Auteur : dimitri

Que vont devenir les 2,2 milliards récupérés auprès du fisc ? Orange joue la transparence

Orange joue cartes sur table. L’opérateur historique s’explique en effet sur le devenir des plus de 2 milliards d’euros récemment récupérés auprès du fisc. Les fonds serviront au déploiement des réseaux, notamment en France. Actionnaires et salariés auront également leurs parts du gâteau.

Mais où va donc passer tout cet argent ? Courant novembre, Orange est venu à bout d’un long contentieux avec l’administration fiscale, récupérant ainsi plus de 2 milliards d’euros. L’opérateur historique avait annoncé dans la foulée “une attribution juste et équilibrée de ces fonds”.

“Le groupe Orange confirme avoir reçu l’intégralité des 2,2 milliards d’euros correspondant aux sommes payées en 2013, ainsi que les droits et intérêts associés”, indique le telco dans un communiqué publié ce mercredi. Il en profite pour apporter des précisions concernant la suite, promettant de se servir des “fonds perçus suite à un litige fiscal pour accélérer son développement et son engagement, tout en proposant d’associer ses salariés et ses actionnaires”.

Développer le groupe

Le Conseil d’administration de l’opérateur historique s’est en effet réuni le 2 décembre pour définir l’usage de ces fonds. Orange dit tout d’abord vouloir mettre l’accélérateur sur “ses principaux axes de développement pour renforcer sa création de valeur “. Environ un quart des montants perçus servira ainsi “à renforcer son leadership dans les réseaux en France et à l’international au bénéfice de ses clients, ainsi que les projets liés à la transition écologique”. Un autre quart sera consacré “à l’accompagnement de la transformation opérationnelle du groupe pour gagner notamment en agilité et en performance”. À cela s’ajoute la volonté d’acquérir l’ensemble des actions d’Orange Belgium pas encore détenues.

Rétribuer les actionnaires, impliquer les salariés et éventuellement résorber la dette

Les actionnaires auront également leur part du gâteau. Orange indique en effet la “distribution exceptionnelle aux actionnaires de 20 centimes d’euro par action”. Celle-ci fera l’objet d’un vote lors du Conseil d’administration qui arrêtera les comptes 2020, avant d’être soumise à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires.

Il y en aura aussi pour les salariés d’Orange. “En s’appuyant sur les évolutions de la Loi Pacte de mai 2019, le Conseil d’administration s’est prononcé sur les grandes lignes d’une Offre Réservée au Personnel en France et à l’étranger pour un volume total d’environ 30 millions d’actions, avec pour objectif que les salariés détiennent à terme 10v% du capital. Différentes propositions sont à l’étude et seront soumises pour décision au Conseil d’administration pour mise en œuvre en 2021”, indique en effet l’opérateur.

Orange rappelle par ailleurs ses engagements sociétaux. Une partie des fonds servira ainsi à financer la neutralité carbone d’ici 2040 et l’égalité numérique. “Le solde éventuel viendra réduire l’endettement net de l’entreprise”, indique enfin l’opérateur, qui a récemment rappelé sa “situation financière solide”.

Rappel des faits

Retour en 2005. Dans le cadre d’une réorganisation interne, Orange dissout Cogecom, sa holding servant aux acquisitions du groupe. L’opérateur historique revoit ainsi ses bénéfices à la baisse, en les diminuant de 11,5 milliards d’euros, ce qui se traduit par moins d’impôts. Sauf qu’en 2008, l’administration fiscale a demandé à Orange de réintégrer ces 11,5 milliards d’euros. Cela se traduira par un redressement fiscal de 1,952 milliards d’euros. L’agrume a bien payé, mais en contestant cette imposition auprès du Conseil d’État.

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Ondes, seuils réglementaires et actions côté opérateurs : Bouygues Telecom veut rassurer à l’heure de la 5G

Sur fond de lancement de la 5G, et alors qu’il a lui-même ouvert les vannes ce mardi 1er décembre, Bouygues Telecom fait un topo sur l’aspect sanitaire des ondes. Il faut en effet répondre aux interrogations et inquiétudes de certains.

Au travers d’une vidéo postée sur sa chaîne YouTube, Bouygues Telecom commence par rappeler que la présence des ondes n’est pas nouvelle et ne s’explique pas seulement par la téléphonie mobile. La télévision, la radio ou la géolocalisation reposent aussi sur les radiofréquences. L’opérateur rappelle également qu’au-delà de la hausse des débits, la 5G introduit une nouveauté qui devrait rassurer : le fait de cibler les appareils quand ils utilisent le réseau, au lieu de simplement arroser une zone. Cela réduit alors mécaniquement le niveau d’exposition en l’absence de communication.

Des études, des seuils réglementaires

Toujours concernant l’exposition, le telco note que le secteur des télécoms ne part pas non plus d’une feuille blanche en raison des études menées depuis plusieurs dizaines d’années sur le sujet. Un aspect sur lequel était revenu Stéphane Richard en octobre dernier. Le PDG d’Orange réclamait plus d’objectivité dans le débat. De son côté, l’Anses prévoit de publier un rapport au cours du premier trimestre 2021. L’autorité administrative note en effet “un manque de données scientifiques sur les effets biologiques et sanitaires potentiels” liés à l’exposition de certaines fréquences de la 5G.

Bouygues Telecom souligne aussi que des seuils réglementaires existent, qu’ils sont établis par des agences sanitaires internationales et qu’ils sont bien inférieurs aux seuils à partir desquels des premiers effets sanitaires liés aux champs électromagnétiques ont pu être constatés. Et d’ajouter qu’aucun risque n’a été démontré dès lors que les seuils réglementaires sont respectés.

Un opérateur attentif sur un sujet prioritaire à ses yeux

Bouygues Telecom évoque enfin les actions à son niveau avec le respect des seuils réglementaires, la veille active sur les avis des autorités sanitaires et les contrôles réguliers qu’il procède lui-même sur ses propres installations. L’opérateur rappelle que des mesures ont ainsi été réalisées durant l’expérimentation de la 5G. L’ANFR avait ainsi constaté qu’il n’y a pas plus d’émission avec la 5G par rapport à la 4G.

Sans oublier les capteurs autonomes que le gendarme des ondes commence à déployer dans les grandes villes pour surveiller l’évolution du niveau d’exposition aux ondes. Un outil en ligne permet d’ailleurs à tout un chacun d’accéder aux historiques des mesures réalisées.

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Une panne “générale” touche les abonnés mobiles de Bouygues Telecom dans toute la France

De nombreux abonnés Bouygues Telecom sont actuellement privés de téléphonie mobile. Le réseau 3G et 4G de l’opérateur est victime d’incident général.

“Suite à un incident technique, vous rencontrez peut-être des difficultés pour utiliser votre téléphone mobile. Sachez que nous mettons tout en œuvre pour rétablir la situation dans les meilleurs délais. Merci de votre compréhension”, prévient actuellement Bouygues Telecom.

Selon Downdetector, depuis ce mercredi matin après 11h00, de nombreux abonnés Bouygues Telecom rencontrent des problèmes de connexion. Près de 2000 rapports sont recensés à l’heure où nous écrivons ces lignes. Les réseaux 3G et 4G de l’opérateur sont touchés.

Cet incident “général”, aux dires de l’opérateur concerne ses abonnés mobiles partout en France, et tout particulièrement en région parisienne. Généralement, ce type d’incident est résolu dans les 48 heures, a fait savoir Bouygues Telecom.

 

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Clin d’oeil : pas touche à ses cheminées, une commune impose de nouvelles règles aux opérateurs

Oui aux antennes-relais de téléphonie, mais pas sur les cheminées industrielles. Une nouvelle charte va être signée pour mieux protéger ces vestiges de l’assaut des telcos.

“On se calme”, tel est le message envoyé aux opérateurs par Roubaix, ville du nord de la France. Pas question en effet de voir les antennes-relais de téléphonie mobile continuer à se multiplier sur les chemines d’usine qu’elle considère comme son patrimoine industriel et souhaite ainsi protéger. Au-delà de l’atteinte à l’esthétique dont sont régulièrement accusées les antennes, cela peut amener à une fragilisation de la structure de la cheminée.

Deux mesures pour protéger les cheminées

Roubaix estime avoir laissé les opérateurs en roue libre et compte à présent se montrer plus stricte concernant ce type de projet. Un vote doit lieu ce jeudi soir lors d’un conseil municipal, afin de faire passer une nouvelle charte autour de la téléphonie mobile.

“Tout projet d’installation peut potentiellement être une menace pour l’intégrité plastique et à terme, la préservation de la cheminée”, indique cette charte. “C’est une longue histoire et un patrimoine qu’on doit préserver. Il y a eu des incidents avec des cheminées fragilisées par les antennes-relais, et l’idée c’est que ça ne se renouvelle pas”, explique Isabelle Paris, adjointe au maire de Roubaix en charge du numérique.

Deux mesures en ressortent. La première concerne les cheminées avec un couronnement, soit un dispositif ornemental. Plus question d’y poser une antenne. La seconde prend en compte les autres cheminées et rend possible la pose d’une antenne “à condition que les câbles passent à l’intérieur du fût et que les antennes-relais soient intégrées de manière invisible à un prolongement contemporain, ou sous un cache ne nuisant pas à la lecture patrimoniale de la cheminée”.

Une démolition en 2019

L’idée n’est donc pas de priver les opérateurs de ces édifices attractifs de par leur hauteur, mais de les forcer à prendre toutes les précautions nécessaires, en faisant notamment appel aux “rares artisans du patrimoine spécialisé”. Il s’agit en effet de préserver les 37 cheminées que compte aujourd’hui Roubaix, aussi appelée “la ville aux 1 000 cheminées”, après en avoir perdu de nombreuses au fil des années.

Menaçant de s’écouler, après avoir été fragilisée par le support d’antennes-relais, une antenne de 42 mètres de haut et datant de 1865 a du être démolie en 2019, ce qui avait alors suscité une vive émotion au sein des fervents défenseurs du patrimoine.


L’antenne démolie en 2019 (crédit photo Association le Non-Lieu)

Source : La Voix du Nord

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Après Android, Freebox Connect intègre une nouvelle fonctionnalité sur iOS

Freebox Connect, l’application pour gérer facilement le Wi-Fi de sa Freebox présentée en juillet dernier, se met à jour sur iPhone et iPad. Plusieurs nouveautés et améliorations sont au menu, avec notamment le Diagnostic WiFi fraîchement proposé sur Android. À noter que l’on parle pour l’instant d’une mouture bêta. C’est aussi le cas pour les utilisateurs Android.

Les utilisateurs iOS aussi. Après Freebox Connect pour Android, c’est en effet au tour de la version pour iOS/iPad de passer en version 1.2.0  via le canal bêta (TestFlight) et d’intégrer le Diagnostic WiFi, une nouvelle fonctionnalité permettant de vérifier les paramètres de configuration afin d’identifier des améliorations et de corriger des problèmes pouvant nuire à l’expérience Wi-Fi. Nous l’avons d’ailleurs testée.

Mais ce n’est pas tout puisque des nouveautés et améliorations concernent également les profils. Les développeurs indiquent en effet la possibilité d’arrêter temporairement une pause planifiée et la clarification de la liste des profils (information de pause désormais affichée pour connaitre d’un coup d’oeil l’état d’un profil). Sans oublier les optimisations concernant les appareils avec l’affichage des débits courant des appareils connectés à un répéteur en Wi-Fi et la clarification de l’information de connexion des appareils. Enfin, une vue propose de mettre à jour votre Freebox (comprendre un redémarrage) quand une nouvelle fonctionnalité le nécessite.

Des tutoriels Freebox Connect

Pour rappel, Univers Freebox a publié un tutoriel vidéo vous présentant l’interface et les fonctions de l’application Freebox Connect :

Vous pouvez aussi retrouver nos articles consacrés à l’application :

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Nouvelle brochure tarifaire chez Free Mobile avec l’arrivée de l’eSIM

La nouvelle brochure tarifaire de Free Mobile mentionne l’eSIM, une technologie attendue de longue date chez l’opérateur de Xavier Niel.

Free Mobile a mis à jour sa brochure tarfaire ce mardi 1er décembre 2020. La grosse nouveauté, visible en page 4 : l’eSIM en alternative à la SIM classique, avec un tarif de 10 euros payable à la commande. Comprendre une option à choisir au moment de la commande de la ligne. Voilà qui annonce un lancement prochain de cette technologie.

Mais c’est quoi l’eSIM ?

La technologie eSIM désigne une carte SIM directement intégrée au smartphone, à la tablette tactile ou à la montre connectée. Fini la carte SIM à glisser dans un petit tiroir ou à insérer dans un slot après avoir ouvert l’appareil. Celle-ci devient alors “virtuelle”, avec de l’électronique directement intégrée au chipset mobile. Au moment d’utiliser son smartphone, il ne reste qu’à aller dans les paramètres du système d’exploitation pour indiquer l’opérateur et la formule d’abonnement choisis, afin d’ouvrir une nouvelle ligne.

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Concours : Univers Freebox vous fait encore gagner un smartphone 5G

En plein lancement de la 5G en France, Univers Freebox organise un nouveau concours vous permettant de remporter un smartphone compatible, un modèle de marque Xiaomi cette fois-ci.

Encore un. Univers Freebox vous permet en effet de gagner un autre smartphone 5G. Après un OnePlus Nord N10 en milieu de gamme, nous vous donnons la possibilité de repartir avec le modèle haut de gamme Xiaomi Mi 10T que nous avons testé et que le constructeur nous permet de faire gagner à nos fidèles lecteurs.

Bref, un très bon smartphone quasi neuf qui n’attend qu’un nouveau propriétaire. Vous, peut-être ? Pour participer, c’est très simple. Il suffit de vous abonner à notre compte Twitter et de retweeter le tweet associé à cet article en y copiant le hashtag suivant : #AMoiLeXiaomiMi10TOffertParUniversFreebox. Le gagnant sera tiré au sort et annoncé lundi prochain.

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Freebox Pop et mini 4K : test de DAZN, le nouveau service de streaming sportif qui boxe dans une seule catégorie

Amateurs de contenus sportifs, voici DAZN. La plate-forme est accessible aux abonnés Freebox Pop et mini 4K grâce à une application disponible sur le Play Store. Petit tour d’horizon du service, dont les contenus restent pour l’instant très limités. Seuls les fans de boxe apprécieront.

Lancée ce mardi 1er décembre dans 200 pays, dont la France, DAZN se présente comme le Netflix du sport. Coûtant 1,99€ par mois, sans période d’essai, la plate-forme anglaise détenue par le milliardaire Len Blavatnik se contente pour l’instant  en France de contenus autour de la boxe, parmi lesquels des combats en direct ou sous forme d’archives, des talk-shows ou des documentaires. Mais la plateforme a de l’ambition, “en France, nous aurons vite des discussions sur le foot”, révèle ce matin dans les lignes de L’Express, Joe Markowski, vice-président exécutif de DAZN.

Commencer par s’inscrire au service, depuis le navigateur Web

Avant toute chose, il faut s’inscrire au service. Cela passe par le navigateur Web, l’application Android TV ne permettant en effet que la connexion à l’aide des identifiant et mot de passe.

Nom, prénom, adresse e-mail, mot de passe, coordonnées bancaires et… c’est terminé. La procédure est rapide. En 3 minutes, c’est bouclé.

Il faudra ensuite rechercher l’application sur le Play Store. Légère, l’application pèse moins de 30 Mo.

L’interface d’accueil : uniquement en anglais pour le moment

Au lancement, on remarque une chose : l’interface est intuitive, mais intégralement en anglais pour l’instant. Composée de deux parties, elle propose tout d’abord un mega menu avec quatre onglets “Sports”, “Schedule”, “Search” et “Settings”.

Le premier onglet donne accès aux contenus triés par sport. Forcément, c’est vite vu en ce qui nous concerne. De la boxe, et rien d’autre.

Le second onglet est un calendrier permettant de naviguer par chronologie, mais aussi par sports grâce au filtre en haut à droite. 

Le troisième onglet permet de lancer une recherche par sport, événement ou encore compétiteur. Pas de requête vocale. Il faudra ainsi se contenter du clavier virtuel. Dommage, cela aurait été moins fastidieux.

Quant au quatrième onglet, il donne accès aux paramètres. Ceux-ci sont d’ailleurs bien rachitiques : quitter l’application ou se déconnecter. D’ailleurs, gageons que l’on y retrouve très prochainement un réglage pour la langue de l’interface. La langue de Molière ne serait pas un luxe pour un service officiellement disponible en France.

La seconde partie de l’interface se compose de bandeaux de contenus à la suite. Y apparaissent notamment les recommandations de contenus à venir, de contenus liés à différents compétiteurs (des combattants, dans notre cas), de contenus incontournables ou encore de documentaires.

Un lecteur basique, mais avec une bonne idée

Lecture, pause, avance, retour. Le lecteur intégré va à l’essentiel.

Pour mettre en lecture ou pause, il suffit d’appuyer sur le bouton au milieu de la croix multidirectionnelle de la télécommande Freebox. Les flèches gauche et droite permettent de reculer et d’avancer dans le programme, avant de remettre en lecture avec le bouton au lieu de la croix multidirectionnelle.

Petite subtilité : trois vitesses de recul ou d’avance dans le contenu sont disponibles. Il suffit d’appuyer plusieurs fois de suite sur le flèche pour choisir la vitesse. Pratique dans le cas d’un contenu long.

Appuyer avec la flèche du bas permet d’afficher l’interface d’accueil avec le contenu continuant d’être lu en arrière-plan. 

Notez pour terminer que l’affichage du lecteur permet d’avoir un bref descriptif du contenu.

 


VERDICT

L’interface de DAZN est simple et efficace. D’ailleurs, un peu trop simple au moment où sont écrites ces lignes, avec des paramètres peu étoffés, pour ne pas dire absents. Il manque notamment le choix de plusieurs langues ou la section vie privée toujours bienvenue. Il faudra attendre un peu pour parler de contenus riches. Il n’y a pas vraiment foule pour le moment. La plateforme l’assure, “en France, nous aurons vite des discussions sur le foot”.

 

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Un technicien suspecté d’avoir volé pour 200 000 euros de câble à Orange

Un employé d’un sous-traitant pour Orange a été interpelé. Celui-ci est suspecté d’avoir volé du câble cuivre pour le revendre. Le préjudice s’élèverait à 200 000 euros, avec des pannes de connexion Internet en prime.

À terme, il faudra démanteler le réseau cuivre et notre homme voulait visiblement participer à cet énorme chantier tout en arrondissant grassement ses fins de mois. Un homme a en effet été interpelé suite à 16 vols de câble à Meulan et Vaux-sur-Seine, dans les Yvelines. Le préjudice est estimé à 200 000 euros et s’est traduit par des pannes de connexion Internet au cours des derniers mois.

Selon les premiers éléments d’enquête, cet employé d’un sous-traitant d’Orange arrivait avec sa camionnette et simulait des interventions en installant des cônes de signalisation, mais repartait en fait avec quelques centaines de mètres de câble qu’il coupait par portion de 1 mètre pour les revendre chez un ferrailleur en région parisienne.

Ayant reconnu une partie des faits, soit 3 ou 4 vols où son implication apparaît difficilement contestable, l’employé devra répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel dans les prochaines semaines. Interrogé lui aussi, le patron a finalement été relâché. Il déclarait subir les agissements de son employé.

Un système de surveillance mis en place par l’opérateur

L’identification du suspect et son interpellation mercredi dernier ont été permises par la mise en place d’un système de surveillance par l’opérateur. “Pour lutter contre le phénomène, l’opérateur téléphonique avait installé des alarmes sur certaines trappes afin que les policiers puissent être alertés au moment de leur ouverture”, expliquent nos confrères du Parisien. Des images en provenance de caméras de surveillance et des relevés d’empreintes ont permis de confondre le suspect.

Source : Le Parisien

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Free et Orange s’engagent à lutter contre la haine en ligne et protéger la vie privée des utilisateurs

Plusieurs dizaines d’entreprises s’engagent pour redorer le blason du numérique. Parmi elles, Free, Orange Google et Facebook, mais pas Amazon.

De la tech, mais avec de bonnes intentions et de bonnes pratiques. Voilà le message qu’ont voulu envoyer les patrons de quelque 70 entreprises, dont certaines françaises, en prenant des engagements dans le cadre de l’initiative Tech For Good lancée par Emmanuel Macron avec pour but de faire d’Internet “un espace libre, ouvert et sûr”.

Parmi les signataires, on retrouve notamment Xavier Niel, fondateur de Free, Stéphane Richard, PDG d’Orange, et Gilles Pélisson, PDG de TF1. D’autres noms bien connus sont à noter comme ceux de BNP Paribas, Booking, Facebok, Google, Huawei, Oracle, SnapChat, Twitter ou encore Uber. Absence notable : celles d’Amazon et Apple, pourtant grands noms de la tech. Selon l’Élysée, la firme à la pomme a toutefois fait part de son “envie de le signer”.

Pas de mesures contraignantes, mais des engagements officiels

Les huit engagements pris portent notamment sur la lutte contre la propagation de contenus pédopornographiques, haineux et terroristes en ligne, la sécurité des utilisateurs, les données personnelles, la liberté de choix du consommateur, l’échange avec le monde de la recherche et la fin de l’optimisation fiscale. Des promesses toutefois sans contraintes à la clé. Maintenant, comme le souligne l’Élysée, un double discours pourrait être épinglé par les autorités publiques et les médias.

Au-delà de l’engagement officiel pris par les signataires, cette action doit servir de base dans les discussions internationales sur la régulation du numérique. Cette dernière s’illustre notamment par le “Digital Services Act” de l’Union européenne, dont la présentation doit intervenir en décembre.

Sources : La lettre de l’audiovisuel (version papier) et Media+

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