La magie débarque dans la SVOD. Disney a présenté son service de SVOD en présentant un prix très compétitif et surtout un catalogue important qui présentera un argument de poids pour concurrencer Netflix.
Le service de SVOD Disney + a été annoncé lors d’un évènement se tenant aux studios de l’entreprise aux grandes oreilles à Burbank en Californie. Comme on s’y attendait, le service sera d’abord déployé aux Etats-Unis le 12 novembre puis sera accessible progressivement dans le reste du monde avec pour objectif d’être "dans presque toutes les régions majeures du monde dans les deux années suivant sa sortie".
La grille tarifaire a été annoncée également avec un abonnement mensuel à 6.99$ (moins cher que Netflix donc avec son forfait essentiel à 8.99$) et un abonnement annuel à 70$. Si le prix est assez concurrentiel, le catalogue proposé par le géant du cinéma n’est pas en reste.
En effet, c’est un point sur lequel on ne peut pas mettre en porte-à-faux Disney : le studio a acquis et créé au fil de son existence de nombreuses licences et studios que l’on peut qualifier de cultes. Le catalogue comprendra bien sûr les productions Disney, dont la réputation des classique d’animation n’est plus à faire, mais également celles des studio Pixar (Toys Story, Le monde de Némo), Marvel et plus récemment Star Wars. A son lancement , Disney + proposera ainsi plus de 7500 épisodes de séries et 500 films (dont une centaine de films récents).
Dans ce catalogue, un autre argument de poids est arrivé récemment : le rachat de la Twentieth Century Fox, au catalogue très fourni permettra d’accéder par exemple aux 30 saisons des Simpson.
"Disney + est un pas en avant audacieux dans une nouvelle ère pour notre entreprise." annonce la compagnie, et on peut voir en quoi c’est audacieux : le groupe a annoncé un milliard de dollars d’investissement dans les contenus originaux la première année. Cependant, la prise de risque est atténuée par le facteur culte des licences présentes sur le service. Les productions Marvel étaient en général assez bien reçues par le public et la licence Star Wars continue d’engendrer des milliards de profits, les séries originales prévues pour ces univers comme WandaVision ou The Mandalorian pourraient présenter les premiers succès de la plate-forme dès son lancement.
Le 12 novembre marquera donc l’arrivée de Disney sur les plates-bandes de Netflix, mais le groupe ne s’attend pas à rivaliser avec le géant de la SVOD tout de suite. Les prévisions de Disney sont ainsi d’atteindre entre 60 et 90 millions d’abonnés dans le monde d’ici la fin de 2019. Aucune date n’a été annoncée pour la France ou l’Europe en général.