Auteur : lucas

Freebox Pop, mini 4K et Apple TV : trois nouvelles chaînes gratuites débarquent sur Pluto TV

Il y en a pour tous les goûts, allant des amateurs de fantastique aux sagas estivales en passant même par les dessins animés.

Si le bouquet TV de votre box ne vous suffit pas, élargissez le catalogue de contenus accessibles avec l’application Pluto TV, disponible sur player Pop et mini 4K ainsi que sur l’Apple TV. Ce service édité par Viacom CBS est entièrement financé par la publicité et ne nécessite pas de compte pour en profiter. Trois nouvelles chaînes linéaires thématiques sont ainsi disponibles facilement sur l’application.

Préparez-vous pour un été fantastique avec Pluto TV Séries Fantastiques. Tout est dans le titre, vous retrouverez différents programmes tournés autour des vampires, loups garous et autres créatures de légendes. A titre d’exemple on peut par exemple citer Being Human ou encore Les liens du sang diffusés cet après midi.

Pour ceux qui voudraient un programme fantastique plus adapté aux enfants, tournez vous vers la chaîne Winx Club, dédiée au dessin animé éponyme. Vous ou vos bambins pourront ainsi suivre les aventures de six jeunes fées qui devront pénétrer dans les profondeurs de la dimension obscure pour affronter le mal. Enfin, pour des programmes plus ancrés dans le réel mais aux intrigues toujours plus alambiquées, vous pouvez découvrir Pluto TV Saga de l’été, proposant de nombreuses histoires pour vous faire tenir durant la saison chaude.

[affiliation]pop[/affiliation]

Pour rappel, Pluto TV a récemment lancé une nouvelle chaîne dédiée au magazine LGBTQIA+ Têtu ainsi qu’intégré FashionTV qui pour sa part était déjà disponible sur les Freebox.  Pluto TV propose aujourd’hui près de 1 000 films et séries à la demande à travers plus de 80 chaînes disponibles sur tous les supports, smartphone, tablette, ordinateurs, players TV Android comme la Freebox Pop et mini 4K ou encore l’Apple TV. Son accès a récemment été étendu aux Playstation 4, mais aussi aux XBOX et une application pour PC a également été lancée.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Google Chrome va faire la chasse aux spams de notifications

Nouvel objectif pour le navigateur numéro 1 dans le monde : protéger ses utilisateurs des interruptions et des spams lorsqu’ils surfent.

Des interpellations modérées directement par votre navigateur. Google semble décidé à lutter contre le nombre toujours plus important de notifications s’affichant sur les pages web.

La firme de Mountain View explique qu’il s’agit ‘une des principales plaintes des utilisateurs de Chrome. Ainsi, une nouvelle fonctionnalité est prévue pour résoudre se problème “en s’assurant que les utilisateurs ne reçoivent que les notifications pertinentes“.

Le géant américain avait déjà lancé une mesure en réduisant les notifications des sites qui en abusent au silence, tout en prévenant l’utilisateur. Un changement de code dans Chromium laisse penser qu’une nouvelle étape sera bientôt franchie, en enlevant à certains sites l’autorisation d’envoyer des notifications. Ainsi, Google prendra sur lui de les couper, y compris si vous les avez autorisées.

Alors que la question se pose de la position de Google lui permettant de modérer en quelques sortes la navigation Web, cette fonctionnalité qui en est encore aux premiers stades de développement, doit se concentrer sur les sites qui abusent réellement des notifications. Il reste à savoir comment le géant américain définit les abus.

Source : 9to5Google via 01net

Classés sous les catégories : Non classé

Abonnés Freebox, myCanal vous propose de l’aider à développer de nouvelles fonctionnalités

Si vous êtes un joueur équipé d’une Xbox récente, vous pouvez vous inscrire à un nouveau programme de bêta-test dédié à l’application présente sur les consoles de Microsoft.

Après avoir lancé un programme pour une application PC revisitée, c’est au tour des consoles de jeu. Canal+ a en effet ouvert vendredi dernier un programme de bêta-test pour ses abonnés équipés d’une Xbox One et Series (X ou S). Pour tenter d’y participer, il suffit de remplir un formulaire disponible sur cette page.

Le but derrière ce programme est ainsi d’améliorer l’application déjà présente et d’aider à développer les futures fonctionnalités qui seront disponibles sur Xbox.  Les développeurs indiquent que les bêta-testeurs devront réaliser des missions de 15 jours en moyenne, où ils devront signaler tout problème ou bug, mais aussi en toute logique accepter chaque mise à jour bêta, malgré les possibles problèmes de stabilité, de blocage… Il faudra également accepter un accord de confidentialité et bien sûr effecteur des retours d’expérience.

Une plateforme accessible aux abonnés Freebox avec TV by Canal

MyCanal est l’application officielle, qui permet aux abonnés Canal/Canal+ de bénéficier de leur offre sur tous les écrans, et aux non abonnés d’accéder aux programmes en clair sur iOS et Android. C’est surtout l’application indispensable pour les Freenautes abonnés à l’offre “TV by Canal” via la Freebox (Delta et Révolution), qui ont accès à toutes les fonctionnalités de myCanal en mobilité, comme les chaînes Canal, celles de Freebox TV ainsi que le replay.

La plateforme propose également une version Android TV compatible avec la Freebox Pop et mini 4K (découvrez notre test). L’application est aussi à retrouver sur l’Apple TV disponible en boîtier TV principal pour les nouveaux abonnés Freebox Pop et Delta ou encore en multi-tv pour les autres.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free Mobile déploie lentement sa 5G en mai, Orange et SFR plus actifs

L’ANFR a dévoilé les chiffres de déploiement des opérateurs pour le mois de mai 2022 et si Free Mobile a performé sur la 4G, sur la nouvelle génération de téléphonie mobile il a été moins actif.

Un mois au repos pour Free Mobile et la 5G. Au 1er juin 2022, 34 061 sites 5G sont autorisés en France par l’ANFR, dont 24 949 sites techniquement opérationnels. L’ANFR rappelle par ailleurs que ” la quasi-totalité de ces implantations 5G sont autorisées sur des sites existants, déjà utilisés par les technologies 2G, 3G ou 4G. Seuls 5 sites n’hébergent que de la 5G.”  Ainsi, sur le mois de mai, les sites 5G autorisés ont donc augmenté de 1.5%.

Pour rappel , trois bandes fréquences sont utilisées en métropole pour la 5G :

18 516 sites dans la bande 3,5 GHz, dont 11 550 sont déclarés techniquement opérationnels;
14 081 sites dans la bande 2100 MHz, dont 8 497 sont déclarés techniquement opérationnels;
19 660 sites dans la bande 700 MHz, dont 14 877 sont déclarés techniquement opérationnels

A noter que Free est le seul opérateur à utiliser massivement cette dernière bande fréquence dans le cadre du déploiement de la 5G, la 700 MHz proposant une plus large couverture que les autres en contrepartie d’un débit moins important.

En terme de sites opérationnels en France à la fin du mois de mai, Free Mobile conserve bien sûr sa place de leader avec 14 886 sites actifs, suivi par Bouygues Telecom avec 7 267 sites. Vient ensuite SFR et ses 6 190 installations et Orange est en dernière place avec 3 965 sites actifs, toutes fréquences confondues. Quid de la bande 3.5 GHz, considérée comme la plus importante dans le déploiement de ce réseau 5G ? Le classement cette fois s’inverse, avec Orange et ses 3740 sites opérationnels en première position, puis SFR et 3460 sites, suivi par Free Mobile qui en compte 3266 sites et Bouygues Telecom, dernier avec 3 163 sites actifs.

Le classement général n’a ainsi pas changé, mais en terme de déploiement de nouveaux sites, les deux derniers du classement comprenant toutes les fréquences ont été bien plus actifs que leurs concurrents. C’est en effet l’opérateur historique qui a déployé le plus de sites globalement (245 nouveaux sites) et sur la bande 3.5 GHz avec 253 nouveaux sites. A noter par ailleurs, l’opérateur historique a semble-t-il désactivé deux sites dans la bande 2100 MHz. Vient ensuite SFR, presque ex-aeqo avec 243 nouveaux sites 5G, puis Bouygues Telecom avec 112 nouveaux sites. Free Mobile ferme la marche avec 81 sites 5G activés durant le mois de mai 2022.

Il est à noter que l’opérateur de Xavier Niel, en plus de déployer son réseau mobile, a également apporté récemment plusieurs modifications sur ce dernier. Notamment en utilisant les 70 MHz obtenus dans la bande 3.5 GHz, apportant ainsi davantage de débits aux abonnés Free Mobile équipés d’un smartphone compatible.  Free Mobile annonce par ailleurs couvrir 83% de la population en 5G.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Free Mobile propose un nouveau smartphone 5G abordable dans sa boutique en ligne

La déclinaison allégée de la gamme Redmi Note 11 de Xiaomi est désormais disponible chez l’opérateur de Xavier Niel.

Si vous voulez changer de smartphone sans vous ruiner, la gamme Redmi Note est régulièrement saluée pour son rapport qualité-prix. Pour ceux n’ayant pas d’énormes besoins en terme de capacités de leur terminal, le Redmi Note 11 S est désormais commercialisé sur le site web de Free Mobile. Vous pouvez comme d’habitude opter pour un achat au comptant en réglant directement 299€ ou opter pour la formule Free Flex en payant 67€ lors de la commande puis 7.99€/mois pendant 24 mois, avec une option d’achat de 40€ qui fait arriver au même prix à terme.

Les fabricants de smartphones proposent régulièrement des versions allégées de leurs modèles les plus populaires pour les plus petits budgets, Xiaomi ici ne fait pas exception. Ce modèle plus “light” peut ainsi vous offrir une autonomie égale à celle du modèle d’origine, avec une batterie de 5000 mAh, le tout compatible avec une charge rapide à 33W. Cette version embarque la puce Helio G96 de Mediatek avec 6 Go de mémoire vive, le tout avec 128 Go de stockage. Le smartphone est également compatible 5G.

Classés sous les catégories : Non classé

Free Mobile reprend du poil de la bête sur la 4G en déployant plus que ses rivaux en mai

L’ANFR dévoile les chiffres de déploiement des réseaux mobiles 4G/3G au premier juin et durant le mois de mai, Free s’est démarqué de la concurrence.

Comment se déroule le déploiement de la 4G dans en France ? L’ANFR explique qu’au 1er juin, 60 385 sites 4G sont autorisés, dont 57 325 en métropole. Parmi ces derniers 52 587 sont en service.  “Les autorisations de sites 4G ont poursuivi leur progression sur le mois de mai : elles se sont accrues de 0,5%. Les mises en service de sites 4G ont, quant à elles, augmenté de 0,6 % ” explique l’institution.

Après un mois d’avril au rythme très bas, on peut noter une amélioration pour certains opérateurs dans le déploiement de la 4G. Free Mobile est l’opérateur ayant déployé le plus de nouveaux sites (198 nouvelles installations), suivi par Bouygues Telecom, avec 156 nouveaux sites. Vient ensuite SFR (147) et enfin Orange (134). Le classement général n’a pour sa part pas changé.

Classement des opérateurs par nombre de sites

  • Orange (28 017 sites, + 134 en mai 2022)
  • SFR (23 323 sites, + 147 sur la même période)
  • Bouygues Telecom (23 187 sites, + 156 sur la même période)
  • Free Mobile (22 061 sites, + 198 sur la même période)

Free a déployé davantage de nouveaux sites que ses concurrents

Peu actif le mois dernier, Free s’est réveillé en mai en déployant plus de sites, notamment toujours dans la bande la plus utilisée par l’opérateur : la 700 MHz avec 236 nouveaux sites activés.

Pour rappel, Free utilise ses fréquences fétiches, les 700MHz, pour la 4G mais également pour déployer son réseau 5G. Ce déploiement massif de Free permet donc de proposer une couverture nationale plus rapidement que ses concurrents. Le débit sera par contre à peine plus élevé que pour la 4G

Free Mobile a également activé 133 nouveaux sites dans la bande 2100 MHz et 74 dans la bande 1800. Il est à noter que certains des sites autorisés dans les différentes bandes de fréquences sont mutualisés. Ceci explique pourquoi la somme des sites autorisés par bande de fréquences n’est pas égale à la totalité des sites autorisés.

Déploiement 3G au cours du mois de mai : Free continue son déploiement

Outre la 4G et la 5G, l’opérateur de Xavier Niel ne délaisse pas la troisième génération de téléphonie mobile et a activé 156 sites supplémentaires pour un total de 22 325 sites 3G activés.

Classés sous les catégories : Non classé

Orange, Free, SFR et Bouygues améliorent leur couverture sur les axes de transports, mais de grandes disparités persistent

L’Arcep mesure une nette amélioration de la couverture mobile sur les axes de transports depuis plusieurs années, mais tout le monde n’est pas logé à la même enseigne.

Si la navigation fluide n’est pas toujours garantie, la situation a bien changé depuis plusieurs années sur les chemins de fer. En effet, dans sa globalité, la connectivité dans les TGV, TER, RER et autres axes de transports s’est améliorée. Cependant, de grosses différences restent observables selon les lignes et même selon les opérateurs dans le même train.

Dans deux tiers des cas, sur les 2 700 kilomètres de lignes de TGV, l’ouverture d’une page web prend moins de 5 secondes alors qu’en 2018, c’était impossible dans plus de la moitié des cas. Concernant le métro, la couverture est désormais proche de 100% tandis que l’internet mobile est également plus accessibles sur des axes très fréquentés comme le RER francilien.Dans une infographie, les Echos ont ainsi montré l’évolution de la couverture mobile dans les transports entre 2018 et 2021, tous opérateur confondus, en se basant sur les mesures de l’Arcep. Les évolutions sont particulièrement marquées sur la navigation Web, tout réseau ferroviaire confondus.

Crédit image : Les Echos

Des différences marquées par ligne et par opérateur

Cependant, on remarque que certaines lignes sont bien mieux loties que d’autres, avec des écarts de taux de réussite de connexion très importants entre le meilleur axe TGV (Lille-Tourcoing) et le pire (Paris-Bayonne). D’autant plus que que ces écarts existent également selon le forfait que vous possédez. A titre d’exemple, les utilisateurs réguliers de la ligne reliant Paris à Bordeaux verront leur page s’afficher en moins de 10 secondes dans 74% des cas chez Orange, 59% chez Free et respectivement 38% et 32% pour les abonnés SFR et Bouygues Telecom.

Sur sa carte de couverture monreseaumobile.fr, l’Arcep permet de voir concrètement la différence de couverture en moyenne sur les différents axes de transports selon les opérateurs, soit en terme d’appels et de SMS, soit en terme d’internet mobile. Sur ce dernier point , on peut noter que Orange est numéro 1 sur l’ensemble des axes (TGV, métro, RER/Transiliens et Intercités/TER). Free est pour sa part deuxième ex-aeqo avec Bouygues Telecom avec 72% des pages ouvertes en moins de 10 secondes dans les TGV et dans les TER, contre 85% des cas chez l’opérateur historique.

Des objectifs fixés pour continuer sur cette lancée

De quoi rendre l’Arcep “confiante” concernant les objectifs que l’autorité a fixé en 2015, soit apporter la 4G à l’intérieur des trains sur 60% du réseau en 2022 puis 80% en 2027 et 90% en 2030. Une campagne de mesure est d’ailleurs en cours pour le premier jalon de ce calendrier cette année.  La couverture interne pose quelques obstacles rendant le chantier compliqué : la vitesse des TGV occasionne de nombreux changements d’antennes pour les smartphones des utilisateurs, mais la construction même des trains peut poser problème.

Guillaume Decorzent, chef de l’unité Couverture et investissements mobiles à l’Arcep, explique que « les nouveaux trains sont moins perméables aux ondes. L’impact est assez net, explique Guillaume Decorzent. Plein d’autres facteurs peuvent jouer, même la place à laquelle on s’assoit. Je vous recommande plutôt à l’étage près de la fenêtre ! ». Et si la SNCF propose depuis plusieurs années le WiFi à bord, cela ne résout pas tout. En effet, de plus en plus d’appareils sont embarqués en voyage allant du smartphone à l’ordinateur en passant par la tablette qui est une vraie charge pour le réseau.

Les opérateurs n’ont ainsi pas d’autre choix que de densifier le réseau mobile à proximité des voies ferrées. D’autant plus qu’au delà de la couverture à l’intérieur du train, Orange, Free, SFR et Bouygues Telecom sont également tenus de couvrir le long des voies avec un objectif de 90% à la fin de l’année 2025. Guillaume Decorzent rappelle cependant qu’aucune obligation réglementaire n’est mise en place pour les TGV, expliquant qu’il s’agit “d’une zone où il y a une forme de concurrence pour la couverture“.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Freebox TV : changement à venir pour une chaîne française incluse

La chaîne 01TV va changer de nom suite au rachat du magazine et du site web éponyme.

Du changement pour la chaîne lancée début 2020 sur les box d’Orange, SFR et Free. Le média d’information spécialisé dans la tech 01net propose en effet sa propre chaîne TV, incluant plusieurs émissions, tests et reportages réalisés par la rédaction depuis près de deux ans. Cependant, cette chaîne va bientôt devoir changer de nom pour devenir “Tech and Co: la chaîne”.

Ce rebranding est dû à une opération réalisée par Altice, actuel détenteur du journal et du site web 01net.com. Le titre de presse a ainsi été revendu à Keleops, groupe de médias spécialisé dans les nouvelles technologies et possédant notamment Presse-Citro, Journal du Geek et iPhon. Ce groupe récupère donc toutes les marques de l’univers 01net.com, y compris la section téléchargement du site ou le laboratoire de tests produits. Cependant, 01TV est toujours détenue par Altice Médias, qui va cependant devoir abandonner le nom lié au site d’information puisque ne détenant plus la marque. Elle reprendra donc le nom de l’une des émissions phares de l’équipe de 01TV, diffusée notamment sur BFM Business.

[affiliation]delta[/affiliation]

Ce n’est d’ailleurs pas la seule évolution pour 01TV, puisqu’il est prévu de lancer une “verticale web”, alimentée quotidiennement avec des tests produits et d’autres projets incluant des journalistes de la rédaction. Les deux journalistes présentant le podcast “Chez Jérôme & François” expliquent ainsi que plus de nouveautés sont à venir, sans les détailler et en affirmant que les téléspectateurs en sauront plus le mois prochain. Pour rappel, la chaîne 01TV est incluse pour tous les abonnés Freebox et disponible sur le canal 231. Ce changement devrait évidement concerner la chaîne linéaire ainsi que le service de replay, lancé en novembre 2020.

 

 

 

Classés sous les catégories : Non classé

Android : un nouveau malware redoutable sévit sur les smartphones

Une nouvelle menace touche les smartphones Android , mais pas seulement, en la personne de Enemybot.

Inspiré des plus redoutables logiciels du même type, le botnet Enemybot veut transformer votre smartphone en esclave d’un énorme réseau illégal. Repéré en mars par Securonix, ce malware voit sa capacité de nuisance accrue par plusieurs facteurs, notamment la mise en ligne de son code source disponible directement sur Github. Ainsi, de nombreux acteurs malveillants peuvent se mettre à l’utiliser.

Un autre facteur d’inquiétude et sa capacité à se multiplier et à posséder de nombreuses variantes, certaines exploitant les dernières failles connues dans les OS des appareils touchés pour les infecter. Si ce type de malware ne causera aucun dommage sur votre appareil si vous êtes infectés, il reste redoutable puisqu’il peut transformer votre smartphone en petit soldat pour le compte d’une plus grosse opération. Typiquement, un appareil infecté peut alors être utilisé pour lancer des attaques informatiques nécessitant de la puissance de calcul. Dans ce contexte de cyberguerre en Ukraine, les utilisations possibles deviennent alors particulièrement inquiétantes.

Ce logiciel est bien conçu pour être dissimulé aux yeux des antivirus, mais aussi pour être contrôlé à distance et pour ne rien manquer, il est multiplateformes. Les smartphones Android ne sont en effet pas les seuls à pouvoir être touchés : des routeurs internet, des serveurs web et d’autres outils comme WordPress ou Drupal utilisés par la plupart des sites web peuvent également être concernés. Si pour l’heure, ce malware s’attaque aux smartphones rootés en infectant l’appareil lorsqu’il est connecté à un ordinateur, mais sa propagation pourrait également être réalisée via des applications vérolées ou encore des campagnes par SMS ou messagerie instantanée.

Source : Presse-Citron

Classés sous les catégories : Non classé

Les pratiques très agressives d’un nouvel acteur télécom menacent de priver des abonnés d’une connexion mobile

Quand l’immobilier vient impacter le réseau mobile. Dans une commune de l’Eure, des questions de bail et de rachat de terrains inquiètent quant à la couverture mobile.

Un loyer trop élevé et c’est tout le réseau qui pourrait s’en aller.  C’est la crainte actuelle du conseil municipal de Saint-Christophe-sur-Condé, dans l’Eure, après avoir reçu la visite d’un représentant de la société Valocîme.

La société, à travers cet intervenant, propose une belle affaire à la commune en indiquant sa volonté de devenir la nouvelle locataire du terrain sur lequel se trouve l’antenne téléphonique du village. Le tout, en payant un loyer bien supérieur à la municipalité, de quoi lui faire gagner de l’argent. Cependant, l’offre a paru “trop belle pour être vraie” aux conseillers municipaux, qui craignent pour la qualité du réseau mobile.

Le risque de voir un pylône téléphonique démonté

En effet, dans le cadre du terrain occupé par un pylône de téléphonie mobile, trois acteurs sont concernés : le propriétaire du terrain, le propriétaire du pylône (généralement une société dédiée à la gestion de ce genre d’actifs) et enfin les antennes qui peuvent appartenir à Orange, Free, SFR ou Bouygues Telecom.

Dans ce cas précis, il s’agit de Cellnex qui possède le pylône et le fait que Valocîmes s’intéresse à ce terrain n’est peut être pas un hasard. En 2021, l’entreprise s’est en effet fixé l’objectif de devenir le troisième diffuseur de grandes chaînes de télévision en secouant le duopole TDF-Towercast. Il semble dorénavant vouloir marcher sur les plates-bandes de Cellnex.

Ses méthodes sont assez simples et ont fait l’objet de critiques de la part d’acteurs des télécoms. La société démarche le propriétaire du terrain, peu avant l’expiration du bail en offrant un loyer généralement 30% plus cher. Pourquoi une telle hausse des prix ? Tout simplement pour pouvoir sous-louer au propriétaire du pylône à un prix plus élevé ou encore proposer de racheter l’installation à un prix cassé. Dans cette situation précise, si Cellnex ne peut pas s’aligner, il devra alors démonter son pylône et quitter le terrain. Une démarche qui aurait un effet drastique sur les environs : la disparition du réseau mobile.

Plusieurs acteurs appellent à la vigilance

La préfecture de l’Eure a d’ores et déjà mis en garde les maires de l’ensemble du département pour leur indiquer que “dans les faits, [les changements de locataires] entraînent un retrait du pylône et du matériel par l’opérateur, avec une disparition de la couverture mobile”. Il est en effet peu plausibles que Cellnex ou tout autre propriétaire de ces infrastructures acceptent les conditions imposées par l’entreprise.

L’Association des maires de France (AMF) alertait également sur cette problématique en octobre 2021 : “l’AMF appelle les maires à être vigilants lorsqu’ils se voient proposer des conventions pour prendre le relais des baux conclus avec les opérateurs de téléphonie mobile pour l’installation de pylônes. En effet, les nouveaux loyers qui leur sont proposés apparaissent attractifs mais peuvent conduire les opérateurs à les refuser et à quitter le site. Cette situation, déjà signalée à l’AMF, peut conduire la commune à perdre tout réseau et, de plus, à payer des pénalités.” Même la Fédération Française des télécoms appelait en fin d’année dernière à “sécuriser les baux télécoms” face à ce qu’elle qualifie de “spéculation foncière“.

Une “stratégie très agressive” assumée

Frédéric Zimmer, le président de Valocîmes lancée il y a 4 ans, explique pour sa part être dans les clous, son entreprise étant une TowerCo. Il indique même que sa société est assez unique en étant “la seule en France et en Europe à être une TowerCo low cost“. Sa stratégie est claire : l’idée n’est pas d’acquérir des baux ou de sous-louer, mais de forcer les entreprises déjà installées à “revendre à hauteur de 100 000€” les pylônes déjà installés. Frédéric Zimmer explique que dans le cas “peu probable” où les sociétés choisiraient de démonter son installation, Valocîme s’engage à “reconstruire un pylône au même endroit”, pour un coût plus bas, soit 100 000€.

À l’origine, ce sont généralement des opérateurs qui ont construit des pylônes. Durant ces 4 ou 5 dernières années, pour développer la technologie 5G, ces opérateurs ont dû investir des milliards. Pour récupérer rapidement du cash, ils ont décidé de vendre massivement leurs pylônes à quelques entreprises, les fameuses TowerCo. Normalement, un pylône vaut autour de 100 000 €. Là, les opérateurs ont décidé de les revendre aux TowerCo aux alentours de 500 000 € (dans leur logique de récupérer rapidement une somme d’argent très importante, NDLR). En contrepartie, les opérateurs qui sont installés avec leurs antennes au sommet des pylônes ont accepté de payer aux TowerCo des loyers bien plus importants. Autour de 20 000 € par an pendant 25 ou 30 ans, pour faire simple. Et c’est un marché extrêmement rentable.” explique le patron de l’entreprise.

Selon lui, les loyers perçus par les entreprises comme Cellnex sont excessifs : sur “la valeur totale d’un pylône, les TowerCo perçoivent 70% des bénéfices“, les 30% restants allant à l’opérateur et au propriétaire du terrain. La cause étant, toujours d’après lui, les faibles loyers prélevés par les propriétaires.

Frédéric Zimmer assure ainsi avoir créé un “nouveau modèle” de TowerCo et veut créer de la concurrence en devenant le nouveau locataire. Une affaire jugée “parfaitement rentable”, puisque  Valocîme entend racheter les pylônes pour cinq fois moins cher que ce que les grandes entreprises propriétaires de pylônes ont déboursé. L’entreprise aurait déjà signé 1600 conventions pour des baux ou réservations de baux en France.

Source : L’Éveil du Pont-Audemer

Classés sous les catégories : Non classé