Auteur : Maxime Raby

Un accord aurait été trouvé entre Canal+ et Orange sur la distribution de beIN Sports

Les abonnés d’Orange pourront continuer de profiter de beiN Sports sur leur box sans passer par une offre Canal.

Si Canal+ a pris en charge comme prévu le 1er juin la distribution exclusive de beIN Sports sur toutes les plateformes et auprès des opérateurs, l’annonce d’un accord avec les FAI se fait toujours attendre. Cela se précise toutefois avec Orange, la filiale de Vivendi et l’opérateur historique auraient trouvé un terrain d’entente et “vont renouveler le contrat de distribution de beIN Sports”, révèle Challenges (version papier).

Depuis plusieurs semaines, Canal+ discute avec Orange, Free, SFR et Bouygues, les négociations étaient récemment très avancées avec deux d’entre eux. Pour l’heure, les chaînes sportives du groupe qatari restent toutefois disponibles sur les box des opérateurs. On peut imaginer que les contrats actuels courent encore. Si rien n’est signé à échéance, les abonnés des FAI en question seront dans l’obligation de s’abonner à une offre Canal comprenant beIN Sports ou à beIN Connect.

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Bouygues Telecom lance un nouveau service à destination de ses abonnés mobiles pour bénéficier d’un second numéro de téléphone

Plus de deux ans après l’arrêt de l’option B.duo, l’opérateur annonce aujourd’hui le lancement de son remplaçant, un nouveau service baptisé “Onoff” permettant à ses abonnés de disposer d’un second numéro de téléphone via une application, pour 3€/mois.

Idéal pour tous ceux qui ne souhaitent pas communiquer leur numéro de mobile personnel pour mettre en ligne une petite annonce, activer une souscription sur un site internet, protéger leur vie privée. Bouygues Telecom lance aujourd’hui en partenariat avec la startup Onoff une nouvelle option payante permettant à ses abonnés de bénéficier d’un second numéro de téléphone mobile sans changer de téléphone, ni de forfait.

Disponible dès aujourd’hui pour tous les abonnés à un  forfait Sensation ou B&You avec une enveloppe data de 1 Go et plus, l’option Onoff inclut, un second numéro mobile français, un répondeur dédié, les appels entrants et sortants vers la France métropolitaine et la réception et l’envoi de SMS et MMS vers la France métropolitaine.

Ce nouveau service, sans engagement, est accessible après souscription, via l’application Onoff, au prix de 3€/mois, le 1er mois est offert.


 

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Clin d’oeil : des sites 4G tournent grâce à des groupes électrogènes, c’est ça le New Deal

 

Clin d’oeil : Mais que fait Enedis ? Lors d’une audition au Sénat ce matin, Olivier Roussat, PDG de Bouygues Telecom est revenu sur le New Deal, l’accord signé entre l’Etat et les opérateurs en 2018 visant la généralisation de la 4G partout sur le territoire. Si aujourd’hui les opérateurs mettent les bouchées doubles pour tenter de tenir leurs engagements dans le cadre du dispositif de couverture ciblée, à savoir 485 sites d’ici le 27 juin juin, le dirigeant explique que sur 70 nouveaux sites 4G installés, 35 fonctionnent grâce à des groupes électrogènes, à défaut d’avoir un branchement électrique. Pas terrible pour l’environnement.

Pendant le confinement, les opérateurs ont été confrontés à plusieurs difficultés sur le déploiement de leur réseau 4G, notamment en matière de raccordement des sites déjà construits au réseau électrique. « Nous disposons d’un grand nombre de sites qui sont prêts à être allumés, mais Enedis n’a pas prévu de mettre en œuvre son plan de continuation d’activité pour les télécoms qui ne sont pas prioritaires, ce qui nous pose de grosses difficultés », a expliqué fin avril, la Fédération française des télécoms.  Le courant a visiblement du mal à passer entre les telcos et le fournisseur d’énergie. 

 

 

 

 

 

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5G : Bouygues Telecom demandera une indemnisation si l’Etat interdit Huawei

A l’heure où les incertitudes planent toujours sur le cas Huawei, Bouygues Telecom annonce qu’il demandera à être indemniser si l’Etat refuse l’utilisation des équipements de Huawei sur la 5G.

Après être montés au créneau en février dernier en menaçant à demi-mot d’attaquer l’Etat en cas d’interdiction de Huawei sur la 5G, Bouygues Telecom affiché clairement ce matin lors d’une audition au Sénat sa volonté de réclamer une indemnisation en cas de bannissement de l’équipementier chinois. “il est naturel qu’une entreprise dont l’économie se trouverait assez fortement bouleversée par cette décision de l’État se retourne vers lui en disant: ‘comment je fais? “, a fait savoir Didier Casas.

Car il faut dire que le flou persiste toujours sur ce plan, l’Anssi n’ayant toujours pas tranché. Pourtant mi-mars, un ouf de soulagement se profilait pour Bouygues Telecom et SFR dont un peu moins de la moitié du réseau est équipé par Huawei, et l’autre par Ericsson.

Selon Reuters, la France s’apprêtait à autoriser les opérateurs à utiliser les équipements du géant chinois pour le déploiement de la 5G. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information devait toutefois limiter l’utilisation du matériel de Huawei, en l’autorisant seulement sur les parties non sensibles du réseau, comme les antennes, considérées comme posant moins de risques en termes de sécurité, et donc en dehors des coeurs de réseau. Un peu comme au Royaume-Uni, mais de l’autre côté de la manche, le gouvernement songe à faire machine arrière.

“Tout aurait été parfait s’il était possible d’installer un équipement 5G Ericsson ou Nokia à côté d’un équipement 4G de Huawei, mais cela est impossible car la normalisation qui a été décidée fait que vous devez disposer du même fournisseur sur l’équipement 4G et 5G”, a expliqué pour sa part Olivier Roussat, président de l’opérateur.

En cas de refus, Bouygues Telecom sera en effet dans l’obligation de “démonter des équipements 2G, 3G, 4G pour les passer sur un autre constructeur”, les sommes à dépenser seront alors colossales. Son réseau serait par conséquent impacté pendant de nombreux mois et les abonnés pourraient filer à la concurrence. 

“Que l’État change d’opinion, je n’y vois aucun inconvénient (…). Il doit juste en assumer les conséquences”, a prévenu l’opérateur. Le son de cloche reste en réalité le même depuis janvier dernier. “Ce n’est pas aux opérateurs, aux Français, aux entreprises, aux territoires, de payer ce changement de doctrine“, avait alors déclaré la Fédération française des télécoms  en s’appuyant sur la décision des Etats-Unis de lancer fonds d’indemnisation pour aider les telcos à migrer leurs équipements. A l’approche des enchères de la 5G,  Orange et Free sont mieux logés après avoir sécurisé leurs arrières en établissant d’autres partenariats avec Nokia ou Ericsson.

 

Source : La Tribune

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Quel enrichissement préfèreriez-vous sur le forfait 2€ de Free Mobile ? Il n’y a pas photo

Et si Free Mobile enrichissait prochainement de manière pérenne son forfait à 2€ ? Vous préfèreriez alors 1 Go de data et 4h d’appels.

En multipliant les améliorations temporaires sur son forfait 2€ pour accompagner ses abonnés pendant la crise sanitaire, Free Mobile a relancé la possibilité d’un enrichissement sur la durée. Pour savoir quelle amélioration les internautes souhaiteraient sur cette offre, Univers Freebox a lancé un sondage le 15 mai dernier. Le verdict est sans appel, sur les 4730 participants, 51% préfèreraient 1 Go de data contre 50 Mo actuellement et un doublement des deux d’appels soit 4h au lieu de 2h. La première formule spéciale confinement de l’opérateur semble donc avoir séduit.

Derrière, trois possibles enrichissements se tiennent dans un mouchoir de poche. Plus de data en France et roaming plairait à 19% des votants.  Les appels illimités actuellement proposés par l’opérateur jusqu’au 11 juin, seraient davantage appréciés pour 15% des sondés. Enfin, 14% des participants verraient d’un bon oeil tout enrichissement quel qu’il soit à condition que le prix ne change pas. Dans le même temps, seulement 1% aimerait un plus large choix de destinations.

Evoquée par Xavier Niel en 2018, l’évolution du forfait 2€ de Free Mobile se fait donc toujours attendre malgré plusieurs gestes de l’opérateur pendant la pandémie, symbolisés par des améliorations temporaires. Toujours aux abonnés absents, la révolution mobile envisagée par Free sera certainement l’occasion pour lui de transformer son forfait voire de le faire disparaître dans son optique de simplification des offres. Il faut le rappeler, l’opérateur ne cesse de perdre des abonnés à son forfait 2€ depuis 2018. C’est aujourd’hui son talon d’Achille bien qu’il dispose encore de 5 millions d’abonnés à cette offre.

 

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Free Mobile joue avec la data de son forfait “Série Free” et augmente son prix

Free Mobile fait du yoyo avec son offre intermédiaire “Série free” et propose le temps d’une semaine son forfait avec 60 Go de data en France métropolitaine et 8 Go en roaming pour 10,99€/mois pendant un an. 

L’opérateur tente toute les formules et change les prix. Lancé en juillet 2018, son offre “Série Free” ne cesse de gagner ou perdre de la data depuis plus d’un an. Habituellement proposée avec 50 ou 60 Go de données en France métropolitaine et 4 Go en roaming au prix de 9,99€/mois pendant 12 mois, ce forfait a récemment inclus 80 Go de data pour 10,99€/mois pendant un an pour toute nouvelle souscription, le temps d’une semaine. Aujourd’hui, l’opérateur tente une nouvelle combinaison en affichant jusqu’au 16 juin, une formule intégrant 60 Go de data dans l’hexagone et 8 Go en roaming pour 10,99€/mois pendant un mois. Force est de constater que l’offre est moins alléchante que celle proposée il y a deux semaines.

A l’issue des 12 mois, les abonnés basculeront automatiquement sur le Forfait Free classique 100 Go à 19,99€/mois ou data illimitée à 15,99€/mois pour les abonnés Freebox.

Pour rappel, Free a aussi augmenté fin mars à 1 Mbit/s le débit 4G au-delà de l’enveloppe Internet pour les abonnés à ce forfait, une opération prolongée le mois-dernier jusqu’au 11 juin.

 

 

 

 

 

Une semaine après un retour à sa formule habituelle, l’opérateur passe son forfait à 60 Go et 

 

 

Free Mobile propose pendant une semaine à compter d’aujourd’hui un nouveau forfait intermédiaire avec 80 Go de data, pour 10.99€ par mois pendant un an.

Une première chez l’opérateur, dont le forfait “Série Free” oscille généralement entre 50 Go et 60 Go pour 9,99€. Avec cette nouvelle offre, Free propose 80 Go de data en France métropolitaine, mais aussi les appels, SMS et MMS illimités en France ainsi qu’en Europe et dans les DOM. L’offre comprend également une enveloppe de 8Go/mois d’internet en Europe et dans les DOM, contre 4 Go/mois habituellement.

Une promo surprise chez Free, qui propose cette offre pour 10.99€ par mois pendant un an, sans engagement. Ce forfait n’est disponible que jusqu’au 02 juin prochain. Une fois la période promotionnelle passée, le forfait bascule sur l’offre classique de Free à 19.99€ par mois pour 100 Go.

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Orange défend la nécessité impérieuse d’augmenter le prix du cuivre, pomme de discorde avec Free, SFR et Bouygues Telecom

La transition vers la fibre et le démantèlement du réseau cuivre ne sera pas un long fleuve tranquille. Sur les rives, l’opérateur historique et ses rivaux s’opposent sur le prix du dégroupage. Explications sur la position d’Orange.

La régulation des marchés fixes sur la période 2020-2023, un défi de grande ampleur pour l’Arcep qui ne sera pas de tout repos, en particulier sur le prix du dégroupage sur le réseau cuivre de l’opérateur historique. Deux camps aujourd’hui s’opposent avec un arbitre penchant à première vue en faveur de l’une des deux équipes. D’un côté, Orange pousse depuis fin 2018 pour une augmentation du prix cuivre. Face à lui, Free, SFR et Bouygues militent pour une baisse dans les zones fibrées, voire une stabilisation du prix contre la fermeture de la commercialisation de millions de prises ADSL. Au milieu, l’Arcep doit quant à elle trancher.

Orange face à Free, SFR et Bouygues Telecom sur le prix du dégroupage

Pomme de discorde, le prix du dégroupage sera “un instrument de pilotage” a indiqué en février son président Sébastien Soriano avant d’envoyer un message à destination de l’opérateur historique :  “plus on baisse le prix du cuivre, plus on incite à sa fermeture”, a t-il ajoutéDe quoi faire grincer des dents l’intéressé : “Ce raisonnement me surprend. Je ne comprends pas exactement le rationnel de cette approche”, a très rapidement rétorqué le PDG du FAI, Stéphane Richard.

Orange n’en démord pas, une baisse du prix du dégroupage, s’élevant aujourd’hui à 9,51€ par mois et par ligne, inciterait les opérateurs à vendre de l’ADSL au détriment de la fibre. Peu probable toutefois à l’heure où ces derniers investissent à tour de bras sur la fibre et mettent les bouchées doubles pour migrer leurs abonnés vers le FTTH. 

Il est donc aujourd’hui impératif de trouver une issue à cet imbroglio surtout qu’Orange a déjà acté le démantèlement de son réseau cuivre d’ici 2030. L’Arcep compte bien jouer un rôle de garant autour de la transition vers la fibre, sans laisser sur le carreau  les utilisateurs tout en permettant au jeu concurrentiel de continuer sur sa lancée. Mais cela ne sera pas une mince affaire. Selon la police des télécoms , Orange en position de quasi-monopole sur l’ADSL pourrait être incité “à ne pas faire la bascule cuivre/fibre aussi vite qu’annoncé pour continuer à valoriser son réseau de cuivre. Cela aurait un surcoût qui serait payé par les opérateurs alternatifs et, in fine, le consommateur”, a déclaré en début d’année Sébastien Soriano.

Pour faire la lumière sur les intentions et volontés de chacun, l’Arcep a lancé le 6 février une consultation sur son projet d’évolution de la régulation pour 2020-2023 dans le cadre de la préparation des analyses de marchés fixes. Orange, Free, SFR et Bouygues ainsi que les opérateurs d’infrastructure y ont répondu. 

Pourquoi Orange souhaite une augmentation du prix du cuivre pour opérateurs tiers ?

Dans sa réponse dévoilée la semaine dernière, Orange ne change pas de fusil d’épaule et insiste : “le tarif du dégroupage doit augmenter progressivement au cours du prochain cycle  afin de permettre une juste rémunération des coûts supportés par Orange dans la perspective de la migration du cuivre vers la fibre.”

Plus concrètement, l’opérateur historique explique que le coût par accès dégroupé hors imposition forfaitaire des entreprises de réseaux, se décompose en trois coûts. Le premier, dit de “patrimoine” est le plus important (câbles cuivre, répartiteurs et infrastructures de génie civil), le second d’exploitation et d’intervention (SAV). Sur la base de ses projections, chacun de ces coûts va augmenter progressivement au cours des trois prochaines années.

Tout d’abord, la baisse du parc d’accès cuivre (ADSL, VDSL) en service, va selon lui impacter directement le coût moyen de patrimoine et d’exploitation, c’est aux yeux d’Orange, le principal effet conduisant à une hausse du prix du dégroupage. Ajouté à cela, “la déformation du parc, avec une plus forte pondération des zones rurales consécutive à la migration du cuivre vers la fibre”, fera grimper en parallèle le coût moyen d’exploitation et  d’intervention SAV, poursuit Orange. L’opérateur met enfin en exergue une “pression de plus en plus forte sur le maintien de la qualité de service, couplée à une augmentation des événements météorologiques particulièrement violents”, pour expliquer la nécessité d’augmenter le prix du dégroupage.

Dans sa mission de délégataire du service universel, Orange prévoit d’optimiser son réseau cuivre en France pendant son démantèlement progressif. Ses dépenses de maintenance préventive sont passées de 2,80 à 3,60 euros par ligne entre 2014 et 2018 et à plus de 4 euros en 2019. L’ex-France Télécom a effectué plus de 500 000 interventions par mois par an et cela a effectivement un coût. Au total, le réseau cuivre représente 500 millions d’euros d’entretien par an d’après Stéphane Richard. Le montant versé par les opérateurs sur le dégroupage avoisinerait 1,5 milliard d’euros, les abonnements à une ligne téléphonique rapporteraient autant à Orange. Si cela semble suffisant pour entretenir un réseau vétuste dont l’extinction approche de plus en plus, l’opérateur historique assure que l’Arcep “n’est pas fondée à forcer Orange à fournir le dégroupage à un tarif qui ne lui permettrait pas de recouvrer ses coûts”.

“Ce n’est pas au cuivre et donc à Orange de venir subventionner la fibre ” de Free, SFR et Bouygues

Au contraire, ne pas réévaluer le tarif du dégroupage pour permettre à Orange une juste rémunération de ses coûts “conduirait en pratique à améliorer artificiellement le modèle économique des opérateurs tiers” à son détriment, explique le FAI. Et de prévenir : “ce n’est pas au cuivre et donc à Orange de venir subventionner la fibre des opérateurs tiers.”  Les pratiques tarifaires de ses concurrents sur le marché grand public sont selon lui en contradiction avec leurs récentes prises de position publiques quant au fait que le tarif du dégroupage total devrait baisser pour leur permettre d’appréhender leurs investissements dans la fibre: “ils continuent pourtant  à pratiquer des promotions agressives sur les offres DSL (avec une baisse de l’ordre de 10 à 15 € sur les prix catalogue, pendant une période de 12 mois)”, constate Orange.

Par ailleurs, l’opérateur fait remarquer son rôle moteur depuis 2006 dans le déploiement de la fibre et de son choix sans attendre la consultation publique de l’Arcep de l’été 2019 pour engager des travaux sur le sujet de la fermeture du réseau de boucle locale cuivre, lequel “constitue un projet majeur pour le groupe”.

Non, Orange n’a pas l’intention de retarder la fermeture de son réseau cuivre pour s’en mettre plein les poches

En réponse à plusieurs attaques émanant de Free et Bouygues Telecom, Orange tient donc à mettre les points sur les i. Il n’ a aucune raison de retarder la bascule vers la fibre pour valoriser son réseau cuivre et s’en mettre plein les poches. “Nous sommes résolument déterminés à fermer le réseau cuivre d’ici 2030, avec les premières fermetures techniques en 2023”, assure  l’ex-France télécom. Le groupe va notamment mener des expérimentations dans plusieurs communes d’Île-de-France dès cette année, afin notamment “d’éprouver les processus opérationnels envisagés avec les opérateurs clients de ses offres de gros sur cuivre.” Pour mener à bien le démantèlement de son réseau cuivre, Orange souhaiterait en revanche que certains de ses rivaux aient le même empressement engagé que lui dans la migration de leur parc ADSL vers le FttH au niveau des zones fibrées. Hors, ce n’est pas le cas aujourd’hui, la dynamique n’est pas la même.

C’est aujourd’hui une évidence pour l’Arcep, avant d’éteindre une bonne fois pour toute le réseau cuivre, il faudra donc s’assurer que tous les clients ADSL aient bien tous un accès à des offres fibre. Pour cela, il faudra que tous les opérateurs jouent le jeu et s’assurer des bonnes incitations.

 

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Free annonce l’ouverture demain de son 88e Free Center

Free va ouvrir demain un nouveau Free Center à Bourges dans le département du Cher.

Après trois mois de pause, Free a relancé son activité commerciale mais aussi le déploiement de son réseau de boutiques. Après l’inauguration la semaine dernière d’un nouveau Free Center dans le centre commercial régional Evry 2 en Essonne, l’opérateur annonce aujourd’hui l’ouverture de sa 88e boutique demain à Bourges dans le centre commercial Carrefour.

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Bouygues devrait lancer l’eSIM sur smartphone le 22 juin prochain

Après Orange et SFR, Bouygues Telecom prévoit de lancer l’eSIM sur smartphone à compter du 22 juin.

Initialement prévu au printemps, le lancement de l’eSIM sur smartphone a dû être repoussé chez Bouygues Telecom, crise sanitaire oblige. Le mois dernier, l’opérateur a toutefois dévoilé ses tarifs, sans pour autant annoncer de date de lancement. A défaut d’une officialisation du service de communication, une date de disponibilité se profile aujourd’hui, à savoir le 22 juin, a fait savoir hier une conseillère Bouygues Telecom sur le forum d’assistance de l’opérateur.

Côté prix, plusieurs cas de figure dans la brochure tarifaire. L’activation de l’eSIM sur les forfaits Sensation (avec engagement) coûtera le même prix qu’une carte SIM classique, à savoir 10€ pour toute demande par téléphone, en boutiques ou sur internet. Orange et SFR proposent le même tarif.

Pour leur part, les forfaits B&You ne sont pas logés à la même enseigne. Les abonnés à l’une des offres low cost de l’opérateur devront à première vue nécessairement se rendre en boutiques et débourser 29,99€ pour activer l’eSIM contre 5€ pour une carte SIM physique sur internet. 

Parmi les mobiles compatibles, figurent les iPhone XS, Xs MAx et Xr (sous iOS 12.2 ou version ultérieure) mais aussi les iPhone 11, 11 Pro et 11 Pro Max (sous iOS 13 ou version ultérieure) et le Samsung Galaxy Fold.

Premier opérateur à avoir lancé cette technologie sur smartphone, Orange propose l’eSIM depuis juin 2019 à ses clients et depuis février dernier à ses nouveaux abonnés dans quelques boutiques. SFR a emboîté le pas en début d’année à destination de ses abonnés souhaitant changer leur carte SIM. Enfin, Free est pour le moment réticent et ne compte pas franchir le pas.

Mais c’est quoi l’eSIM ?

La technologie eSIM désigne une carte SIM directement intégrée au smartphone, à la tablette tactile ou à la montre connectée. Fini la carte SIM à glisser dans un petit tiroir ou à insérer dans un slot après avoir ouvert l’appareil. Celle-ci devient alors « virtuelle », avec de l’électronique directement intégrée au chipset mobile. Au moment d’utiliser son smartphone, il ne reste qu’à aller dans les paramètres du système d’exploitation pour indiquer l’opérateur et la formule d’abonnement choisis, afin d’ouvrir une nouvelle ligne.

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C’est officiel, la nouvelle chaîne d’info B Smart débarquera le 16 juin sur les Freebox, puis chez les autres opérateurs sauf SFR

La nouvelle chaîne d’info éco et business B Smart fera ses grands débuts le 16 juin prochain, d’abord chez Free. Son coeur de cible, les patrons de petites et grandes entreprises.

La nouvelle chaîne de l’ex-visage de la matinale de BFM Business, débarquera officiellement le 16 juin, d’abord sur le web et sur les Freebox, avant de faire son apparition une semaine plus tard dans les offres Canal+ et sur les box d’Orange puis de Bouygues Telecom. B Smart fait donc l’impasse sur SFR. Après voir claqué la porte de BFM Business en mars 2019, Stéphane Soumier à l’origine de la création de la chaîne dont il détient 49%, n’a donc pas souhaité être diffusé par son ex-employeur.

D’abord prévu en avril dernier, le lancement de B Smart a été décalé crise sanitaire oblige. Cette nouvelle chaîne d’info économique et business est dédiée à un public de niche, à savoir les patrons de PME, ETI ou grandes entreprises. « Le chef d’entreprise, a priori coupable, sera, avec nous, a priori innocent», déclaré Stéphane Soumier.

Détenue à 51% par CMI France, groupe médias de Daniel Kretinsky, qui met enfin un pied dans la télévision, B Smart a opté pour un modèle économique basé sur la publicité, le sponsoring d’émission mais aussi l’événementiel et vise l’équilibre économique d’ici trois ans.

Au programme, des émissions diffusées 7 heures par jour et un accès à la demande sur des thématiques précises. La volonté est de se démarquer de BFM Business en bannissant le flux continu d’informations pour analyser en profondeur les enjeux économiques.

Source : Les Echos

 

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