Auteur : dimitri

Rachat du premier MVNO français : Bouygues Telecom obtient le feu vert sous conditions

Bouygues Telecom obtient le feu vert de l’autorité de la concurrence pour le rachat d’Euro Information Telecom, numéro 5 du mobile en France. Un aval toutefois obtenu “sous conditions”.

En juin dernier, Bouygues Telecom indiquait être entré en négociations exclusives pour le rachat d’Euro Information Telecom (EIT), filiale du groupe bancaire CIC-Crédit Mutuel spécialisée dans les services de téléphonie mobile opérant à travers des marques telles qu’Auchan Telcom, Cdiscount Mobile, CIC Mobile, Crédit Mutuel Mobile ou NRJ Mobile. Le telco comptait avoir bouclé cette acquisition pour la fin de l’année et vient d’ailleurs d’obtenir le feu vert de l’autorité de la concurrence.

Un feu vert sous conditions

Notifiée le 23 octobre, l’autorité de la concurrence indique en effet dans un communiqué publié ce mardi autoriser “sous conditions la prise de contrôle exclusif, par le groupe Bouygues Telecom, d’Euro Information Telecom”.

Après un examen approfondi basé sur les pièces fournies, une audition des acteurs et des échanges avec le régulateur, l’autorité administrative indique avoir “écarté tout risque d’atteinte à la concurrence sur le marché de la distribution de produits et de services de téléphonie mobile”.

Elle souligne en revanche “que l’opération était de nature à porter atteinte à la concurrence sur le marché de l’offre de gros et a par conséquent subordonné son autorisation à des engagements de la part de Bouygues Telecom”. Elle indique avoir “identifié un risque de disparition de l’offre proposée par EIT auprès de certains opérateurs virtuels, entraînant, notamment, un risque de verrouillage de l’accès à ce marché pour ces opérateurs”. Et de souligner : “afin de répondre à cette préoccupation, Bouygues Telecom a souscrit des engagements visant à assurer, à l’issue de l’opération, le maintien d’une offre de gros équivalente à l’offre actuelle d’EIT”.

L’autorité administrative replace le contexte de ce feu vert sous conditions : “les parties sont simultanément présentes sur les marchés de gros de l’accès et du départ d’appel sur les réseaux téléphoniques mobiles et sur les marchés de la distribution des produits et des services de téléphonie mobile”. Au-delà des offres connues du grand public, EIT exerce “une activité dite d’agrégateur, ou d’intermédiaire sur le marché de gros : il commercialise le temps de communication obtenu auprès de SFR, Orange et Bouygues Télécom, auprès d’autres opérateurs virtuels de téléphonie mobile pour leurs activités de services de téléphonie mobile fournies principalement à des entreprises.”

Une acquisition pouvant aller jusqu’à 855 millions d’euros

En juin, Bouygues Telecom parlait d’un rachat du premier MVNO français, dont le montant pouvait atteindre les 855 millions d’euros. Selon l’opérateur, “le prix d’acquisition comprend une part fixe de 530 millions d’euros payable au closing et une part complémentaire comprise entre 140 et 325 millions d’euros, conditionnée à l’atteinte de critères de performance économique et payable sur plusieurs années”. L’opération doit permettre à Bouygues Telecom de s’emparer des 2 millions d’abonnés revendiqués par EI Telecom, mais aussi de renforcer son réseau de distribution avec la possibilité de commercialiser ses offres dans les 4 200 agences bancaires du groupe CIC/Crédit Mutuel.

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5G : Orange et SFR assignés en justice pour pratiques commerciales trompeuses

Oui à la 5G, mais non à tout le ramdam marketing autour de la nouvelle technologie tant que les réseaux ne sont pas vraiment prêts. Une association de défense des consommateurs a ainsi décidé de poursuivre Orange et SFR pour pratiques commerciales trompeuses.

À l’heure où la 5G fait ses débuts commerciaux en France et où la communication bat sans surprise son plein pour la vendre aux consommateurs, l’association Consommation, Logement et Cadre de Vie tire la sonnette d’alarme. Selon son délégué général “les Français vont souscrire ces forfaits pour Noël sans avoir accès au nouveau service promis avant longtemps”. À ses yeux, “il est urgent d’attendre avant d’aller vers la 5G”.

Mais l’association tire aussi à boulets rouges en direction des telcos. Celle-ci a en effet décidé de poursuivre Orange et SFR au motif de “pratiques commerciales trompeuses”. Elle reproche aux opérateurs d’avoir “sciemment omis, dans les publicités relatives aux forfaits 4G compatibles 5G, de présenter dans des conditions satisfaisantes les restrictions d’usage apportées, telles que l’éligibilité ou les débits réellement disponibles”.

Payer, mais pour quoi au final ?

L’association CLCV dénonce ainsi le surcoût appliqué par certains opérateurs pour profiter de forfaits “4G compatibles 5G” et le fait que les utilisateurs soient invités par la même occasion à changer de smartphone. Le consommateur se retrouve à payer, mais sans la certitude de bénéficier de la 5G dans la vraie vie. “La commercialisation des forfaits 5G a débuté en octobre alors même que le déploiement du réseau ne s’achèvera qu’en 2030. C’est peu dire que les consommateurs n’y auront pas accès tout de suite”, souligne Olivier Gayraud, chargé de mission nouvelles technologies à la CLCV. “Non seulement ces forfaits bondissent de 25 %, mais ils sont souvent accompagnés d’un engagement sur douze mois : le consommateur, s’il veut changer d’avis, devra acquitter de lourdes pénalités”, poursuit-il.

“Au-delà de cette promesse marketing nationale, le consommateur lambda ne sait pas, la plupart du temps, si le réseau 5G est effectivement disponible là où il habite”, dénonce Olivier Gayraud, pointant du doigt une information pas toujours claire pendant qu’une communication martèle l’arrivée de la 5G. Sans compter le manque de transparence autour des débits sur le terrain. “Aucun ne donne ceux constatés dans la vraie vie, puisque tous affichent un débit théorique maximal”, s’agace Olivier Gayraud, ajoutant qu’il s’agit du débit “lorsque l’on est seul à côté d’une antenne-relais, ce qui n’arrive jamais”.

Dans ce contexte, pas question de permettre un matraquage publicitaire en roue libre, surtout pour une technologie qui “ne correspond pas à un besoin pressant”, estime François Carlier. Et de citer un sondage réalisé par l’association auprès de quelque 1 000 personnes montrant que 73 % étaient “satisfaites” de leur couverture en 4G.

Source : le Parisien (version papier, 23 décembre)

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Chocs des box : Free revient dans la bataille des petits prix en relançant sa Freebox mini 4K

Le prix plancher affiché par la Freebox mini 4K, revenue ce week-end au catalogue de Free, en fait-il l’offre la plus intéressante du moment ? C’est ce que nous allons voir avec un comparatif mettant la box Android de Free face aux offres d’entrée de gamme de la concurrence.

Début octobre, Free a retiré la Freebox mini 4K de son catalogue, en la gardant toutefois accessible depuis les bornes interactives ou le 1044. La Freebox Pop dévoilée en juillet endossait alors officiellement le rôle de nouvelle offre d’appel de l’opérateur. Mais celle qui fut la première box Android de Free n’a visiblement pas dit son dernier mot. En pleine période de Noël, la Freebox mini 4K a en effet réintégré le catalogue avec un tarif de 14,99 euros la première année, redevenant ainsi la box fibre la moins chère de l’opérateur.

L’occasion d’organiser un nouveau comparatif entre l’offre de Free et celles des rivaux, à l’heure où les opérateurs mettent le paquet côté promotions pour engranger un maximum d’abonnés. Mais comme une bataille ne se joue pas uniquement sur les prix bien mis en évidence, voici un tableau intégrant d’autres éléments tout aussi importants comme l’engagement de durée ou non, les débits ou encore le nombre de chaînes TV (quand le service est disponible) :

La première année, la Freebox mini 4K fait partie des box les plus attractives avec les SFR Box 7 et Bbox Fit, par rapport auxquelles elle promet de meilleurs débits et propose un plus grand nombre de chaînes. D’ailleurs, l’offre Bbox Fit est une offre dual-play, n’intégrant de ce fait pas de service de télévision et se retrouvant ainsi hors course dès le premier tour.


( cliquer pour agrandir)

La seconde année, au moins au moment où a été réalisé ce comparatif, l’offre Red Box se montre nettement plus intéressante sur le papier pour plusieurs raisons. Il y a tout d’abord le prix de 29 euros (en comptant l’option à 4 euros pour ajouter les 100 chaînes TV) face à 34,99 euros de la mini 4K. La gratuité temporaires d’options permet quant à elle d’avoir des débits similaires à ceux de la box de Free, ainsi que les appels illimités vers les mobiles. Ces deux options auraient normalement fait grimper la facture mensuelle de 10 euros. La Red Box se retrouve ainsi 5 euros moins chère, tout en ayant les appels illimités vers les mobiles en plus. Pour enfoncer le clou : elle ne s’accompagne d’aucun engagement de durée et propose un mois offert. La Boîte Sosh apparaît intéressante au premier abord, mais ne suit pas en termes de débits.

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Oppo Find X2 Pro : le smartphone ultra haut de gamme testé par Univers Freebox

Après vous avoir proposé en août dernier les tests des smartphones Oppo Find X2 Neo et Oppo Find X2 Lite, voici celui du modèle Oppo Find X2 Pro, qui propose une expérience ultra haut de gamme.

Avant de passer au test, voici un rappel des principales caractéristiques de l’exemplaire qui nous a été prêté par Oppo et que l’on trouve en ce moment à 949 euros :


Fiche technique du Oppo Find X2 Pro : les caractéristiques


–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,84 GHz (chipset Snapdragon 865)
–   Mémoire vive : 12 Go en LPDDR5


–   Écran : dalle AMOLED 6,7 pouces
 avec une définition QHD+ (3 168 x 1 440 pixels) et un taux de rafraîchissement 120 Hz
–   Audio : son stéréo
–   Stockage : 512 Go en UFS 3.0 (non extensible)


–   Un logement Nano-SIM accessible depuis un tiroir de la tranche inférieure
–   Compatibilité 4G : support des bandes 1/2/3/4/5/7/8/12/13/17/18/19/20/25/26/28/29/32/34/38/39/40/41/42/66
–   Compatibilité 5G : support des bandes 1/3/5/7/28A/40/41/77/78/79


–   Triple capteur photo au dos (organisation en ligne) : 48 + 48 + 13 Mégapixels (principal + ultra grand-angle 120 degrés + zoom)
–   Capteur photo à l’avant : 32 Mégapixels dans un poinçon en haut à gauche


–   Prise casque 3,5 millimètres : non
–   Connectique de charge : USB-C (dans la tranche inférieure)
–   Support Wi-Fi : version 6
–   Connectivité Bluetooth : version 5.1
–   NFC : oui


–   Batterie : 4 260 mAh non amovible
–   Recharge filaire : support de la charge 65 Watts (bloc 10V/6,5A inclus dans la boîte)
–   Recharge sans-fil : non


–   Système d’exploitation : Android 10 avec l’interface ColorOS 7.1


–   Solutions de déverrouillage : reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal ou lecteur d’empreintes digitales sous la dalle
–   Patchs de sécurité installés durant notre test : novembre 2020
–   Certification IP68


Un smartphone élégant

Visuellement, l’Oppo Find X2 Pro respire le haut de gamme, tant au niveau des matériaux que de l’assemblage. Le modèle noir qui nous a été prêté fait vraiment classe.

En main, le toucher doux de la coque et les lignes arrondies rendent la préhension agréable. On remarque en revanche que notre ami a envie de se faire la malle, en raison d’une coque assez glissante. Les maladroits devront impérativement envisager une coque pour une meilleure adhérence. Vraiment.

Comme souvent dans le secteur des smartphones, le bloc photo arrière dépasse, pouvant ainsi gêner en mode paysage pour le jeu ou la vidéo. Raison de plus pour ajouter une coque de protection qui atténuera la protubérance.

Écran AMOLED QHD+ 120 Hz et son stéréo puissant

Côté écran, Oppo a mis le paquet : dalle AMOLED pour des couleurs vives et de forts contrastes, définition QHD+ pour une image bien détaillée et taux de rafraîchissement 120 Hz pour une grande fluidité en navigation et en jeu. Sans oublier le poinçon servant à installer discrètement le capteur photo frontal.

Du pur bonheur, au moins à l’usage. Dans la poche ou dans les petites mains, c’est autre chose, sachant qu’on parle d’un format 6,7 pouces. Lors d’un footing, par exemple, vous n’oubliez pas sa présence.

Chaleur d’affichage, définition et taux de rafraîchissement peuvent d’ailleurs ajustés dans les paramètres.

Côté son, le Find X2 Pro propose également quelque chose de convaincant. Il est par exemple agréable d’écouter un bon vieux “Billie Jean”, en raison d’un son puissant, dynamique, gâté en bonnes basses et stéréo. La totale, en somme. Pas une goutte de sang n’a coulé des oreilles avec un “Smells Like Teen Spirit” pourtant écouté à fond, à cause d’aigus agressifs. Si une petite enceinte Bluetooth proposera facilement mieux, le Find X2 Pro se pose en bonne alternative comme petite enceinte d’appoint.

Ne cherchez pas la connectique mini-jack. Elle n’est pas au programme et il faudra donc passer par le Bluetooth ou l’USB-C au niveau de la tranche inférieure. La marque fournit d’ailleurs des écouteurs d’assez bonne facture. Ceux-ci offrent en effet de bonnes basses. Leur moulage bien pensé facilite quant à lui la saisie pour insérer ou retirer des oreilles. C’est du détail, mais le détail compte sur ce segment tarifaire.

Ah oui, quand même !

C’est l’impression que l’on attend sur le segment ultra haut de gamme où sévit l’Oppo Find X2 Pro. Et nous avons été servis. Les photos sont très bonnes de nuit comme de jour. Le zoom est tout simplement bluffant. Le mode 48 Mégapixels produit des photos vraiment détaillées.

Ci-dessous, une photo en partant de la version ultra grand-angle et allant jusqu’à la version zoomée 10x :

Deux photos d’un sujet (souvent) en mouvement :

Une photo en intérieur avec du flou d’arrière-plan :

Deux photos en mode 48 Mégapixels (“48 MP” dans le menu en haut à droite de l’appli photo ) :

Deux photos en fin de journée et de nuit, avec leurs versions corrigées par le mode nuit :

 

Un selfie avec du flou d’arrière-plan :

4G 700 MHz et 5G, mais pas de dual-SIM

L’Oppo Find X2 Pro gère la 4G  700 MHz, mais supporte aussi la 5G. Durant nos tests, le logo 5G n’est toutefois jamais apparu à l’écran de notre smartphone. Nous ne pouvons ainsi donner que les résultats en 4G.

Les débits en intérieur :

Les débits en extérieur :

Chose à noter, pas de gestion dual-SIM. Le tiroir de la tranche inférieure n’accepte en effet qu’une seule carte Nano-SIM. Dommage. Cela aurait été un plus bienvenu à ce niveau de prix.

Une bête de course

Au quotidien, l’Oppo Find X2 est une bête de course. Aucun ralentissement et des jeux se chargeant tranquillement avec les options graphiques à fond. La chauffe est perceptible, notamment en benchmark et en jeu, mais pas totalement rédhibitoire non plus.

Les benchmarks parlent d’eux-mêmes : une troisième place dans AnTuTu ;  677 Mo/s en écriture et 1,3 Go/s en lecture pour la mémoire interne dans Disk Speed.

Une charge ultra rapide

La batterie 4 220 mAh permettra de passer la journée sans encombre. Elle autorisera même une journée et demie voire deux, dans le cas de journées très peu chargées. Durant nos tests, la batterie se vidait rapidement avec des usages gourmands, mais tenait bien le coup lors d’un usage très modéré. Nous avions en effet laissé à peine 33 % de batterie au bout d’une journée légère. La batterie a par contre recommencé à descendre à un rythme plus soutenu lors de la seconde journée où nous étions davantage sur l’écran.

Ci-dessous, un exemple d’utilisation : départ à 13h46 avec 100 % et arrivée le lendemain à 20h24 avec 12 %

– 40 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 30 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 1 heure et 5 minutes de streaming audio avec le son du smartphone
– 2 heures et 5 minutes de streaming audio avec les écouteurs filaires
– Consultation et alertes Twitter / Gmail
– Surf sur Internet
– Plusieurs SMS/MMS
– Photos
– Fonctionnement continu de TousAntiCovid
– 2 téléchargements d’applications
– 1 grosse mise à jour d’application
– 1 petite mise à jour d’application
– 1 mise à jour système
– Tests de débit

Ci-dessous, un deuxième exemple d’utilisation : départ à 22h10 avec 100 % et arrivée le surlendemain à 10h59 avec 24 %

– 15 minutes de jeu avec le son du smartphone
– 1 heure et 15 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
– 1 heure et 10 minutes de streaming audio avec les écouteurs filaires
– Consultation et alertes Twitter / Gmail
– Surf sur Internet
– Plusieurs SMS/MMS
– Un appel court
– Photos
– Fonctionnement continu de TousAntiCovid
– 2 petites mises à jour d’applications
– Tests de débit
– Benchmark

Avec le bloc 65 Watts inclus dans la boîte, la charge du Oppo Find X2 Pro est loin d’être une corvée. Ça va très vite, au point que nous avons loupé notre premier suivi à cause d’une urgence passée par là. En moins d’une heure, c’est en effet bouclé.

Ci-dessous, un suivi de charge :

– 13h05 : 5 %
– 13h10 : 23 %
– 13h15 : 42 %
– 13h20 : 59 %
– 13h25 : 75 %
– 13h30 : 86 %
– 13h35 : 92 %
– 13h40 : 96 %
– 13h45 : 97 %
– 13h46 : 100 %

Chose regrettable à ce niveau de tarif, même si la charge rapide est diablement efficace : l’absence de charge sans-fil. À 500 euros, on s’en passe. À 1 000 euros ou plus (sachant que le Find X2 Pro valait 1 199 euros à sa sortie), on s’attend naturellement à ce qu’elle fasse partie de l’équation.

Android 10 avec l’interface ColorOS 7.1

Oppo fournit le système Android 10 avec son interface ColorOS 7.1.

Notre modèle test comptait quelques applications préinstallées dans le cadre de partenariats commerciaux : Facebook, Netflix et Opera. Pas d’applications exotiques, avec en plus la possibilité de les désinstaller facilement.

Parmi les fonctions pratiques, on note :

– La possibilité de garder ou non les boutons virtuels
– La gestion des gestes sur l’écran éteint (O pour l’appareil photo ou V pour la lampe-torche)
– La barre latérale pour accéder aux outils et aux applications favorites
– Le mode nuit
– L’éclairage des bords pour les notifications ou un appel entrant avec un choix parmi trois couleurs (ambre orangée, bleu océan ou violet fluo)
– L’espace de jeux pour retrouver facilement ses jeux, mais également pour gérer les performances, la luminosité automatique, les notifications et les appels en jeu

Durant nos tests, après l’installation d’une mise à jour, nous avions les patchs du mois de novembre 2020. Sur un modèle haut de gamme tel que celui-ci, on aurait aimé y avoir assez rapidement les derniers.

Rien à signer du côté des solutions de déverrouillage. Lecteur d’empreintes sous la dalle et reconnaissance faciale fonctionnent parfaitement dès la première configuration. Nous n’avons pas eu besoin d’enregistrer à nouveau un visage ou une empreinte.


VERDICT

En tant que produit ultra haut de gamme, l’Oppo Find X2 Pro coche sans surprise la grande majorité des cases. Il offre une compatibilité 5G, de très bonnes performances, un bel écran, un son plutôt plaisant, de très belles photos, une bonne autonomie confortable et une charge très rapide. Le tout dans un design sobre et soigné. Dommage que la charge sans-fil et l’extension MicroSD ne soient pas de la partie, même si la charge filaire se montre convaincante et si 512 Go devrait en théorie largement suffire. Exit aussi le mini-jack, mais on a des écouteurs USB-C de très bonne facture. Reste maintenant le prix qui reste élevé malgré une baisse notable depuis la sortie (949 euros contre 1 199 euros).


 

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Free Mobile joue la carte de la pédagogie dans les campagnes face aux interrogations sur ses antennes

Free s’est rapproché d’un collectif de riverains pour expliquer le lieu d’implantation d’une future antenne-relais. Il souligne notamment qu’il n’avait pas vraiment d’autres choix que de passer par un terrain privé.

Pourquoi là, et pas ailleurs ? Free a répondu à la demande d’un collectif d’habitants en organisant une réunion d’information le 15 décembre afin d’expliquer le lieu retenu pour l’implantation de son antenne-relais 3G/4G évolutive en 5G, à Orchaise, dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire. Elle se traduira par un pylône de 36 mètres de haut sur un terrain privé, un parc à chevaux situé chemin de la Pierre-de-Landes. Les travaux doivent débuter en mars 2021 avec une mise en service programmée pour juillet 2021. L’équipement sera d’ailleurs mutualisé avec Orange.

Une urgence, mais pas de réponse de la commune

À la trentaine de personnes réunies à la salle des fêtes, Yoann Chéramy, chargé d’affaires chez Free Mobile, a souligné l’engagement de couverture en tant qu’opérateur et le souhait d’aller vite en raison de “la saturation du réseau, qui s’est accentuée pendant les confinements”. Or, pas de réponse de la part de la commune à un e-mail envoyé le 16 juillet 2019 dans lequel l’opérateur manifestait ses intentions. Pas de réponse non plus lors d’une relance quelques semaines plus tard. “À partir du moment où nous n’avons pas eu de retour de la commune, nous avons pris le parti de contacter des particuliers pour trouver un terrain où nous installer”, explique le représentant de Free. Présente, l’adjointe à la mairie Dominique Turpin a expliqué l’absence de retour par l’absence de terrain à proposer.

Les riverains ont demandé des précisions concernant le choix du lieu. “L’idéal aurait été que je m’installe au pied du château d’eau, mais le poids d’une antenne-relais (entre 600 et 800 kg) risquerait de dégrader l’ouvrage si celui-ci n’est pas renforcé”, a expliqué le représentant de Free. Quid d’une mutualisation avec les équipements à Molineuf ou sur l’autoroute A10 ? “La distance de deux kilomètres, c’est déjà loin pour un opérateur. La portée d’une antenne se joue à 500 mètres près”, a-t-il répondu. Sans oublier le questionnement concernant les risques sanitaires. “D’après les études menées, il n’y a pas de risques avérés pour la santé”, a rappelé le représentant de Free Mobile”. Et d’ajouter : “comme les ondes sont un sujet de préoccupation, nous émettons faiblement, entre 0 et 1 volt par mètre. C’est pour cela que nous sommes obligés de mettre des antennes partout”.

Source : La Nouvelle République

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Sébastien Soriano quitte l’Arcep, mais a encore des choses à dire sur la 5G

Sébastien Soriano dresse le bilan de son passage à la tête de l’Arcep. Il évoque notamment les complications inattendues autour de la 5G, synonymes de la nécessité de changer de modèle.

Un bilan positif dans l’ensemble, mais. Alors qu’il termine son mandat à la tête de l’Arcep et s’apprête à rejoindre l’Institut national de l’information géographique et forestière le 4 janvier 2021, Sébastien Soriano est revenu, lors d’une entrevue accordée à la Gazette des Communes, sur ses réussites et échecs en tant que gendarme des télécoms. Il y va également de recommandations pour la suite.

Le rejet inattendu de la 5G

“Ce qui a été moins réussi, c’est l’appropriation de la 5G“, conçoit Sébastien Soriano, rappelant qu’“un certain mouvement de rejet s’est exprimé vis-à-vis de cette technologie”. Si le but est d’offrir toujours plus de moyens de communication aux concitoyens, “il y a désormais une forme de lassitude des Français à l’égard des progrès technologiques, qui ne sont plus nécessairement vus comme positifs par défaut”, explique-t-il.

Sauf que le gendarme des télécoms ne s’attendait pas forcément à voir la 5G cristalliser tout le scepticisme. “Personne n’a su l’anticiper, ni l’État, ni les collectivités locales, ni les opérateurs, ni d’ailleurs la société civile”, note Sébastien Soriano. “C’est un enseignement pour l’avenir :  les progrès technologiques n’ont plus rien de l’évidence et il faut travailler très en amont sur la bonne association de nos concitoyens à ces évolutions”, estime-t-il.

Dans ce contexte de défiance, Sébastien Soriano remercie par ailleurs les opérateurs d’avoir suivi les recommandations du régulateur en ne passant pas en force auprès des communes freinant le mouvement. Le gendarme des télécoms préfère d’ailleurs voir le verre à moitié plein plutôt que le verre à moitié vide. “Grâce aux collectivités locales, on est en train de recréer de la prise de décision collective”, selon lui.

Une plus grande pluralité des acteurs

“Une des clefs d’une meilleure appropriation, c’est que la technologie peut être portée par des communautés plus larges”, estime Sébastien Soriano, en rappelant l’exemple de la fibre optique portée par une pluralité d’acteurs et celui de la 4G où le maire est mis dans la boucle dans le cadre du dispositif de couverture ciblée, se retrouvant ainsi “le chef de file de l’arrivée du réseau mobile sur les territoires”. Le patron des télécoms explique par ailleurs que le New Deal Mobile a désormais atteint sa vitesse de croisière grâce à un autre aspect, celui d’un “changement de posture de la part de l’État” mettant fin à des “injonctions contradictoires entre deux objectifs assez peu conciliables : vouloir beaucoup d’argent lors des attributions de fréquences et vouloir une large couverture du territoire”.

Dans la pluralité des acteurs se trouve d’ailleurs peut-être la clé de la 5G et, par extension, celle des futures évolutions technologiques. “Peut-être que c’est ce qui a manqué à la 5G. Elle est trop centralisée entre les grands constructeurs et des grands opérateurs. Il aurait fallu pouvoir associer des communautés qui puissent proposer des réseaux associatifs, autoriser un usage plus important des fréquences libres… Intégrer des communautés ouvertes est important pour l’avenir du secteur. Il faut une institution du commun, quelque chose qui soit construit dans un collectif. Même s’il y a une consolidation du secteur autour de grands acteurs, ça ne doit pas faire oublier qu’il faut travailler avec un large écosystème”, explique en effet Sébastien Soriano.

Tout en soulignant qu’il s’agit là d’une vision personnelle n’engageant pas l’Arcep, Sébastien Soriano estime que l’enjeu est de “rassembler la stratégie et l’exécution et d’éviter qu’il y ait quelque chose qui se décide loin des gens et soit ensuite imposé”. Et d’ajouter : “tant que l’on continuera à séparer la décision de son exécution, on continuera à créer des déceptions, des frustrations et à alimenter des théories du complot”. Selon lui, “la doctrine de l’État stratège arrive en fin de course. Elle s’est cristallisée dans les années 1990 et voulait désynchroniser la stratégie et sa mise en oeuvre, avec les agences ou les indicateurs de performance”. Jugeant ce modèle à l’origine de nombreux dysfonctionnements actuels, Sébastien Soriano en propose un autre : “un État en réseau, qui agit de manière partenariale au lieu d’être centré sur lui-même. Il s’agit de construire des alliances avec les acteurs des territoires, les acteurs économiques et plus largement la multitude, c’est-à-dire les citoyens prêts à se mobiliser”.  D’après le gendarme des télécoms, il faudrait en finir avec “l’idée qu’il y aurait d’un côté la tête et de l’autre côté les jambes“. La solution consisterait à développer autant le “faire ensemble” que le “décider ensemble” illustré par les concertations citoyennes afin d’arriver à “moins de décalage entre la concertation et l’action”.

Un bond de l’investissement dans le secteur des télécoms

Au-delà des embûches rencontrées avec la 5G, Sébastien Soriano affiche une certaine satisfaction concernant les chantiers de la fibre optique et de la 4G, grâce à “l’explosion de l’investissement” au cours des dernières années. “Le niveau de l’investissement dans le secteur a bondi de 50 % en cinq ans, en passant de 7 milliards à 10,5 milliards d’euros”, indique-t-il.

Pour Sébastien Soriano, il ne s’agissait pas d’avoir une forte concurrence au détriment des investissements. “L’on avait réussi à faire du secteur des télécoms un marché très concurrentiel avec des prix très attractifs pour les consommateurs pour le fixe ou le mobile. Mais cela pouvait se faire potentiellement au détriment de la couverture des territoires. Je me suis beaucoup attaché à envoyer des incitations et à responsabiliser les opérateurs pour relancer les investissements”, explique-t-il. Et de faire parler les chiffres, en estimant avoir “réveillé le secteur dans sa capacité d’équipement du pays”  : 5 millions de nouvelles prises fibre en 2020 et “76 % du territoire couvert en 4G par les quatre opérateurs en 2020, contre 45 % en janvier 2018″ .

Source : La Gazette des communes

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5G : le Haut Conseil pour le Climat veut des opérateurs engagés et des utilisateurs responsables, Orange fait aussi parler les chiffres

Chacun veut apporter sa pierre à l’édifice pour un “numérique soutenable”. Après la FTT et l’Arcep, le Haut conseil pour le climat y va ainsi de ses propres recommandations. Pas de nouvelles fréquences 5G sans étude au préalable ou engagement en matière d’empreinte carbone. Les utilisateurs sont également à responsabiliser.

Récemment lancée en France par Orange, Free, Bouygues et SFR, la 5G continue de prendre du plomb dans l’aile. La nouvelle technologie se retrouve à présent pointée du doigt par un rapport du Haut conseil pour le climat publié ce samedi. L’instance consultative indépendante crée en 2018, avec pour mission de guider la politique du gouvernement en matière de climat, tire en effet la sonnette d’alarme sur l’empreinte carbone de la téléphonie mobile de cinquième génération.

Selon le Haut conseil pour le climat, le numérique a généré 15 millions de tonnes de CO2, soit 2 % de l’empreinte carbone de la France, en 2020. Soit autant que le secteur aérien. La 5G devrait y contribuer lourdement en ajoutant 2,7 à 6,7 millions de tonnes d’ici 2030. À ses yeux, la situation apparaît d’autant plus inquiétante que personne ne semble s’en préoccuper. L’instance y va ainsi de recommandations, tout en insistant sur le fait que ces dernières ne se substituent pas à une étude. Cette étude devra d’ailleurs s’attarder sur les aspects environnementaux, mais aussi sanitaires, sociaux, économiques et financiers.

Pas de nouvelles fréquences sans étude ou engagement

Avant toute attribution de nouvelles fréquences, le Haut conseil pour le climat invite à se pencher davantage sur l’empreinte environnementale de la 5G. “En l’absence de moratoire sur la 5G permettant de réévaluer la décision concernant les fréquences déjà distribuées, la première application d’une telle évaluation devra être l’attribution des prochaines bandes de fréquences pour la 5G”, peut-on en effet lire dans le rapport. Il s’agit, dans l’idée, d’introduire des engagements sur l’empreinte carbone, dans le processus d’attribution. L’idée d’un moratoire avait jusqu’ici été écartée par Emmanuel Macron en personne au motif d’une nécessité pour la compétitivité du pays. Le président avait même ironisé en parlant du modèle amish et d’un retour à la lampe à huile.

Des utilisateurs à responsabiliser

Mais les industriels ne seront pas les seuls à être sollicités. Le Haut conseil pour le climat insiste sur la nécessité de responsabiliser les utilisateurs, que ce soit au travers de leur usage (qualité de visionnage élevée ou lecture automatique dans le cas du streaming vidéo, par exemple) ou de leur achat d’équipements (renouvellement trop fréquent du smartphone, achat de nouveaux matériels connectés, méconnaissance de l’existence du reconditionné, etc.).

Un deuxième aspect ayant son importance pour le HCC, sachant que la hausse de l’impact carbone (comprise entre 18 et 44 %) pourrait s’expliquer pour plus de la moitié par les nouveaux matériels. “Environ la moitié de l’impact carbone de la 5G serait due à la production de terminaux, part qui monte aux trois-quarts si l’on ajoute la phase de production des terminaux, réseaux et centres de données. Seulement un quart de l’impact carbone de la 5G serait donc lié à l’utilisation des terminaux et des réseaux”, souligne le rapport.

D’autres aspects à prendre en compte

Ces chiffres ne mettent pas tout le monde d’accord. Côté gouvernement, on souligne que le rapport ne prend pas en compte les gains énergétiques permis par la 5G dans des secteurs tels que la logistique, le transport ou même l’agriculture. “Ce sont des chiffres bruts et pas nets”, note par exemple le secrétariat à la transition numérique.

Un aspect d’ailleurs souligné par Stéphane Richard. “Le Haut Conseil pour le climat semble oublier dans son rapport 5G les émissions évitées par le numérique” note le PDG d’Orange. Et d’ajouter, en faisant à son tour parler les chiffres : “Rappelons qu’une T de C02 émise par le numérique, c’est 10 T évitées dans les autres secteurs. Ça change tout !”

Commanditaire du rapport, la présidence du Sénat estime pour sa part que les conclusions du Haut Conseil pour le climat vont dans le sens d’une proposition de loi, dont l’examen est prévu le 12 janvier 2021 et dont l’objectif est de réduire l’empreinte carbone du numérique.

Sources : La Tribune et Le Journal du Dimanche

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Découvrez si vous avez gagné le Realme 7i, un smartphone très endurant, offert par Univers Freebox

Univers Freebox a récemment lancé un nouveau concours pour tenter de remporter un smartphone. Découvrez si vous êtes l’heureux gagnant.

Après l’avoir testé, Univers Freebox vous a proposé de remporter le Realme 7i, un smartphone dont l’endurance est un gage de sérénité au quotidien. Pour participer au concours, il suffisait de s’abonner à notre compte Twitter, puis de retweeter le tweet lié à l’article en y intégrant le hashtag #AMoiLeRealme7iOffertParUniversFreebox.

Comme annoncé, le tirage au sort vient d’avoir lieu parmi les nombreux participants. Il a été réalisé avec un script automatique. Le gagnant est donc…

Il va donc être recontacté en MP par l’équipe d’Univers Freebox afin qu’il puisse nous transmettre ses coordonnées postales et que nous puissions lui envoyer son smartphone dans les plus brefs délais.

Rendez-vous prochainement pour un autre concours. Trois smartphones seront en effet à gagner dans les prochaines semaines.

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Free met à jour Oqee, l’interface TV du player Freebox Pop

L’interface TV du player Freebox Pop a droit à une mise à jour. Voici les améliorations et corrections annoncées.

Free met à jour Oqee, la nouvelle interface TV dont profite le player Pop. Celle-ci passe en version 1.0.94. Les développeurs indiquent des corrections sur le player vidéo, ainsi que la résolution d’erreurs de lecture vidéo en sortie de veille. Ils annoncent par ailleurs une meilleure gestion des versions régionales de France 3. Pour installer cette mise à jour, il suffit de redémarrer votre player Pop.

Présentation de l’interface Oqee

Pour rappel, Oqee est une nouvelle interface lancée avec la Freebox Pop en juillet dernier. Elle a été pensée pour être intelligente et suggérer des contenus de tout types (live, VOD, replay) selon vos goûts et habitudes de visionnage. Elle inclut également le Start-Over, qui permet de revenir au début d’un programme en direct. Ce service est disponible sur l’intégralité des chaînes. L’un de ses développeurs nous l’avait présenté lors de son lancement. 

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Free Mobile : une option pratique de nouveau disponible pour les abonnés

Vous pouvez à nouveau changer de numéro de mobile en quelques clics. La fonction a été réactivée dans l’espace abonné de Free Mobile.

Avec le nouvel espace abonné Free Mobile plus clair et plus moderne lancé il y a quelques semaines, une fonction s’était retrouvée en maintenance. Elle apparaissait grisée et donc inutilisable. Il s’agissait du changement de numéro de mobile, toujours bien utile en cas de harcèlement téléphonique (ex, personne mal intentionnée, commerciaux, etc.). D’après des remontées d’abonnés et nos propres constatations, la fonction “Changer de numéro de ligne” est de nouveau opérationnelle dans l’espace abonné Free Mobile :

En seulement quelques clics, vous pouvez ainsi choisir un nouveau numéro parmi une liste de dix. Il vous en coûtera 5 euros à régler par carte bancaire. Aucun changement de carte SIM n’est nécessaire. Notez que vous ne pourrez pas changer à nouveau de numéro avant une période de 30 jours ni récupérer votre ancien numéro une fois le changement effectué.

 

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