Auteur : dimitri

Raccordements fibre optique : l’Arcep lance une consultation publique pour mettre en lumière les problèmes rencontrés sur le terrain

À l’heure où la technologie est déployée à tour de bras, l’Arcep se penche sur la fibre optique. Le gendarme des télécoms interroge en effet les acteurs du secteur sur les problématiques rencontrées, incluant notamment la qualité des travaux réalisés. Il s’agit de pérenniser l’énorme chantier dans lequel s’est lancé le pays.

Les dents ont récemment grincé du côté du gouvernement, mais également du côté du régulateur. En cause : le travail bâclé de certains sous-traitants du secteur de la fibre optique. Cédric O, secrétaire d’État au Numérique, déplorait un gâchis au regard du travail accompli. Sébastien Soriano, président de l’Arcep, n’avait quant à lui pas mâché ses mots en parlant de “travail de cochons”. Bref, pas question à leurs yeux de déployer à tour de bras en oubliant l’aspect qualité.

Mettre en lumière les problématiques

En milieu de semaine dernière, l’Arcep a lancé une consultation publique pour laquelle les réponses sont attendues jusqu’au 4 mars 2021 à 18h00. L’objectif affiché : mettre en lumière les “problématiques relatives à la réalisation des raccordements finals”. La qualité du travail est évidemment abordée.

La consultation porte ainsi sur cinq grandes thématiques liées aux raccordements finals :
– La qualité de réalisation des raccordements finals
– Les conditions économiques et financières de la réalisation des raccordements finals dits “standards” en zone d’initiative privée
– Les raccordements “hors cas standards”, c’estàdire ceux aujourd’hui délaissés par les acteurs et qui donnent lieu à un “échec raccordement” sans suite
– Les pratiques de tarification mises en oeuvre par les opérateurs
– La tarification des raccordements en zone d’initiative publique, qui n’est pas nécessaire fondée sur ses coûts de réalisation, mais vise au premier chef à reproduire les conditions économiques de la zone d’initiative privée

L’autorité administrative précise qu’elle sera transparente et publiera ainsi “l’intégralité des réponses qui lui auront été transmises, à l’exclusion des parties couvertes par le secret des affaires”.  Les contributions contenant de tels éléments devront ainsi faire l’objet de deux versions, “une version publiable” et “une version confidentielle”

Un livre blanc pour les acteurs de la filière

En début de mois, la filière fibre optique a annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Celui-ci sera disponible dans des versions papier et PDF, mais existera aussi dans une version numérique interactive attendue début 2021.

Présentée lors de l’événement annuel d’Objectif Fibre, organisé le 8 décembre en présence de près de 350 participants issus de la filière, du gendarme des télécoms et de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires, cette sorte de bible du technicien fibre optique distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

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La latence, un des arguments phares de la 5G de demain, expliquée par Orange

La latence ultra réduite fait partie des atouts de la 5G mis en avant par les opérateurs. Mais que désigne ce terme ?

La 5G est présentée avec plusieurs arguments, dont une meilleure efficacité énergétique, de plus gros débits et une latence plus faible. Au travers d’une courte vidéo, Orange annonce une latence divisée par 5 à 10 par rapport à la 4G. Un gain qui vaudra lors du passage à une 5G autonome (avec un coeur de réseau 5G et non un coeur de réseau 4G comme actuellement), celle que l’on attend comme la “vraie 5G”.

Mais l’opérateur historique revient surtout sur la notion, pas aussi évidente que celle de débit pour tous les utilisateurs. Le terme définit donc le temps s’écoulant entre l’émission de l’information et sa bonne réception. Cette donnée a donc un impact en termes de réactivité. Plus elle est faible, plus le réseau permet à l’application l’utilisant de réagir rapidement.

D’où la nécessité d’avoir un temps de réponse le plus réduit possible pour des usages tels que la voiture connectée, l’industrie connectée ou la télémédecine. De tels usages réclament en effet une communication en quasi temps réel. Imaginez par exemple la détection d’un obstacle et la voiture réagissant avec un peu de décalage. C’est plus dommageable que dans le cas d’un jeu en ligne. Ces nouveaux usages devront ainsi attendre la vraie 5G qui n’émergera d’ailleurs pas avant 2023

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Interview Univers Freebox : stratégie de Free et ses rivaux, autorisations, l’ANFR fait le point sur la 5G

Sur fond de lancement de lancement de la 5G en France, Gilles Brégant, directeur général de l’ANFR, a répondu aux questions d’Univers Freebox. Le gendarme des ondes en France revient notamment sur les autorisations délivrées aux opérateurs, la stratégie de Free dans la 5G, les craintes autour de cette nouvelle technologie et l’évolution des mesures du DAS sur les smartphones.

(Univers Freebox ) : En plein lancement de la 5G en France, l’ANFR doit délivrer de nombreuses autorisations à Orange, Free, Bouygues et SFR. Au 27 novembre, 15 901 sites 5G ont été autorisés. Comment est absorbé cet afflux de demandes, en parallèle de celui pour la 4G, pour ne pas allonger les délais de délivrance et permettre aux opérateurs de déployer rapidement leurs réseaux ?

Gilles Brégant : Les échanges engagés avec les opérateurs ont permis de distinguer rapidement deux cas : les nouveaux systèmes (nouvelles fréquences, modifications d’antennes, etc.) ou les mises à jour d’émetteurs existants.

Les nouveaux systèmes sont surtout apparus après l’attribution aux opérateurs des fréquences de la bande 3,5 GHz en novembre. Le flux des demandes hebdomadaires reçues et traitées par l’ANFR a cru d’environ 25 %. Malgré cette augmentation significative, le délai de traitement classique des demandes, qui est de 4 à 5 semaines, n’a pas été modifié. Ceci a été possible grâce à un processus d’autorisation bien rôdé, à des outils informatiques robustes et aux échanges d’information rapides avec les parties prenantes (affectataires concernés et opérateurs).

Les mises à jour, quant à elles, concernent l’introduction de la 5G dans les bandes basses (700 MHz et 2100 MHz) sans modification des paramètres de diffusion (même site, même puissance, mêmes fréquences). En identifiant bien ces cas dans le flux des autorisations, ces demandes 5G « simples », bien que très nombreuses, ont pu être traitées plus facilement par toutes les parties prenantes.

Ces demandes concernent d’ailleurs plusieurs bandes de fréquences (700, 2 100 et 3 500 MHz), certaines offrant plus de couverture et d’autres davantage de débit. Les opérateurs devront d’ailleurs être transparents à ce sujet pour éviter les déceptions côté abonnés. Pouvez-vous donner des ordres d’idée concernant les avantages/inconvénients de chacune ?

La bande 700 MHz est la bande la plus basse utilisée par les réseaux mobiles. Elle est particulièrement intéressante pour sa portée et nécessite donc moins de sites d’émission pour couvrir une zone. Elle a aussi l’avantage de bien pénétrer dans les bâtiments. En revanche, sa capacité en débit restera limitée avec des tailles de blocs de fréquences ne dépassant pas 10 MHz dans chaque sens.

La bande 2100 MHz, plus élevée dans le spectre, offre un débit légèrement plus favorable pour les opérateurs qui ont obtenu des blocs allant jusqu’à près de 20 MHz. Néanmoins, la portée et la pénétration dans les bâtiments est moins favorable que la bande 700 MHz.

Enfin, la nouvelle bande 3,5 GHz va permettre d’augmenter sensiblement les débits disponibles, avec des blocs de fréquences beaucoup plus larges (70 à 90 MHz, bidirectionnels). En revanche, comme on monte encore dans le spectre, la portée de ces fréquences est un peu plus faible, de même pour la pénétration indoor. C’est pour cela qu’elles seront exploitées avec des antennes actives, qui permettent, en focalisant mieux l’émission, de reconstituer une couverture comparable à celle de la gamme pivot pour les réseaux mobiles (1800 MHz).

Avec déjà 11 770 autorisations obtenues pour la bande 700 MHz, Free compte utiliser massivement celle-ci pour déployer sa 5G. Est-ce un choix judicieux à l’heure du débat “vraie/fausse 5G” ?

C’est une stratégie de lancement d’opérateur, mais le déploiement de la 5G se fera sur plusieurs années. Il faudrait en savoir plus pour pouvoir l’analyser. En tout état de cause, aucun opérateur ne déploiera dans une seule bande de fréquences. Ils utiliseront plusieurs bandes aux propriétés différentes, qui leur permettront d’optimiser leurs réseaux en fonction des caractéristiques de la zone à couvrir. Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que les téléphones portables compatibles 5G peuvent utiliser ces différentes bandes de fréquences simultanément, selon les besoins en débit et l’état de la couverture dans une bande donnée à un endroit donné : dans une zone où un opérateur dispose de 5G dans plusieurs bandes, l’agrégation de celles-ci permettra d’offrir à l’utilisateur des débits améliorés.

Plusieurs municipalités freinent des quatre pieds pour le déploiement de la 5G sur fond de craintes sanitaires et environnementales, réclamant de ce fait un moratoire. Quel est votre avis sur la situation ?

La 5G est une technologie plus moderne, qui améliore des limitations identifiées au fil de l’exploitation des technologies antérieures : d’un point de vue technique, elle n’apporte que des avantages. Mais comme toute nouvelle technologie, elle suscite des interrogations sur son utilité, dans un contexte où les évolutions technologiques vont de plus en plus vite et où le numérique prend une part de plus en plus importante dans nos vies. Plutôt qu’un moratoire, un débat public et de la pédagogie sur ce qu’est vraiment la 5G peuvent favoriser une approche constructive sur ce que cette nouvelle technologie peut apporter à la société. Ce sont les usages que la société en fera qu’il faut étudier : beaucoup des évolutions d’usage que l’on présente comme propres à la 5G sont en réalité parfois déjà possibles, voire présents avec la 4G. Dans le cadre de ces débats publics, l’ANFR intervient à la demande des municipalités pour apporter des éléments objectifs, notamment sur les aspects liés au contrôle de l’exposition aux ondes et au fonctionnement du réseau 5G.

Un rapport de l’Anses sur les risques sanitaires liés à la 5G est attendu au premier trimestre 2021. Pourtant, cela n’a pas empêché le lancement de la 5G. Que pourriez-vous dire aux plus inquiets concernant l’exposition aux ondes ?

Tout d’abord, il faut garder à l’esprit que l’Anses publie régulièrement une étude par an en moyenne sur l’exposition du public, depuis plusieurs années. Il est logique qu’elle en ait publié une en 2020 sur la 5G, qui était apparue lors des premiers tests de terrain, et qu’elle poursuive en 2021. Il est même vraisemblable qu’elle approfondisse les années suivantes, au fil du déploiement de la 5G. Ces études de l’Anses montrent que la vigilance de notre agence sanitaire nationale s’exerce régulièrement sur l’exposition du public, et c’est au contraire plutôt rassurant.

Actuellement, la 5G est déployée par les opérateurs sur 2 types de bandes de fréquences : les bandes dites « basses » qui sont déjà utilisées pour les technologies 2G/3G et 4G, et la nouvelle bande 3,5 GHz.

Sur les bandes basses, de nombreuses études concernant les effets sanitaires liés aux ondes ont été menées depuis plusieurs dizaines d’années et l’Anses n’a pas identifié de risque avéré lié à ces ondes dès lors que les limites d’exposition sont respectées, ce qui est largement le cas en France.

La nouvelle bande 3,5 GHz est quant à elle déjà utilisée dans certaines zones en France pour l’accès à l’internet fixe ; elle est également très proche des bandes déjà utilisées depuis plusieurs années par les réseaux 4G (2,6 GHz) et les réseaux Wi-Fi (2,45 GHz et 5 GHz) : il n’y a pas véritablement d’inconnue et les études faites sur ces bandes de fréquences vont être précisées pour la bande 3,5 GHz.

En complément, l’ANFR va augmenter sensiblement, à la demande du ministre Cédric O, ses contrôles en matière d’exposition du public aux ondes avec le déploiement de la 5G. Elle le fera pour ce qui concerne l’exposition liée aux antennes 5G avec 10 000 mesures prévues en 2021, mais également pour ce qui concerne l’exposition générée par les nouveaux téléphones portables 5G, avec un doublement des contrôles en 2021 par rapport à 2019. Ces informations seront bien entendu comme toujours transmises à l’Anses, pour nourrir son évaluation scientifique.

Plus que les antennes, ce sont les smartphones que l’on porte à proximité de son corps qui exposent le plus aux ondes. Toutes les mesures que nous faisons sont totalement transparentes et sont disponibles sur notre site auprès du public.

Des capteurs autonomes ont été déployés dans trois grandes villes (Nantes, Marseille et Paris), afin de suivre l’évolution de l’exposition aux ondes, avec une carte en ligne pour consulter les historiques de mesures. Doit-on s’attendre à un déploiement massif en 2021 sur fond de craintes autour de la 5G, dans le but de répondre à certaines inquiétudes ?

L’ANFR déploie sur quelques grandes villes des capteurs fixes qui permettent de recueillir en temps réel le niveau d’exposition global à proximité d’une antenne 5G. Au départ, il s’agissait d’une démarche de l’ANFR, pour améliorer sa capacité de prédiction de l’exposition : le champ dû à la 5G en bande 3,5 GHz dépend en effet du nombre de téléphones capables de l’utiliser, et ce parc mettra plusieurs mois à se constituer. Il n’est donc pas possible, contrairement à ce qui se passe avec la 4G, d’avoir le niveau d’exposition dès l’allumage de l’antenne : en 5G, il faut de nombreux téléphones autour pour qu’elle atteigne son niveau de référence. L’objectif est donc de mieux comprendre l’impact du déploiement de la nouvelle bande 5G sur l’exposition globale. Mais c’est aussi un dispositif supplémentaire de surveillance et de transparence, qui peut s’avérer utile pour les collectivités. Celles-ci peuvent d’ailleurs compléter ce dispositif si elles veulent disposer d’un plus grand nombre de capteurs couvrant leur territoire.

Précédemment, vous nous aviez dit que la mesure du DAS sur les smartphones devait évoluer avec la 5G. Vous avez d’ailleurs acquis un banc d’essai pour affiner les protocoles de mesure. Pouvez-vous nous en dire plus ?

L’ANFR va recevoir le nouveau banc de mesures dans les prochains jours. Il s’agira de faire des études sur les téléphones en général pour augmenter l’expertise de l’ANFR, qui est en pratique quasiment la seule administration en Europe à réaliser des mesures de DAS régulières sur des téléphones. Avec la 5G dans la bande millimétrique, les mesures de DAS vont évoluer car, les ondes pénétrant moins dans le corps, on ne fera plus de mesure en volume avec le DAS (W/kg), mais en surface, en mesurant la densité de puissance (W/m2). Ce banc de mesures permettra aussi d’analyser l’effet sur l’exposition des nouvelles fonctions des téléphones 5G, comme l’utilisation simultanée de plusieurs fréquences.

Comment est d’ailleurs intégrée une potentielle marge d’erreur lors des mesures pour être sûr certain que l’appareil se retrouve bien dans les clous ?

Les mesures sont réalisées par des laboratoires accrédités. Tous les appareils critiques sont notamment étalonnés, ce qui signifie qu’il y a une comparaison des résultats des mesures de l’appareil avec ceux issus d’étalons reconnus scientifiquement au niveau international.

Toujours en parlant de DAS, des smartphones sont épinglés pour non-respect des seuils en vigueur. Certains sont retirés du marché, mais la plupart font l’objet d’une mise à jour logicielle déployée par le constructeur pour abaisser la puissance d’émission. Comment cela se répercute-t-il concrètement sur la qualité de réception de l’appareil ? N’est-ce finalement pas double peine pour l’utilisateur avec un appareil se retrouvant à capter moins qu’initialement ?

Une baisse de la valeur du DAS pour un téléphone ne signifie pas en principe une baisse de la qualité de réception du signal. En effet, le correctif peut baisser la puissance maximale du signal en émission, mais il peut également mieux en gérer le rayonnement en tirant parti de ses différentes antennes. Il faut aussi garder à l’esprit que, la plupart du temps, le smartphone ne fonctionne pas à son DAS maximum : le fait que cette valeur maximale revienne dans les limites de la norme n’a donc pas en principe d’impact pour la grande majorité des usages.

À l’heure où l’on pousse le reconditionnement des smartphones, comptez-vous également vous pencher sur d’anciens modèles plus ou moins populaires qui n’auraient pas déjà été testés et qui seraient passés sous les radars ?

Les contrôles de surveillance du marché ne peuvent, conformément à la réglementation, être réalisés que dans le cadre de la première mise sur le marché d’un équipement. Les téléphones reconditionnés s’apparentent à des téléphones d’occasion et ne peuvent donc plus être contrôlés par l’ANFR

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Smartphones : Oppo dévoile un concept intéressant dans le pliable, HMD présente les Nokia C1 Plus et 5.4 pour les petits budgets

Chaque semaine, retrouvez un condensé des annonces autour des smartphones. Au programme : la présentation d’un concept Slide-Phone chez Oppo, l’annonce des Nokia C1 Plus et Nokia 5.4 et l’arrivée d’un chipset Snapdragon 678 chez Qualcomm.

Les constructeurs continuent d’explorer les formats de smartphones pouvant tirer parti des écrans souples. Oppo a ainsi présenté un concept Slide-Phone avec le studio de design Nendo. Concrètement, plusieurs charnières permettent d’envisager plusieurs formats pour répondre aux différents cas d’usage. Pas besoin notamment de tout déployer juste pour lire l’heure ou les notifications.

HMD Global a annoncé deux smartphones Nokia pour l’Europe, un Nokia C1 Plus à 69 euros et un Nokia 5.4 à partir de 189 euros. Sous Android 10 Go, le premier propose un processeur quad-core 1,4 GHz avec 1 Go de RAM, un écran 5,45 pouces HD+, un capteur photo 5 Mégapixels et une batterie 2 500 mAh rechargeable en 5 Watts. Fourni avec Android 10 et annoncé éligible à Android 11, le second (photo ci-dessous) embarque un processeur octa-core 2,0 GHz avec 4 ou 6 Go de RAM, un écran 6,39 pouces HD+, un quadruple capteur photo 48 + 5 + 2 + 2 Mégapixels et une batterie 4 000 mAh rechargeable en 10 Watts. Tous les deux affichent une compatibilité 4G.

Quant à Qualcomm, il a dévoilé le Snapdragon 678, version légèrement optimisée de son chipset Snapdragon 675 s’adressant pour rappel au milieu de gamme. Le processeur octa-core passe ainsi de 2,0 à 2,2 GHz, tandis que le GPU 612 promet davantage de performances. Pour le reste, on est de nouveau sur une plate-forme compatible 4G/LTE jusqu’à 600 Mbit/s, Wi-Fi 5 et Quick Charge 4+.

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Choc des smartphones à 179 euros proposés par Free : Xiaomi Redmi Note 9 ou Oppo A53s ?

La boutique Free Mobile propose actuellement deux smartphones à 179 euros. Lequel se présente comme le meilleur choix en fonction de vos besoins ?

Avec le choc des smartphones, Univers Freebox vous propose un comparatif des smartphones vendus à tarifs équivalents via la boutique de Free Mobile. Il s’agit de vous aider à choisir en fonction de vos attentes. Aujourd’hui, nous opposons les Xiaomi Redmi Note 9 et Oppo A53s, tous les deux proposés à 179 euros, grâce à des baisses de prix. Notez d’ailleurs qu’ils sont disponibles en plusieurs fois sans frais.

L’écran : Xiaomi

Les deux smartphones proposent la même diagonale et le poinçon pour le capteur photo frontal. Si le modèle Oppo profite de l’affichage en 90 Hz, il se contente de la définition HD+. Le Xiaomi se montre donc plus intéressant, car affichant la définition FHD+.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 (6,53 pouces, IPS, FHD+ et poinçon)
  2. Oppo A53s (6,5 pouces, iPS, HD+, 90 Hz et poinçon)

Performance en multimédia :  Xiaomi

Xiaomi embarque un chipset plus récent et laissant envisager du jeu mobile (avec évidemment des concessions en termes de réglages graphiques). Le Redmi Note 9 gagne donc cette manche.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 (processeur octa-core 2,0 GHz du chipset MediaTek Helio G85 avec 3 Go de RAM)
  2. Oppo A53s (processeur octa-core 1,8 GHz du chipset Qualcomm Snapdragon 460 avec 4 Go de RAM)

La photo : Xiaomi

Avec un capteur photo principal plus performant et un capteur secondaire pour l’ultra grand-angle, le Xiaomi en promet davantage. Pour le reste, on parle de modules 2 Mégapixels, surtout là pour gonfler la fiche technique.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 (48/8/2/2 Mégapixels au dos, 13 Mégapixels à l’avant)
  2. Oppo A53s (13/2/2 Mégapixels au dos et 8 Mégapixels à l’avant)

L’autonomie : Xiaomi

Même capacité de batterie et même capacité de charge pour les deux smartphones. Xiaomi remporte la manche en fournissant un chargeur un peu plus puissant que nécessaire, ce qui peut toujours servir pour d’autres appareils.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 (batterie 5 020 mAh et charge 18 Watts, mais chargeur 22,5 Watts dans la boîte)
  2. Oppo A53s (batterie 5 000 mAh et charge 18 Watts)

Le choix d’Univers Freebox : le Xiaomi Redmi Note 9

Au premier abord, les deux smartphones semblent se valoir : diagonale d’environ 6,5 pouces, processeur octa-core, multiples capteurs photo, batterie d’environ 5 000 mAh et charge 18 Watts. Ils se démarquent dans les détails, des détails qui permettent à Xiaomi de remporter la manche en affichant un écran mieux défini, un peu plus de performances en multimédia et une partie photo plus étoffée. Vous pouvez d’ailleurs retrouver notre test du Redmi Note 9.


 

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Free garde le pied sur l’accélérateur et annonce un nouveau Free Center à travers une énigme

Free maintient le cap. L’opérateur de Xavier Niel annonce une énième ouverture de Free Center. À vous de trouver son emplacement.

Les ouvertures ou annonces d’ouverture s’enchaînent ces derniers temps. Après deux énigmes la semaine dernière pour découvrir les villes où de nouveaux Free Centers sortiront de terre, l’opérateur de Xavier Niel en publie une nouvelle sous la forme d’un rébus. D’ailleurs, les internautes ont déjà une petite idée de la réponse. Il devrait s’agir de Montuçon, commune du département de l’Allier, dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

Si l’objectif des 120 boutiques d’ici fin 2020 pour mieux quadriller le territoire et être au plus proche des abonnés a été bousculé par le contexte de crise sanitaire, et semble désormais assez compliqué à tenir, Free ne ralentit pas la cadence et s’en rapproche. Il a récemment ouvert ses 104, 105, 106 et 107e Free Centers à Beuvais (Oise), dans le centre commercial Westfield Les 4 Temps à La Défense (Paris), dans le centre commercial Westfield Forum des Halles (Paris) et à Cherbourg (département de la Manche).

Pour rappel, un Free Center est un espace de découverte et de ventes qui permet de découvrir et de souscrire aux offres Freebox dont la nouvelle Freebox Pop, mais aussi d’essayer de nouveaux smartphones et surtout de recevoir l’assistance des Free Helpers

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5G : qu’est-ce que la fameuse technologie DSS utilisée par Free, Orange, SFR et Bouygues ?

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons de la technologie DSS.

Vous avez peut-être déjà entendu parler de la technologie DSS pour “Dynamic Spectrum Sharing”, ou “Partage Dynamique du Spectre” dans la langue de Molière. Mais à quoi sert-elle ?

“Les réseaux mobiles se sont construits par une incrémentation d’étapes technologiques (2G/3G/4G et maintenant 5G). Pour des questions de normalisation industrielle, à une nouvelle technologie est associée une nouvelle gamme de fréquences. Ainsi, les bandes 700, 800 et 2600 ont été ouvertes pour la 4G. Mais une technologie n’est en réalité pas en soi liée à une bande spectrale. Ainsi, la 3G a occupé très vite une partie de la bande DCS1800 (GSM) et maintenant de la bande GSM 900. Mais les allocations restent fixes, ou encore, dans le jargon, statiques”, rappelle un expert en télécoms.

Le DSS permet, comme son nom l’indique, de partager dynamiquement les fréquences. Pour les opérateurs, il s’agit comme avant de faire cohabiter plusieurs technologies sur une même bande de fréquence, mais cette fois de façon souple, “l’utilisation du spectre par une technologie donnée dépendant des utilisateurs présents, pas d’un paramétrage fait a priori”, explique le spécialiste. Concrètement, ils peuvent utiliser simultanément une partie du spectre en 4G et une autre partie en 5G. Et ce, sans changer de matériel au niveau des antennes, “qui ne dépend (sauf en 5G pour utiliser la fonction Massive MIMO) que de la bande fréquence et pas des fonctions radio”, indique-t-il. L’ajout de cette fonction se fait au niveau des sites par le biais d’une mise à jour logicielle déployée par les équipementiers comme Ericsson ou Nokia. “Ceci suppose néanmoins que le site soit déjà équipé de modules de traitement électroniques appropriés, capables de réaliser le Software Defined Radio (SDR). Cette capacité de traitement existe déjà sur beaucoup de sites de Free et des autres opérateurs”, souligne l’expert.

Avantage double pour les opérateurs

Voilà donc pourquoi Orange, Free, Bouygues Telecom ou SFR peuvent proposer de la 5G sur d’autres fréquences que la 3,5 GHz pour laquelle ils ont récemment obtenu du spectre lors d’enchères, mais aussi sur des fréquences déjà exploitées pour les réseaux 4G. Free a ainsi largement déployé sa 5G sur la bande 700 MHz pour améliorer sa couverture, tout en misant sur la 3,5 GHz qui assurera quant à elle de bien meilleurs débits grâce au Massive MIMO.

L’avantage du DSS à l’heure de la 5G pour les telcos est double : un déploiement beaucoup plus rapide et moins coûteux des réseaux dans un secteur concurrentiel où les investissements sont particulièrement lourds, d’autant que dans beaucoup de zones peu denses les antennes sont loin d’être saturées. Dans le cas de Free, l’opérateur peut ainsi se targuer de couvrir près de 40 % de la population en 5G en France.

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nPerf : l’application de test de débit s’améliore grandement sous Android

L’application de speedtest nPerf a reçu une mise à jour dans sa déclinaison Android. Au menu : plusieurs améliorations et corrections.

L’application nPerf sur Android évolue et passe en version 2.9.0. Cette nouvelle mouture annonce la mise à jour du moteur nPerf avec la correction d’un bug affectant la détection 4G+ / 5G NSA sur la cartographie active et passive (sous Android 11), la mise à jour des librairies système et la correction de bugs pouvant entraîner plantages ou gels d’écran. Il y a aussi une correction du nPerf Monitor en mode sombre (les textes restaient en noir et n’étaient donc pas lisibles). “La cartographie active fonctionne désormais mieux en arrière-plan”, à condition que l’appareil ne se verrouille pas, au risque de stopper les process, indiquent les développeurs, interrogés par Univers Freebox. Et d’ajouter que “la détection 4G+ & 5G NSA est 100% fonctionnelle sur cette version contrairement à certaines versions précédentes”. Une précédente mise à jour 2.8.2 était pour rappel l’occasion de se peaufiner à l’heure d’Android 11 et de la 5G.   

Disponible gratuitement sur Android et iOS, l’application mobile nPerf permet pour rappel d’évaluer la qualité de sa connexion mobile 3G/4G/5G ou Wi-Fi en effectuant un test de débit descendant, un test de débit montant, un test de navigation sur plusieurs sites Internet et un test de streaming vidéo avec trois qualités d’affichage. En fin de test, elle délivre alors un nombre de points reflétant la qualité globale de la connexion.

Partenariat avec Univers Freebox

Univers Freebox et nPerf ont lancé un partenariat avec la possibilité de réaliser un test de débit depuis la page dédiée et de le sauvegarder. Les données étant issues de nPerf, leur fiabilité est assurée.

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Cdiscount Mobile dégaine un forfait 100 Go à prix cassé

Un forfait 100 Go à moitié prix pendant un an chez Cdiscount Mobile. Pas de 5G au programme, par contre.

Une grosse quantité de data à prix cassé, voici ce que propose Cdiscount Mobile jusqu’au 27 décembre prochain. Il met en effet en avant un forfait avec 100 Go (débit ajusté au-delà) utilisables en 3G ou 4G (selon la couverture réseau disponible) à seulement 9,99 euros par mois. À noter toutefois que le tarif promotionnel vaut seulement durant la première année, après quoi la facture mensuelle passe à 20 euros.

Sans engagement, le forfait de Cdiscount Mobile intègre par ailleurs les appels, SMS et MMS en illimité. Il prévoit également une enveloppe data pour le roaming, avec 10 Go disponibles depuis l’Europe et les DOM. Chose à noter : la carte SIM triple découpe, payable à la commande, coûte 10 euros.

Comme NRJ Mobile ou Auchan Telecom, la marque Cdiscount Mobile appartient à Euro Information Telecom, cinquième opérateur mobile en France avec 2 millions de clients, d’ailleurs en passe d’être racheté par Bouygues Telecom. Elle utilise pour rappel les réseaux de Bouygues Telecom, Orange et SFR.

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Freebox Pop et mini 4K : découvrez ou redécouvrez l’interface de Disney+

Univers Freebox vous propose de découvrir l’interface de Disney+ sur les Freebox Pop et mini 4K.

Par le biais d’une mise à jour, Disney+ est arrivé sous la forme d’une icône sur l’interface des players Freebox Pop et mini 4K. Un raccourci qui permet de retrouver facilement le service et de ne pas avoir à installer l’application depuis le Play Store. À cette occasion, nous vous proposons un petit tour de l’interface et des possibilités.

Les recommandations de contenus : une navigation intuitive

Après avoir rentré vos identifiant et mot de passe, vous voilà sur l’écran d’accueil depuis lequel vous pouvez naviguer dans les 5 univers (Disney, Pixar, Marvel, Star Wars et National Geographic). Toy Story 3, Ratatouille et Le Monde de Nemo sont ainsi regroupés dans l’univers Pixar. Pour avoir des listes de recommandations propres à ces univers, il suffit de cliquer sur les gros boutons juste au-dessus des contenus. Un placement judicieux.

Mais on peut aussi naviguer dans les recommandations de manière générale. Il y a par exemple les listes “Films nostalgiques”, “Comédies Musicales”, “Comédies”,  “Mickey Mouse à travers le temps” et “Documentaires”. La grande diversité des recommandations permettra de trouver son bonheur.

Notez que la barre latérale à gauche permettra d’accéder directement aux films, aux séries et contenus originaux de Disney. Elle apparaîtra de manière réduite afin de ne pas prendre trop de place à l’écran lorsqu’elle n’est pas utilisée. Bien vu.

Ci-dessous, les sections regroupant les Films et Séries :

Et celle des contenus originaux (The Mandalorian, Marraine ou presque, Black Beauty, etc.) :

On trouve également une liste de favoris que vous pourrez alimenter grâce à un bouton “+” au fur et à mesure de votre navigation dans les contenus. Un petit “Libérée et délivrée” avec les enfants ?

Le moteur de recherche intégré pratique

Accessible en haut à gauche de l’interface principale avec une icône en forme de loupe, le moteur de recherche intégré se montre très pratique.

Son clavier virtuel est en effet matérialisé par des lettres organisées de manière alphabétique sur une ligne. Cela simplifie grandement la saisie, en évitant de chercher les lettres et d’aller dans tous les sens avec les flèches de la télécommande. Il y a également des suggestions en temps réel.

Il y a également une recherche par commande vocale.

Une gestion de profils : un mode enfant au programme

Disney+ permet une gestion multi-profil. Pour créer un nouveau profil utilisateur ou naviguer entre les profils existants, il suffit de cliquer sur le bouton de profil tout en haut.

Concernant la création, il suffira de rentrer son prénom, de choisir son avatar et d’indiquer s’il s’agit ou non d’un profil enfant. Nous avons ainsi créé un profil sexy pour le petit Dimitri.

Voici d’ailleurs l’interface spécifique à laquelle il aura droit en tant qu’enfant :

Description des contenus et lecteur : simple et efficace

Lors de l’ouverture de la fiche du contenu, vous avez sa description, un bouton d’ajout à la liste de lecture évoquée plus haut et le bouton pour lancer la lecture.

Notez aussi l’icône montrant un groupe de personnes (à côté des boutons Lecture et Bande-annonce). Il permet de lancer la fonction Group Watch pour permettre un visionnage à distance avec jusqu’à 6 amis. Une possibilité bienvenue dans le contexte actuel de crise sanitaire. Cela fonctionne avec l’application mobile ou le site Web.

Pour revenir au lecteur, il propose des contrôles basiques, mais efficaces : retour rapide, avance rapide, mise en lecture/pause, recul de 10 secondes et avance de 10 secondes. Pratiques ces 10 secondes si vous n’avez pas compris une partie d’un dialogue. Un mécanisme déjà présent sur Netflix.

En cliquant sur le bouton tout en haut à droite de l’écran, on pourra activer les sous-titres et changer la langue du contenu. La disponibilité des réglages dépendra évidemment des langues disponibles pour le contenu.

Nous avons lancé la lecture de quelques contenus et n’avons jamais noté de temps de chargement excessif. Quelques secondes suffisaient. La navigation dans le contenu (avance/retour) se faisait de manière fluide. Du tout bon.

L’inscription au service

Nous avons réalisé l’inscription depuis le site Internet. Le processus est très simple. Il suffit de choisir sa formule, ses identifiant et mot de passe et son mode de paiement. Notez d’ailleurs qu’en passant par l’espace abonné, vous pourrez bénéficier de 6 mois offerts. Rappelons enfin les tarifs, avec une formule mensuelle à 6,99 euros ou une formule annuelle à 69,99 euros.


VERDICT

Interface claire et intuitive, présence des fonctionnalités attendues, contenus riches et variés, fonctionnement fluide, le service de SVOD de Disney sur Android TV se montre convaincant. La disponibilité d’un raccourci directement intégré à l’interface du player Freebox rend le service plus visible et en facilite grandement l’accès.


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