Auteur : lucas

Malfaçons dans la fibre : pour la première fois, une collectivité traîne les opérateurs en justice

Après avoir essayé différents recours, l’agglomération de Paris Saclay en a assez des problèmes dans le déploiement et l’entretien du réseau fibre optique et se tourne vers la justice.

Une procédure inédite de la part d’une collectivité territoriale. La communauté d’agglomération Paris-Saclay se mobilise depuis plusieurs mois concernant des problèmes rencontrés sur le réseau de fibre optique. Après avoir appelé l’Arcep à s’emparer du dossier et avoir même obtenu le feu vert du régulateur pour une expérimentation du mode opérateur d’infrastructure, le dossier est finalement porté devant les yeux de la justice.

Nous l’avions annoncé en janvier, après des mois de mobilisation et plusieurs réunions de crise avec l’ensemble des acteurs. Nous ne lâcherons rien sur la fibre. Cela passe aujourd’hui par la plainte au pénal” explique la communauté d’agglomération.La plainte cible les opérateurs commerciaux et Altitude/Covage, en charge du déploiement et de l’entretien du réseau.

La procédure a été déposée le 19 mai auprès du Procureur d’Evry, en se basant sur l’article L. 65 du Code des Postes et des Communications Electroniques (CPCED) et l’article L.66, concernant les sanctions et mesures vis-à-vis des dégradations des réseaux de télécommunications.

Nous sommes la première collectivité en France à agir en justice pour défendre les attentes en THD de nos habitants, nous espérons surtout que cette action auprès du Procureur portera ses fruits” explique Paris Saclay.

Les élus déploraient déjà en début d’année des opérations réalisées par des intervenants « insuffisamment qualifiés, mal équipés, ne respectant pas les règles de l’art et générant d’innombrables dégâts en chaîne sur les réseaux ainsi que des déconnexions fréquentes d’abonnés ». Sur une partie du territoire, la situation est devenue “inacceptable“, affirme Paris-Saclay.

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Bouygues Telecom lance un nouveau service pour être assisté lors d’un achat sans se rendre en boutique

L’intégralité du parcours et de l’assistance promise en boutique directement accessible depuis chez vous avec le nouveau service Visio Conseiller de Bouygues Telecom.

Après le service d’assistance par vidéo de Free, place à la vente en visio de Bouygues. L’opérateur propose désormais l’accès à un parcours bout en bout pour la vente de ses services et des smartphones présents en boutique, directement en visioconférence, une première dans le secteur des télécoms français. “La crise sanitaire a été accélératrice des tendances sur la digitalisation. Dans ce contexte, acheter sur Internet, se renseigner en ligne ou converser en visio est désormais entré dans les moeurs et est même devenu pour beaucoup, un réflexe. Pour autant, le lien humain reste essentiel et le besoin de conseils ou de précisions sur un produit ou un service peut être nécessaire pour finaliser un achat sur internet” explique l’opérateur.

Le service Visio Conseiller entend ainsi répondre à ces besoins en cas d’achat de terminaux, de forfaits mobiles avec engagement ou d’offres Bbox. Y accéder se fait assez simplement depuis le site de l’opérateur sur la page dédiée aux offres Bbox ou des téléphones en cliquant sur “besoin d’un conseil ?”. Vous pourrez alors choisir la messagerie instantanée, vous faire rappeler ou bien donc échanger avec un conseiller de vente équipé d’une caméra en boutique. Outre cette aide et ces conseils, le service Visio Conseiller intègre également un parcours complet pour l’internaute : le conseiller contacté peut réaliser le parcours de souscription pour le client comme s’il était en boutique.

Il vous sera alors présenté l’offre, la box ou le smartphone qui vous intéresse. Dans le cas d’un achat de smartphone le conseiller, pourra même vous proposer de le comparer avec d’autres modèles en se déplaçant en boutique. Une fois son choix fait, le prospect n’aura qu’à cliquer sur un mail reçu récapitulant les produits et services sélectionnés pour finaliser son achat. Bouygues Telecom annonce que près d’une trentaine de conseillers en boutiques répondent aujourd’hui à l’ensemble des appels visio et qu’il est prêt à augmenter le nombre si le besoin se fait ressentir. Le service est disponible gratuitement, du lundi au samedi de 11h à 19h30.

La visioconférence s’installe petit à petit dans les usages. L’opérateur de Xavier Niel propose en effet un service d’assistance nommé Face to Free depuis 2015, visant à aider ses abonnés pour tout ce qui touche leurs offres fixes ou mobiles. Bouygues Telecom fait pour sa part un autre choix concernant ce nouvel outil, en optant pour de l’assistance provenant directement de ses boutiques et pensée avant tout pour la vente de services ou de terminaux. Le tout reste bien sûr en complément d’autres services proposés par tous les opérateurs, comme un numéro d’appel ou encore le chat, notamment dans le cas des marques low-cost comme Red by SFR ou Sosh où il s’agit du moyen de contact privilégié pour de l’assistance.

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Les investissements d’Orange, Free, SFR et Bouygues dans les réseaux atteignent de nouveaux sommets

L’investissement est une des pierres angulaires des réseaux des opérateurs et après 10 années de recul, leur revenu renoue avec la croissance.

Le déploiement des réseaux a un coût et les opérateurs continuent de dépenser davantage chaque année. La 5G et la fibre sont au coeur de la stratégie d’Orange, Free et consorts, il y a de plus en plus d’abonnés fibre en France et désormais environ 3 millions d’abonnés utilisant la 5G en métropole au 1er janvier 2022, explique l’Arcep. Pour continuer sur cette lancée de gains d’abonnés, les réseaux doivent suivre.

Investissements records dans la 5G et la fibre optique

Pas de répit pour le porte-monnaie des opérateurs. Depuis 2014, Orange, Free, SFR et Bouygues investissent de plus en plus dans les réseaux fixes et mobiles et 2021 ne fait pas exception. L’année précédente avait marqué un pic d’investissement global avec la dépense de 2.8 milliards d’euros en fréquences 5G, mais les investissements hors achats de fréquences n’étaient que de 13.4 milliards d’euros. En 2021, les opérateurs ont dépensé tous ensemble 14.9 milliards d’euros dans le déploiement de leurs réseaux, sans compter les achats de fréquence mobiles, soit une progression de plus de 10% en un an et 15.5 milliards d’euros en les comprenant. Les déploiements dans les boucles locales fixes et mobiles à très haut débit
représentent 8,5 milliards d’euros investis, en croissance de 12% par rapport à 2020, soit 910 millions d’euros supplémentaires investis en un an.

Cet accroissement annuel est porté à la fois par la progression des montants investis dans les déploiements des boucles locales fixes très haut débit, et notamment celles en fibre optique de bout en bout, avec + 625 millions d’euros en un an, et également par celle des investissements dans les boucles locales mobiles à très haut débit dont la croissance se poursuit pour la deuxième année consécutive (+ 285 millions d’euros en 2021), portés par les déploiements dans les réseaux 5G” détaille le régulateur. A titre d’indication, Free déclare couvrir 83% de la population en 5G, SFR pour sa part annonçait 52% de couverture 5G en février dernier.

Les revenus renouent avec la croissance après 10 ans de recul

Au total, les revenus des opérateurs atteignent 36, 1 milliards d’euros hors-taxe avec une hausse de 25% en un an.Une croissance portée par le marché mobile. En 2021, la croissance du revenu des services mobiles s’élève à près de 5%. L’Arcep explique cela par la reprise des usages en itinérance à l’étranger à partir du deuxième trimestre 2021 mais également par le fait que la vente de terminaux ait retrouvé son niveau d’avant la crise avec une croissance de 7%. “ Dans une moindre mesure, cette progression du revenu des opérateurs s’explique également par la poursuite de la croissance du revenu des services fixes entamée en 2020, et en particulier de celui lié à la vente des abonnements à haut et très haut débit : + 4 % en un an en 2021” explique le gendarme des télécoms.

En effet le prix des services internet fixe à haut et très haut débit a augmenté pour la deuxième année consécutive. Avec une hausse de 5% en 2021, ces derniers restent cependant bien inférieurs au niveau des prix observé en 2018, date à laquelle ils ont enregistré une forte chute. Les offres sur les technologies DSL participent le plus à l’augmentation des prix en 2021 (+ 7 %), mais les prix des offres fibre progressent également (+ 4 %). Du côté du mobile, rien a signaler en terme d’évolution des tarifs : “la baisse des prix des services avec subventionnement du terminal compense la hausse des prix des offres non subventionnées” précise l’Arcep.

 

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Bouygues Telecom : une étrange option payante pour connecter son player TV en WiFi

Certains abonnés Bbox voulant connecter leur décodeur en WiFi doivent payer 5€ par mois pour étendre leur connectivité et bénéficier de la TV où ils veulent chez eux.

Une option assez atypique pour les abonnés Bouygues Telecom disposant d’un grand logement. L’opérateur propose en effet un service nommé “Connexion décodeur TV en WiFi” à ses abonnés BBox fibre utilisant le décodeur TV Miami ou 4K. Actuellement proposée avec 3 mois offerts, sans engagement, cette option facturée 5€/mois permet simplement d’accéder à un répéteur WiFi captant le signal de votre box puis de le brancher à votre décodeur pour que ce dernier soit connecté à internet.

Bouygues Telecom présente cette option comme une alternative à l’installation d’un câble traversant l’espace entre le server et le player, notamment s’ils sont éloignés. L’offre est uniquement disponible pour les abonnés Bbox must fibre et Bbox Miami Pro, sur demande depuis l’espace client Bouygues Telecom, par téléphone ou en boutique. Une manière de répondre à un manque simple : les player proposés à ces abonnés ne permettent pas d’accéder à l’intégralité des contenus TV de Bouygues Telecom via le WiFi, il faut alors passer par le CPL ou l’Ethernet. Pour un décodeur en étant capable, il faudra impérativement opter pour l’offre Bbox Ultym, seule offre proposant le tout dernier appareil lancé en février dernier.

Une option qui peut revenir cher

Cette option est finalement assez simple : il s’agit d’un répéteur WiFi dédié à votre décodeur. Le service est cependant une location d’appareil, à l’inverse de ce que propose Free par exemple avec ses décodeurs disponibles pour les abonnés Freebox depuis juillet 2020. L’opérateur propose par ailleurs aux abonnés Freebox Delta et Pop d’accéder à un répéteur WiFi inclus sur demande lors de la souscription, ou accessible pour 10€ de frais d’envois si la demande est ultérieure. Pour des appareils supplémentaires, nécessaires dans le cas d’un logement très étendu ou pour les abonnés Freebox mini 4K et Révolution, il faudra compter 20€ par répéteur, mais payés une seule fois pour l’intégralité de l’abonnement. A noter également que ces répéteurs ne sont pas présentés comme uniquement dédiés à un accès à la télévision où vous le désirez.

La solution proposée par Bouygues Telecom peut alors très vite s’avérer onéreuse, en sachant que l’offre Bbox Must est actuellement proposée à 22.99€/mois la première année avec deux mois offerts puis 40.99€/mois. Avec cette option, l’offre bascule donc à 27,99€/mois la première année puis 45.99€mois, simplement pour bénéficier d’un accès au WiFi sur votre décodeur. SFR propose également, depuis l’année dernière, une option de répéteur WiFi facturée 3€/mois et par répéteur, dans la limite de deux appareils. Orange pour sa part propose un répéteur inclus sur demande pour ses offres Livebox Up et Max moyennant 10€ de frais d’activation et vend son appareil compatible WiFi 6 pour 89€ pour les autres abonnés grand public.

 

 

 

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Clin d’oeil : un électrosensible se brouille avec tout son quartier en les privant de réseau mobile et de WiFi

Après plusieurs plaintes de la part d’abonnés souffrant de problèmes sur différents appareils, l’ANFR a réussi à retrouver un bloquer utilisé par une personne voulant se protéger des ondes.

Un WiFi qui galère ou encore plus d’accès aux réseaux mobiles, c’est le calvaire qu’ont pu rencontrer des habitants du quartier du Himmelsberg, à Sarreguemines en Moselle. Plusieurs soucis ont été remontés concernant la connexion de leurs appareils entre septembre 2021 et janvier 2022 et face aux plaintes, leur opérateur Orange a demandé à l’Agence Nationale des Fréquences (ANFR) de se pencher sur le dossier.

Cela fait en effet partie des missions de cet organisme, qui dépêche des agents pour régler différents problèmes concernant les ondes et les réseaux. Équipés d’un matériel assez avancé permettant de retracer l’émission d’un signal, ils cherchent alors à localiser la source du problème dans cette commune Mosellane. Les agents ont ainsi trouvé le logement précis d’où venait ces perturbations du réseau et la cause était claire : un brouilleur d’ondes. Ces appareils permettent en effet de contrer les ondes en émettant plus fort sur une bande de fréquence.

Le prévenu, âgé de de 50 ans, explique avoir choisi cette solution pour se protéger. Il se déclare en effet électrosensible, affirmant que les ondes le font souffrir. “J’ai des brûlures au coeur. J’ai cherché sur internet, qui m’a renvoyé sur cet appareil. Je me suis laissé tenté“, explique-t-il.  Seulement, la portée de ces appareils est bien souvent bien plus grande qu’un simple logement et son utilisation peut avoir des conséquences graves selon les bandes de fréquences utilisées : bloquer les appels d’urgences, perturber la navigation d’avions volant à 2000m d’altitude… L’ANFR explique même avoir déjà observé “des professeurs l’utiliser en classe pour bloquer les portables des élèves, ou des passagers dans le train pour empêcher leur voisin d’écouter de la musique. Nous essayons d’éduquer les gens pour leur montrer que ce genre d’équipement n’est pas sans conséquence”.

C’est pourquoi, même s’il peut s’avérer simple de s’en procurer sur internet, la promotion, vente, détention et usage de ce type d’appareils est interdit en France. Un père de famille a d’ailleurs pu en faire l’expérience en début d’année lorsqu’il a voulu obliger ses enfants à se déconnecter la nuit grâce à un brouilleur. Dans le cas de cet homme électrosensible, le procureur a indiqué pour sa part qu’il n’y “avait pas d’intention de perturber l’ordre public ou de commettre d’acte de délinquance”. Le tribunal a finalement demandé la confiscation de l’appareil, alors que la détention et l’usage de brouilleur peut être puni jusqu’à 6 mois de prison et 30000€ d’amende.

Source : Le Républicain Lorrain

 

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Découvrez si vous avez gagné le pack comprenant un smartphone et de nombreux accessoires mis en jeu par Univers Freebox

En fin de semaine, Univers Freebox a lancé un jeu concours pour vous faire gagner un smartphone ainsi que son lot d’accessoire. Qui est l’heureux gagnant ?

Qui remporte le Crosscall Action-X5 et son arsenal complet pour partir en randonnée, en vélo et s’assurer d’être toujours chargé à bloc ? Jeudi dernier nous vous avions posé la question suivante : quel était le surnom affectueux donné à la Freebox V5 ? Nous avons comptabilisé 186 commentaires pour répondre à cette question et tiré au sort un gagnant parmi les bonnes réponses.

Il fallait bien sûr répondre “la coquille saint-jacques”, qui est une référence aux rainures et au design de cette box lancée en 2006.

Vous avez été nombreux à trouver il a donc fallu tirer au sort et le gagnant est AZILIZ44 qui recevra donc un message sur son compte FreeZone pour que nous puissions récupérer ses coordonnées et lui envoyer son cadeau dès que possible.

 

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Free et Canal+ offrent un nouveau cadeau aux abonnés Freebox

Découvrez le premier épisode de Le Flambeau, la nouvelle série évènement de Canal+, gratuitement sur votre Freebox.

Avis aux fans de “La Flamme” et de Jonathan Cohen, Marc est de retour dans une nouvelle série humoristique parodiant une émission TV. Les abonnés Freebox Delta, Révolution, mini 4K et One peuvent découvrir le premier épisode de la série Le Flambeau directement depuis l’Aktu Free sur leur player Freebox.

Tout comme la première saison qui parodiait l’émission culte le Bachelor, Canal+ propose ici une version revisitée de Koh Lantah tout en humour avec un casting gratiné. 14 aventuriers, une île paradisiaque au mexique et la somme exceptionnelle de 450 € à la clé, tel est l’enjeu de Le Flambeau. Le tout avec un casting gratiné, avec bien sûr Jonathan Cohen reprenant le rôle de Marc, mais aussi Gérard Darmon, Ramzy, Pierre Niney ou Jérôme Commandeur. Le premier épisode doit être diffusé ce soir sur Canal+. Un rendez-vous plein d’humour absurde, de blagues parfois potaches, à découvrir.

L’épisode est disponible dans l’AKTU Free sur les Freebox Révolution ( menu “Télévision” de la Home), Delta, One et mini 4k, (icône “AKTU Free depuis le menu Home). Cette offre ne concerne pas les abonnés Freebox Pop, Delta avec Player Pop et sur Smart TV.

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Piratage : 700 sites de streaming déjà bloqués par les opérateurs et 38 services d’IPTV

Alors que le cinéma est célébré à Cannes, l’Arcom et le CNC ont dévoilé quelques chiffres et évolutions concernant le piratage audiovisuel.

Une bête noire du cinéma au centre d’un débat s’étant tenu ce week-end durant le festival de Cannes. Différents acteurs du cinéma et du numérique se sont réunis pour discuter de la lutte contre le piratage durant l’événement. Si selon les chiffres , le piratage est en baisse et de nombreux sites ont été bloqués par les opérateurs, la problématique est encore loin d’être réglée.

L’Arcom explique ainsi que “la lutte contre le piratage doit être une démarche agile, qui doit en permanence se questionner et se réinventer“, en annonçant que 700 sites pirates racines et 1200 sites complémentaires ont vu leur accès bloqué par les opérateurs français. Du côté de l’IPTV illégale, l’Association de lutte contre la piraterie audiovisuelle (ALPA) a pour sa part entraîné la fermeture de 38 services. A titre d’exemple, en 2017 on comptait 14.9 millions d’utilisateurs uniques mensuels de plateformes pirates, contre 8.6 millions au 1er trimestre 2022. La lutte contre le piratage a entraîné une réelle baisse de l’activité illégale, notamment en terme d’audience pour les compétitions sportives. A titre d’exemple, une baisse de 77% a été enregistrée  entre février 2021 et février 2022 pour la Ligue des champions et -76% pour la Ligue 1 sur la même période.

Les usages des pirates évoluent cependant, notamment avec une dilution de la consommation de contenus illégaux sur plusieurs sites, seuls 2.8 millions d’utilisateurs sur 8.8 millions sont qualifiés d’exclusifs, soit utilisant une seule plateforme. Une observation qui se retranscrit dans la baisse de fréquentation des 10 sites les plus populaires de streaming illégaux ; ils représentaient 73% de la consommation en 2017 contre 34% au 1er trimestre 2022.

Un marché illégal en évolution et nécessitant une réponse adaptée

Outre les sites de streaming illégaux, l’Arcom et les acteurs luttant contre le piratage ont encore fort à faire. Plusieurs enjeux ont été dégagés, comme l’IPTV illicite (2,6 millions d’utilisateurs en 2021) ou encore le partage de liens pirates via des messageries comme Telegram ainsi que les réseaux P2P décentralisés. En réponse à ce marché s’adaptant toujours à la répression, la proposition d’offres légales plus alléchantes affiche de bons résultats.  La directrice générale de la SACEM explique par exemple que YouTube et son offre gratuite “a permis une baisse de 80% du piratage au cours des 6 dernières années. Sur 2021, nous avons réussi à supprimer 6 millions de liens en travaillant avec Google.

Google a également joué son rôle dans la protection des droits sur sa plateforme avec la création de d’outils dédiés pour éviter la diffusion d’œuvres piratées sur YouTube par exemple. Pour l’ALPA, si les premières relations avec Google étaient “compliquées, le travail fait avec YouTube et Google ont permis de fluidifier les choses.” D’autres pratiques ont été repérées, notamment le détournement d’offres permettant l’utilisation de plusieurs comptes : un site propose par exemple “de souscrire un abonnement à faible coût tout en revendant une offre famille en violation des conditions générales d’utilisation” explique la directrice générale de la SACEM.

Ce débat a également été l’occasion pour Frédéric Delacroix, délégué général de l’ALPA, de remettre la question des amendes pour les pirates sur le tapis : que l’internaute final soit sanctionné par l’autorité administrative me semble de bon sens

 

 

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Free s’arme intelligemment pour “démocratiser le numérique en termes de prix, d’usage et de disponibilité”

En plus d’une vision d’avenir pour le développement du groupe, Iliad a besoin de salariés et de collaborateurs investis pour continuer sa croissance. Thomas Reynaud, son directeur général, explique la logique derrière l’embauche réalisée par la maison-mère de Free.

Embaucher intelligemment et questionner ses habitudes. Iliad veut cultiver sa singularité Free jusque dans sa gestion des ressources humaines en allant au-delà des CV. “On essaie de recruter sur les compétences plutôt que sur les diplômes” explique Thomas Reynaud dans une interview pour Capital.

Alors qu’il avait du mal à trouver de nouveaux employés dans le secteur de la fibre optique il y a quelques années, Free a par exemple décidé de chercher dans les écoles de plomberie ou d’électricité, “car les savoir-faire qu’on y apprend sont immédiatement transférables aux métiers de la fibre optique“.  De même pour étoffer son réseau de plus de 170 boutiques, nécessitant des managers pour gérer les Free Center : “on va aussi au-delà du CV, en faisant des mises en situation concrètes à travers des jeux de rôle“.

Cultiver un sentiment d’appartenance

La crise du Covid et les confinements ont eu des effets positifs sur les équipes de Free, explique le directeur général d’Iliad. “Pendant ces périodes, nous avons tous été sur le pont pour permettre à chacun d’être connecté. Apporter Internet à des millions de Français, c’est une mission très concrète ! Nos salariés se sont sentis particulièrement utiles” affirme-t-il, citant un baromètre social réalisé en avril 2021 exprimant un fort sentiment d’appartenance et de fierté chez les collaborateurs du groupe.

Iliad a  réalisé plus de 2 500 recrutements durant les trois dernières années et a ainsi œuvré à transmettre ses valeurs aux nouveaux arrivants, “il faut leur montrer ce qu’on fait et pourquoi on le fait, afin de donner du sens à leur action. Rester une société à taille humaine, c’est réussir à placer la mission de chacun dans une image plus grande“.

Une forte volonté d’inclusion

Nous sommes convaincus que le corps social de Free doit ressembler à nos 20 millions d’abonnés et à la société française. C’est une question d’efficacité économique, de justice et de cohésion des équipes” explique Thomas Reynaud. Une manière d’apporter plusieurs points de vue, permettant de réfléchir différemment, source de la force et la singularité de Free depuis vingt ans selon le directeur général. Cette volonté se retrouve dans l’histoire du groupe explique-t-il, à travers le parcours personnel de Xavier Niel, son fondateur. “Notre mission, c’est de démocratiser les usages numériques en termes de prix, d’usage et de disponibilité sur l’ensemble du territoire. C’est important. Nous avons depuis toujours la conviction très forte que le numérique peut être un formidable levier d’inclusion sociale et économique“.

Cette logique s’exprime également à travers le prix des offres de l’opérateur : “la mission de Free, depuis le premier jour, c’est de démocratiser les usages numériques. C’est en partie grâce à cela qu’aujourd’hui, en France, nous proposons des prix d’accès à Internet parmi les plus bas au monde.” Thomas Reynaud rappelle par ailleurs les prix d’un accès à internet aux États-Unis, allant de 120 à 160€/mois; contre 30 à 45€ en France avec une couverture de la population à 99%.

 

 

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Totalement fibrés : Free est en grande forme et fait des cadeaux à ses abonnés, son nouveau forfait mobile rend jaloux

Nouveau numéro de « Totalement Fibrés », notre magazine YouTube hebdomadaire, dans les conditions du direct, sans montage, afin d’être au plus proche de l’actualité.

Aujourd’hui nous vous proposons une nouvelle édition de notre émission avec ses chroniques habituelles. Dans le gros Dos seront abordés les très bons résultats d’Iliad mais également une foule de nouveaux contenus disponibles sur les Freebox. Un double coup de coeur sera adressé à Free, qui essuiera quand même une critique de la part de la rédaction. Et vous retrouverez le reste des chroniques habituelles comme le chiffre de la semaine ou le Free Fight.

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