Auteur : lucas

Google adoptera une tolérance zéro pour les publicités “pièges à clic” dès le mois de juillet

Le géant américain veut assainir son réseau publicitaire et bannira toute publicité qui incite au clic sans fondement, via des stratégies trompeuses.

Nouvelle règle qui devrait éviter bien des clics inutiles aux internautes pour Google Ads, la plateforme de publicité de Google. la firme de Mountain View a annoncé qu’elle allait mettre à jour son règlement sur les déclarations trompeuses à partir du mois de juillet, pour prendre en compte ces fameuses annonces appelées plus vulgairement “putaclics”. 

L’entreprise américaine définit ces publicités qui seront bannies ainsi : la règle s’applique ” aux publicités qui incluent du texte ou des images sensationnalistes, ou utilisant des stratégies de pièges à clics, ayant pour but de générer du trafic vers l’annonce en incitant l’utilisateur à agir immédiatement afin de comprendre tout le contexte de l’annonce “.

Plus concrètement, deux types d’annonces seront visées. La première, est celle des stratégies de piège à clics comme les faux “cliquez ici pour le découvrir”, ou “la cinquième va vous étonner”… Qui incite à en savoir plus sur un contenu simplement via une stratégie aguicheuse.

Autre piège qui ne sera plus toléré : l’utilisation d’événements négatifs pour susciter la peur, la culpabilité ou d’autres émotions négatives et ainsi pousser le consommateur à une action rapide. Les « annonces montrant des parties du corps clairement modifiées en gros plan, des photos d’identité ou des accidents de la vie réelle pour promouvoir un produit ou un service » disparaîtront également. De même que celles « qui incitent l’utilisateur à acheter, à s’abonner ou à cesser de consommer un produit ou un service afin d’éviter tout risque ».

Ce n’est pas la seule mesure que Google a pris pour assainir son réseau publicitaire, récemment la firme de Mountain View a également annoncé la fin de diffusion des publicités consommant trop de ressources. De quoi rendre la navigation plus agréable, tant au niveau des performances que des publicités affichées, qui seront moins anxiogènes ou arrêteront d’être trompeuses.

Source : Google via BDM

Classés sous les catégories : Non classé

Débat sur la 5G au sein du Gouvernement, deux ministres demandent un report

Le ministre de la Santé Olivier Véran et la ministre de l’Écologie Elisabeth Borne demandent un moratoire sur la 5G, alors que l’État semblait vouloir la lancer rapidement.

Plusieurs sons de cloches résonnent au sein du gouvernement autour de la 5G. Alors que la demande d’un report des enchères 5G de la part de Bouygues Telecom avait été rejeté par l’État, ce sont désormais deux ministres qui demandent à Matignon d’attendre avant de lancer la nouvelle génération de téléphonie mobile. 

Dans une interview pour le Journal Du Dimanche, Elisabeth Borne explique qu’elle, ainsi qu’Olivier Véran le ministre de la Santé, ont écrit à Edouard Philippe pour lui demander “d’attendre l’évaluation de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) avant le déploiement de la 5G“. En effet, l’agence veut analyser plus en profondeur les risques liés aux ondes, tant sur le climat que sur la santé. Cependant, les premiers résultats de cette analyse pourraient repousser le lancement de la nouvelle technologie à l’année prochaine.

Une demande qui étonne, venant de deux membres du Gouvernement. On se souvient en effet des dire de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier Runacher, qui considérait le lancement rapide de la 5G comme une évidence. Elle préconisait d’ailleurs de faire attentionà ne pas prendre du retard (sur la 5G) et à ne pas se retrouver dans la situation qu’on a déjà vécue plusieurs fois en France où on va être plus intelligents que tout le monde et à la fin on est surtout en retard sur le reste de la compétition”.Une sorte de feu vert pour l’Arcep également qui a ainsi pu annoncer la tenue des enchères pour les fréquences en septembre prochain.

Si le débat entre les opérateurs, avec notamment Orange et Free qui étaient pour un lancement rapide en opposition face à Bouygues et SFR est logique, tout comme celui qui a lieu dans la société comme par exemple des militants écologistes qui attaquent en justice les opérateurs, cette discordance entre les membres d’un même gouvernement peut surprendre. Et si la 5G ne met pas chaque membre de l’exécutif d’accord, difficile de l’imaginer faire l’unanimité lors de sa commercialisation, prévue pour la fin de l’année et alors que Bouygues Telecom, par exemple, commence déjà à l’intégrer dans ses offres.

Source : via Ariase

Classés sous les catégories : Non classé

Bouygues Telecom lance ses premières offres “compatibles 5G”, sans le réseau et malgré les inquiétudes de l’opérateur

Alors que l’opérateur militait pour un report de la 5G et estimait qu’elle ne servirait à rien, Bouygues Telecom propose de nouvelles offres premium compatibles avec son futur réseau 5G.

Changement de fusil d’épaule pour l’opérateur de Martin Bouygues. Il propose dorénavant sur son site internet des forfaits Sensation (sa gamme premium) “compatibles 5G”, avec plusieurs offres si la souscription est faite avec l’achat d’un mobile et un forfait stand-alone.

Des offres compatibles 5G déjà disponibles…

Des offres estampillées 5G alors que les enchères ne se tiendront qu’en septembre, pour un lancement en fin d’année, c’est un véritable changement de cap qu’opère Bouygues Telecom avec ces nouvelles offres.

Vous pouvez ainsi dès à présent vous rendre sur le site de Bouygues Telecom et souscrire à plusieurs forfaits, qui seront donc compatible avec le futur réseau de l’opérateur. 

L’opérateur revisite ainsi ses offres, avec un coût plus élevé ( de 2 à 5€ en plus d’après Bbox Mag), mais inclue plusieurs avantages comme l’option Multi-SIM incluse, un fair-use à l’étranger revu à la hausse, tout comme l’enveloppe de data ainsi que l’accès à B.TV. Chaque offre est soumise à un engagement de 24 mois. Il s’agit ici des forfaits requérant l’achat d’un smartphone, mais l’opérateur propose également une offre seule, avec un engagement de 12 mois cette fois.

… malgré les réserves et les risques pour Bouygues Telecom

Le lancement de ces offres, avec une étiquette 5G dessus, est une véritable surprise. Bouygues ayant été le premier à demander à l’Etat de repousser les enchères de la 5G, estimant que la technologie ne servirait à rien pour l’instant. D’autant plus que pour ce qui est du déploiement de la 5G, l’opérateur déplorait encore il y’a quelques jours le flou dans lequel il était laissé au sujet de l’utilisation d’équipements Huawei. En effet, le refus de l’Anssi d’autoriser les équipements du fabricant chinois pourraient avoir des conséquences très importantes sur la position de Bouygues lors de la commercialisation de la 5G.

Une manière pour l’opérateur de se montrer confiant concernant la nouvelle génération de téléphonie mobile, même si cela reste avant tout du marketing. En effet, chaque opérateur se verra attribuer les fréquences 5G en septembre prochain. Il reste encore à Bouygues d’en acquérir puis d’installer les sites compatibles, sachant que tous ne sont pas fibrés… Tout reste encore à faire de ce côté pour réellement proposer la 5G aux français. D’ailleurs, aucune mention n’est faite de la nouvelle technologie dans la brochure tarifaire de ses forfaits, qui a pourtant été mise à jour le 22 juin, renforçant l’impression d’étiquette collée aux forfaits Sensation.

Un lancement de la 5G qui reste incertain, et dans certaines zones uniquement comme le précise discrètement Bouygues Telecom

D’autant plus que l’Arcep a levé l’obligation pour les opérateurs de couvrir au moins deux villes en 5G d’ici la fin de l’année. Si les premières offres doivent arriver fin 2020, très peu de Français seront couverts en 5G à ce moment. On peut également se questionner sur l’engagement de deux ans de ces forfaits, qui “enfermera” l’abonné voulant bénéficier de cette nouvelle technologie pendant deux ans alors que rien ne garantit  la couverture de son département sur cette période.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Netflix cache dorénavant des programmes à certains utilisateurs

Les utilisateurs de VPN (réseau privé virtuel) auront dorénavant accès à moins de contenu sur la plateforme de SVOD qui a décidé de changer de politique. 

La connexion par VPN était utilisée comme solution pour contourner le blocage des contenus dans certains pays. Netflix a simplement décidé de ne plus afficher les programmes concernés par ces limitations lorsque l’on en utilise un.

Du blocage pur et simple au masquage des séries

Auparavant, si Netflix repérait l’utilisation d’un VPN sur sa plateforme, il bloquait complètement la lecture de contenu. Une solution qui ne convenait pas aux utilisateurs réguliers de ces réseaux virtuels qui n’avaient pas l’intention de briser les règles. La plateforme a donc décidé de changer de politique en masquant simplement les contenus n’étant accessibles que dans un pays spécifiquement si votre VPN est activé.

Car l’utilisation de cette technologie permettait d’outrepasser les limites et de regarder, par exemple, un film absent sur le catalogue français de Netflix, mais présent aux Etats-Unis, en utilisant une adresse IP américaine. Ce que les ayants-droits voient d’un très mauvais oeil, souhaitant garder la main sur l’exploitation de leurs films dans diverses régions du monde. Ainsi, dorénavant si vous utilisez une adresse IP à l’étranger via un VPN, il ne vous sera proposé que le contenu disponible à l’international.

Plusieurs sites spécialisés ont relevé ce changement récent, comme UNoGS ou VPNcompare, relayés par TorrentFreak. Le média indique d’ailleurs que si certains VPN utilisés sont effectivement détectés et donc ne permettent d’afficher qu’une partie du catalogue, d’autres permettent toujours de contourner les limitations géographiques mises en place par la plateforme.

Classés sous les catégories : Non classé

Cafeyn, inclus dans l’offre Freebox Delta, remplacera le bouquet presse dans les offres de SFR cet été

Après Bouygues et Free, le service de presse en ligne Cafeyn débarquera cet été dans les offres de SFR, remplaçant SFR Presse.

Pas de rachat, mais une distribution. Alors qu’à la fin du mois de mai, la possibilité pour le service de presse Cafeyn (ex-LeKiosk) de racheter SFR Presse à Altice était envisagée, Ari Assuied, son président, annonce un nouvel accord de distribution avec l’opérateur au carré rouge.

Pendant le courant de l’été, Cafeyn remplacera SFR Presse qui n’existera plus” affirme-t-il fièrement. En effet, son service qui revendique à ce jour 1.5 millions d’utilisateurs actifs, viendra se substituer au bouquet déjà présent pour les abonnés dans le courant de l’été avec ne nouvelle offre, “une fois que le basculement sera terminé“.

Un changement gagnant-gagnant et pour le service de presse et pour les abonnés, qui bénéficieront de plus de 1000 titres au lieu des 80 proposés par SFR Presse. Et si Ari Assuied se refuse à communiquer des objectifs de gains d’abonnés avec ce nouveau partenariat, il admet que “ce nouveau partenariat lui permet de passer un pallier substantiel, SFR étant le deuxième opérateur télécom en France”. Après une intégration dans l’offre Freebox Delta et en tant que bonus dans les offres fixes de Bouygues Telecom, Cafeyn ajoute une nouvelle corde à son arc avec SFR. Pas d’accord avec Orange, qui propose le service ePresse, son principal concurrent.

L’ex-Le Kiosk a également racheté miLibris à Altice, une plateforme de solutions logicielles permettant la distribution, numérisation et monétisation des contenus sur Cafeyn pour les éditeurs. La plateforme ne cache pas son ambition et clame vouloir devenir “a minima le champion européen, et au mieux le champion mondial du troisième axe majeur du streaming, celui de l’information de qualité” .

Source : Challenges

 

Classés sous les catégories : Non classé

Cdiscount Mobile propose deux nouvelles séries limitées à 30 et 60 Go à prix cassés

Deux nouvelles promos valables pour 6 mois proposées par le MVNO.

De quoi consommer un peu de data à petit prix chez Cdiscount Mobile, avec deux forfaits respectivement à 2.99€ et 4.99€ par mois, sans engagement. Jusqu’au 23 juin prochain, vous pouvez ainsi souscrire à ces offres, moyennant 10€ supplémentaires à la commande pour la carte SIM.

  • Le forfait 30 Go “Immanquable” de Cdiscount est ainsi proposé à 2.99€/mois pendant les six premiers mois puis 12.99€, avec appels, SMS et MMS illimités et une enveloppe de 10GO valable dans l’Union Européenne et dans les DOM.
  • Le forfait 60 Go , quant à lui est proposé à 4.99€/mois pendant six mois, au lieu de 14.99€ , lui aussi avec avec les appels et messages en tout genre illimités. Pour les voyageurs.

Le tarif promotionnel n’est valable que 6 mois après quoi, ils repassent au prix habituel.

Classés sous les catégories : Non classé

Free vous fait passer le bac : épreuve de traduction libre, to be Free or not to be ?

Dernière ligne droite pour les bacheliers 2.0 de Free ! L’opérateur de Xavier Niel veut tester votre niveau d’anglais après une semaine d’épreuves.

Google traduction est interdit ! Après vous avoir fait philosopher sur la data illimitée, questionné sur vos connaissances historiques et même vous avoir fait réviser vos maths ou votre géographie, c’est au tour de l’épreuve d’anglais de passer à la sauce Free sur Twitter. C’est la dernière étape de cette semaine de révision mise en place par l’opérateur en remplacement des épreuves officielles annulées.

L’épreuve est toute simple, traduisez les paroles de cette chanson de Stevie Wonder iconique, qui a pour l’occasion été revisitée par l’opérateur de Xavier Niel : “I’m Free”. Encore une fois, ne trichez pas : pas de traduction en ligne ! A vos stylos et Good luck !

 

Classés sous les catégories : Non classé

Disney+ ne propose plus de période d’essai pour découvrir sa plateforme de SVOD

La plateforme de SVOD de Disney ne propose plus les 7 jours d’essai gratuit instaurés à son lancement.

La fin d’un rêve bleu. Arrivée en France en avril dernier, la plateforme de streaming a enregistré de très bons chiffres depuis sa création l’année dernière. Le service était d’autant plus alléchant qu’il permettait de l’essayer pendant 7 jours, pour se faire une idée. Ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Un changement discret qui a été repéré par nos confrères de Numerama. Au lieu d’indiquer, comme c’était le cas depuis son lancement, “démarrez votre essai gratuit de 7 jours”, le site invite dorénavant à simplement commencer à regarder son contenu une fois inscrit.

Crédit photo : Numerama

Et le changement semble être global, puisque même via un VPN pour se connecter aux serveurs américains, la période d’essai n’est plus proposée. Une nouvelle stratégie donc, qui suit les pas de Netflix qui avait également mis fin à son essai gratuit d’un mois en début d’année. Difficile de dater la modification, et aucune annonce n’a été faite à ce sujet de la part de la firme aux grandes oreilles.

Ce n’est cependant pas vraiment une surprise, le géant américain avait déjà annoncé que cette période d’essai serait temporaire avant le lancement de sa plateforme. Si vous voulez vous essayer à la plateforme de Disney, il faudra dorénavant payer un abonnement directement, qui reste sans engagement.

Pour rappel, la plateforme de SVOD Disney+ est disponible sur Freebox mini 4K grâce à l’application pour Android TV. Sur les autres box, le service est disponible sous forme de deux boucles vidéos par semaine de 4h sur le Canal 16 de votre univers Canal+, se répétant et vous proposant ainsi divers contenus de la plateforme. Pas d’application sur votre player cependant. Disney+ a publié une liste d’appareils compatibles avec son application.

 

Classés sous les catégories : Non classé

Orange condamné à une amende record pour pratiques anticoncurrentielles face au nouveau partenaire de Free

Orange devra verser au total une amende de 249 millions d’euros à Digicel, un montant jamais vu en France pour une affaire de ce type.

L’opérateur antillais, qui a récemment signé un partenariat avec Free pour lancer ses offres en Guyane et dans les Caraïbes, sera finalement indemnisé à hauteur de près de 250 millions d’euros, après plusieurs coups bas de la part d’Orange.

Orange voulait avoir la main-mise sur les Antilles

Le jugement rendu le 17 juin par la cour d’appel de Paris est issu d’un appel de l’opérateur sur une condamnation en 2017. La raison est simple : Orange bloquait la concurrence dans les Antilles, avec des pratiques douteuses.

Tout a commencé dans les années 2000, où Orange était le seul opérateur mobile en Guadeloupe, Martinique et en Guyane. Vient alors un premier concurrent : Bouygues Telecom, qui souhaite prendre sa part du gâteau. L’opérateur historique ne voit pas cette arrivée d’un bon oeil et fait tout pour empêcher l’installation de son concurrent sur le territorie. Orange offre un mobile à ses nouveaux clients contre un engagement de deux ans, propose un prix réduit aux entreprises pour les appels fixes vers mobiles Orange et demande même à tous les distributeurs et réparateurs de l’île de ne travailler qu’avec lui.

Bouygues Telecom lâche finalement l’affaire en 2006, vendant ses activités dans les Antilles à Digicel, un opérateur qui lui est présent dans 31 pays des Caraïbes et du Pacifique. L’abandon n’est pas sans conséquence, Bouygues portant plainte contre son concurrent, qui sera condamné en 2009 à 60 millions d’euros pour “abus de position dominante” par l’Autorité de la concurrence. 

Et Digicel d’en remettre une couche. Lui veut être indemnisé directement et porte plainte devant le tribunal de commerce de Paris. L’opérateur antillais réclame alors 494 millions d’euros de dommages. Le jugement, rendu en 2017 accorde 180 millions d’euros et Orange fait appel à cette décision, pour un résultat plus lourd. Au total, l’opérateur historique français écope ainsi de 181.5 millions d’euros de dommage qu’il devra verser à Digicel, auxquels s’ajoutent 68 millions d’euros d’intérêts. Une amende jamais vue en France, et c’est sans doute un record dont Orange se serait bien passé…

Source : Capital

Classés sous les catégories : Non classé

Orange met en place son plan de bataille pour lutter contre les incendies d’antennes

Face aux destructions et aux incendies d’antennes qui ont augmenté notamment pendant le confinement, Orange prépare la riposte en lien avec les forces de l’ordre.

Contre-attaque de l’opérateur historique. Alors que de plus en plus de sites mobiles sont incendiés aux quatre coins de la France, Orange veut y mettre un frein grâce à un plan en trois axes, en étroite collaboration avec les forces de l’ordre.

Le premier point concerne la sensibilisation de la police vis-à-vis de ces actions en particulier. Le directeur de la sécurité d’Orange, Philippe Cubizol, devra ainsi conseiller les gardiens de l’ordre et diligenter les enquêtes afin d’organiser des rondes de police et de gendarmerie ou encore de sociétés privées. Plus de sécurité également pour certains sites stratégiques jugés sensibles, dans tous les segments des télécoms. Ainsi, certains NRA, mais aussi des sites mobiles et des sites fixes seront protégés via la mise en place de contrats de surveillance et d’alerte.

Outre ces mesures en lien avec les forces de l’ordre, l’agrume veut également lancer un vaste plan de communication, notamment basé sur des panneaux de vidéosurveillance sur les sites mais également grâce à des messages envoyés à la presse. Une manière de dissuader les incendiaires.

Car ces dégradations ont des conséquences lourdes pour les réseaux télécoms. En mai dernier, la dégradation de six câbles à Ivry sur Seine a coupé la connexion de nombreux habitants de communes environnantes. Et la facture, si elle a été allégée grâce aux assurances, est restée assez salée pour l’opérateur : 70 000 euros à payer pour cette dégradation.  La France est le troisième pays européen le plus ciblé par les dégradations d’antennes, qui ont augmenté depuis le confinement, notamment avec les craintes autour de la 5G.

Pour Orange, la fin de l’état d’urgence sanitaire ne changera rien au rythme des sabotages. Et l’opérateur craint même que les opposants à la 5G s’en inspirent d’autant plus, bien que les sites compatibles avec la nouvelle génération de téléphonie mobile soient moins isolés.

Source : La Lettre A

Crédit photo de couverture : l’Est Républicain

Classés sous les catégories : Non classé