Auteur : lucas

Fibre optique : la sécurisation des réseaux va devenir nécessaire

L’objectif est clair et se rapproche : la France doit être couverte à 100% en 2025. Pour les professionnels de la fibre, quelle sera la suite ? La filière réfléchit à son avenir.

Une couverture globale, c’est une bonne chose, mais après ? A l’approche de l’échéance fatidique dans trois ans, l’industrie de la fibre doit maintenant se projeter. A la fin de l’année , plus de 80% de la population aura déjà accès au très haut débit via cette technologie, et le chantier global aura été déployé pendant 15 ans grâce à de nombreuses embauches et investissements. Il faut donc penser à l’avenir des 40 000 ouvriers, techniciens ou ingénieurs spécialisés travaillant dans le domaine et il s’agit ainsi d’une des principales préoccupations d’Infranum, fédérant près de 70% des industriels.

Plusieurs pistes ont été dévoilées la semaine dernière par ses dirigeants, la première étant de… continuer de travailler sur les réseaux fibre en France. A travers un “plan national de résilience” bientôt proposé au gouvernement, la filière veut ainsi s’attaquer à la sécurisation des réseaux.  La problématique principale est le déploiement de la fibre en aérien : 40% du réseau est déployé via des pylônes longeant nos routes. La solution est peu coûteuse au détriment cependant de la solidité des infrastructures puisque un poteau est plus susceptible de subir des dégâts lors d’une tempête et ainsi priver les abonnés au bout de la ligne d’une connexion internet.

La solution envisagée est ainsi d’enfouir ces réseaux mais aussi de doubler les NRO (noeuds de raccordement optique), locaux d’où partent les lignes des abonnés pour sécuriser les réseaux fibre. Le plan est assez ambitieux, avec un coût annuel estimé à 10 milliards d’euros par an. La fédération Infranum propose de lisser ces travaux sur dix ans, afin notamment de “conserver durablement” près de 7000 emplois. Une sécurisation qui semble nécessaire dans un contexte tendu, puisque les réseaux fibres et mobiles sont de plus en plus fréquemment touchés par des actes de malveillance et des dégradations.

Plusieurs alternatives

D’autres pistes sont explorées, comme la participation aux projets de “territoires connectés”, visant à déployer de nouveaux usages concernant par exemple l’éclairage public, la gestion de l’eau, des déchets ou encore la vidéo-protection. Plusieurs initiatives du genre ont lancées en France et cela pourrait ainsi permettre à la filière de conserver une activité dans l’Hexagone. De plus, Infranume indique que le numérique peut permettre d’accélérer une transformation environnementale, avec un marché estimé à 520 millions d’euros cette année.

Enfin, les industriels envisagent également d’aller aider nos voisins en apportant leur expérience en Europe. Il reste 32 millions de prises à déployer en Allemagne, 21 millions au Royaume-Uni et 14 millions en Italie, de quoi donner du travail aux entreprises du secteur. Des premières opérations vont déjà dans ce sens avec notamment la signature d’un gros contrat en Allemagne pour Altice et des intérêts du côté de l’Afrique, notamment au Sénégal et en Côte d’Ivoire.

Source : La Tribune

 

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France Télévisions, Radio France et d’autres services de l’audiovisuel public pourraient fusionner

Pour le Sénat, il est nécessaire de revoir le service d’audiovisuel public. Plusieurs propositions choc ont été dévoilées ce mercredi.

Un potentiel changement radical pour France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA. Le Président Emmanuel Macron s’est attaqué à la redevance TV dans le but de la faire disparaître dès cette année, mais s’ils ont accepté la décision, les sénateurs estiment qu’un grand débat sur l’audiovisuel public est inévitable.

«Le gouvernement dès 2020, puis 2021, s’était engagé à nous donner un projet de remplacement de la redevance TV. Nous n’avons rien vu. Début 2022, nous avons interpellé à plusieurs reprises Matignon et l’Élysée à ce sujet, en vain. La réforme du financement de l’audiovisuel public ne doit pas se réduire à une simple mesure sur le pouvoir d’achat des Français. Elle doit avant tout traduire une véritable ambition pour le service public», affirment Roger Karoutchi et Jean-Raymond Hugonet, co-rapporteurs de la mission conjointe de contrôle des commissions des finances et de la culture du Sénat sur le sujet. L’un d’entre eux estime que les réflexions et propositions de la part du gouvernement manquent, tandis que l’autre affirme qu’il est nécessaire d’établir un “véritable projet”.

Dans ce contexte, ces sénateurs ont ainsi émis plusieurs propositions visant à bousculer les choses, dont notamment un possible regroupement de France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et l’INA dans une seule société.

Un changement de cap par rapport à une précédente proposition de la Haute Chambre, sept ans auparavant qui considérait davantage la création d’une holding.  “On voit bien que les coopérations annoncées sont restées embryonnaires. On a laissé les structures la bride sur le cou, ce qui n’a pas réellement incité les uns et les autres à se rapprocher. Sans ligne directrice, sans ambition énoncée par l’État actionnaire, on restera dans le bidouillage» affirment-ils.

L’intérêt ici est de systématiser les mutualisations au sein de l’audiovisuel public. Cette nouvelle structure, qui serait nommée France Médias, serait inaugurée en 2025 après le départ de Delphine Ernotte de la direction de France Télévisions. Le texte de loi qui pourrait initier cette transformation serait discuté dès l’année prochaine dans l’idéal pour  les sénateurs afin d’atteindre cet objectif.

D’autres changements envisagés

Parmi les mesures, on compte également la possibilité de fusionner toutes les rédactions dans une seule organisée autour de trois pôles : l’information internationale, nationale et locale. A titre d’exemple, France 3 et la radio France Bleu seraient ainsi rassemblés au sein d’une même filiale nommée France Médias Régions. D’autres propositions déjà entendues ont été évoquées, comme l’imposition d’un bouton sur les télécommandes des box et des téléviseurs dédié aux programmes du service public.

La stratégie numérique doit également être revue, “il faut concentrer les forces et les moyens, en fonction d’objectifs communs, car nous sommes copieusement en retard” explique Jean-Raymond Hugonet. Enfin, d’un point de vue financier, alors que l’idée générale est une budgétisation pour financer ces services une fois la redevance disparue, le Sénat envisage une commission indépendante nommée Autorité supérieure de l’audiovisuel public (ASAP). Cette dernière serait présidée par un membre de la Cour des comptes et compterait quatre personnalités nommées par les deux chambres du Parlement.

Source : Le Figaro

 

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Disney tacle la chronologie des médias

Le géant américain s’en prend directement à la nouvelle réglementation française et ne distribuera pas tous ses films dans les salles obscures.

Une nouvelle règle qui ne passe pas pour tout le monde. La firme aux grandes oreilles a décidé, en protestation contre la chronologie des médias, revisitée récemment pour réduire la fenêtre d’exploitation des films pour les différents acteurs de l’audiovisuel en France.

Ainsi, Disney+ ne doit dorénavant plus attendre que 17 mois pour diffuser un film sorti au cinéma sur sa plateforme , contre 36 auparavant, mais ne pourra l’exploiter que durant 5 mois avant de devoir laisser l’exclusivité aux chaînes de télévision gratuites. Le programme pourra ainsi revenir sur le service 14 mois après, une fois que les chaînes gratuites ont pu le diffuser.

Alors que nous soutenons le cinéma français – et ce depuis des décennies – la nouvelle chronologie des médias encombrante est anti-consommateur, ignorant comment le comportement a évolué au cours des dernières années et nous expose à un risque accru de piratage” assène le géant américain. Il a ainsi annoncé que son prochain film d’animation pour la période de Noël, Strange World, initialement prévu pour arriver dans les salles obscures à la fin de l’année ne sera disponible que sur Disney+.

Une logique que le géant américain adopte déjà depuis plusieurs mois, en sortant certains films comme Luca uniquement sur son service de SVOD.

Source : Deadline

 

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Le chargeur universel imposé en 2024 en Europe, Apple devra s’y conformer

Un premier accord vient d’être trouvé entre le Parlement et le Conseil européen pour imposer le standard USB-C pour la charge de nombreux appareils électroniques.

Bientôt la fin des nombreux câbles différents chez vous ! A l’automne 2024, l’USB-C deviendra obligatoire pour charger tous les smartphones, les tablettes, les consoles de jeux ou encore les enceintes portables, casques ou écouteurs. Et en 2026, les ordinateurs portables devront eux aussi s’y conformer.

Cet accord, encore provisoire jusqu’à la validation par les pays membres de l’UE en automne prochain, est un vieux serpent de mer pour les autorités européennes. Depuis 2009, ces dernières cherchent à éradiquer la multiplication des types de chargeurs. Si en 2014, le choix s’était porté sur le port USB 2.0, les discussions ont continué pour se fixer cette fois sur l’USB-C. Une décision motivée par la nécessité de réaliser des économies pour les consommateurs mais aussi de préserver la planète.

L’idée étant que la majorité des acheteurs d’un nouvel appareil ont déjà l’équipement nécessaire pour sa recharge. Le Parlement envisage une économie de jusqu’à 250 millions d’euros par an sur les achats de chargeurs. De plus, la production de câbles sera réduite et cela pourrait réduire les déchets, puisque « les chargeurs jetés et inutilisés représentent environ 11.000 tonnes de déchets électroniques par an

Le but est également d’harmoniser la vitesse de charge, en imposant une même vitesse. Une réponse aux pratiques de certains fabricants qui, même avec l’USB-C, instaurent des spécificités qui forcent à utiliser les chargeurs propriétaires. Mais le plus touché par cette mesure reste bien sûr Apple, qui a été le principal opposant à cette idée. La raison étant que même si le standard s’est invité sur les Mac ou les iPad les plus récents, l’iPhone et les écouteurs de la firme de Cupertino restent encore soumis au port Lightning, norme spécifique à ses produits.

Le géant américain prônait “la liberté d’innover” pour conserver son système, affirmant par ailleurs que la décision de l’Europe “imposera des pertes importantes aux fabricants, réduira le choix de consommateurs et générera des déchets électroniques supplémentaires“. Certaines analyses pointaient cependant du doigt le mois dernier qu’Apple envisageait de passer à l’USB-C sur ses iPhones 15 en 2023, sans cependant qu’il y ait eu une annonce officielle de la firme. Mais si Apple restait sur ses positions, le commissaire européen aux Affaires intérieures Thierry Breton n’a pas l’intention de céder : « si Apple veut commercialiser ses produits en Europe, il faudra respecter nos règles » assène-t-il. Le rapporteur du texte, Alex Agius Saliba considère qu’il s’agit d’une préparation de l’avenir. En effet, il pourra par ailleurs être adapté aux chargeurs sans fils, de plus en plus utilisés et proposant des normes différentes.

Source : Le Figaro

 

 

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Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms : des limites disparaissent pour les forfaits mobiles, la Freebox passe à la vitesse supérieure

Comme chaque semaine, nous vous proposons notre chronique « Ça s’est passé chez Free et dans les télécoms … » Celle-ci vous propose de vous replonger dans les événements qui ont fait l’actualité de la semaine en cours, mais durant les années, les décennies, voire les siècles précédents. Ces événements concerneront Free bien sûr, mais plus largement les télécoms et le numérique. Souvenirs, souvenirs …


7 juin 2013 : le VDSL2 pour tous les Freenautes

Quatre jours avant l’annonce de la Crystal, Free a fait cadeau à ses abonnés de la nouvelle technologie VDSL2 permettant un débit plus rapide. Le cadeau a mis plus de temps à arriver chez certains, puisque le 7 juin 2013, ce sont les abonnés présents en Dordogne et en Gironde (dont la ligne est éligible bien sûr) qui en ont tout d’abord pu en bénéficier. Pour rappel, la VDSL2 permettait d’atteindre 90 Mbits/s en download et 25 Mbits/s en upload. Il s’agissait là d’une première, Free proposant cette technologie sans surcoût.

 


07 juin 2018 : la fin de certaines limites pour les forfaits mobiles

L’Arcep a pris les choses en main le 07 juin 2018 pour autoriser plus de souplesse dans les usages des cartes SIM. Le 7 juin 2018, le régulateur a en effet levé les restrictions qui pouvaient être imposées sur certains forfaits mobiles, notamment sur l’utilisation du mode modem permettant de partager la connexion de son forfait mobile. Un changement qui a eu assez peu d’impact, si ce n’est pour les abonnés au forfait SFR Premium internet illimité de l’époque, où l’utilisation était limitée à 100 Go/mois en partage de connexion. Mais ce n’est pas la seule barrière, puisque les opérateurs devaient, dès l’automne suivant, autoriser l’utilisation de leurs offres mobiles sur d’autres terminaux, notamment les tablettes, les cartes 4G ou les 4G box par exemple.

Fin de la limitation du mode modem chez les opérateurs et de l’interdiction des cartes SIM dans les tablettes, clés 3G/4G etc…


08 juin 2010 : la chaîne France Ô devient gratuite sur la TNT

Bienvenue à France Ô sur la TNT ! Un décret modifiant le cahier des charges de France Télévisions l’a finalement rendu gratuite, en faisant la 19ème chaîne de la TNT. La diffusion, autrefois réservée en métropole à l’Île de France, est devenue nationale il y a 10 ans. Joyeux anniversaire à cette chaîne emblématique pour les Français d’Outre-Mer qui a depuis cessé d’émettre.


9 juin 2006 : les abonnés Freebox peuvent appeler aux quatre coins de la France et du monde

Voyage, voyage … Bon, seule la voix peut passer les frontières avec cette nouveauté pour les abonnés Freebox, mais ça compte quand même non ? En effet, 16 ans auparavant, Free permettait aux abonnés Freebox de passer des appels en illimité vers 11 nouvelles destinations, mais surtout en Guadeloupe et en Martinique. Avant le 9 juin 2006, date de cette annonce, 15 pays étaient déjà inclus dans l’abonnement Freebox, et Free fut le premier opérateur à proposer la téléphonie illimitée vers des DOM.


10 juin 2010 : la 3D arrive sur Freebox TV avec TF1 et Canal+

Entrez dans une nouvelle dimension… Ou presque. Les évènements sportifs sont souvent l’occasion pour les chaînes de réaliser des prouesses techniques et le 10 juin 2010, la 3D arrivait sur votre Freebox à l’occasion de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Douloureux souvenir pour les fans de football, cette compétition a cependant été l’occasion pour de (rares) Freenautes d’utiliser leur équipement 3D à la maison, qui était loin d’être démocratisé à l’époque et qui n’a pas vraiment rencontré le grand public plus de douze ans plus tard.

Malgré le souvenir amer de la Coupe du monde 2010 pour l’équipe de foot française, voici un petit moment nostalgie (on aime toujours autant la musique chez Univers Freebox)


11 juin 2013 : la Freebox HD devient Crystal

La Freebox V5 change de nom, mais pas seulement ! C’est en effet il y a presque 9 ans que la Freebox HD a été revisitée pour proposer le 11 juin 2013 une offre qui a disparue depuis. Nouveau design, nouvelle interface, et même nouveau packaging, Free revoit tout sur sa box sauf… son prix ! L’opérateur proposait également aux abonnés Freebox HD (V5) d’échanger leur box avec la nouvelle venue, nommée Crystal. Cette Freebox a cessé d’être commercialisée lors du lancement de la Freebox Pop.

L’offre restait tout de même attractive, avec notamment l’accès à 400 chaînes dont plus de 50 en haute définition, 45 replay ou encore des services de vidéo à la demande.

 

 

 

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Fibre optique : plus d’un demi-million de logements ne peuvent pas être raccordés

A l’échelle du pays, le déploiement de la fibre optique se déroule plutôt bien, mais des naufragés d’internet persistent et ne sont pas seulement réduits aux habitants perdus dans des zones inhabitées.

La fibre pour tous en 2025, une utopie ? La promesse du gouvernement semble très difficile à tenir, au vu des diverses problématiques rencontrées pour raccorder certains habitants dans l’Hexagone. Tant dans les centre-villes que dans les campagne ou dans les banlieues résidentielles, certains logements représentent un véritable défi pour les opérateurs.

A trois ans de l’échéance fixée par le plan THD, la situation se complique. Si près de 30 millions de locaux sont raccordés et la France compte plus de 14.5 millions des abonnés, le réseau n’est cependant pas accessible pour tout le monde. « Mon immeuble a une double entrée, en plein centre de Paris. Du fait de cette particularité, mon adresse n’existe pas pour les opérateurs télécoms. Nous n’avons pas la fibre alors que tout le quartier en dispose ! » explique une abonnée, tandis qu’un autre raconte avoir du débourser “2 000 euros pour que la fibre parcours les derniers mètres du trottoir entre l’armoire de rue et ma maison à l’Île de Ré. Sinon je serais encore en train d’attendre“.

En effet, certains locaux, tant des logements, des commerces ou des entreprises, ne peuvent tout simplement pas être raccordés sans une reprise des travaux de déploiement et majoritairement des opérations de génie civil. Le hic étant que “500 000 à 700 000 logement sont concernés. Mais le coût global des travaux nécessaires pour les raccorder pourrait atteindre 3 à 4 milliards d’euros” explique Antoine Darodes, directeur du département investissements transition numérique à la Caisse des dépôts.

Contrairement aux idées reçues, il ne s’agit pas des locaux situés dans des zones très isolées. Ces derniers, encore moins nombreux devront dans tous les cas passer par une autre solution pour accéder au très haut débit, comme les solutions satellites ou la 4G ou 5G fixe. Une alternative obligatoire tant leur raccordement au réseau fibre coûterait bien trop cher.

Sans oublier les problèmes de sous-dimensionnement des réseaux. Face à la densification de l’urbanisme, dans certaine ville, la fibre initialement déployée pour un certain nombre de logement ne peut plus suivre. Le réseau est là, mais les nouveaux immeubles flambants neufs ne sont pas raccordés faute de places. Même dans le cadre de logements déjà existants, la problématique d’un réseau aux capacités limitées se pose et de nombreux témoignages font état d’abonnés débranchés au profit de nouveaux clients pour les opérateurs. Une pratique régulièrement décriée et à laquelle les opérateurs entendent répondre avec une armada de solutions annoncées pour que le déploiement de la fibre optique se fasse dans de bonnes conditions.

Source : Le Figaro

 

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Orange : ventes frauduleuses, changement d’offre non autorisé, des pratiques anticoncurrentielles dévoilées

Une enquête interne de l’opérateur historique a dévoilé plusieurs pratiques anticoncurrentielles sur un plateau téléphonique localisé à Metz.

Une affaire qui fait tâche pour Orange. En 2018 et pour une durée d’au moins quelques mois, des “fraudes” ont été commises dans un but de fidélisation des abonnés selon un rapport d’enquête interne lu par Mediapart.

Cette procédure a été initiée par un ancien commercial, Cyril Leuthreau, ayant travaillé lui même au plateau de fidélisation de Metz incriminé dans ce rapport. « J’ai averti mes chefs le 27 septembre 2018 par un mail d’alerte que le plateau sur lequel je travaillais se livrait à des pratiques commerciales anticoncurrentielles. La direction a décidé de procéder à une enquête interne, mais ils n’ont pas su me protéger » témoigne-t-il auprès de nos confrères. Une liste de pratiques non éthiques pointées du doigt dans les 276 pages qui ont émergé de l’enquête initiée le 2 octobre 2018 et qui n’ont cependant jamais été publiées.

Orange explique que “les résultats ont mis en évidence une quinzaine de cas de fraude qui ont tous donné lieu à [des] sanctions adaptées à la gravité des faits ” et affirme qu’aujourd’hui, “toutes les mesures ont été prises pour faire cesser ces pratiques“. L’opérateur ajoute par ailleurs qu’une réorganisation a été effectuée tout en assénant que “aucune violation des obligations concurrentielles et réglementaires applicables à Orange n’a été détectée”.

Des pratiques frauduleuses variées

D’après celui qui se présente comme “lanceur d’alertes”, la pratique la plus inquiétante touche des ventes frauduleuses : “mes anciens collègues n’avertissaient pas toujours les clients qu’ils leur faisaient souscrire de nouveaux produits.” Concrètement, les personnes prenant en charge les clients pouvaient utiliser les réductions qu’ils pouvaient accorder dans un but de fidélisation dans le but de “masquer le placement d’une option payante” expliquent les enquêteurs d’Orange, en activant l’option mais en faisant en sorte que le montant du forfait ne change pas. L’intérêt étant bien sûr pour le conseiller de décrocher une commission : en novembre 2016, trois d’entre eux ont totalisé des primes supérieures à 5000€ et l’un d’eux a même atteint la somme de 8 231.10€. “On réengage le client avec des produits qu’il n’a pas demandés, et plusieurs mois plus tard, quand il fait une réclamation, on lui rembourse , explique Cyril Leuthreau . Orange perd de l’argent, mais les commerciaux ont touché leurs commissions. »

Cette pratique était si bien ficelée que les conseillers faisaient volontairement une faute dans les adresses mails des abonnés touchés, “les clients ne recevaient pas les factures avant deux ou trois mois, cela laissait le temps au commercial de toucher sa commission“. Le tout réalisé facilement puisque selon le rapport “les contrôles sont rares“. D’autres techniques ont été utilisées : sur les demandes de portabilité pour changer d’opérateur sur une offre combinant fixe et mobile, certains commerciaux utilisaient une application maison pour lister les clients demandant à changer d’opérateur et les faire basculer sur une offre internet sans mobile, pour éviter un désengagement complet. Le rapport confirme que « des cas clients identifiés prouvent ce type de fraude parmi les ventes de plusieurs conseillers ». Toujours selon le rapport, « une demande de blocage de l’application » utilisée a été demandée en avril 2018, mais s’est révélée « impossible à réaliser ». A noter qu’il est interdit que le service technique et le service commercial échangent des informations.

D’autres utilisaient un outil de géolocalisation réservé aux services techniques d’Orange pour identifier les personnes nouvellement éligibles à la fibre, un outil qui n’est pas accessible aux opérateurs concurrents. Un témoin auditionné a confirmé aux enquêteurs que ses collègues utilisaient l’application pour démarcher les habitants. « Les conseillers trichaient, certes, avec cette application pour avoir de l’avance, mais il ne faut pas oublier que c’était la direction qui nous la fournissait. La responsabilité vient aussi d’en haut » estime Cyril Leuthreau.

Orange pour sa part ne se considère pas en faute : « Dans le cadre l’exercice de leurs fonctions, les salariés ont accès à un certain nombre d’applications qui s’appuient sur des données publiques et accessibles à tous les opérateurs. » Les enquêteurs pour leur part n’ont pas trouvé « d’élément probant [permettant] d’attester d’une fraude à l’aide de cette application […] bien que certains conseillers clients l’aient dénoncée. » Plusieurs témoins interrogés estiment cependant que la hiérarchie n’a pas pris en considération les remontées des salariés et que les problèmes ont mis longtemps à être rectifiés.

 

 

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Free lance le Wi-Fi 6E sur la Freebox Delta avec des débits jusqu’à 2,5 Gbit/s

Après Bouygues Telecom et Orange, Free dégaine le WiFi 6E en déployant une nouvelle version hardware du serveur de sa Freebox Delta. Les nouveaux abonnés peuvent en bénéficier aujourd’hui, les anciens devront patienter jusqu’à cet été.

Il ne fallait pas laisser passer le train de l’innovation. Le fondateur ne l’avait pas caché, le WiFi 6E pouvait apporté une réelle évolution dans les débits à ses abonnés. Après Bouygues Telecom et Orange, Free lance aujourd’hui une nouvelle version du Server Freebox Delta intégrant le Wi-Fi 6E qui repose sur l’utilisation d’une nouvelle bande de fréquences, le 6 GHz, en complément des bandes de fréquences existantes.

« La Freebox Delta fonctionnera donc désormais sur les trois bandes : 2,4 GHz, 5 GHz et 6 GHz. Cette capacité supplémentaire permet d’une part, d’optimiser la couverture à l’intérieur du foyer en rendant possible la connexion simultanée d’un nombre croissant d’équipements et de terminaux mobiles au même réseau sans perte de vitesse. Et d’autre part, de garantir une meilleure connexion dans les zones à forte densité, car le Wi-Fi 6E évite les effets de congestion en utilisant une nouvelle bande de fréquences peu utilisée », annonce l’opérateur.

L’opérateur le promet, le WiFi 6E permet ainsi aux abonnés fibre Freebox Delta équipés d’appareils compatibles d’atteindre des débits descendants allant jusqu’à 2,5 Gbit/s, soit des débits jusqu’à 3 fois plus rapides qu’en Wi-Fi 5.

Disponible dès aujourd’hui pour les nouveaux abonnés L’offre Freebox Delta intégrant le Wi-Fi 6E est disponible dès aujourd’hui pour les nouveaux abonnés. Les abonnés actuels Freebox Delta pourront quant à eux demander à bénéficier du nouveau Server Freebox Delta dans le courant de l’été (échange Server : 49€).

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Payer pour de l’aide sur sa box, ça fait réagir, Free Mobile et ses retards… Vos meilleures réactions à l’actualité de Free et des télécoms

Univers Freebox traite de l’actualité de Free et des télécoms et a toujours été un espace où la communauté pouvait s’exprimer. Parfois, les réponses sont très drôles, ou très pertinentes, mais il faut se plonger dans les commentaires pour découvrir les bons mots de nos lecteurs. Nous vous proposons alors notre petite sélection dans ce “Best-Of”.


Faire payer pour des services d’assistances, juste ou pas ? Le débat est ouvert !

Bouygues Telecom applique des frais de traitements importants sur de nombreux services basiques à ses abonnés appelant sa hotline mais pas seulement. Heureusement, certains d’entre eux sont en revanche gratuits sur son site internet.En se penchant sur la brochure tarifaire de l’opérateur, une kyrielle de nouveaux coûts en relation avec le support 1064 apparaissent. Il s’agit de frais de traitements appliqués la plupart du temps lorsque les abonnés appellent le service client pour un service particulier comme le règlement d’une facture mobile, le changement d’IBAN… Si beaucoup critiquent cette initiative de la part de l’opérateur qui a fait se soulever de nombreux de sourcils, d’autres considèrent que ce genre de services, accessibles gratuitement depuis l’espace abonné, ne relève pas de la compétence d’un service d’assistance.


Le VoWiFi tardif sur iPhone, les Freenautes enragent

C’est assez rare pour le noter, une mise à jour opérateur a été déployée ce vendredi 3 juin sur iOS. Le nouveau système d’alerte des populations par SMS est à présent activé. Une mise à jour opérateur pour Free Mobile, les abonnés du trublion français sont invités depuis hier soir à effectuer une mise à jour opérateur. Estampillée 50.0.1, celle-ci n’apporte pas la VoWiFi tant espérée, il faudra pour cela attendre la fin de l’année, a fait savoir cette semaine Free Mobile. Cette mise à jour apporte pour sa part l’activation d’alerte à la population FR-Alert, utile mais moins attendue que l’appel sur WiFi. Une annonce qui a fait réagir, puisque les iPhones devaient recevoir cette fonctionnalité durant le troisième trimestre.


Des tours n’appartiennent plus aux opérateur, mauvaise idée ?

Une société nommée Valocîme veut prendre le contrôle de nombreux pylônes accueillant des antennes de téléphonie mobile grâce à une stratégie très agressive. Pour résumer, cette société cible les terrains sur lesquels sont installés différentes TowerCo, en reprenant les baux et augmentant le loyer pour forcer ces sociétés à revendre leurs équipements pour une bouchée de pain. Mais si les propriétaires du pylône ciblé refusent, ils doivent donc le démonter entièrement et emporter le réseau mobile avec eux. De quoi faire enrager ceux s’opposant aux ventes des actifs télécoms à d’autres sociétés de la part des opérateurs.


SFR rend le WiFi 6 milieu de gamme, mais l’ajout paraît cher

Une refonte des offres fibre et THD pour la marque à bas prix de SFR. L’opérateur a en effet revu son offre commerciale en renommant sa formule “débits max”, qui proposait 2Gb/s en fibre, en simple “WiFi 6”. L’intégration de ce standard sans fil au sein d’une offre low-cost est une première en France. En effet, chez SFR, Orange et Bouygues Telecom, les box compatibles avec le WiFi 6 sont uniquement les offres les plus haut de gamme. Cependant, le WiFi 6 a un prix et il est clairement indiqué sur le site web de Red by SFR : 7€/mois supplémentaires sur une offre déjà proposée à 20€/mois. Un prix qui a fait réagir les Freenautes.


Des chaînes disparaissent des offres Canal, les abonnés en ont marre

Canal+ a annoncé la semaine dernière que plusieurs chaînes française allaient être retirées de toutes ses offres. Et celles-ci sont bien connues pour la plupart puisqu’il s’agit de CANAL J, MCM, RFM TV, TIJI,TRACE LATINA, ALTICE STUDIO et du service GULLIMAX. A compter du 30 juin, ces chaînes ne seront plus disponibles pour les abonnés aux offres Canal+, y compris bien sûr sur myCanal. Pour des abonnés Freebox, l’offre TV by Canal souffre particulièrement de ces suppressions et l’offre paraît de moins en moins alléchantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Orange remanie ses forfaits 5G avec plus de data sans hausse de prix

L’opérateur historique enrichit ses offres mobiles compatibles avec la nouvelle génération de téléphonie mobile mais une offre disparaît.

Il y a du changement du côté du mobile chez Orange. L’opérateur a en effet modifié ses forfaits 5G, en augmentant le quota Internet, sans pour autant augmenter le prix.

Du côté des offres sans engagement, le forfait 5G 120 Go passe à 140 Go, avec une baisse du tarif la première année, qui bascule de 20.99€ auparavant contre 17.99€/mois aujourd’hui. Le tarif, une fois la période promotionnelle, est toujours de 32.99€/mois. Si vous préférez une offre 4G, le forfait initialement à 70 Go passe à 80 Go, toujours pour 14.99€/mois puis 29.99€/mois. Enfin, l’offre 5G 200 Go a pour sa part disparu complètement. L’opérateur a changé de direction en proposant la majorité de ses forfaits mobiles sans engagements en octobre dernier, mais deux forfaits particuliers sont proposés avec engagement.

Il s’agit ici des offres nommées “Les plus que forfaits”, qui sont donc proposées avec un engagement de 24 mois contre un mobile à prix compétitif. Il y en a deux, avec une offre 5G à 150 Go à 29.99€/mois pendant un an puis 44.99€/mois contre 130 Go auparavant. L’offre anciennement proposée avec 200 Go embarqués propose désormais 220 Go pour le même prix qu’auparavant : 49.99€/mois pendant 12 mois puis 64.99€/mois. Les forfaits sont également proposés au sein des offres open (avec une Livebox), le prix variant selon la formule choisie.

Une volonté donc de rendre les forfaits un peu plus compétitifs donc, avec plus de data pour le même prix, mais qui reste encore assez cher en comparaison de ce que propose la concurrence, notamment chez Free Mobile avec son offre 210 Go pour 19.99€/mois. Dans un contexte d’augmentation des prix assumée de la part de plusieurs opérateurs, le changement peut être salué par certains consommateurs.

Source : via Alloforfait

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