Auteur : lucas

Réseaux télécoms : les opérateur veulent une garantie pour l’électricité, Enedis les invite à trouver d’autres moyens

Alors que de nombreux pays se questionnent sur la possibilité de se fournir en électricité cet hiver, les opérateurs négocient depuis le début de l’été pour être protégé de potentielles coupures.

Face au risque de pénurie d’électricité, Orange, SFR et consorts tentent de s’assurer qu’une coupure électrique volontaire n’empêche pas leurs réseaux de fonctionner. La crainte porte surtout sur l’efficacité du réseau mobile, premier concerné en cas de coupure et sur lequel sont émis près de 90% des appels d’urgence.

Une problématique déjà identifiée en juillet, les opérateurs demandant depuis à figurer dans la liste des “clients prioritaires”. Cette liste permet, en cas de coupure initiée par Enedis (délestage), à ces entreprises et administrations de continuer à être alimentés en énergie. Actuellement, les installations industrielles indispensables à la défense nationale ou les hôpitaux sont inscrits sur cette liste.

Liza Bellulo, secrétaire générale de Bouygues Telecom déplore que les opérateurs n’ont à ce jour “aucune garantie technique de la part d’Enedis qui nous permette de nous assurer qu’une antenne-relais ne serait pas coupée lors d’un délestage“.  Enedis pour sa part, explique “être en capacité d’isoler techniquement les tronçons de réseau moyenne tension alimentant ces clients prioritaires en cas de coupure exceptionnelles“. La filiale d’EDF en charge de la gestion du réseau électrique ajoute par ailleurs que « des installations d’opérateurs télécoms peuvent être définies par les préfectures comme étant à exclure » de ces coupures volontaires.

Cependant, le risque d’une telle coupure pour le réseau mobile doit également être géré par l’opérateur, explique Enedis. “Un extrait du guide Orsec G5 sur le rétablissement et l’approvisionnement d’urgence des réseaux électricité, communications électroniques, eau, gaz, hydrocarbures rappelle que l’utilisateur dont l’activité ne peut pas supporter une coupure ou une interruption d’un réseau doit s’équiper de moyens palliatifs propres” indique-t-il. Ainsi, les opérateurs télécoms sont invités à installer des batteries ou des groupes électrogènes au pied de leurs antennes pour prendre le relais.

Si certains sites majeurs bénéficient déjà de ce type d’accommodation d’après SFR, l’opérateur répond cependant  que cette solution “est inenvisageable pour les 60 000 tours de téléphonie mobile que compte la France“. Concernant les infrastructures du réseau fixe ou les datacenters,  ces derniers demandant plus de puissance sont directement reliés au réseau haute tension et sont donc moins susceptible d’être concernés par une opération de délestage. La filière des télécoms expliquait en juillet dernier qu’une telle coupure aurait un impact peu élevé concernant la consommation d’énergie et argue que d’autres secteurs pourraient permettre de plus grosses économies avec moins de risques.

Source : Le Monde

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Free Pro attise la curiosité, faut-il punir les retardataires de la fibre ? Vos meilleures réactions à l’actualité de Free et des télécoms

Univers Freebox traite de l’actualité de Free et des télécoms et a toujours été un espace où la communauté pouvait s’exprimer. Parfois, les réponses sont très drôles, ou très pertinentes, mais il faut se plonger dans les commentaires pour découvrir les bons mots de nos lecteurs. Nous vous proposons alors notre petite sélection dans ce “Best-Of”.


Comment pousser les opérateurs à accélérer ?

L’Avicca dénonce et déplore l’absence de perspective de complétude des réseaux fibre d’Orange, Free, SFR et Bouygues dans les grandes villes.  L’opérateur historique et la filiale d’Altice semblent même avoir “lâché l’affaire” dans les zones moyennement denses. “Encore deux trimestres à ce rythme de décrue et la zone AMII sera à l’arrêt. On pouvait penser qu’il était difficile de faire pire qu’au premier trimestre 2022. Orange et SFR ont relevé ensemble le challenge et y sont parvenus. Chapeau bas. Avec moins de 200 000 nouveaux raccordements sur la zone AMII de 2011, il faut remonter très loin dans le temps pour trouver d’aussi mauvais chiffres” déplore-t-elle. Pour certains internautes, il va falloir passer aux sanctions pour pousser réellement à une accélération de la part des opérateurs.


Certains téléspectateurs regrettent le non-mariage de TF1 et M6.

Alors que les deux groupes ont jeté l’éponge, certains déplorent déjà les conséquences de la fin du projet. Par exemple, Stavi qui avait suivi les propositions d’Altice concernant la programmation de TFX et 6Ter, chaînes que la maison-mère de SFR devait récupérer si la fusion avait lieu, exprime son mécontentement. Qui a dit que les consommateurs ne s’intéressaient pas à cette opération ?


Free Pro laisse planer le mystère et attise la curiosité.

Lancée très récemment, la branche de Free dédiée au B2B est encore assez mystérieuse pour une partie du grand public. Free a par exemple effectué une modification de ses offres pour les professionnels récemment, sans aucune communication. On sait cependant que 15 000 entreprises l’ont choisi comme opérateur et cela a intrigué certains de nos lecteurs…


Faire payer les géants du web, une opération risquée ?

Une consultation européenne pour la régulation des réseaux doit être lancée en 2023, abordant notamment la question assez ancienne de la participation des géants du streaming à l’entretien et au développement des réseaux à travers l’UE. Si de nombreux opérateurs la réclament, certains consommateurs sont pour leur part plus circonspects, notamment concernant les retombées possibles sur leur porte-monnaie.


Avant de faire des partenariats, améliorer sa plateforme serait un plus pour Canal.

La filiale de Vivendi a annoncé deux nouveaux partenariats avec Sony et Universal pour la distribution de productions hollywoodiennes. Si on peut s’attendre à avoir accès rapidement à de bons films, d’autres considèrent que cela ne devrait pas être la priorité de Canal+ arguant que la qualité de la plateforme MyCanal n’est pas encore totalement au rendez-vous. Qu’en pensez-vous ?

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Un tiers de la population mondiale est encore privée d’accès à internet

D’après un rapport publié par l’ONU, il reste encore 2,7 milliards de personnes à qui fournir un accès régulier à Internet. Des inégalités persistent et l’objectif de couvrir l’intégralité du globe avant 2030 semble de moins en moins atteignable.

Près d’un tiers de la population n’avait toujours pas accès à une connexion Internet régulière en 2022 explique l’ONU. « Quelque 5,3 milliards de personnes dans le monde utilisent désormais Internet et bien que la croissance continue d’être encourageante, la tendance laisse à penser que sans investissements nouveaux dans les infrastructures et une nouvelle impulsion pour susciter de nouveaux savoir faire numériques, les chances de connecter la population mondiale d’ici 2030 semblent de plus en plus maigres », explique l’Union internationale des télécommunications (IUT).

En 2021, ils étaient encore 3 milliards et 3.6 milliards en 2019 avant la pandémie. Ainsi, si 300 millions de personnes ont été connectées en un an, cela ne suffira pas . Le Covid a donné un “bon coup de fouet en matière de connectivité, mais il nous faut soutenir le même rythme pour s’assurer que tout le monde peut [en] bénéficier” explique le secrétaire général de l’organisation, appuyant sur l’importance de réaliser davantage d’investissements dans les réseaux et technologies numériques ainsi qu’une réglementation basée sur les meilleurs élèves et la formation.

L’IUT montre deux obstacles actuellement au déploiement d’une connexion internet pour tous. Tout d’abord, elle explique que les population n’étant toujours pas connectée sont les plus difficiles à atteindre. Mais elle indique également qu’il est difficile de proposer un accès régulier et facile au lieu d’un simple accès instable. L’ONU pointe également du doigt des obstacles comme les vitesses de connexion trop lentes, des prix trop élevés ou encore certaines barrières comme le manque de culture numérique ou simplement l’absence d’électricité. « Si la hausse du nombre de personnes utilisant Internet dans le monde est encourageante, nous ne pouvons simplement assurer que la forte croissance constatée ces dernières années va se poursuivre ainsi », prévient Doreen Bogdan-Martin, directrice chargée du développement de l’IUT.

Comme d’habitude, l’Europe est en tête avec 89% de sa population connectée mais de fortes disparités existent en comparaison avec d’autres continents. L’Afrique est la moins connectée avec 40% de la population en ligne, en Asie-Pacifique, ce taux est passé à 64% contre 61% l’année dernière. Les Amériques, la Communauté des États Indépendants affichent pour leur part des taux de plus de 80%.

Source : Les Echos

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5 millions de foyers français utilisent Netflix sans payer, pour 10 millions d’abonnés

Netflix revient sur la pratique du partage des comptes, assez importante selon ses dires sur le marché hexagonal.

Un manque à gagner clair pour le géant américain. Damien Bernet, directeur du développement de Netflix France, a clairement défini la portée de la pratique du partage de compte en France vendredi dernier lors du Festival de la fiction de La Rochelle : “On a 10 millions d’abonnés en France” et “on a 5 millions de foyers qui consomment Netflix mais qui ne payent pas“.

C’est notamment pour cette raison que Netflix veut proposer une offre moins onéreuse avec de la publicité explique-t-il. Si pour l’instant les premiers retours sont assez tièdes concernant cette future formule encore peu précise, “l‘arrivée de la pub ne va rien changer pour la vaste majorité des abonnés parce qu’ils vont rester sur leurs offres” reconnaît Damien Bernet. S’il reconnaît que même le prix de Netflix Essentiel, “8,99 €, ce n’est pas accessible pour tous“, il réaffirme cependant qu’il s’agira bien d’une quatrième offre, payante.

C’est une offre complémentaire dans laquelle il y aura de la publicité mais ce n’est pas une offre gratuite, on reste un acteur payant“, a-t-il insisté. Cependant, aucune information concrète n’a été dévoilée pour l’instant sur la forme que prendra cette nouvelle offre, bien que des indiscrétions fassent état d’un lancement prévu pour novembre prochain. En plus de vouloir séduire les foyers bénéficiant d’un partage de compte en les faisant basculer vers une offre moins chère, la firme américaine entend également limiter cette pratique. Adobe a par ailleurs déjà clairement pris position en proposant un service dédié à empêcher le partage ou du moins à rediriger les foyers concernés vers des offres payantes.

Source : Les Numériques

 

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Free annonce qu’Oqee est désormais “pleinement compatible” avec certains appareils

Une limitation technique a été levée pour l’utilisation d’Oqee avec les Chromecast tournant sous Google TV.

La compatibilité d’Oqee continue de se développer. Si l’intégration de la fonctionnalité Chromecast remonte à janvier dernier pour l’application Android de Free, certains utilisateurs déploraient une utilisation limitée sur les appareils éponymes tournant sous Google TV. En effet, si le replay était diffusable sans problème, seuls les abonnés en IPV6 pouvaient diffuser leurs programmes en direct sur leur téléviseur via cet appareil.

L’assistance Oqee a cependant apporté une bonne nouvelle aux abonnés concernés par ce problème depuis au moins 7 mois. ” Nous vous informons que nous n’imposons plus d’être sous une adresse iPv6 pour accéder à OQEE by Free et que l’application est désormais pleinement compatible avec cet équipement” affirme Gaëlle, l’une des principales interlocutrices d’Oqee dans un sujet dédié posté sur le site officiel de l’application.

Pour rappel, l’opérateur a également déployé la semaine dernière une nouvelle mise à jour permettant aux iPhone et iPad d’utiliser la fonctionnalité Chromecast, en plus de Airplay.

 

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Google prépare plusieurs nouveautés intéressantes pour vos messages

De quoi faciliter la vie des utilisateurs de Google Messages.

L’application de messagerie installée d’office continue d’évoluer et d’après les trouvailles de 9to5Google, l’avenir de l’appli s’avère plutôt intéressant. Trois fonctionnalités majeures ont été repérées et pourraient ainsi arriver pour le grand public.

La première est assez simple, mais peut être très pratique : la retranscription en texte des messages vocaux. Ce moyen de communication de plus en plus populaire est disponible que vous utilisiez le RCS ou le SMS/MMS, mais peut s’avérer difficile à écouter si la compression est trop poussée ou si votre environnement est bruyant.

C’est pourquoi Google prépare actuellement une option qui permet, soit automatiquement soit via un bouton “transcrire”, de transformer votre message audio directement en texte. D’après nos confrères, la transcription est généralement correcte, même si elle est moins rapide que la saisie vocale de Google.

Crédit image : 9to5Google

Une autre fonctionnalité a été repérée, peut être moins indispensable, mais améliorant vos interactions sur la forme. En effet, Google veut permettre de réagir aux messages reçus avec n’importe quel emoji, au lieu des 7 actuellement proposés.  Une fonctionnalité déjà présente sur certaines applications de messagerie comme Signal par exemple.

Dans la volée de nouvelles fonctionnalités, l’envoi d’images va également être simplifié avec une refonte totale de la galerie de photos. Actuellement, l’application propose une grille à défilement horizontal de vos images récentes mais aussi la possibilité de prendre une photo à la volée. Dans cette nouvelle version, une grille comprenant davantage d’images s’affichera directement et la photo ou les dossiers seront accessibles via un petit bouton en bas à droite de la grille.

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Android : les applications du Play Store ont enfin des notes plus pertinentes

Google a décidé de s’appuyer sur votre modèle de smartphone pour vous afficher des notes plus pertinentes lorsque vous recherchez une application.

Une petite évolution sur le Play Store qui va éviter des déboires à certains sur leur smartphone Android. Google avait annoncé cela en août dernier et après pas mal de retard, la firme de Mountain View vient de déployer son nouveau système de notation sur tous les appareils.

Concrètement, avant ce changement Google ne proposait qu’une note basée sur la moyenne globale des notes publiées par tous les utilisateurs, peu importe le pays ou l’appareil. Ainsi, les notes et les commentaires pouvaient être bien loin de l’expérience utilisateur réelle selon un usage sur du haut de gamme ou du bas de gamme par exemple. De même, un problème de traduction ne se retranscrit pas forcément dans la note, pouvant aboutir au téléchargement d’une application finalement incompréhensible.

Dorénavant, lorsque vous regardez une application sur le Play Store, il est indiqué que « les notes sont basées sur les avis récents de personnes de votre région qui utilisent le même type d’appareil que vous », présentant donc une note variant d’un appareil. A noter, tous les avis et notes publiées proviennent d’utilisateurs disposant d’un compte Google validé explique le géant américain.

Source : 01net

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Clin d’oeil : Xavier Niel, le pharaon des télécoms

Une reconstitution réalisée par des scientifiques a permis de découvrir le visage Ramsès II, un faciès qui pourra sembler plutôt familier.

Xavier Niel aurait-il de lointaines origines dans la noblesse égyptienne ? Grace au travail d’une équipe scientifique des université John Moores de Liverpool et du Caire sur le crâne du pharaon le plus connu Ramsès II, l’émission “Des racines et des ailes” a révélé une reconstitution de son visage.

Un travail de longue haleine en étudiant chaque détail du crâne puis une modélisation 3D basée sur les modèles de représentation du pharaon jusqu’à aboutir à une modélisation saisissante du roi d’Égypte mort il y a maintenant 3300 ans. Avec une surprise pour les fans de télécoms…

Crédit image : FranceInfo

En effet, cette modélisation de Ramsès II à l’âge de 45 ans ressemble à s’y méprendre à Xavier Niel. Le principal intéressé s’en est d’ailleurs amusé sur Twitter.

Les commentaires de Sahar Saleem, en charge du projet à l’université du Caire, ont donc de quoi le flatter : “c’est vraiment un très beau roi. Il est tellement égyptien. Il ressemble à ces visages que je croise tous les jours dans les rues du Caire et d’Égypte.” Le fondateur de Free n’est d’ailleurs pas le seul à s’être amusé de cette ressemblance, les internautes y allant de leurs meilleurs jeux de mots.

 

De plus, il ne s’agit pas de la seule modélisation faite de Ramsès II, puisque les scientifiques se sont également attelés à montrer à quoi ressemblait le pharaon à 91 ans. Un aperçu de l’avenir pour le créateur de la Freebox ?

 

Source et crédit image : France Info

 

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Le WiFi 7 permettrait d’atteindre 5Gb/s en conditions réelles

Si le WiFi 6 et 6E ne sont pas encore généralisés dans le monde, les fabricants sont déjà en train de préparer le WiFi 7, qui promet des débits plutôt impressionnants.

Une démonstration assez forte avec un débit deux fois plus important que celui du WiFi 6E. Intel et Broadcom, parmi les plus gros fournisseurs de processeurs des smartphones ou ordinateurs, viennent de publier les premier résultats de leurs tests du WiFi 7.

Un débit de 5.06 Gb/s a ainsi été observé entre “un ordinateur Intel Core doté d’une solution WiFi 7” et “un point d’accès Broadcom WiFi 7”. Si l’on est loin des performances théoriques de 30 Gb/s de la norme, la différence avec les standards actuellement proposés sur le marché est notable. Intel et Brodacom ont en effet également montré la bande-passante en WiFi 6 atteignant environ 1 Gb/s et en WiFi 6E, on atteint “seulement” 2.5 Gb/s.

Parmi les nouveautés permettant ce type de performance, l’utilisation de canaux très larges de 320 MHz dans la bande 6 GHz, ainsi que de l’un nouveau système de modulation 4K QAM. De plus, le WiFi 7 permet une connexion simultanée sur plusieurs plages de fréquences différentes et il améliore l’utilisation des canaux, sans oublier la promesse d’une latence réduite.

On peut alors imaginer des usages bien plus poussés comme le streaming vidéo 1K ou le futur de la réalité augmentée, ou même du gaming en WiFi. “Le Wi-Fi 7 est le protocole wifi le plus puissant et capable à ce jour, et il permettra à la wifi d’épouser toutes les applications les plus exigeantes dans les marchés consommateur et verticaux avec le plus haut niveau de déterminisme jamais atteint jusqu’ici” explique le directeur de la recherche chez IDC, Phil Solis.

Il faudra cependant encore patienter, puisque les premiers appareils compatibles n’arriveront que d’ici l’année prochaine.

Source : Presse-citron

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Fermement opposés à la 5G de Free Mobile, ils collectent des fonds pour aller devant le tribunal

Le projet d’installation d’une antenne-relais fait l’objet d’une opposition de la part des riverains, prêts à aller jusqu’au tribunal s’ils récoltent l’argent nécessaire.

Si un pylône se dresse dans la forêt, peut-on s’y opposer ? Dans la commune de Longeville-sur-Mer en Vendée, c’est en effet le cas.  Le projet de Free Mobile de s’installer dans la commune remonte à l’été 2020 et fait de nouveau parler de lui.

Il y a deux ans, Free dépose une déclaration préalable de travaux auprès de la mairie pour implanter un pylône 5g de plus de 35 mètres de haut sur le lieu-dit de la Casse-de-la-Bonne-Femme. La mairie s’est dans un premier temps opposée à l’idée, refusant d’accorder le permis “car on pensait q(j’vue la parcelle était située dans une zone de boisement remarquable” explique Annick Pasquereau, la maire.

Après un recours gracieux de l’opérateur, mettant en avant “l’utilité publique” du pylône et une analyse plus poussée de la demande montrant que la parcelle concernée n’était pas en zone classée, la municipalité accepte finalement la construction du site. Des riverains se mobilisent en opposition à cette installation et le panneau indiquant les travaux à venir a été retiré. Voyant cela, les riverains pensaient “sincèrement que nous avions été entendus et les travaux annulés” explique l’un d’entre eux.

Cependant, cet été, certains riverains s’aperçoivent que le panneau est de retour, sans inscription affichée. « On a dû faire nos propres recherches. C’est finalement complètement par hasard que nous avons découvert que la construction de l’antenne était toujours d’actualité et que les travaux devaient démarrer lundi 5 septembre » détalle Gaël Boire, opposant au projet.

Les riverains mécontents se sont réunis au sein d’un collectif et ont lancé une pétition avec “déjà plus de 3000 signatures“. Ils bloquent également le chantier qui devait démarrer le 5 septembre. Outre les habituelles craintes pour les risques potentiels de la 5G sur la santé, ces derniers font également valoir “un risque de perturbation pour la faune sauvage”, mettant en avant également la présence de plusieurs ruches à moins 100m de l’antenne. « Sans compter l’impact paysager… On parle quand même d’une antenne de 38 mètres au milieu d’une forêt ! » ajoutent-t-ils.

Autre motif d’opposition pour eux : l’utilité publique invoquée par Free Mobile pour installer son antenne ne leur paraît pas valable. En effet, le secteur ne se situe pas en zone blanche avec une couverture de la part des 4 opérateurs et trois antennes déjà implantées dans un rayon de 2km. Un riverain présent lors du blocage argue que “dans une période où l’on prône la sobriété énergétique, il va falloir qu’on nous explique que est l’intérêt de mettre une antenne ici.

La préfecture ainsi que des élus départementaux ont été interpellés mais les riverains se préparent en cas de refus d’assistance de leur part. Une cagnotte en ligne a été lancée pour financer des démarches en vue de lancer un recours devant le tribunal.

Source : Ouest-France

 

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