Auteur : lucas

AquaFi : le Wi-Fi sous-marin imaginé par des chercheurs

Une équipe de chercheurs a mis au point un système de Wi-Fi qui fonctionne… sous l’eau.

Sur terre, dans les airs et maintenant sous la mer, le Wi-Fi n’a pas fini d’être étudié. Des chercheurs de l’Université des sciences et technologies du roi Abdallah en Arabie saoudite ont développé un Wi-Fi basé sur des signaux lumineux, soit par LED ou laser pour communiquer sous l’océan.

Si actuellement, la communication sous-marine nécessite des signaux radio, acoustiques et lumineux, les deux premiers ont des limites notamment au niveau de la portée ou du volume de données transporté. Le défi de cette Université saoudienne est de permettre aux plongeurs et aux scientifiques de communiquer lors d’explorations et de travaux sous l’eau, avec ce qu’elle a nommé Aqua-Fi.

Les chercheurs ont ainsi créé un prototype utilisant soit des LED vertes (avec donc un procédé qui pourrait s’apparenter au Li-Fi) ou un laser de 520 nm pour transmettre les données entre un ordinateur et et un détecteur de lumière connecté à un autre ordinateur. La technologie utilisée dépendra de la distance, les LED étant idéale pour des communications à 10 mètres et moins tandis que le laser sera privilégié pour aller jusqu’à 20 mètres et après.

Pour le test, les chercheurs ont ainsi échangé des données entre des plongeurs situés à quelques mètres de distance. Ils ont ainsi atteint une vitesse de transfert maximale d’environ 2 Mo par seconde avec un retard moyen d’une milliseconde. Il reste cependant quelques obstacles à cette technologie.

En effet, les tests ont été effectués dans des conditions optimales et dans une eau statique, il reste à assurer l’alignement des signaux lumineux dans une eau trouble, mais aussi la problématique pour les plongeurs d’être dans l’axe du récepteur. L’équipe de chercheurs est déjà en train de plancher sur un récepteur sphérique capable de recevoir les signaux sous tous les angles.

Source : Futura

 

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Le président de l’Arcep balaie les critiques sur la 5G, prévoyant la fin des “postures” de Bouygues et SFR

Le gendarme des télécoms a annoncé son calendrier pour les enchères 5G et Sébastien Soriano, son président, réponds aux prises de positions de certains opérateurs qui appelaient à les repousser.

Les telcos sont divisés au sujet de la 5G. Si tous annoncent y être préparés et participer aux enchères qui se tiendront en septembre, deux camps se sont opposés avant l’annonce du calendrier par l’Arcep.  D’un côté Bouygues et SFR qui ne jugeaient pas nécessaire de déployer la 5G et préconisaient de se focaliser sur la couverture 4G, de l’autre Orange et Free pour qui le lancement devait se faire rapidement. Pour Sébastien Soriano, c’est le jeu des annonces, mais ces critiques devraient bientôt être de l’histoire ancienne.

En effet, Bouygues Telecom avait par exemple demandé un report de six mois des enchères, au profit d’une extension du New Deal mobile, qui vise à accélérer la couverture 4G dans l’hexagone. SFR lui aussi, jugeait que la priorité se trouvait du côté du déploiement de la 4G et de la fibre d’abord, viendrait ensuite la 5G. Pour Sébastien Soriano, ces deux opérateurs “ont pris des posturesça fait partie du jeu“, mais qui sont plus des positions de principe, à laquelle il oppose “un réalisme des déploiements, un réalisme commercial qui va reprendre ses droits. “.

Ainsi, le gendarme des télécoms se dit ” confiant sur le fait que tous les opérateurs vont participer aux enchères ” et qu’ils vont “tous lancer la 5G […] selon un calendrier qui dépendra un peu de l’appétence des uns et des autres“.

Quant à la supposée précipitation vers la 5G, alors que la 4G n’est pas encore déployée partout en France, Sébastien Soriano est clair. Il ne prévoit pas de renégocier le New Deal Mobile. Si le gouvernement et le gendarme des télécoms prévoient de faire le point sur ce sujet, une extension de l’accord visant à accélérer la couverture 4G en zone rurale “n’est pas prévue à l’ordre du jour.“. Le président de l’Arcep estime que cette problématique de couverture a déjà été anticipée par les pouvoirs publics et demande “aux opérateurs d’être au rendez-vous de leurs engagements“. Une posture assez similaire à celle du patron d’Orange, qui taclait la proposition de Bouygues de renégociation du New Deal. 

Pour le président de l’Arcep, deux cas de figure auraient pu causer un report de la 5G en France : une décision du pouvoir politique et un marché des télécoms fragilisé par la crise. Le Gouvernement a au contraire milité pour un lancement de la 5G rapidement dès la sortie de la crise et le marché n’a pas été très touché par l’épidémie. Dans cette optique, “pourquoi est ce qu’on n’aurait pas maintenu [le calendrier]? “, ironise Sébastien Soriano, dans son interview pour BFM Business.

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5G et Huawei en France : les autorisations ou refus devraient être délivrés d’ici 10 jours

Le cas Huawei est un des points encore trouble concernant le déploiement de la 5G en France. La situation devrait s’éclaircir d’ici une dizaine de jours.

Une pomme de discorde qui dure depuis le début de l’année. L’utilisation des équipements Huawei dans le cadre de la 5G en France a été remis en cause par les accusations du gouvernement américain, qui soupçonne le fabricant d’espionnage. Initialement prévue pour février, puis repoussée l’Anssi devrait rendre publique sa décision sur le sujet “au plus tard dans un délai de 10 jours” d’après les sources du JDD .

L’autorisation d’utiliser les équipements Huawei sera décisive pour Bouygues et SFR

Deux opérateurs français attendent le feu vert pour utiliser Huawei pour la 5G : Bouygues Telecom et SFR. En effet, les deux FAI utilisant beaucoup les équipements du fabricant chinois, une interdiction de la part du gouvernement pourrait leur coûter très cher. Bouygues, par exemple, équipe près de 50% de son réseau 4G avec du Huawei. Si l’Anssi interdisait l’équipementier sur le territoire Français, les deux opérateurs se verraient contraints de démonter une partie de leurs antennes pour passer à la 5G. D’où les injonctions de ces derniers à l’Etat de prendre ses responsabilités et la demande d’indemnisation en cas d’exclusion de Huawei de la 5G en France.

Dans le cas où Huawei est totalement écarté du déploiement en France, le coût engendré par cette décision se chiffrerait entre 800 millions d’euros et 2.5 milliards pour Bouygues et SFR. Du côté de leurs concurrents, le choix s’est porté sur Nokia pour Free et c’est aussi le cas chez Orange, l’opérateur historique a pour sa part également signé un partenariat avec Ericson.

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GoMo, MVNO lancé par Iliad et Xavier Niel, franchit le cap des 200 000 abonnés

Presque 8 mois après son lancement, le MVNO Irlandais d’Iliad et Xavier Niel atteint le palier des 200 000 abonnés, sans boutique physique.

Un cap franchi. Le 15 octobre 2019, l’opérateur Eir, détenu à hauteur de 64.5% par Iliad et NJJ, la holding de Xavier Niel, lançait son opérateur virtuel GoMo en Irlande, avec une stratégie agressive. Un plan qui semble payer, puisque l’opérateur virtuel annonce avoir les 200 000 abonnés.

Le pari lors du lancement était la simplicité, la transparence et un prix défiant toute concurrence alors que les concurrents de l’opérateur historique Eir appliquaient des tarifs jusqu’à trois fois plus élevés. C’est pourquoi les 100 000 premiers abonnés de l’opérateur pouvaient bénéficier d’appels,SMS et MMS illimités avec 80 Go de data , plus 10 Go en roaming pour 9.99€/mois sans engagement et à vie. Un cap qui avait été franchi en janvier. L’opérateur a d’ailleurs été salué et a obtenu deux prix en Irlande l’année dernière pour son offre.

L’offre de GoMo a depuis évolué et propose une offre proposant appels,SMS, MMS et data illimitée sur le territoire auxquels s’ajoute une enveloppe de 10 Go en roaming pour 12.99€ par mois à vie. Le tout sur le réseau d’Eir telecom, qui promet  98% de couverture de la population en 4G.

En avril 2018, NJJ, holding de Xavier Niel s’est officiellement emparé de 32,9% du capital de Eir et Iliad, 31,6% soit 64,5% à eux deux. La maison-mère de Free a par ailleurs, la possibilité d’en prendre le contrôle à terme, via l’exercice d’une option d’achat exerçable en 2024 accordée par NJJ. L’objectif affiché depuis, construire le meilleur réseau fixe et mobile en Irlande, offrir des produits de la plus haute qualité et offrir un service de premier ordre à la clientèle irlandaise.

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Apple condamné par la justice française pour clauses abusives

Une interprétation libre de ce qui est une donnée personnelle ou pas d’après Apple a entraîné sa condamnation par le Tribunal judiciaire de Paris.

Pour Apple, votre code postal, votre adresse IP… ne sont pas des informations personnelles. C’est ce qu’avait repéré et dénoncé l‘UFC-Que Choisir depuis 2016 dans les clauses imposées par Apple, notamment pour son service iTunes, devenu Apple Music. La justice a finalement tranché la semaine dernière, en faveur de l’association de consommateur.

Le tribunal a ainsi jugé abusives et/ou illicites 7 clauses des conditions d’utilisation d’Apple Music. Notamment sur la résiliation et suspension du service ou l’envoi et la gestion des données personnelles. Pour cela, le géant américain a été condamné le 9 juin dernier à verser 30 000€ à l’UFC-Que Choisir et il devra publier le verdict su son site web.

Plusieurs exemples ont été indiqués par l’association de consommateurs, notamment le fait qu’Apple ” estimait par exemple que l’adresse IP, le métier, l’identifiant publicitaire, l’indicatif postal ou encore la géolocalisation des utilisateurs n’étaient pas des données personnelles, et n’étaient ainsi pas protégées par les règles du RGPD“, ou encore qu’il se réservait le droit ” d’exploiter les contenus (commentaires, photos, vidéos, podcasts) gratuitement, mondialement et perpétuellement ”, ce qui a également été jugé abusif par le Tribunal de Paris.

La Pomme pourra bien sûr faire appel, dans un délai de trois mois. Cependant, d’après l’UFC-Que Choisir, ” tout laisse à penser que l’entreprise américaine ne s’y aventurera pas : ni Facebook, ni Google n’ont choisi cette voie “.

 

 

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Déploiement 4G et New Deal mobile 2: pour Stéphane Richard, “avant de demander à en faire plus, il faut déjà faire ce qui était prévu”

Face aux propositions de Bouygues Telecom d’un nouveau New Deal mobile pour accélérer le déploiement de la 4G, le patron d’Orange n’est pas convaincu.

Alors que le débat sur l’utilité de la 5G est encore en cours parmi les opérateurs, celui qui l’a lancé a proposé une extension du New Deal Mobile pour améliorer la couverture en zone rurale. Pour Stéphane Richard, la proposition n’a pas vraiment d’intérêt dans le contexte actuel. 

Bouygues Telecom estime en effet que la 5G peut attendre 6 mois, ce qui n’est pas le cas de 4G. Ainsi, début juin, le directeur général de l’opérateur militait pour repousser les enchères de la 5G au profit d’une extension du New Deal mobile, en accord avec Free, SFR et Orange, pour déployer plus de pylônes mutualisés  et ainsi accélérer la couverture 4G en France.

Une proposition qui n’intéresse pas Stéphane Richard, qui explique dans Les Echos juger le New Deal mobile actuel “largement dimensionné pour une amélioration substantielle du service dans les territoires ruraux“. 5000 pylônes à installer, répartis entre les quatre opérateurs, c’est assez pour Orange qui “pour sa part, sera à l’heure“. Pour le patron d’Orange, cette proposition n’a pas vraiment de sens tant que le premier New Deal n’est pas respecté. “Avant de demander à en faire plus, il faut déjà faire ce qui était prévu“, cingle-t-il . 

Pas d’accord avec Bouygues sur ce sujet, donc, ni sur la 5G . Orange a également glissé une pique aux opérateurs frileux concernant le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile. Il l’estime pour sa part nécessaire, ne serait-ce que pour augmenter la capacité des réseaux télécoms.

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La Poste Mobile arrête ses offres fixes pour proposer les box de SFR

Changement de modèle pour La Poste Mobile, qui commercialise désormais uniquement les offres internet fixes de SFR.

Le MVNO a confirmé le passage de témoin. Dans les bureaux de poste et sur le site internet, il ne sera plus proposé de box “La Poste Mobile”, mais uniquement les offres de SFR. Cependant, pas de changement pour les clients existants, leur offre restera la même.

Au début du confinement l’opérateur virtuel avait cessé temporairement la commercialisation de ses offres fixes, pour respecter au mieux les mesures de sécurité sanitaire pour ses employés comme pour ses abonnés. Cependant, une fois la période passée, les box de La Poste ne sont toujours pas revenues sur le site internet, et ont été remplacées par les abonnements SFR, en ADSL, fibre ou câble. 

Cet opérateur étant détenu à 51% par La Poste et 49% par SFR, l’arrivée des offres de l’opérateur au carré rouge dans ses canaux de distribution n’est finalement qu’une suite logique du partenariat. Contacté par Ariase, La Poste Mobile explique que ce choix permet, depuis le 19 mai, de proposer à ses abonnés “le meilleur des deux mondes” soit, l’accès à “la technologie et [aux] innovations SFR dès leur introduction sur le marché français” et le “maillage territorial ainsi que la proximité et confiance” des bureaux de postes. 

Avec cette présence exclusive dans les 7 700 bureaux de postes, c’est une aubaine pour SFR qui bénéficie ainsi d’une forte présence commerciale, notamment en zone rurale. Avec le déploiement progressif de la fibre en campagne, l’opérateur peut ainsi bénéficier de points de ventes tout prêts, pour proposer ses offres directement.

Pour les clients box La Poste, ce nouveau modèle du MVNO “n’aura aucun impact” assure-t-il. ” Le dorénavant ex-FAI précise que ses abonnés “conservent leur offre, leurs options, leurs services actuels ainsi que leur matériel“. Le service d’assistance client reste à leur disposition en cas de besoin. Mais pour ce qui est du MVNO, il ne commercialisera dorénavant plus que des forfaits mobiles.

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Orange : “Nous serons parmi les premiers dans la 5G car nous y croyons, contrairement à d’autres”

Le patron d’Orange, Stéphane Richard s’est exprimé au sujet de la 5G qui arrivera en France en fin d’année et se montre plutôt confiant, sans pour autant vouloir se précipiter.

Chaque opérateur y va de son commentaire. Après SFR, c’est au tour d’Orange de commenter l’annonce des enchères 5G qui se tiendront en septembre prochain. Si l’ex-France télécom s’annonce prêt pour la nouvelle génération de téléphonie mobile, son patron explique que rien ne sert de courir dès le lancement.

Stéphane Richard veut un “bon rythme, sans se précipiter” pour la 5G

Interviewé par Les Echos, le patron de l’opérateur historique déclare que ce dernier sera “parmi les premiers dans la 5G“, car il croit en cette technologie, “contrairement à d’autres manifestement“. Une pique lancée à SFR et Bouygues qui se sont tous les deux montrés frileux sur la nouvelle génération de téléphonie mobile

Interrogé sur le prix de base des fréquences qui seront mises aux enchères entre le 20 et le 30 septembre, Stéphane Richard reste assez philosophe : ” Bien sûr, nous aurions préféré un prix moins élevé. Mais on peut difficilement dire que les télécoms ont été peu touchés pendant la crise et demander une baisse du prix ! “. Cependant, pour lui, c’est au niveau du déploiement de cette technologie qu’il faudrait une adaptation dûe à la crise économique. “Il faudrait alléger” le rythme du déploiement explique-t-il, ce que l’Arcep a déjà fait en levant l’obligation de lancer la 5G dans deux villes d’ici la fin de l’année. Rien n’a encore été annoncé concernant les paliers suivant à respecter établis dans le cahier des charges de l’Arcep. L’opérateur veut aller à son rythme, jugeant que “commercialiser la 5G alors que les smartphones compatibles ne sont pas encore très présents n’a pas beaucoup d’intérêt“.

Comme SFR l’a fait, Orange appuie sur l’importance de différencier une “vraie 5G” d’une “fausse”, mais veut également se montrer “très vigilant à c que certains ne soient pas avantagés par rapport à d’autres“. Notamment, dans le cas de la 4G par exemple où le le gendarme des télécoms a autorisé Bouygues à réutiliser des fréquences 3G pour sa 4G, ou encore SFR et sa “fibre qui était en réalité du câble“.

L’opérateur est donc confiant, mais ne veut pas se jeter dans une course effrénée sans réfléchir. “Il faudra faire les comptes” explique Stéphane Richard. Rendez-vous en fin d’année 2020, pour la commercialisation des premières offres 5G en France.

Source : Les Echos (version papier)

 

 

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Free Mobile : nouvelle baisse de tarif exceptionnelle sur un smartphone

Une nouvelle promo pour le Oppo A5 2020 est proposée dans la boutique en ligne Free Mobile.

Vous pouvez bénéficier dès maintenant d’une remise exceptionnelle sur ce smartphone entrée de gamme, qui voit son prix passer sous la barre des 150€. Le Oppo A5 2020 est toujours proposé avec un verre trempé offert d’une valeur de 24.99€.

Ce modèle est proposé avec trois possibilités d’achat. Si vous souhaitez le payer au comptant, comptez 149€ à la commande au lieu de 169€. Pour échelonner l’achat, vous pouvez opter pour le paiement en 4 fois sans frais, avec 38€ à la commande et trois fois 37€. Et pour un paiement sur la durée, il est possible de payer en 24 fois sans frais, moyennant 29€ puis 24 fois 5€ sans frais.

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5G : SFR, comme Bouygues Telecom, demandera une compensation en cas d’interdiction de Huawei et n’exclut pas d’attaquer l’Etat

La 5G devrait arriver en fin d’année 2020, mais il reste encore des inconnues concernant le déploiement, notamment sur les équipements utilisés par les opérateurs.

Les enchères pour la 5G se tiendront en septembre prochain, c’est officiel, mais SFR redoute qu’on lui interdise d’utiliser les équipements Huawei dans le cadre du déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile. S’il en est privé, il demandera à l’Etat de prendre ses responsabilités, comme Bouygues l‘a annoncé récemment.

Car il faut dire que le flou persiste toujours sur ce plan, l’Anssi n’ayant toujours pas tranché. Pourtant mi-mars, un ouf de soulagement se profilait pour SFR dont un peu moins de la moitié du réseau est équipé par Huawei, et l’autre par Ericsson.

Selon Reuters, la France s’apprêtait à autoriser les opérateurs à utiliser les équipements du géant chinois pour le déploiement de la 5G. L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information devait toutefois limiter l’utilisation du matériel de Huawei, en l’autorisant seulement sur les parties non sensibles du réseau, comme les antennes, considérées comme posant moins de risques en termes de sécurité, et donc en dehors des coeurs de réseau. Un peu comme au Royaume-Uni, mais de l’autre côté de la manche, le gouvernement songe à faire machine arrière.

Et face à cette incertitude et au calendrier qui se profile, visant une commercialisation de la nouvelle génération de téléphonie mobile fin 2020, les deux opérateurs utilisant ces équipements estiment que le Gouvernement devra assumer d’avoir “changé les règles du jeu“. 

Huawei “est le premier équipementier mondial, c’est la meilleure qualité, ce n’est pas du tout le moins cher, donc c’est un équipementier très sérieux” Gregory Rabuel lors d’une interview pour BFM Business. Les règles étaient claires pour SFR : ils pouvaient utiliser Huawei pour la 4G, ce qu’ils ont fait, mais face aux accusations d’espionnage notamment de la part des USA, l’utilisation des équipements du fabricant pour la 5G a été remise en cause par le Gouvernement. “En cours de jeu, si quelqu’un veut changer les règles du jeu, il doit assumer le fait de changer les règles du jeu et nous accompagner dans les conséquences de ce changement “  a ainsi déclaré le directeur général de l’opérateur au carré rouge.

Lorsqu’il est questionné sur le fait d’être prêt à aller au contentieux s’il le faut, SFR indique qu’il “prendra les dispositions qui s’imposent“, tout en précisant qu’il veut avant tout respecter la loi et que “si on avait une position claire du gouvernement, évidemment on la respectera“. Bouygues Telecom avait lui aussi menacé d’attaquer l’Etat si Huawei était interdit. A l’approche des enchères de la 5G, Orange et Free sont mieux logés après avoir sécurisé leurs arrières en établissant d’autres partenariats avec Nokia ou Ericsson.

SFR et Bouygues étaient les seuls opérateurs à militer pour un report des enchères 5G, quand Free et Orange quant à eux se déclaraient prêts pour l’attribution des fréquences peu importe la date. La 5G fait résolument débat, tant dans l’opinion publique que pour les opérateurs, SFR avait d’ailleurs demandé à ce que soie clarifiée la différence entre vraie et fausse 5G dans cette même interview.

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