Auteur : dimitri

Free Mobile : un maire veut éviter la forêt métallique, Orange se dit prêt à accueillir son rival

Jamais deux sans trois. Sauf pour une petite commune n’ayant pas spécialement envie de voir pousser les pylônes de téléphonie mobile comme des champignons. Orange fait un appel du pied à Free pour désamorcer la situation.

Un premier pylône de téléphonie mobile s’est installé en 2018 à Drefféac, une commune dans le département de la Loire-Atlantique, afin de couvrir le centre bourg, un secteur alors mal desservi. Très récemment, le maire Philippe Jouny a évoqué le projet d’un troisième pylône, devant servir à l’opérateur Free Mobile et s’installer près de la gare SNCF.

L’élu n’est pas spécialement emballé, indiquant être “pour les forêts de bois, pas pour celles d’antennes métalliques”. Une vision s’expliquant par le fait que la commune de 2 243 habitants s’étend sur une superficie de seulement 14,25 km². Trop de pylônes au kilomètre carré à ses yeux, en somme. D’autant qu’un des deux pylônes en place ne fait pas l’unanimité auprès des riverains, regroupés au sein d’un collectif.

Il y a bien évidemment la solution de mutualisation des équipements. Détendeur d’un pylône déjà installé, Orange a d’ailleurs été interrogé sur la possibilité d’accueillir la nouvelle antenne Free Mobile et souligné qu’il “convient à cet opérateur de solliciter les services d’Orange pour étudier un projet d’implantation sur notre pylône”. Reste à voir si le message a été entendu.

Source : Ouest France

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Android : les données personnelles de 21 millions d’utilisateurs de VPN en fuite

Trois applications de VPN pour Android disponibles sur le Play Store ont été touchées par une importante faille de sécurité. Résultats des courses : les données de 21 millions d’utilisateurs se retrouvent en fuite.

Pouvant être gratuites ou payantes, les applications de VPN (Virtual Private Network) intéressent certains utilisateurs voulant protéger leur vie privée ou  pouvoir accéder à des contenus normalement inaccessibles dans leur pays de résidence. Trois d’entre elles, nommées ChatVPN, GeckoVPN et SuperVPN, se sont récemment trouvées dans le viseur, car victimes d’une importante faille de sécurité.

ChatVPN comptabilise 50 000 installations sur le Play Store, GeckoVPN 10 millions et SuperVPN 100 millions. Des applications Android assez populaires donc, surtout pour deux d’entre elles. Ce sont ainsi 21 millions d’utilisateurs dont les données personnelles (nom, adresse e-mail, pseudonyme, type d’appareil utilisé, adresse IP, historique de connexions ou encore coordonnées bancaires) ont l’objet d’une fuite. Un escroc les aurait mis en vente sur un forum de hackers, selon les chercheurs de CyberNews.

Si vous utilisez l’une de ces trois applications, il est donc vivement conseillé de la désinstaller au plus vite de votre appareil. De manière générale, il faut faire de prudence lors du téléchargement d’une application, en privilégiant les stores officiels, en regardant le nombre de téléchargements et les commentaires, en se demandant si la promesse n’être pas trop belle ou en s’interrogeant sur la légitimité des autorisations demandées par l’application.

Source : Forbes via Presse-Citron

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Fibre : un accord majeur entre Orange, Free, SFR, Bouygues et les opérateurs d’infrastructures pour améliorer la qualité des raccordements

Trop de problèmes dans le déploiement de la fibre optique. La filière annonce la signature d’un “accord majeur” entre les opérateurs commerciaux et les opérateurs d’infrastructures pour rectifier le tir.

Le chantier de la fibre optique avance à grands pas comme le rappelle l’évolution régulière du nombre de prises raccordables en France. Malheureusement, la filière, mais aussi et surtout les abonnés en bout de ligne, font face à un problème, à savoir la qualité des raccordements. Il y avait par exemple les “plats de nouilles”, à savoir les câbles emmêlés, au niveau des armoires de rue. Ceux-ci avaient notamment fait grincer des dents l’ancien président de l’Arcep.

Dans ce contexte, le lancement d’un guide opérationnel avait été annoncé fin 2020. Destiné aux professionnels de la fibre, le document de 144 pages insistait notamment sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le gestionnaire d’un Réseau d’Initiative Publique en est même venu à lancer, fin février, une opération “Dé-STOC-age”. Il s’agissait en l’occurrence d’écarter les sous-traitants des interventions réalisés à l’échelle d’un département. 

Un accord majeur entre les opérateurs d’infrastructures et opérateurs commerciaux

Ce mercredi et après 18 mois de travaux visant identifier les problèmes et les solutions adéquates, InfraNum annonce un “accord majeur” visant à “garantir l’exploitation durable des réseaux FTTH et une amélioration rapide de l’impact des raccordements sur l’intégrité de tous les segments de l’infrastructure mutualisée”

Cet accord repose sur trois grands principes : améliorer la sécurité et la qualité des interventions, renforcer la transparence et enfin rééquilibrer les coûts de maintenance. L’amélioration de la qualité des interventions passera notamment par un accompagnement systématique par l’opérateur d’infrastructures de tout nouvel intervenant sur le réseau, la réalisation d’audits communs et des sanctions pouvant aller jusqu’à l’exclusion d’un sous-traitant. Le renforcement de la transparence reposera entre autres sur des comptes-rendus avec photos horodatées ou un contrôle par un système d’intelligence artificielle. Quant au rééquilibrage des coûts, il s’agira d’instaurer “une prise en charge collective des frais de remise en état du réseau, selon une clé de répartition approuvée par l’Arcep”.

Premières signatures et mise place immédiate

Infranum annonce de premières signatures et promet une “généralisation rapide”. “Ce nouveau cadre contractuel est en passe d’être décliné dans les contrats en cours de signature chez les principaux opérateurs d’infrastructure et les opérateurs commerciaux, Axione et Altitude Infra annonçant déjà l’avoir entériné avec la majorité des OC et TDF confirmant pour sa part être en bonne voie avec les principaux opérateurs commerciaux”, précise l’ex-FIRIP. 

Infranum indique une “mise en place immédiate”. Selon la fédération, “chaque acteur doit désormais adhérer à ces nouvelles mesures opérationnelles en les transposant sans délai dans ses outils et ses méthodes pour collectivement répondre à cet impératif d’amélioration“. 

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Bouygues Telecom dégaine trois forfaits B&You en série limitée avec jusqu’à 160 Go

Trois forfaits mobiles sans engagement avec un maximum de data chez Bouygues Telecom. Pas de 5G pour eux, en revanche.

Ces derniers mois, les opérateurs se sont lancés dans une guerre autour de la data. Dans ce contexte, Bouygues Telecom propose trois forfaits mobiles à tarifs promotionnels avec de bonnes quantités de data pour l’Internet mobile. Ils sont disponibles jusqu’au 10 mars 2021.

Facturé 12,99 euros par mois, le premier comprend les appels, SMS et MMS en illimité, ainsi que 60 Go de data, dont 12 Go utilisables en roaming depuis l’Union européenne et les DOM. Affichés à 14,99 et 19,99 euros par mois, les deux autres permettent de passer à respectivement 100 et 160 Go de data. Dans les deux cas, 15 Go peuvent servir en roaming depuis l’UE et les DOM.

Notez qu’il s’agit de forfaits limités à la 4G et qu’il faudra prévoir 10 euros pour la carte SIM. 

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Smartphones disponibles chez Free Mobile : quel modèle choisir avec un budget maximal de 200 euros ?

Univers Freebox vous propose régulièrement des comparatifs avec les smartphones disponibles chez Free Mobile. D’ailleurs, que peut-on y trouver en ce moment pour 200 euros et moins ? Voici nos suggestions selon vos critères et besoins, si vous comptiez renouveler votre smartphone en passant par la boutique de l’opérateur pour profiter d’un paiement en plusieurs fois sans frais.

Notre sélection s’intéresse aujourd’hui aux budgets serrés, avec un maximum de 200 euros en poche. À ce tarif-là, inutile pour l’instant d’espérer avoir la 5G, qui n’en est de toute manière qu’à ses débuts en France. Bonne nouvelle pour ceux préférant l’écosystème iOS, il y en a également pour eux.

 


Pour ceux voulant un smartphone Android


 

Alcatel 1S 2020 : une expérience honnête à 99 euros

L’Alcatel 1S 2020 prouve que l’on peut avoir une bonne expérience même avec un smartphone à tout petit prix. Le design est daté, la finition sans prétention, la photo passable et la charge un peu longue, mais l’essentiel est là : aucune grosse frustration au quotidien, un support de la 4G 700 MHz chère aux abonnés Free et une autonomie correcte. On peut même s’amuser un peu à des jeux à la mode comme Call of Duty Mobile, avec bien évidemment des graphismes au minimum.

Le test de l’Alcatel 1S 2020

Alcatel 3L 2020 : le paquet sur la photo sur un smartphone à 139 euros

Même impression en effet qu’avec le 1S 2020 évoqué plus haut : de l’entrée de gamme, mais pas d’expérience horrible. L’Alcatel 3L 2020 permet d’avoir assez de fluidité au quotidien et de jouer occasionnellement, offre un peu de polyvalence en photo avec le triple capteur 48 + 5 + 2 Mégapixels à l’arrière et permet de tenir 2 jours loin du secteur. Là encore, on a la 4G 700 MHz.

Le test de l’Alcatel 3L 2020

Xiaomi Redmi Note 9 : une valeur sûre pour 179 euros

Difficile de reprocher quelque chose au Redmi Note 9 au regard du prix serré et des prestations. Il offre une belle expérience utilisateur, sans défaut majeur. Cerise sur le gâteau : le fabricant l’accompagne d’accessoires, dont un chargeur plus puissant que nécessaire, des écouteurs de bonne facture et une coque de protection certes basique, mais que certains fabricants ne fournissent même pas avec leurs modèles haut de gamme. Le Redmi Note 9 fait honneur à ses prédécesseurs en s’affichant comme une valeur sûre à conseiller aux petits budgets. D’autant plus que son prix a baissé depuis sa sortie.

Le test du Xiaomi Redmi Note 9

Oppo A53s : un smartphone à 199 euros avec plusieurs arguments intéressants

Oppo a également une proposition intéressante pour les petits budgets avec son A53s. Pour un smartphone à 199 euros, l’Oppo A53s a quelques arguments à faire valoir comme son écran fluide (90 Hz), son rendu audio stéréo bienvenu en multimédia, son stockage plutôt confortable (128 Go), sa très bonne autonomie (5 000 mAh) et sa charge filaire assez rapide (18 Watts). On aime aussi la partie logicielle épargnée par les bloatwares. Sur ce segment tarifaire, il faut toutefois faire des compromis sur la photo et les performances en multimédia.

Le test du Oppo A53s


Pour ceux voulant un smartphone iOS


 

iPhone 6S : un smartphone Apple à 139 euros

Si vous préférez l’écosystème iOS, mais avez un budget serré, la boutique Free Mobile propose un iPhone 6S 16 Go reconditionné à 139 euros en partenariat avec PRS. On a un écran 4,7 pouces, une compatibilité 4G, un capteur photo principal de 12 Mégapixels, un lecteur d’empreintes Touch ID et une connectique Lightning. Ce modèle fait partie des iPhone compatibles avec iOS 14, la dernière version de l’OS mobile d’Apple.

 

iPhone 7 : un smartphone Apple à 199 euros

Pour ceux qui veulent un peu plus récent, il y a également l’iPhone 7 32 Go à 199 euros, là encore en partenariat avec PRS. On a un chipset plus puissant, plus de stockage et des selfies mieux définis. Il y a également la certification IP67 pour la résistance à l’eau et à la poussière.


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Insolite : quand la carte SIM se retrouve dans votre salle de bain

Pour simplifier la vie aux utilisateurs, Withings opte pour la carte SIM à bord de ses appareils de santé. On la retrouve ainsi dans une balance et un tensiomètre.

Dans les smartphones, tablettes tactiles, ordinateurs portables, montres connectées et box Internet, mais aussi à bord des balances connectées et tensiomètres connectés, maintenant. La carte SIM se retrouve en effet dans ce type d’appareils chez Withings. Positionné sur le domaine de la santé connectée, le fabricant français propose une balance Body Pro et un tensiomètre BPM Connect Pro embarquant tous les deux une carte SIM, avec ainsi la possibilité de se connecter au réseau cellulaire.

Selon Antoine Robillard, vice-président de Withings Health Solutions, une telle connectivité doit “faciliter la connexion de la balance et du tensiomètre”. Il s’agit de pouvoir s’affranchir du Wi-Fi et de Bluetooth pour simplifier la vie aux patients, en évitant les procédures d’appairage en Bluetooth ou la saisie de mot de passe dans le cas du Wi-Fi. La connexion en Wi-Fi ou en Bluetooth reste toutefois possible, “pour les utilisateurs qui se trouvent dans des zones non couvertes par le réseau cellulaire”, souligne Withings.

Commercialisés en partenariat avec les acteurs de la santé, les appareils sont indiqués prêts à l’emploi. Le patient n’a qu’à les utiliser pour que les données soient envoyées au patricien une fois la mesure réalisée. Ce n’est en effet pas lui qui se charge d’associer la carte SIM à son compte. L’appareil est entièrement configuré dès la sortie de la boîte. Withings se veut rassurant concernant la protection des données. “À chaque mesure, les données sont chiffrées de bout en bout et synchronisées dans notre serveur médical conformément à la norme HIPAA. Certifiés HDS et ISO27001:2013, nous répondons aux exigences de traitement de données les plus strictes du marché”, peut-on lire sur le site du constructeur.

Source : Le Figaro

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Clin d’oeil : saurez-vous trouver les antennes dans cette photo ?

Quand les antennes-relais jouent à cache-cache pour se fondre dans le paysage, c’est parfois très réussi.

Lors de projets d’implantation d’antennes de téléphonie mobile, certains riverains récalcitrants avancent plusieurs arguments, parmi lesquels l’atteinte à l’esthétique des lieux. Les opérateurs télécoms doivent ainsi redoubler d’imagination pour fondre au mieux leurs équipements dans le paysage. Certaines installations se retrouvent planquées dans la végétation ou même directement déguisées en arbre. Un camouflage qui coûte d’ailleurs bonbon, comme le rappelait un maire.

Mais il existe d’autres techniques assez efficaces, comme l’intégration à l’architecture des bâtiments. Repérée par Elsa Bembaron, journaliste Télécoms et Tech au Figaro, une implantation d’antennes-relais dans un clocher est d’ailleurs plutôt bien réalisée. Plus réussie en tout cas qu’une précédente du même acabit avec plusieurs protubérances assez disgracieuses.

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Choc des smartphones chez Free Mobile : deux modèles Xiaomi à 299 euros, lequel choisir ?

La boutique Free Mobile propose actuellement deux smartphones Xiaomi à 299 euros. Lequel se présente comme le meilleur choix en fonction de vos besoins ?

Avec le choc des smartphones, Univers Freebox vous propose un comparatif des smartphones vendus à tarifs équivalents via la boutique de Free Mobile. Il s’agit de vous aider à choisir en fonction de vos attentes.

Guerre fratricide aujourd’hui, puisque nous opposons les Xiaomi Mi 10T Lite et Xiaomi Redmi Note 9 Pro  tous les deux proposés à 299 euros, grâce à une baisse de 30 euros sur le prix du premier. Notez d’ailleurs qu’ils sont disponibles en plusieurs fois sans frais.

L’écran : Mi 10T Lite

Dalle IPS, diagonale de 6,67 pouces, définition FHD+ et écran poinçonné pour les deux smartphones. Le Mi 10T Lite a toutefois pour lui un taux de rafraîchissement allant jusqu’à 120 Hz pour plus de fluidité.

Notre classement :

  1. Xiaomi Mi 10T Lite (6,67 pouces, FHD+, IPS, poinçon et 120 Hz)
  2. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (6,67 pouces, FHD+, IPS et poinçon)

Performances en multimédia : Mi 10T Lite

Les deux smartphones promettent de bonnes performances. Le Xiaomi Mi 10T Lite profite toutefois d’une plate-forme compatible avec les réseaux 5G. Un aspect non négligeable en plein lancement commercial de la technologie.

Notre classement :

  1. Xiaomi Mi 10T Lite (processeur octa-core 2,2 GHz du chipset Snapdragon 750G et mémoire vive 6 Go)
  2. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (processeur octa-core 2,3 GHz du chipset Snapdragon 720G et mémoire vive 6 Go)

La photo : Redmi Note 9 Pro

En photo, les deux smartphones proposent globalement la même chose. Le Redmi Note 9 Pro propose toutefois un peu plus de définition au niveau du capteur macrophotographie.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (64/8/5/2 Mégapixels à l’arrière, 16 Mégapixels à l’avant)
  2. Xiaomi Mi 10T Lite (64/8/2/2 Mégapixels à l’arrière, 16 Mégapixels à l’avant)

L’autonomie : ex æquo

Les capacités de batterie et les puissances de charge sont assez proches. Les deux smartphones promettent une solide autonomie et une autonomie en un temps très acceptable, ainsi que des charges express pour dépanner.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (batterie 5 020 mAh ; charge 30 Watts en USB-C)
  2. Xiaomi Mi 10T Lite (batterie 4 820 mAh ; charge 33 Watts en USB-C) 

Le choix d’Univers Freebox : le Xiaomi Mi 10T Lite

Les deux smartphones de Xiaomi affichent des prestations intéressantes au regard des 299 euros demandés. Le Mi 10T Lite se démarque sur un aspect non négligeable à l’heure actuelle : la compatibilité 5G que son rival (et membre de la même écurie) n’a tout simplement pas. Il remporte donc ce match.

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Fibre optique : une opération “dé-stoc-age” pour lutter contre une “ubérisation du secteur des télécoms”

Le ton monte d’un cran face aux malfaçons dans la fibre optique. Le gestionnaire d’un réseau d’initiative publique veut en effet écarter les sous-traitants au motif d’intervenants “mal formés” et d’un travail “mal fait”. Pas question d’une “ubérisation” du secteur des télécoms.

Les malfaçons dans la fibre optique telles que les plats de nouilles au niveau des armoires de rue ont été pointées du doigt à plusieurs reprises, y compris par l’ancien président de l’Arcep Sébastien Soriano et l’actuel secrétaire d’État au Numérique Cédric O. Récemment, l’association 60 millions de consommateurs dénonçait un “grand bazar”.

Opération “Dé-STOC-age”

Gérant le déploiement du réseau fibre dans le département du Doubs, le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit a d’ailleurs décidé de passer à l’action en lançant le 26 février dernier l’opération “Dé-STOC-age”. Faisant ici l’objet d’un jeu de mots, le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial) consiste pour rappel à laisser la partie finale du raccordement à l’opérateur commercial et par extension à ses sous-traitants. Pour le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, il n’en est plus question. Celui-ci souhaite interdire l’intervention des sous-traitants dans le département.

Travail “mal fait”, “ubérisation” des télécoms”

Le SMIX dénonce un travail “mal fait”. Son président Denis Leroux explique : “les sous-traitants sont mal formés, mal payés, mal équipés. Résultat : ils n’installent pas correctement la fibre et abîment notre réseau pourtant tout neuf”. Nicolas Guillaume, fondateur et CEO de l’opérateur Netalis, rappelle quelques exemples de malfaçons : “des raccordements au mauvais endroit, l’utilisation de câbles de mauvaise qualité, des déconnexions intempestives, des dégâts matériels au domicile…”. À ses yeux, “c’est une véritable Ubérisation du secteur des télécoms, et forcément ça dégrade le service”.

Un guide pour les pros de la fibre optique

Début décembre 2020, la filière fibre optique avait annoncé le lancement d’un guide opérationnel s’adressant aux professionnels du secteur. Cette sorte de bible du technicien fibre distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”. Le volet formation n’a pas été oublié, afin d’accompagner la montée en compétentes des techniciens.

Source : France Bleu

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Smartphones : la batterie vide, une vraie source de stress chez les utilisateurs, d’après une étude

Appareil à tout faire, le smartphone est vraiment pratique au quotidien. Revers de la médaille de cet aspect couteau suisse, le stress de se retrouver à court de batterie pour les utilisateurs.

Se retrouver à court de batterie peut se montrer gênant pour les utilisateurs de smartphones, surtout quand on en a réellement besoin. Cette éventualité suscite même une forme d’inquiétude, à en croire une étude commandée par le constructeur Oppo et réalisée par l’institut OpinionWay auprès d’un échantillon de 1 002 personnes âgées de 18 ans et de plus.

Les jeunes plus touchés

D’après les réponses données, ce malaise concernerait 34 % des Français. Il est plus perceptible avec les jeunes générations, plus connectées. Il concernerait ainsi 64 % des 18-24 ans, 53 % des 25-34 ans, 34 % des 35-49 ans et 23 % des 50-64 ans. Dans le cas des séniors, cette proportion tombe à 18 %. Autre chiffre marquant : 14 % des personnes interrogées indiquent partir en retard pour s’assurer que leur smartphone soit chargé au maximium. Cette proportion atteint même les 42 % chez les 18-24 ans.

Angoisse et dépendance

Cette angoisse de la batterie vide s’illustre parfaitement avec le témoignage de Paul, étudiant de 23 ans. “Je suis tout nu sans portable, je suis perdu. J’ai peur de manquer un truc important et puis on en a besoin à chaque instant pour se déplacer ou s’occuper. Vous ne verrez jamais mon portable à 1 % de batterie. Je suis maniaque, mon portable est rechargé 4 fois par jour”, raconte-t-il.

Idem chez Juliette, responsable dans l’hôtellerie. “Si je dois me déplacer, j’ai toujours un chargeur sur moi. J’ai peur de ne pas avoir de batterie en cas d’urgence, c’est la base du téléphone. Mais j’ai aussi besoin du GPS pour me déplacer et échanger avec la personne que je dois retrouver. Parfois, j’attends jusqu’à la dernière minute pour partir pour qu’il charge un maximum”, narre cette femme de 28 ans.

Les spécialistes soulignent un vrai problème. “Voir sa batterie diminuer, c’est comme un enfant qui voit qu’il ne reste plus qu’une seule page du livre à lire ou qu’on lui enlève son doudou, cela crée une vraie angoisse qui renvoie aux traumatismes de la petite enfance”, explique un psychanalyste. Et d’ajouter : “il y a aussi le phénomène du Fear of Missing out (FOMO) ou la crainte de rater quelque chose qui est alimenté par notre imaginaire”.

“La panne de batterie est une sorte de grain de sable qui peut compromettre toutes formes d’opportunités. Les smartphones ont été poussés à leur limite avec le télétravail et la batterie est devenue le nerf de la guerre, recharger vite devient une condition de la nouvelle sérénité, tant il est vrai que nous sommes devenus dépendants de ces objets communicants”, explique de son côté un sociologue.

Une demande entendue par l’industrie

Raison de plus pour les constructeurs d’embarquer des batteries toujours plus grosses et des charges toujours plus rapides, afin d’absorber la hausse des performances et des usages. Beaucoup de smartphones embarquent désormais des batteries de 4 000 mAh et plus, tandis que la charge 5 Watts se fait de plus en plus rare, y compris sur les modèles à petit prix.

Source : Le Parisien

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