Auteur : dimitri

Clin d’oeil : une mairie ne tire pas le bon numéro et se retrouve privée de fibre à contrario des habitant

Une commune a droit à la fibre optique, mais pas sa mairie, la faute à l’absence de numéro de rue.

Une bonne nouvelle pour les habitants de Saint-Elier, commune de quelques centaines d’habitants dans le département de l’Eure, en Normandie. La fibre optique et son très haut débit sont disponibles. Sauf qu’elle a du mal à se frayer un chemin jusqu’à la mairie. “J’aimerais enfin comprendre pourquoi le raccordement à la fibre est si complexe et surtout où trouver la solution sans passer son temps au téléphone”, déplore Jacques Hapdey, maire de Saint-Elier.

Il se trouve en fait que le bâtiment de la mairie n’a pas de numéro de rue, ce qui pose problème au niveau informatique. Le plan informatique utilisé par Orange ne reconnaît en effet pas ce lieu. “S’il s’agissait seulement d’attribuer un numéro à la mairie, le conseil municipal pouvait le faire depuis longtemps. Encore fallait-il le savoir”, déplore la commune.

Lors d’une réunion organisée jeudi dernier, Alfred Recours, vice-président d’Eure Numérique, a rapporté une trentaine de problèmes liés aux numéros d’appartement ou de maison dans différentes communes. “S’ils ont un numéro zéro, l’ordinateur de l’opérateur ne les détecte pas. Prenez l’exemple d’appartements en ville qui ont tous le même numéro, il faut que la mairie attribue des numéros d’appartement pour les distinguer les uns des autres ou que le propriétaire fasse arriver la fibre dans l’immeuble. Chaque locataire aura le choix de demander ensuite un raccordement, ou pas, à ses frais”, expliquait-il.

Source : La Dépêche

Classés sous les catégories : Non classé

Le saviez-vous ? Free aide les abonnés multi-TV à s’y retrouver dans leurs players Freebox

Vous ne le saviez peut-être pas. Il est possible de renommer ses différents players Freebox pour mieux s’y retrouver. On a même droit à des suggestions.

Pour les utilisateurs ayant souscrit à l’option multi-TV et ayant plusieurs players Freebox, il peut être compliqué de s’y retrouver et d’identifier le bon appareil lorsque vient le moment d’utiliser une télécommande virtuelle ou bien de caster du contenu depuis le smartphone. “Freebox Player” n’aide pas forcément quand vous avez deux players ou plus. Fort heureusement, il est possible d’opter pour un nom personnalisé.

Avec les Freebox mini 4K et Freebox Pop

Dans le cas des players Freebox mini 4K et Freebox Pop, cela passe par la section “À propos” d’Android TV.

Sur le player Freebox Pop, cliquez ainsi sur la roue dentée en haut de l’accueil Android (accessible avec la touche Home de la télécommande), puis allez dans “Préférences relatives à l’appareil/À propos/Nom de l’appareil“.  Il ne reste qu’à cliquer sur “Modifier“.

Vous pourrez alors choisir entre des recommandations (Freebox Player Pop, Android TV, Salon, Pièce à vivre ou Chambre) ou bien saisir un nom personnalisé à l’aide du clavier virtuel.

Sur le player Freebox mini 4K, le cheminement est similaire, avec là encore le choix entre des recommandations (Salon, Salle de cinéma privée, Salle de séjour, Salle à manger, Bureau, Chambre ou Cuisine) et un nom personnalisé.

Avec le player Free Devialet

Dans le cas d’un player Free Devialet, il faut se rendre dans le bandeau “Réglages” de l’écran d’accueil.

Allez ensuite dans “Système/Réglage réseau/Nom réseau du player“. Il ne reste plus qu’à saisir le nom personnalisé.

Avec le player Freebox Révolution

Dans le cas d’un player Freebox Révolution enfin, ça se passe dans “Réglages/Système”.

Allez ensuite dans “Réglages réseau/Nom réseau du player”. Après avoir appuyé sur “Ok”, il ne reste qu’à entrer le nom de votre choix.

Classés sous les catégories : Non classé

Xavier Niel, le fondateur de Free, investit dans l’assurance 100 % en ligne

Grand investisseur, Xavier Niel a décidé cette fois-ci de soutenir la startup Acheel, une compagnie d’assurance 100 % numérique misant sur une plus grande simplicité, des contrats mieux adaptés et des tarifs plus attractifs.

“L’assurance simple et accessible”, tel est le slogan d’Acheel, un startup ayant lancé ses offres il y a tout juste trois semaines et déjà levé 29 millions auprès de plusieurs investisseurs. Parmi eux, on retrouve Xavier Niel, le fondateur de Free, qui en détient 20 %, mais également Portag3 Ventures et Serena Capital.

Comme d’autres dont Leocare, Luko ou Lovys, Acheel entend secouer le secteur des assurances en proposant une alternative plus simple, plus personnalisée et plus abordable par rapport à ce que vendent les acteurs traditionnels. Agréée par l’ACRP (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution) pour délivrer des contrats dans tous les domaines d’assurance, la jeune société se revendique comme une vraie compagnie d’assurances. “Contrairement à d’autres start-ups, nous ne sommes pas des courtiers qui vendent des contrats de compagnies traditionnelles. Nous créons nos propres offres et les distribuons nous-mêmes”, explique en effet Francky Défossé, l’un des co-fondateurs.

Acheel propose actuellement 23 contrats d’assurance animaux, habitation et santé, mais n’entend pas s’arrêter là. “Dans quelques mois, nous proposerons également l’auto, la moto et l’assurance emprunteur. Nous aurons une offre complète”, assure son PDG Ralph Ruimy. “Il y a les contrats de base et ensuite tout est modifiable et personnalisable. Les garanties sont morcelées, et le client choisit au fur et à mesure”, explique-t-il. “Parfois, les compagnies traditionnelles gonflent les tarifs en ajoutant d’office des garanties inutiles”, explique de son côté Francky Défossé. Ciblant les 25-40 ans, une tranche d’utilisateurs biberonnés au numérique et de fait plus à l’aise avec les offres en ligne, Acheel se donne pour objectif les 100 000 clients d’ici deux ans.

Source : Le Parisien

Classés sous les catégories : Non classé

Sosh canarde une nouvelle promo pour ses offres fibre et ADSL

Nouvelle promotion pour les offres fixe de la marque d’Orange avec la location de la livebox incluse et sans engagement.

Jusqu’au 28 juin, la boîte Sosh est proposée à tarif promotionnel. Dans sa version fibre optique, elle revient à 15,99 euros par mois au lieu de 29,99 euros pendant 12 mois, avec la location Livebox incluse (Livebox 4) et sans engagement de durée. On a un accès Internet jusqu’à 300 Mbit/s en débit descendant (téléchargement) et débit montant (envoi), ainsi que les appels illimités vers les fixes de France métropolitaine, des DOM et de lus de 100 destinations à l’international.

72 chaînes TV sont disponibles sur mobile, tablette et ordinateur, sur demande. Une option à 5 euros par mois donne accès à 140 chaînes TV, dont plus de 70 en HD, sur le téléviseur, moyennant un décodeur.

Quant à la version ADSL, elle coûte 15,99 euros par mois la première année, avant de passer à 19,99 euros. Là encore, la location Livebox est incluse et la formule sans engagement.

Classés sous les catégories : Non classé

Redevance copie privée : une aide pour compenser la hausse du prix des smartphones reconditionnés

La taxe copie privée sur les smartphones reconditionnés provoque la grogne au sein de la filière. Le gouvernement a trouvé la solution.

Le secteur de la culture milite pour une extension de l’assiette de la copie privée. Il souhaite notamment y assujettir les smartphones reconditionnés, un marché en pleine progression laissant entrevoir de nouvelles recettes. D’où la volonté de faire tomber l’article 14 bis d’un projet de loi visant à réduire l’empreinte environnementale. Celui-ci stipule en effet que “les équipements numériques reconditionnés ne seront pas assujettis au paiement de la rémunération pour copie privée, lorsque ces équipements ont déjà donné lieu à une telle rémunération”.

De quoi faire bondir la filière du reconditionné. Elle craint en effet des prix en hausse et des produits moins attractifs pour les consommateurs. Un vrai croche-pied à ses yeux, alors que le secteur est fragile. Une mesure aussi perçue comme incohérente, alors que les appareils ont déjà fait l’objet d’une telle taxation lorsqu’ils étaient neufs.

Voilà pourquoi le gouvernement cherche une solution, avec pour objectif de ne pas pénaliser les consommateurs au budget serré. D’après les informations de Next Inpact, celle-ci fait l’objet de négociations avec la filière et prendrait la forme d’une aide financière.

Il s’agirait plus précisément d’un chèque reconditionné d’un montant de 10 euros. Largement de quoi absorber la taxe privée de 7,20 euros pour un smartphone de 64 Go et moins présentée par la Commission pour la rémunération de la copie privée, l’autorité administrative chapeautant la redevance du même nom. Cette dernière avait en outre indiqué 7,80 euros pour une tablette tactile.

Source : Next Inpact

Classés sous les catégories : Non classé

Orange, Free, SFR et Bouygues : de grosses économies en perspective avec la réforme d’une taxe mobile coûteuse

Pas facile de taxer davantage les opérateurs, tout en demandant à ces derniers d’investir massivement dans les réseaux. L’idée consiste donc à maintenir l’Ifer, tout en ajustant son fonctionnement pour une taxation moins élevée.

Depuis 2011, Orange, Free, Bouygues et SFR sont soumis à l’Ifer (Imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux). Pour chaque antenne installée, les opérateurs paient ainsi 1 684 euros quelle que soit la technologie. Il existe des exceptions, comme les équipements installés en montagne, qui sont exonérés.

Ayant doublé en l’espace de 10 ans et rapporté environ 200 millions d’euros en 2020, cet impôt pourrait exploser avec le déploiement de la 5G et l’installation de nouvelles antennes. Sans compter le déploiement des réseaux de générations précédentes. Il pourrait atteindre 460 millions d’euros en 2026 et 600 millions d’euros en 2030, d’après un rapport de l’Inspection générale des finances.

Une pilule difficile à faire avaler par Orange, Free, Bouygues et SFR. L’opérateur de Xavier n’avait d’ailleurs pas hésité à tirer à boulets rouges. D’autant plus que les investissements des telcos n’ont jamais été aussi importants. Un record a même été atteint en 2020, comme l’a souligné l’Arcep : 14,3 milliards d’euros, ou 11,5 milliards en mettant de côté l’élément exceptionnel que sont les enchères pour les fréquences de la 5G.

Une réforme avec des économies à la clé

Trois solutions sont ainsi étudiées par le gouvernement : la taxation par pylône et la taxation basée sur le chiffre d’affaires, ainsi que la mise en place d’un plafond au-delà duquel le niveau de taxation serait ajusté l’année suivante.

La première solution portrait la taxation à 2 886 euros par pylône, quel que soit le nombre d’antennes hébergées. Elle ne pénaliserait plus l’ajout de nouvelles antennes et l’ajout de nouvelles technologies. Au lieu de 460 millions d’euros, le niveau de la taxation s’élèverait à 276 millions. La seconde solution, en se basant sur un niveau de taxation à hauteur de 1,7 %, ferait arriver la collecte à 240 millions en 2021, mais aurait pour avantage de freiner la dynamique d’augmentation dès 2022. Il y a toutefois la crainte d’optimisations fiscales de la part des opérateurs. Exemple : jouer sur les offres convergentes fixe + mobile, pour basculer les revenus du mobile vers les revenus du fixe. Quant à la troisième, elle privilégierait Orange, qui dispose actuellement du plus grand nombre de pylônes. Fini par ailleurs les tarifs réduits, avec un tarif plus bas qu’actuellement, mais unique.

Un impôt moins complexe et une redistribution plus juste

Au-delà de ne pas nuire à l’investissement des opérateurs, l’idée consiste aussi à rendre le calcul de l’impôt plus simple et sa redistribution plus juste. Dans les conditions actuelles, avec le nombre d’antennes comme paramètre, les zones les plus denses captent un tiers des revenus en représentant 5 % des collectivités, quand les zones les moins denses récupèrent 41 % des revenus en représentant 80 % des collectivités.

Source : Les Echos

Classés sous les catégories : Non classé

Free Mobile : nouvelles remises sur l’achat de certains iPhone disponibles dans la boutique

Une remise exceptionnelle est proposée sur l’achat de deux smartphones Apple.

Les iPhone 12 et iPhone 12 mini disponibles dans la boutique Free Mobile font en effet l’objet d’une remise de 50 euros. Celle-ci est proposée pour l’achat au comptant ou l’achat en 4x sans frais et valable sur toutes les capacités (64, 128 et 256 Go).

Ci-dessous, les nouveaux prix de l’iPhone 12 après remise :

  • Version 64 Go : 859 euros au comptant au lieu de 909 euros, ou 361 euros à la commande puis 3 fois 166 euros
  • Version 128 Go : 909 euros au comptant au lieu de 909 euros, ou 411 euros à la commande puis 3 fois 166 euros
  • Version 256 Go : 1029 euros au comptant au lieu de 1 079 euros, ou 531 euros à la commande puis 3 fois 166 euros

Et les nouveaux tarifs de l’iPhone 12 mini :

  • Version 64 Go : 759 euros au comptant au lieu de 809 euros, ou 261 euros à la commande puis 3 fois 166 euros
  • Version 128 Go : 809 euros au comptant au lieu de 859 euros, ou 311 euros à la commande puis 3 fois 166 euros
  • Version 256 Go : 929 euros au comptant au lieu de 979 euros, ou 431 euros à la commande puis 3 fois 166 euros

Classés sous les catégories : Non classé

Déploiement de la 4G : Free a été le plus actif en mai et se rapproche des 20 000 sites

L’ANFR vient de publier les chiffres de déploiement des réseaux mobiles 3G/4G au 1er juin 2021.

Au 1er juin 2021, 53 634 sites 4G ont été autorisés en métropole (contre 53 368 au 1er mai 2021), dont 49 066 sont déclarés en service (contre 48 781). Ces chiffres se rapprochent de ceux constatés pour le réseau 3G, à savoir 53 902 sites autorisés et 49 644 en service.

Le bilan des sites 4G mis en service en métropole s’établit comme suit :

  • Orange (26 092, + 161 en mai 2021) ;
  • SFR (22 014 sites, + 78 sur la même période) ;
  • Bouygues Telecom (21 643 + 107 sur la même période) ;
  • Free Mobile (19 955 sites, + 229 sur la même période).

Focus sur Free, le plus actif en mai 2021

En ce mois de mai 2021, c’est Free qui s’en sort le mieux. L’opérateur de Xavier Niel comptait 229 nouveaux sites opérant sur la 4G. Suivent Orange, Bouygues Telecom et SFR avec respectivement 161, 107 et 78 nouveaux sites 4G.

Sur la période, l’opérateur de Xavier Niel a mis en service 272 antennes 4G supplémentaires sur la bande 700 MHz dite en or, pour un total de 19 462. Il en aussi activé 123 sur la bande 1 800 MHz, pour un total de 16 851, et 124 sur la bande 2 600 MHz, pour un total de 16 277.

Déploiement 3G : près de 200 sites supplémentaires

Outre la 4G, Free poursuit le déploiement de sites 3G, avec 20 382 sites en service au 1er juin 2021, contre 20 188 au 1er mai 2021, soit 194 de plus en un mois.

Classés sous les catégories : Non classé

Fibre optique : promesses, ambitions, couacs et solutions pour bien couvrir tous les Français, on vous dit tout

Le chemin vers une France connectée à la fibre s’annonçait comme un chantier coûteux, mais pas seulement. D’autres embûches attendaient le gouvernement et les opérateurs. Il a donc fallu trouver des solutions adaptées.

La fibre optique, c’est la promesse de débits élevés et d’une latence réduite pour permettre le développement du télétravail, de la formation à distance, de l’administration en ligne, de la télémédecine ou des plates-formes de contenus, à l’heure du numérique, mais aussi pour assurer la compétitivité des entreprises, dans une économie mondialisée. Ça, c’est la promesse sur le papier. Dans les faits, c’est un peu plus compliqué.

L’ambition : un très haut débit pour tous, un pays à l’heure du numérique

Tout a commencé avec le plan très haut débit (THD). Adopté le 28 février 2013 par le gouvernement, il visait à apporter le très haut débit, à savoir au moins de 30 Mbit/s, pour tous les Français, qu’ils habitent dans les grandes métropoles densément peuplées ou dans les zones rurales. Il s’agissait d’en faire un service universel au même titre que l’eau et l’électricité, et d’en finir avec la fracture numérique.

Le seuil des 100 % est prévu d’ici fin 2022 grâce à un mix technologique incluant la fibre optique, le satellite et le THD radio, avec une proportion de 80 % qui devra passer par la fibre optique. Le gouvernement prévoit le 100 % via la fibre optique à l’horizon 2025. Au sujet des 100 %, Stéphane Richard, le patron d’Orange, estimait d’ailleurs que “ça n’arrivera jamais”. En face, Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avait rétorqué avec ironie qu“on ne tirera pas la fibre jusqu’au dernier éperon rocheux”. Sous-entendu, on fera au mieux avec la réalité du terrain.

Une filière cravachant contre vents et marées

De son côté, la filière fibre optique a donc mis les bouchées doubles pour être au rendez-vous, malgré les enveloppes budgétaires régulièrement jugées insuffisantes et les imprévus comme la crise sanitaire du Covid-19. Sans oublier les dégradations, involontaires, mais aussi dues pour certaines à des actes de sabotage.

Sur fond de Covid-19, le nombre de nouvelles prises fibres optiques déployées a atteint les 5,8 millions en 2020, contre 4,9 millions en 2019. Preuve que les opérateurs n’ont pas baissé la garde et qu’ils ont au contraire gardé le pied sur l’accélérateur, avec toujours en ligne de mire le cap des 100 % fibre optique pour 2025. Ils ont même pulvérisé le record d’investissements dans les réseaux l’année dernière. Hors élément exceptionnel que sont les 2,8 milliards pour les fréquences de la 5G, 11,5 milliards ont été injectés dans les réseaux, soit 860 millions de plus par rapport à 2019. Au 30 décembre 2020, 24,2 millions de locaux étaient ainsi éligibles à la fibre et on comptait 10,4 millions d’abonnements à cette technologie, soit 3,3 millions de plus en un an. L’appétit côté utilisateurs est palpable.

Des couacs à faire bondir consommateurs, régulateur et  gouvernement

Mais c’était sans compter les quelques couacs dans le déploiement même de la fibre optique, en particulier sur les derniers mètres jusqu’aux abonnés, avec un taux d’échec de raccordement élevé. Ayant fait de ce chantier sa priorité et mis la pression sur Orange, Free, Bouygues et SFR, Laure de la Raudière, la nouvelle présidence de l’Arcep, a en effet récemment déploré les 20 à 30 % d’échecs des raccordement lors d’une récente intervention dans Good Morning Business. La situation avait déjà fait bondir son prédécesseur Sébastien Soriano, qui avait en effet pointé du doigt certains sous-traitants travaillant “comme des cochons”, parlé de “travail de sagouin” et invité la filière à “faire la police”. Il promettait notamment le déréférencement des brebis galeuses.

En cause, les plats de nouilles, ces câblages sauvages au niveau des armoires de rue mis sur le compte d’un manque de main-d’œuvre, du manque de formation, de la cadence élevé et de sous-traitants pour certains peu scrupuleux. Nicolas Guérin, alors président de la Fédération Française des Télécoms, avait d’ailleurs tenté de tempérer en soulignant qu’il y avait “beaucoup de pression sur les opérateurs et leurs sous-traitants pour raccorder tout le monde” et que le secteur avait “des problèmes indéniables pour trouver des techniciens, car les écoles ne sont pas remplies”.

Mais la situation avait également faire réagir le gouvernement. Cédric O, secrétaire d’État au numérique, avait déploré un gâchis au regard du travail accompli. Même l’association 60 millions de consommateurs était montée au créneau pour dénoncer “un grand bazar” dû à un objectif quantitatif imposé aux opérateurs, sans standard de qualité.

Si les premières plaintes des consommateurs ne remontent pas à aujourd’hui, la situation de crise sanitaire a en effet mis en lumière la nécessité d’avoir une bonne connexion Internet, que ce soit pour travailler, se former, s’informer, communiquer et se divertir. D’où une exigence plus élevée et une augmentation des plaintes en 2020.

Bible, PMZ du futur, surveillance accrue et opération “DéSTOCage” pour en finir

Se retrouvant dans le viseur du gouvernement, du régulateur des télécoms et des associations de consommateurs, les opérateurs ont dû trouver des solutions. Surtout avec comme paramètre une fermeture du réseau cuivre prévue à l’horizon 2030. Oui, un paramètre en plus dans l’équation.

Après les paroles, place aux solutions concrètes. La filière fibre optique a ainsi conçu un guide opérationnel visant “à garantir une installation de qualité” du premier coup chez les foyers français. Annoncée dans une version papier et numérique, cette sorte de bible du technicien fibre optique distille “de bonnes pratiques et des conseils pour une montée en compétence de la filière”. Prenant comme exemples “des solutions concrètes répondant aux divers cas de figure rencontrés sur le terrain par les techniciens et permettant d’éviter les complications et surcoûts qui peuvent impacter les relations entre les acteurs impliqués”, le document de 144 pages insiste sur la nécessité de “bien faire dès la première fois”.

Sur le terrain, on peut également citer les points de mutualisation du futur testés par SFR FTTH, désormais nommée Xp Fibre depuis la fusion avec Covage. La partie gauche concernant les opérateurs commerciaux est précâblée à la partie droite concernant l’opérateur d’infrastructure pour simplifier les interventions. En parallèle, un audit permet de vérifier le bon câblage et l’envoi de la facture à l’opérateur commercial dans le cas d’une connexion restant non conforme. “Dans les villes concernées, le taux d’incident a été divisé par deux ou trois”, a souligné Jean-Claude Brier, délégué régional d’Altice France.

Il y a également l’expérimentation d’Orange sur la commune de Saint-Ouen-sur-Seine, en Seine-Saint-Denis, avec des photos permettant d’avoir la situation avant et après l’intervention du technicien. “Nous espérons qu’en facturant la remise en état des armoires endommagées à chaque opérateur en étant responsable, ceux-ci seront incités à améliorer la qualité de leurs interventions”, explique Patrice Cointe, directeur de l’unité d’intervention d’Orange Île-de-France. Pour cette expérimentation, l’opérateur historique a signé une convention avec la municipalité. À cela s’ajoute un dispositif de serrure connectée avec un déverrouillage grâce au NFC. Concrètement, le technicien effectuant une intervention sur une armoire de rue doit avoir un smartphone compatible NFC et une application adéquate installée dessus. Il ne lui reste qu’à approcher son mobile en étant connecté au sein de l’application pour accéder à l’intérieur de l’équipement. Un bon moyen de savoir qui a accédé à l’équipement et quand. Dans le cas d’une ouverture forcée, un détecteur d’ouverture de portes permet de donner l’alerte rapidement.

À leur niveau, certaines municipalités tentent de prendre les choses en main. Rolin Cranoly, le maire de Gagny, en Seine-Saint-Denis, a par exemple pris un arrêté obligeant à signaler à la mairie toute intervention au niveau des armoires fibre optique de la commune. Un formulaire en ligne est disponible en ligne. Les intervenants disposent aussi d’un numéro de téléphone et d’une adresse e-mail dédiée. “En cas de non-respect de cette obligation, les opérateurs pourront être punis d’une amende”, indique la mairie.

Le syndicat d’un RIP, à savoir un réseau fibre optique financé sur fonds publiques, a même évoqué l’idée d’une opération “Dé-STOC-age”. Faisant ici l’objet d’un jeu de mots, le mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial) consiste pour rappel à laisser la partie finale du raccordement à l’opérateur commercial et par extension à ses sous-traitants. Pour le syndicat mixte Doubs Très Haut Débit, il n’en est plus question. Celui-ci souhaite tout bonnement interdire l’intervention des sous-traitants dans le département. Radical.

Et après ?

Le but est clair, le gouvernement et le régulateur désormais très attentifs à la situation, les consommateurs intéressés et plus exigeants que jamais, les règles, limites et sanctions posées sur la table, les opérateurs toujours plus investis dans le déploiement des réseaux, les solutions désormais identifiées et expérimentées sur le terrain.

Reste maintenant à avoir si le rappel à l’ordre et la nouvelle approche de la filière permettront de rectifier le tir ou si un nouveau paramètre viendra à son tour pimenter la partie. Il y a des chances qu’il soit d’ordre financier. Une rallonge budgétaire comme il y en a déjà eu pour déployer les prises les moins rentables et par extension les plus coûteuses. Oui, la fibre est aussi une affaire de rentabilité.

Rappelons que, fin 2020, le gouvernement a présenté un plan de relance post-covid à 100 milliards d’euros, dont près de 7 milliards pour le numérique et 240 millions plus spécifiquement pour la filière fibre optique. Infranum n’avait pas tardé à réagir à l’annonce du plan, y voyant “un signal fort”, une prise en compte de l’enjeu du numérique, et se réjouissant notamment des financements spécifiquement alloués à la filière fibre optique. Plus récemment encore, le déblocage d’une enveloppe de 420 millions d’euros pour le déploiement dans les RIP a été annoncé.

Classés sous les catégories : Non classé

Smartphones : Xiaomi relance une starlette, Realme propose la 5G à petit prix, Oppo renouvelle ses Reno

Chaque semaine, retrouvez un condensé des annonces autour des smartphones. Au menu : le retour d’un best-seller de Xiaomi, l’introduction d’un modèle 5G à petit prix signé Realme et la présentation d’une nouvelle famille Reno chez Oppo.

Vendu à plus de 25 millions d’exemplaires à travers le monde, le smartphone Redmi Note 8 est de retour. Une version 2021 permet de passer au chipset Helio G85 et à l’interface MIUI 12.5 basée sur Android 11. Elle conserve l’écran Full HD+, le capteur 48 Mégapixels, la batterie 4 000 mAh et la charge en 18 Watts. Celle-ci a été détaillée sur le site global du constructeur, mais elle n’a pas encore fait l’objet d’une communication concernant la distribution en France.

Realme annonce la disponibilité pour le marché européen d’un smartphone de la famille Narzo destinée aux petits budgets. Il s’agit du Realme Narzo 30 5G, en fait un Realme 8 5G rebadgé, qui propose ainsi un chipset Dimensity 700, un écran 90 Hz, un capteur photo 48 Mégapixels, une batterie 5 000 mAh et une charge 18 Watts. Exclusivement disponible auprès d’AliExpress, il coûte environ 160 euros.

Oppo a dévoilé sa famille de smartphones Reno6 intégralement compatible 5G. Un modèle standard propose le chipset Dimensity 900, un écran 6,43 pouces, un triple capteur 64/8/2 Mégapixels et une batterie 4 300 mAh. Un modèle Pro opte pour le chipset Dimensity 1 200, un écran 6,55 pouces et une batterie 4 500 mAh. Un modèle Pro+ fait passer au chipset Snapdragon 870 de Qualcomm et à un quadruple capteur 50/13/16/2 Mégapixels.

Tous les trois proposent un affichage AMOLED, une charge filaire en 65 Watts et une interface ColorOS basée sur Android 11. Le constructeur n’a pas encore communiqué au sujet d’une distribution à l’international.

 

 

Classés sous les catégories : Non classé