigeant. Enfin le spécialiste marseillais des datacenter le confirme, le gouvernement communique en permanence avec lui, il y a bien une volonté claire des services de l’état à mettre en place ce traçage. 

Pour rappel, afin de gérer l’évolution de l’épidémie de coronavirus, l’Etat français planche toujours sur une application mobile, nommée StopCovid laquelle utilisera uniquement le Bluetooth, les données seront anonymes et effacées au bout de 2 semaines.

 

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Free : découvrez le 4ème épisode de la série “Les voisins” dédiée au confinement

“Ils restent chez eux, ils ont tout compris”. À travers des scènes de vie  imagées dans plusieurs villes, Free montre ce que le confinement peut apporter de meilleur : des histoires humaine, de l’entraide, des rencontres et de la bonne humeur. Voici le dernier épisode de sa série spéciale.

Etre confiné entre quatre murs ce n’est pas évident et cela va durer, mais derrière il ne faut pas l’oublier, derrière chaque fenêtre peuvent naître de belles rencontres. Pour donner un peu de baume au coeur, Free a lancé la semaine dernière une campagne de communication à la TV sous forme d’une mini série de quatre épisodes cocasses, baptisée “Les voisins”, réalisée par l’agence de pub parisienne Herezie, qui n’en est pas à sa première collaboration avec l’opérateur.

Après un premier épisode à Paris avec la mise en scène d’un instant de drague par balcon interposé, un second à Bordeaux placé sous le signe de la solidarité avec les personnes âgées et un troisième spot TV à Caen axé sur la musique en tant que créateur de lien social, place désormais à Marseille. Cette fois-ci la boucle est bouclée puisqu’il s’agit d’éducation. Gardez-vos fenêtres ouvertes, un voisin professeur vous proposera peut-être de donner des cours en visio à vos enfants, cela peut tomber à point nommé quand ces derniers restent scotchés à leur console de jeu.

 

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ANFR : l’exposition aux ondes 5G fluctue fortement en fonction des usages

L’Agence nationale des fréquences  lève le voile sur son étude en grandeur nature de l’exposition produite par des antennes 5G dans la bande 3,5 GHz. Les niveaux enregistrés sont inférieurs à la limite réglementaire, mais très variables. Tout dépend de l’intensité de l’usage.

A l’heure où la Fédération Française des Télécoms se veut rassurant vis-à-vis des potentiels risques sanitaires de la 5G, l’ANFR publie un rapport sur les valeurs d’exposition mesurées lors de plusieurs déploiements pilotes 5G menés en France sur la fréquence 3,5 GHz, laquelle sera utilisée au lancement des premières offres commerciales en 2020. Les mesures ont été enregistrées sur 43 sites d’Orange, Bouygues Telecom et SFR, équipés par Huawei, Ericsson, Nokia et Samsung.

Une première série de mesures a été réalisée sans trafic puisqu’à la date de leur réalisation. “Ces résultats montrent que, sur 43 sites, le niveau moyen d’exposition s’établissait à 0,06 V/m, avec un niveau maximal de 0,36 V/m”, révèle l’ANFR. En l’absence de trafic, les niveaux d’exposition sont donc très faibles et largement inférieurs à la valeur limite réglementaire, fixée à 61 V/m dans la bande de fréquences 3,5 GHz.

Dans un second temps, des mesures complémentaires ont également été réalisées sur quelques sites “dans des configurations inédites, notamment avec du trafic continu de données dans un faisceau artificiellement bloqué dans une direction donnée” et  lors d’un téléchargement de fichier de 1 Go. Cette fois, les résultats montrent une variation importante du niveau d’exposition en fonction de l’intensité de l’usage.  Des niveaux de champ électrique entre 0,25 V/m et environ 9 V/m ont été enregistrés. A noter que les mesures ont été réalisées en différents points : “en vue directe de l’antenne, dans un faisceau de l’antenne et en dehors des faisceaux”,  le tout à 1,5 m du sol, en extérieur, jusqu’à 250 mètres des sites.

Enfin selon l’ANFR, Ce nouvel indicateur permettra notamment de modéliser l’effet des relais 5G sur l’exposition du public et de produire des cartes prévisionnelles. “Les hypothèses avancées pour définir cet indicateur seront confrontées aux mesures de l’exposition réalisées sur le terrain, lorsque les réseaux 5G seront en exploitation commercial”, souligne l’Agence. L’indicateur sera ainsi affiné à partir des configurations réelles de trafic. Pour rappel, les enchères 5G initialement prévues mi-avril ont été reportées à une date ultérieure, le lancement des premières offres 5G également.

 

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Couverture 4G en zone rurale : l’Arcep demande aux opérateurs de “donner un coup de collier” mais prévoit de décaler tous les calendriers pendant la crise

A l’heure où la crise sanitaire ralentit les opérateurs dans le déploiement des sites 4G dans les campagnes, le régulateur annonce un décalage du calendrier du New Deal et appelle à soutenir les sous-traitants.

Généraliser la 4G partout en France, c’est l’objectif du New Deal. Pour l’atteindre, les opérateurs doivent notamment construire 5000 sites d’ici fin 2022  dont 2000 en Ran Sharing dans le cadre d’un dispositif de couverture ciblée mais aussi d’équiper en 4G tous les sites existants fonctionnant uniquement en 2G ou 3G. Et cela avance malgré quelques craintes, crise sanitaire oblige.

 “Le New Deal mobile a déjà apporté des améliorations concrètes aux citoyens : dans les zones rurales, la 4G se généralise et le débit internet a doublé en moyenne depuis un an”, a informé récemment l’Arcep dans un rapport. La couverture 4G du territoire continue de progresser (80 à 88 %, selon les opérateurs) tout comme la migration vers les sites 4G (de 85 à 87%). Seulement, la dernière ligne droite s’annonce plus compliquée. « Je voudrais dire aux opérateurs qu’il faut donner un coup de collier », a lancé vendredi dernier Sébastien Soriano, président de l’Arcep, rapporte Les Echos.

Dispositif de couverture ciblée, ça progresse mais…

S’agissant, des nouveaux sites à construire dans les campagnes à savoir environ 500 d’ici le 27 juin 2020 sur 1300 identifiés, le compte n’y est pas pour le moment même si Orange, Free, SFR et Bouygues accélèrent. Au total 93 supports ont été mis en service fin mars contre 26 en décembre dernier. D’après la Fédération française des télécoms, 151 autres sites sont déjà prêts à être activés. Mais la crise de Coronavirus pourrait les stopper dans leur élan. Selon l’ANFR, le déploiement de la 4G n’a pas été impacté en mars, cela sera visiblement une toute autre histoire en avril et en mai.

Persuadé que les effets du New Deal allaient largement s’intensifier dans les semaines et mois à venir, le sénateur Patrick Chaize et président de l’Avicca (Association des Villes et Collectivités pour les Communications électroniques et l’Audiovisuel), se montre aujourd’hui plus pessimiste :“La crise a bloqué beaucoup de choses.

Calendrier décalé

Se pose alors la question de la tenue du calendrier eu égard à la diminution du rythme de production de sites mobiles. Pour l’Arcep, c’est une évidence, « Il n’est pas anormal que la période correspondant au confinement soit gelée et que l’on décale d’autant tous les calendriers », explique Sébastien Soriano. Comme pour la nécessité de relance du déploiement de la fibre, le régulateur appelle les opérateurs soutenir et voler au secours des sous-traitants, en plein délitement et pour beaucoup à l’arrêt, manque de trésorerie oblige. L’heure est donc à la mise en place de mesures pour relancer la machine.

 

 

 

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Mediawan : pour la nouvelle chaîne #Alamaison, “tout s’est fait à l’arrache”, Free premier opérateur à suivre

Pierre-Antoine Capton, président et cofondateur groupe audiovisuel Mediawan revient sur le lancement lundi dernier de #Alamaison, la nouvelle chaîne éphémère culturelle, éducative et solidaire disponibles sur toutes les box.

“Tout s’est fait à l’arrache. On a décidé de se lancer un lundi. Une semaine plus tard, la chaîne était à l’antenne en se reposant en partie sur les 13 000 heures de programmes détenus par Mediawan. Le CSA, qui fut mon tout premier appel, nous a conventionnés en 24 heures” confie dans les lignes du Point, Pierre-Antoine Capton, président du premier producteur de fiction en France. 

Editée et opérée par les équipes de Mediawan, cette chaîne éducative et inédite sans publicité, est aussi alimentée par des contenus, longs métrages et documentaires proposés gracieusement par ses partenaires, à savoir France Télévisions, Pathé Films, La Fondation Jérôme Seydoux Pathé, Gaumont, le CNC, M6, le Groupe TF1, UGC Images, Brut, Chefclub et 2P2L. 

“Du côté des distributeurs, Jérôme Seydoux a été le premier à dire oui pour nous donner les films Pathé. Gaumont et UGC ont suivi», indique le cofondateur et d’ajouter que chez les opérateurs, « Free fut le premier à nous suivre, puis Orange, SFR, Bouygues et, du côté de Canal+, Maxime Saada (président du directoire du groupe) a placé #ALaMaison en très bonne position sur MyCanal. Enfin, Molotov reprend aussi la chaîne, ce qui nous permet de couvrir l’intégralité du secteur ».

Diffusée depuis le 6 avril dernier de 7 heures à minuit, #Alamaison va bientôt passer à un service continu 24 heures sur 24. Son organisation est tout aussi insolite en coulisses. Trois personnes travaillent d’arrache pied sur l’encodage, les bandes-annonces, la grille des programmes et l’habillage. Un groupe Whatsapp a par ailleurs été spécialement créé réunissant 30 personnes confinées et mobilisées pour faire avancer la chaîne.

 

Une chaîne solidaire, des opérateurs ont commencé à faire des dons

 

L’objectif au-delà de proposer un condensé de contenus instructifs et distrayant, est de soutenir l’effort des soignants pour faire face à la crise sanitaire. Ainsi, tous les bénéfices de #Alamaison seront reversés à l’alliance “Tous unis contre le virus” de la Fondation de France, l’AP-HP et l’Institut Pasteur ainsi qu’à la Fondation « Hôpitaux de Paris – Hôpitaux de France ». “Les dons collectés seront destinés à venir en aide aux personnels soignants, en milieu hospitalier ou non, à financer des projets de recherche ainsi qu’à soutenir des acteurs de terrain et des associations qui œuvrent auprès des plus vulnérables“, a expliqué la semaine dernière en Mediawan. Aujourd’hui Pierre-Antoine Capton se félicite de cette initiative solidaire et citoyenne en rappelant que “les contenus ont été fournis gratuitement par les chaînes et boîtes de production”. Du côté des opérateurs, certains “ont déjà commencé à faire des dons”.

Enfin, la chaîne s’arrêtera à la fin du confinement mais s’enrichira tout au long de nouveaux programmes comme un “petit JT” pour les enfants, actuellement en négociation. Des annonces seront faites prochainement.

 


Au programme de #Alamaison


Plusieurs programmes pour toute la famille sont ainsi diffusés tous les jours de 7h à minuit tout au long du confinement. La chaîne est disponible chez Free (canal 47, Bouygues Telecom (canal 233), Orange (canaux 31 et 211), SFR (canal 239)mais aussi MyCanal et Molotov.

  • Des rendez-vous « la science #ALaMaison » : notamment pour les plus jeunes de 7h à 8h30 et de 16h30 à 18h30, avec « L’Esprit Sorcier », « On n’est pas que des Cobayes » ou « Le Mag de la Science » mais aussi les célèbres youtubeurs Dr Nozman ou Dirty Biology, pour transmettre avec pédagogie et humour le goût des sciences . Mais aussi pour toute la famille de 9h30 à 12h00, de 14h45 à 16h30, de 19h30 à 20h30, de 22h30 à 23h15 avec des grands dossiers sur l’espace, l’environnement etc.

  • Des rendez-vous « l’histoire #ALaMaison » de 8h30 à 9h30, de 13h à 14h45, de 18h30 à 19h30 et de 23h15 à 01h00, avec notamment « Toute L’Histoire en 6 Minutes », la collection « Les grains de sable de l’Histoire », « Les 101 événements qui ont fait le XXe siècle » ou « Seconde Guerre mondiale : La Guerre Totale », pour revivre les grands moments du XXème siècle ;

  • Un programme « la cuisine #ALaMaison » à l’heure du déjeuner avec notamment Chefclub.

  • Et enfin, « les classiques # ALaMaison » à 20h50 pour toute la famille, avec des films patrimoniaux à découvrir ou redécouvrir : « Le Bossu », « Tartuffe », « 1492 Christophe Colomb », « Microcosmos », « Au Revoir Les Enfants » ou encore « Poil de Carotte .

 

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Covid-19 : Jaguar Network (Iliad) travaille avec l’Etat sur l’application de traçage, “Free, c’est 13 millions de cartes Sim qui peuvent être géolocalisées”

Racheté l’année dernière par la maison-mère de Free, Jaguar Network planche avec l’Etat sur le “bagtracking” pour lutter face à la pandémie.

A l’heure où Google et Apple s’associent pour proposer des solutions de traçage à destination des gouvernements pour gérer l’évolution de l’épidémie de coronavirus, l’Etat français planche toujours une application mobile, nommée StopCovid laquelle utilisera uniquement Bluetooth, moins intrusif que le GPS en termes de vie privée. Les données seront anonymes et effacées au bout d’une période donnée . Pour son développement, le gouvernement a notamment sollicité, Jaguar Network, filiale d’Iliad/ Free, l’un des leaders français du développement de technologies innovantes dans les marchés du Cloud, des Télécommunications et des Smart Cities.

 « L’Etat communique en permanence avec nous sur ce sujet », a confié Kevin Polizzi, le directeur de Jaguar Network, rapporte le site Gomet. Et d’ajouter qu’il y a “une volonté claire de mettre en place » ce traçage.

Jaguar Network et Free semblent ainsi dans les starting-blocks : « Free, c’est 13 millions de cartes Sim qui peuvent être géolocalisées en France et nous pouvons prévenir en temps réel les usagers de leur proximité avec une personne contaminée », précise le directeur.

La question de l’installation de cette solution mérite alors d’être posée, sachant qu’elle doit être massive pour être efficace et que le gouvernement veut la rendre facultative. Si l’application voit le jour, les opérateurs devraient entrer dans la boucle pour communiquer auprès de leurs abonnés pour inciter à l’installer, mais également avec des SMS d’alertes.

S’agissant du respect de la vie privée, Jaguar Network l’assure : « On mettra un point d’honneur à ne pas diffuser de données personnelles et à respecter la vie privée ». Et de prévenir, “pour que ce plan réussisse, il faut encore que les services de l’Etat soient parfaitement coordonnés ce qui n’est pas toujours évident”.

Encore en phase exploratoire et confrontée à des difficultés techniques mettant en cause son efficacité, StopCovid scannerait grâce au bluetooth les smartphones à proximité équipés de l’application et générait un historique des rencontres stocké de manière sécurisée dans le smartphone. Il s’agirait de pouvoir alerter les personnes croisées, dans le cas d’une contamination confirmée jusqu’à 14 jours après la rencontre.

 

 

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Pas d’arrêt des portabilités, Iliad peut respirer en Italie tout comme les consommateurs

Fin de la polémique, l’amendement sur l’arrêt des portabilités de numéros annoncé récemment par le gouvernement italien ne verra finalement pas le jour. Un ouf de soulagement pour Iliad qui recrute encore beaucoup chez la concurrence.

Les consommateurs italiens peuvent continuer de choisir librement les offres de l’opérateur téléphonique qu’ils préfèrent. Le Premier ministre Giuseppe Conte a annoncé vendredi la prolongation des mesures restrictives liées à l’urgence du coronavirus jusqu’au 3 mai, tout en faisant machine arrière sur l’amendement visant l’arrêt total des portabilités de numéros pendant tout le confinement, à la fois sur le mobile et sur le fixe. 

Fermement opposé à cette mesure initialement prévue dans le cadre du décret-loi “Cura Italia” (dispositions pour lutter contre la propagation du Covid-19) et jusqu’alors en discussion au Sénat, Iliad a fait entendre sa voix auprès du régulateur et du gouvernement. De son côté, Fastweb était aussi monté au créneau. 

Une interdiction des portabilités aurait été un réel manque à gagner, notamment pour Iliad qui continue de récupérer des abonnés chez la concurrence. La proposition a donc suscité la polémique dans le secteur des télécoms, l’association de consommateurs italienne Altroconsumo la qualifiant de “règle totalement inutile” puisque la migration ne nécessite pas de déplacement des abonnés ou d’intervention de la part des opérateurs. D’après l’Agecom, 14 millions d’opération de portabilités sont réalisées par an, soit en moyenne un peu plus d’un million par mois.

 

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Free : “Les FreeHelpers, ces super-héros de la crise sanitaire”

Durant la crise de Coronavirus, des héros il y en a beaucoup. Le personnel soignant, les livreurs, les techniciens télécoms sur le terrain mais aussi les FreeHelpers n’oublie pas Angélique Gérard, directrice de la relation abonné de l’opérateur.

Depuis le début de la crise sanitaire, les opérateurs sont mobilisés pour assurer la connexion Internet et la télévision des Français afin permettre de garder contact, de s’informer, télétravailler, se divertir, accéder à l’éducation en ligne mais aussi acheminer les appels d’urgence et maintenir les téléconsultations médicales.

Dans ce contexte exceptionnel, les assistances clients des telcos ont aussi dû s’adapter, notamment chez Free avec la mise en place dès février d’un plan de continuité de service et de prévention, mais aussi d’une communication santé régulière et des sondages auprès des salariés afin de connaître leur équipement personnel à domicile. 

Dans une lettre fraîchement postée sur son compte Linkedin, Angélique Gérard, directrice de la relation abonné de l’opérateur, juge important de mettre en lumière les FreeHelpers et leur travail. “Il est indéniable que celles et ceux que l’on appelle les Hotliners font aujourd’hui partie des super-héroïnes et super-héros de cette crise. Impliqués, mobilisés, nos FreeHelpers se sont surpassés dans l’urgence pour permettre à des millions de foyers français de recevoir une assistance en cas de problème sur leur connexion et leur réseau – leur travail et leur capacité de résilience sont absolument remarquables”.

Ces conseillers, impliqués, inspirés et “au rendez-vous” pour l’intérêt collectif sont tous passés au télétravail en quelques jours conformément aux directives de l’Etat, se félicite la directrice. Et ce au détriment “du temps consacré à leurs familles, à leur vie personnelle” et parfois dans des espaces de travail assez exigus, avec eux aussi leurs enfants à la maison.

Cette transition et ce maintien des activités a été rendu possible grâce à des outils maison développés par les développeurs de la Relation Abonné et les équipes techniques, apprend-on. Si les semaines à avenir s’annoncent tout aussi épuisantes, la DRA de Free et les Freehelpers vont continuer “d’œuvrer d’arrache pied”. L’opérateur planche dores et déjà sur l’après et prépare un plan de reprise “qui se fera sans doute sur plusieurs semaines pour ne pas brusquer nos collaboratrices et collaborateurs”.

 

Voici la lettre intégrale d’Angélique Gérard :

 

Le maintien du lien au cœur de la crise

Nous vivons une période particulièrement douloureuse. La crise du Covid-19 bouleverse chaque jour nos certitudes, nos priorités, notre rapport au réel. A un moment où nous devons toutes et tous affronter l’inconnu, faire l’expérience d’une traversée historique, je souhaite prendre le temps de mettre en avant et valoriser le dévouement de l’ensemble de nos équipes d’assistance Free, dans un contexte sanitaire qui a brutalement déformé notre environnement et affecté notre quotidien.

Les semaines que nous venons de vivre à la Direction de la Relation Abonnés (DRA) de Free n’ont été simples pour personne, et c’est un doux euphémisme tant l’expérience humaine que nous vivons actuellement est sans précédent. Les semaines à venir seront également épuisantes, nous le savons, particulièrement pour celles et ceux dont les métiers sont reconnus d’intérêt vital par le Gouvernement. Tout comme le personnel médical, les agriculteurs, les routiers et les journalistes, par exemple, les équipes de FreeHelpers ne sont pas arrêtées.

En tant que marque Free, nous sommes un repère du quotidien pour beaucoup de Français. Alors que le Covid-19 continue de se propager à travers le monde et impose le confinement, nous avons le pouvoir de réunir les utilisateurs pour qu’ils gardent un lien social avec leurs proches. Notre mission va désormais au-delà d’une simple assistance, elle devient indispensable pour beaucoup de foyers en France. La communication est au cœur de cette période qui nous met toutes et tous au défi. Le téléphone, la connexion Internet et la télévision doivent fonctionner pour garder le contact avec l’extérieur, s’informer, travailler, se distraire, accéder à l’éducation en ligne et garder le moral pendant cette difficile période de distanciation sociale. Mais aussi pour acheminer les appels d’urgence et assurer les téléconsultations médicales ! Les équipes de la DRA de Free font partie des forces vives de notre pays et contribuent en première ligne à la lutte contre la propagation du virus. Nos abonnés comptent sur nous et nous sommes clairement au rendez-vous !

Réactivité et don de soi 

Chaque jour, j’ai en effet l’immense privilège de travailler avec des équipes inspirées, qui mettent leur entrain, leur créativité et leur passion au service de notre organisation pour assurer leur mission sans relâche. Des équipes qui ont réussi une transition vers le télétravail sans rupture, en un temps record, suite aux directives mises en place par le Gouvernement, sans perte au niveau de la production du service d’assistance et de sa qualité. En seulement quelques jours, tous nos FreeHelpers étaient installés pour travailler chez eux, grâce à nos solutions maison, plateformes et équipements Free. 

En plus de leurs propres angoisses à gérer, nos FreeHelpers en télétravail, parfois dans des espaces de travail assez exigus, avec eux aussi leurs enfants à la maison, écoutent avec bienveillance celles de nos abonnés qui profitent du contact pour échanger sur leur quotidien et les circonstances du confinement. 

Nous parlons de métiers de service largement critiqués, dépréciés et stigmatisés depuis des années. Il est indéniable que celles et ceux que l’on appelle les Hotliners font aujourd’hui partie des super-héroïnes et super-héros de cette crise. Impliqués, mobilisés, nos FreeHelpers se sont surpassés dans l’urgence pour permettre à des millions de foyers français de recevoir une assistance en cas de problème sur leur connexion et leur réseau – leur travail et leur capacité de résilience sont absolument remarquables.

Bien sûr, rien ne sera plus comme avant. Nous avons bouleversé une bonne partie de nos habitudes et apprenons à travailler différemment les uns avec les autres, notamment grâce à cette synergie entre l’humain et le numérique. Dans ce challenge inattendu, #WorkPlace, notre réseau social interne, a constitué par ailleurs un outil phénoménal, extrêmement précieux, sans lequel nous aurions manqué de cette adaptabilité si précieuse dans la mise en place de nos actions. Un outil qui nous rapproche les uns des autres pour gagner en efficacité. Une épreuve qui ne fait que commencer, mais qui nous a déjà clairement permis de renforcer nos liens et de démontrer, une fois de plus, notre professionnalisme. 

J’adresse à toutes les équipes de la DRA de Free un merci infini pour tous les sacrifices faits au détriment du temps consacré à leurs familles, à leur vie personnelle, pour l’intérêt collectif de notre organisation. Rien de tout ceci n’aurait été possible sans l’implication précieuse de chacun, notamment celle de nos fonctions centrales qui ont joué un rôle déterminant dans cette réussite. Et nous devrons encore le prouver dans les semaines qui viennent.

 

DRA Free, plus que jamais humains !

La protection de nos équipes est une priorité absolue au sein de la DRA. Dans une période aussi difficile, qui impose de sérieuses contraintes et une réduction des effectifs dans beaucoup d’entreprises, nous sommes fiers d’avoir pu mettre nos collaboratrices et collaborateurs à l’abri et assuré le maintien total du service d’assistance, en fournissant les outils et ressources nécessaires pour permettre la poursuite de l’activité, tout en préservant le bien-être au travail. Notre organisation, que l’on savait agile, a prouvé une fois encore sa très grande réactivité et qu’elle était aussi – et c’est notre grande fierté – totalement auto-apprenante.

Nos ressources humaines sont notre atout le plus précieux, la force qui fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui – un leader reconnu du service client dans le secteur des télécoms. Une constante depuis toujours à la DRA Free qui n’est pas près de changer : l’humain a toujours été placé au cœur de notre stratégie. Ce combat est ainsi l’occasion de confirmer nos valeurs de proximité, de générosité et de solidarité, qui ont pu, une nouvelle fois, s’exprimer pleinement dans cette situation très critique. Cette première étape vers la victoire sur l’imprévu et la maladie nous indique de poursuivre sur ce chemin de la bienveillance que nous connaissons si bien. Nous travaillons d’ores et déjà à notre plan de reprise qui se fera sans doute sur plusieurs semaines pour ne pas brusquer nos collaboratrices et collaborateurs. 

Dans cette période tourmentée et inédite, toutes mes pensées et mon soutien sont dirigés vers les membres de nos équipes, notre Free Family, qui continue d’œuvrer d’arrache pied sans perdre ce sourire sincère et solidaire si cher à notre éthique. Mais aussi à ceux d’entre nous qui ont été touchés par le Covid-19 et à tous ceux qui oeuvrent sans relâche pour nous offrir cette victoire de liberté et de santé.

 

Bien sincèrement, 

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Une nouvelle antenne 4G d’Orange exploitée par Free Mobile balayée par une rafale de vent

Photo : La Voix du Nord, l’antenne d’Orange ne tient plus debout à Tatinghem

 

Fait rarissime,  un pylône à peine mis en service est emporté par le vent. Orange parle de sabotage.

Direction Tatinghem dans le Pas-de-Calais où le 22 mars dernier, l’impossible ou presque s’est produit. Une antenne-relais 4G d’Orange de 30 mètres, exploitée par Free Mobile a littéralement été balayée par le vent. Prise en sandwich entre une ferme et une rocade, le pylône a été mis en service le 3 mars dernier avant de tomber au sol trois semaines plus tard.

Une rafale trop forte ? C’est inconcevable selon l’opérateur historique qui privilégie l’incident criminel. Selon lui, la base du pylône a été déboulonnée. Orange a ainsi décidé de porter plainte.

Force est de constater que des centaines d’antennes sont sorties de terre dans la région ces dernières années sans tomber face au vent. Mais il arrive pourtant parfois que des pylônes de télévision et de haute-tension plient face à des bourrasques. Après les incendies volontaires d’antennes, assistons-nous à un nouveau mode opératoire ?

Source : La Voix du Nord

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SOS la fibre a besoin d’aide, l’appel aux opérateurs pour relancer le déploiement des réseaux

La reprise et la poursuite du Plan THD  passera par la levée de multiples blocages et par un réel soutien financier envers les sous-traitants en charge de tirer la fibre partout sur le territoire. La filière et le régulateur demandent le soutien des opérateurs.

Il faut voler à leur secours. « Il y a une kyrielle de TPE et PME qui n’ont qu’une semaine de cash devant eux. Certaines sont déjà mortes. Les autres, il faut bien sûr les faire travailler, mais pas au même prix », lance Etienne Dugas, président d’Infranum, la fédération des industriels de la fibre et du numérique.

A l’heure où le déploiement de la fibre dans l’hexagone subit un fort coup de frein avec un nombre de prises déployées par jour passé de 19 000 à quasiment zéro, la filière et l’Arcep appellent les opérateurs à soutenir sans relâche leurs sous-traitants pour éviter la catastrophe et stopper un délitement progressif de ces acteurs, indispensables à la poursuite du déploiement de la fibre.

Si la Fédération française des télécoms représentant notamment Orange, SFR et Bouygues (mais pas Free) a récemment appelé à la mobilisation tous les partenaires publics pour que “tout soit mis en oeuvre pour les aider à déployer” et ce même au ralenti, l’Arcep par la voix de son président Sébastien Soriano a pour sa part demandé vendredi dernier “formellement aux opérateurs de faire l’effort nécessaire dans la période de crise pour maintenir à flot tout leur tissu de sous-traitantsIls ont certes des contraintes, mais ils sont protégés par le modèle de l’abonnement et ils vont un peu moins mal que le reste de l’économie.”

Des opérateurs viennent en aide à leurs sous-traitants 

En réaction, Orange et Bouygues ont pris des mesures de soutien. Selon les informations des Echos, l’opérateur historique “va payer ses sous-traitants « prioritaires » entre 10 et 30 % plus cher au mois d’avril”. De son côté, Bouygues offre une prime de 20% selon les cas, pour un total de 2 millions d”euros pour le moment.

Si SFR n’a pas réellement communiqué sur ce point, l’opérateur de Xavier Niel a pour sa part soulager la trésorerie de ses 700 fournisseurs TPE/PME en réglant leurs factures en attente sans attendre le délai légal de 45 jours fin de mois, 90 millions d’euros ont dores et déjà été débloqués. Iliad a également lancé récemment un fonds de solidarité baptisé “Solid-19” dont l’objectif est de permettre aux petites et moyennes entreprises concernées de “renforcer leurs fonds propres et leur trésorerie, mais aussi d’avoir recours, le cas échéant, à de l’endettement auprès des banques.”. Une première tranche de 10 millions d’euros est immédiatement a déjà été mise à disposition.

La situation est donc urgente d’un point de vu opérationnel mais aussi financier.  La fédération des industriels de la fibre ne cesse tirer la sonnette d’alarme pour éviter un arrêt complet de la production au 2nd semestre 2020 . Cet arrêt pourrait entraîner “une perte de chiffre d’affaires de plusieurs milliards d’euros et la mise au chômage technique de 20 000 collaborateurs dès ce trimestre, dont de possibles licenciements et un réemploi très progressif, c’est-à-dire partiel jusqu’au début 2021”. 

Productivité en baisse et blocages

Aujourd’hui, le constat est sans appel, 30 % des équipes sont en action avec une productivité en baisse de 40 %, informe InfraNum. Les blocages sont multiples au-delà du chômage technique des sous-traitants, il y a aussi la fermeture d’entreprises de distribution de matériaux de construction, le manque de masques, la difficile distanciation des techniciens sur les chantiers, mais aussi l’interdiction de certaines collectivités de déployer. Face à cela, l’Assemblée des départements de France a appelé ces derniers jours toutes les collectivités à faciliter la continuité du déploiement des réseaux FttH et mobile. Sans oublier enfin le problème d’accès aux poteaux d’Enedis en cas de pose de fibre en aérien et la priorité chez les grands opérateurs donnée à la maintenance au lieu des raccordements.

De nouvelles mesures

Selon le quotidien, une nouvelle ordonnance devrait passer le 20 avril en conseil des ministres. elle permettra “d’alléger les formalités de voiries ou réduire les délais de recours”. En zone rurale et plus particulièrement sur les réseaux publics, la Banque des territoires va anticiper certains paiements. Mais la filière attend davantage de l’Etat, comme un fond de relance. Pour le moment, l’exécutif ne semble pas aller dans ce sens.

 

 

 

 

 

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