Auteur : dimitri

Un data center d’OVH pris dans les flammes et partiellement détruit

Un data center d’OVH a été touché par un incendie important. Aucune victime à déplorer, mais un site partiellement détruit et des perturbations à attendre côté clients.

Dans la nuit de mardi à mercredi, vers 1h00 du matin, un important incendie s’est déclenché dans un data center d’OVH, à Strasbourg, dans le département du Bas-Rhin.

Une centaine de sapeurs-pompiers et 43 véhicules étaient ainsi sur place, rue du bassin de l’Industrie, pour sauver des flammes le site de l’entreprise spécialisée dans les serveurs informatiques. “Des moyens opérationnels sont également mobilisés par les autorités allemandes”, a souligné de son côté la préfecture.

Aucune victime, mais un site partiellement détruit

Le feu a été maîtrisé dans la matinée. “Grâce à une forte mobilisation des pompiers, le sinistre sur le site a été circonscrit”, a en effet annoncé la préfecture. Aucune victime n’est d’ailleurs à déplorer.

Concernant les dégâts matériels dans le bâtiment de quatre étages, Octave Klaba, fondateur d’OVHcloud, a indiqué : “Le feu a détruit SBG2. Une partie de SBG1 est détruite. Les pompiers protègent actuellement SBG3. Pas d’impact sur SBG4”.

Michel Paulin, PDG d’OVH, a de son côté fait savoir que la situation est désormais sous contrôle, et confirmé les énormes dégâts au niveau de SBG1 et SBG2. Il a également indiqué la préparation d’un “plan de restauration de l’énergie et du réseau .

L’incendie risque d’engendrer de nombreux dysfonctionnements, OVH hébergeant en effet deux tiers de l’Internet français. Plusieurs entreprises clients ont d’ailleurs affiché leurs craintes concernant la perte potentielle de données.

Pas de fumées toxiques

Dans son communiqué, la préfecture indique que “le site n’est pas classé Seveso”, en référence aux importantes fumées qui pouvaient laissent craindre une pollution toxique.

Un classement Seveso indique pour rappel un site présentant des risques majeurs et nécessitant un haut niveau de prévention. Le terme vient d’ailleurs du nom d’une ville au nord de l’Italie ayant connu un accident industriel le 10 juillet 1976. L’explosion d’une usine chimique s’était traduite par un nuage d’herbicide contenant de la soude caustique et de la dioxine.

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Clin d’oeil : recours au système D pour réparer le réseau téléphonique

Le réseau téléphonique est à nouveau sur pied, mais un peu bancal.

Une réparation opérée sur le réseau téléphonique d’Orange, dans le département de la Lozère, au sud de la France, ne fait pas l’unanimité auprès des riverains. Une photo partagée par un internaute dépité face à son débit en ADSL montre en effet le remplacement des poteaux manufacturés par des poteaux artisanaux. 

Étant donné la finesse des supports d’appoint et la présence d’un bois à proximité, l’auteur de la photo croise les doigts pour que des chasseurs ne passent pas dans les parages et qu’il n’y ait pas de balles perdues.

Une réparation qui fait plus penser à l’intervention de riverains qu’à une intervention des techniciens d’Orange. Ce ne serait en tous cas pas la première fois que les habitants se montrent plus réactifs que le telco face à un problème. On se souvient notamment d’habitants solidaires dans le Jura ayant réparé plus vite que les équipes de l’opérateur historique. On se rappellera aussi d’une situation similaire dans le Doubs.

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Reb by SFR revient avec son Big Red, deux forfaits mobiles 100 et 200 Go à prix cassé

En pleine guerre autour de la data, la marque low cost de l’opérateur au carré rouge dégaine à nouveau son Big Red. Cette fois-ci, deux forfaits mobiles avec 100 ou 200 Go pour l’Internet Mobile.

Jusqu’au 12 mars, Red by SFR propose ainsi deux forfaits mobiles sans engagement à des tarifs promotionnels qui comprennent une très bonne quantité de data.

Facturé 13 euros par mois, au lieu de 20 euros, le premier inclut les appels, SMS et MMS en illimité. On a également 100 Go de data mobile depuis la France Métropolitaine, ainsi que 12 Go en roaming depuis l’Europe et les DOM. Affiché à 15 euros par mois, au lieu de 25 euros, le second fait quant à lui passer les enveloppes data pour l’Internet mobile à respectivement 200 et 15 Go.

Notez que des options “Double Appel”, “SFR Répondeur+” (messagerie vocale visuelle) et “15Go + Appels/SMS illi UE/USA/Canada” sont facturées 2, 2 et 5 euros par mois chacune. Enfin, la carte SIM triple découpe et la carte SIM virtuelle (eSIM, nécessité d’un smartphone compatible) coûtent 10 euros chacune.

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Jaguar Network : la filiale d’Iliad signe un accord stratégique avec un leader du câble sous-marin à fibre optique

Alcatel Submarine Networks, division de Nokia spécialisée dans la conception, la pose et la maintenance de câbles sous-marins en fibre optique, et Jaguar Network, filiale B2B d’Iliad, ont officialisé une collaboration.

Pour Alcatel Submarine Networks, qui revendique le déploiement de plus de 650 000 kilomètres de câbles et la maintenance opérationnelle de 330 000 kilomètres de câbles, ce qui fait de lui un leader mondial sur son créneau, il s’agissait de “faire évoluer le data center existant”, afin d’“optimiser la performance de ses applications critiques tout en optimisant ses budgets IT”.

ASN fait ainsi appel à Jaguar Network, filiale d’Iliad, pour l’intégralité de ses opérations cloud et télécom sensibles. La branche de Nokia donne d’ailleurs plus de détails à ce sujet : “Concrètement, Jaguar Network a donc repensé, redondé et sécurisé le réseau télécom de l’entreprise qui relie ses sites en Europe. S’agissant de l’infrastructure IT, un cloud hybride déployé sur deux sites synchrones, accompagné de services managés et près de 100 To de stockage, a été installé avec succès dans les data centers parisiens de l’opérateur”. Alcatel Submarine Networks s’attend à un gain en productivité pour ses équipes “au travers de la fiabilisation et de la performance des outils mis à disposition : portail d’administration, classification par projet, réservation des ressources, gestion du cycle de vie des applications”. De meilleures conditions pour ses collaborateurs distants de 20 000 kilomètres qui bénéficieront d’applications de collaboration en temps réel.

Jaguar Network estime de son côté “démontrer une nouvelle fois sa capacité à se positionner, dans la compétition face aux GAFA, comme un partenaire stratégique pour accompagner les grands comptes dans leur transformation numérique”. Kevin Polizzi, fondateur et directeur général, parle d’“une solution technique innovante, concrète et maitrisée” qui “répond parfaitement aux exigences 24x7x365 d’ASN sur les cinq continents”.

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Choc des smartphones chez Free Mobile : trois modèles à 259 euros, lequel choisir ?

La boutique Free Mobile propose actuellement trois smartphones à 259 euros. Lequel se présente comme le meilleur choix en fonction de vos besoins ?

Avec le choc des smartphones, Univers Freebox vous propose un comparatif des smartphones vendus à tarifs équivalents via la boutique de Free Mobile. Il s’agit de vous aider à choisir en fonction de vos attentes.

Aujourd’hui, nous opposons les Xiaomi Redmi Note 9 Pro, Samsung Galaxy A41 et Samsung Galaxy Xcover 4s, tous les trois proposés à 259 euros grâce à des réductions de 40 euros sur deux d’entre eux.

L’écran : Samsung Galaxy A41

Le Samsung Galaxy A41 est le seul à proposer un écran AMOLED parmi les trois. Les autres ont aussi un argument : celui-ci du format. Le Xiaomi Redmi Note 9 Pro intéressera les amateurs de grandes diagonales pour le multimédia (6,67 pouces) et le Samsung Galaxy Xcover 4s ceux à la recherche d’un format compact facilitant la prise en main (5 pouces).

Notre classement :

  1. Samsung Galaxy A41 (6,1 pouces, FHD+, AMOLED, encoche goutte d’eau)
  2. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (6,67 pouces, FHD+, IPS et poinçon)
  3. Samsung Galaxy Xcover 4s (5 pouces, HD+, IPS et bordure)

Performances en multimédia : Xiaomi Redmi Note 9 Pro

Processeur plus véloce, mémoire vive en plus grande quantité. Le Xiaomi Redmi Note 9 Pro en promet davantage en termes de performances pour le multimédia et de souplesse en multitâche.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (processeur octa-core 2,3 GHz du chipset Snapdragon 720G et mémoire vive 6 Go)
  2. Samsung Galaxy A41 (processeur octa-core 2,0 GHz du chipset Helio P65 et mémoire vive 4 Go)
  3. Samsung Galaxy Xcover 4s (processeur octa-core 1,6 GHz du chipset Exynos 7885 et mémoire vive 3 Go)

La photo : Xiaomi Redmi Note 9 Pro

Le Xiaomi Redmi Note 9 Pro en propose davantage en photo avec son capteur principal 64 Mégapixels et son module secondaire dédia à la macro. Le Samsung Galaxy A41 ne démérite pas pour autant, proposant plus de définition pour les selfies. Quant au Samsung Galaxy Xcover 4s, il propose le minimum syndical. Durant notre test, le Galaxy Xcover 4S se sentait vite perdu en présence de plusieurs sources de lumière.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (64/8/5/2 Mégapixels à l’arrière, 16 Mégapixels à l’avant)
  2. Samsung Galaxy A41 (48/8/5 Mégapixels à l’arrière, 25 Mégapixels à l’avant)
  3. Samsung Galaxy Xcover 4s (16 Mégapixels à l’arrière, 5 Mégapixels à l’avant)

L’autonomie : Xiaomi Redmi Note 9 Pro

Là encore, Xiaomi frappe plus fort que ses rivaux avec une batterie de plus grosse capacité permettant de passer la journée sans encombre et d’envisager les deux jours. Sans oublier de mettre la charge rapide pour éviter les temps de charge à rallonge et même de fournir un chargeur plus puissant que nécessaire.

Notre classement :

  1. Xiaomi Redmi Note 9 Pro (batterie 5 020 mAh ; charge 30 Watts en USB-C)
  2. Samsung Galaxy A41 (batterie 3 500 mAh ; charge 15 Watts en USB-C) 
  3. Samsung Galaxy Xcover 4s (batterie 2 800 mAh ; charge 15 Watts en USB-C)

Le choix d’Univers Freebox : le Xiaomi Redmi Note 9 Pro

Le Xiaomi Redmi Note 9 Pro en propose globalement plus ses concurrents et remporte ainsi trois manches sur les quatre.

Certains pourront toutefois préférer le Samsung Galaxy A41 qui propose l’affichage AMOLED et un format plus compact. Quant au Samsung Galaxy Xcover 4S, il se positionne sur un créneau particulier : celui de la robustesse. Avec ses certifications IP68 et MIL-STD-810G, il pourra ainsi trouver oreille attentive du côté des professionnels, maladroits ou aventuriers en quête de robustesse.

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Près de 20 000 applications Android et iOS ne sécuriseraient pas assez les données de leurs utilisateurs

Un spécialiste de la sécurité informatique tire la sonnette d’alarme. Des développeurs imprudents mettraient en danger les données personnelles de leurs utilisateurs.

La société de sécurité informatique Zimperium a analysé 1,3 million d’applications pour Android et iOS. Parmi elles, plus 130 000 utiliseraient les services de Cloud d’Amazon, Google et Microsoft pour stocker les données de leurs utilisateurs. Or, sur ces plus de 130 000 applications (84 000 sur Android et 47 000 sur iOS), près de 20 000 (11 877 sur Android et 6 608 sur iOS) exposeraient les données aux hackers en raison d’une mauvaise configuration. 

Parmi les données mises en danger, car pouvant être lues, modifiées, effacées et récupérées, des adresses e-mail, des mots de passe, des numéros de téléphone, des photos, des données bancaires ou des données médicales. Sans donner de nom, Zimperium a évoqué des applications populaires. Dans le lot, on trouve des applications financières, des applications de transport, des applications de réseau social ou des applications contenant des résultats de tests médicaux.

“C’est une tendance inquiétante. Beaucoup de ces applications ont un stockage dans le cloud qui n’a pas été configuré correctement par le développeur ou par quiconque avait accès à la configuration et, à cause de cela, les données sont visibles par à peu près tout le monde. Et la plupart d’entre nous ont actuellement certaines de ces applications”, déplore Shridhar Mittal, PDG de Zimperium. 

Sources : Presse Citron et Future Tech

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Test du Huawei Y6p : quelle expérience avec ce smartphone à petit prix sans les services de Google ?

Désormais positionné sous la barre des 150 euros, le Huawei Y6p s’adresse aux petits budgets. Celui-ci met en avant une grosse batterie pour une solide autonomie et un triple capteur photo. Mais un autre aspect interpelle : l’absence des services de Google et donc du Play Store. Nous l’avons testé pendant une semaine et voici nos impressions à son sujet.

Avant de passer au test, rappelons les principales caractéristiques de l’exemplaire acquis par nos propres moyens :

 


Fiche technique du Huawei Y6p : les caractéristiques


–   Processeur : octa-core jusqu’à 2,0 GHz (chipset Helio P22)
–   Mémoire vive : 3 Go


–   Écran : dalle IPS 6,3 pouces
avec une définition HD+ (1 600 x 720 pixels)
–   Audio : son sortant de la tranche inférieure
–   Stockage : 64 Go extensible par carte MicroSD (jusqu’à 512 Go)


–   Deux logements Nano-SIM accessibles depuis un tiroir de la tranche gauche
–   Compatibilité 4G : support des bandes 1/2/3/4/5/7/8/20/28
–   Compatibilité 5G : non


–   Triple capteur photo au dos (organisation en ligne) : 13 + 5 + 2 Mégapixels
–   Capteur photo à l’avant : 8 Mégapixels dans une encoche goutte d’eau


–   Prise casque 3,5 millimètres : oui (tranche inférieure)
–   Connectique de charge : Micro-USB (tranche inférieure)
–   Support Wi-Fi : version 802.11n
–   Connectivité Bluetooth : version 5.0
–   NFC : oui


–   Batterie : 5 000 mAh non amovible
–   Recharge filaire : support de la charge 10 Watts (bloc 5V/2A inclus dans la boîte)
–   Recharge sans-fil : non


–   Système d’exploitation : Android 10 avec l’interface EMUI 10.1


–   Solutions de déverrouillage : reconnaissance faciale avec le capteur photo frontal
ou lecteur d’empreintes digitales au dos
–   Patchs de sécurité installés durant notre test : décembre 2020


 

Une finition plutôt correcte pour le prix

Visuellement, le Huawei Y6p est loin d’être moche. Maintenant, l’épais menton au niveau de l’écran, l’encoche goutte d’eau pour le capteur photo avant et la présence de la connectique Micro-USB rappellent le positionnement entrée de gamme. Au même titre que les vibrations perceptibles au niveau du dos en posant un peu vite le smartphone sur la table ou en tapotant avec le doigt.

En main, le smartphone est agréable avec ses tranches arrondies, sa coque douce, son bloc photo bien intégré et son lecteur d’empreintes tombant naturellement sous le doigt.

Enfin, autant prévenir les plus maniaques, la coque accroche énormément les traces de doigt et les petites poussières.

Écran HD+ et son mono

Côté écran, on a le minimum syndical : dalle IPS, définition HD+ et encoche goutte d’eau pour le capteur photo. À l’usage, l’écran du Huawei Y6p n’a jamais posé de problème en termes d’angles de vision et de luminosité. Il fait tout simplement le boulot. Notez qu’on peut régler la chaleur d’affichage dans les paramètres.

Côté audio, pas de stéréo, mais un son puissant avec du relief. Un bon petit son d’appoint lorsque le smartphone est calé dans une étagère. Une bonne surprise pour un smartphone à petit prix.

On a également le mini-jack dans la tranche inférieure, non loin du haut-parleur d’écoute et du port de charge. Les écouteurs fournis ne sont pas d’ailleurs ni mauvais ni excellents. Peut-être un trop chargé en médiums, par moment. Au moins n’a-t-on pas envie de s’en débarrasser aussi sec.

Une partie photo (un peu) meilleure qu’attendu

Au niveau de la photo, on a un capteur principal 13 Mégapixels associé à deux capteurs 5 et 2 Mégapixels. Les amateurs de seflies trouveront un module 8 Mégapixels à l’avant.

À l’usage, on a un peu de polyvalence, mais pas de mode nuit pour les clichés en basse luminosité. Les résultats sont loin d’être exceptionnels, mais on aurait pu s’attendre à pire au regard du segment tarifaire.

Ci-dessous, une photo en extérieur en fin de journée :

D’autres photos en extérieur, en milieu de journée :

Une photo en extérieur de jour, puis sa version ultra grand-angle :

Deux photos en intérieur, avec un sujet qui bougeait un peu :

Deux photos de nuit :

Un selfie :

Gestion dual-SIM et 4G 700 MHz

Pas de 5G pour le Huawei Y6p qui se limite à la 4G, avec d’ailleurs le support de la B28 (4G 700 MHz) chère aux abonnés Free Mobile. Notez par ailleurs la gestion dual-SIM, avec un tiroir de la tranche gauche proposant deux logements Nano-SIM dédiés. L’extension MicroSD dispose de son propre emplacement.

Ci-dessous, des débits en intérieur :

Puis des débits en extérieur :

Pas une bête de course

Avec son chipset Helio P22 associé à 3 Go de mémoire vive, le Huawei Y6p n’est évidemment pas une bête de course, aussi bien sur le papier que dans les faits. La navigation ou le lancement des applications s’accompagnaient parfois de temps d’attente. Le smartphone nous permettait de jouer, quand le jeu fonctionnait (nous y reviendrons plus bas), mais pas dans les meilleures conditions non plus (graphismes peu détaillés et manque de fluidité). Un constat cependant pardonnable au regard du prix du smartphone. Une bonne chose : pas la moindre chauffe durant notre semaine de test.

Une journée sans problème, une charge pas trop longue

Le Huawei Y6p embarque une batterie 5 000 mAh, ce qui lui permet de tenir la journée sans problème et d’envisager une deuxième journée dans le cas d’un usage modéré.

Ci-dessous, un exemple d’utilisation : départ à 12h06 et arrivée le lendemain à 18h06 avec 16 % :

– 5 minutes de YouTube avec le son du smartphone
– 1 heure et 10 minutes de YouTube avec les écouteurs filaires
– 40 minutes de jeu avec les écouteurs filaires
– 1 heure et 40 minutes de streaming audio avec les écouteurs filaires
– Consultations et alertes e-mail
– Consultations Twitter
– Surf sur Internet
– SMS
– Un appel voix court
– Photos
– 6 téléchargements d’application
– Fonctionnement continu de TousAntiCovid

Le chargeur 10 Watts paraît bien modeste, surtout au regard de la capacité de la batterie à remplir. Il faut également se satisfaire d’une connectique Micro-USB. Pas d’USB-C, ici.

Ci-dessous, un suivi de charge :

– 8h44 : 3 %
– 8h49 : 6 %
– 8h54 : 10 %
– 8h59 : 14 %
– 9h24 : 33 %
– 9h35 : 42 %
– 9h44 : 49 %
– 10h34 : 87 %
– 10h56 : 97 %
– 11h08 : 100 %

Une interface basée sur Android 10, mais sans le Play Store (et c’est bien là le problème)

Le Huawei Y6p est fourni avec un système Android 10 sans les services et applications de Google. Exit donc le Play Store, mais également Gmail, YouTube ou Maps.

Applications non disponibles dans l’App Gallery, applications disponibles fonctionnant finalement mal ou pas du tout, applications impossibles à installer avec des fichiers APK ou obligation de se rabattre sur la version Web du service, l’expérience d’un appareil Android sans le Play Store est synonyme de messages d’erreur récurrents et frustrante à la longue.

Quelques exemples. Un Aphalt 9 disponible sur l’AppGallery et installé deux fois, mais ne fonctionnant (correctement) que lors du premier démarrage, avant un écran noir systématique les fois suivantes.

Un nPerf disponible, dont le test de débit fonctionne, mais pas la carte (une version Full Huawei est d’ailleurs sur les rails, nous a indiqué le développeur). Une application Radio France disponible, mais ne fonctionnant pas au final.

Des APK installés à plusieurs reprises depuis les officiels ou des plates-formes alternatives (APKPure et APKMiror), avant de tomber sur le bon, ou pas.

Des applications sans installation à retrouver dans un Quick App Center ou à placer sur l’écran d’accueil, qui ne sont en fait que des raccourcis vers des versions Web pas optimisées (on le voit en basculant en mode paysage).

Si l’AppGallery n’est pas totalement vide, il manque trop d’applications. Nous avons fait passer le smartphone entre une dizaine de mains (collègues, amis et famille). Chacun devait chercher ses applications favorites. La plupart manquaient à l’appel.

Cerise sur le gâteau : la publicité de quelques secondes en plein écran avec le bouton Ignorer à chaque démarrage de l’AppGallery.

L’interface du Huawei Y6p propose pourtant des fonctions pratiques, comme le choix entre un écran avec ou sans tiroir d’applications, le choix entre la navigation par boutons ou par gestes, l’écran scindé pour le multitâche, le mode sombre pour le soir, le mode eBook pour la lecture, la navigation à une main et la gestion avancée des gestes (notamment le toc-toc pour la capture d’écran).

Nous avions en outre les patchs de sécurité de décembre 2020. Pas les derniers, mais pas les plus vieux non plus.

Toujours au volet sécurité, le lecteur d’empreintes dorsal et la reconnaissance faciale fonctionnaient à merveille, avec un atterrissage rapide sur l’écran d’accueil.


VERDICT

Techniquement, le Huawei Y6p propose ce qu’on attend d’un smartphone à moins de 150 euros. On a ainsi des performances assez moyennes, un écran sans prétention (mais confortable à utiliser), une compatibilité réseau limitée à la 4G (avec la B28 chère aux abonnés Free Mobile), des photos loin d’être exceptionnelles (mais pas totalement à jeter non plus) et une charge un peu longue (explicable en partie par la grosse batterie à bord).

Mais il y a cette partie logicielle sans les services et applications de Google qui ne rend pas l’expérience invivable, mais vite et régulièrement frustrante. Cela rend l’achat de ce smartphone sans grand intérêt à nos yeux, surtout que les alternatives ne manquent pas sur le segment entrée de gamme. Un smartphone est là pour se simplifier la vie, pas pour se la compliquer inutilement.


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NRJ Mobile dégaine des forfaits mobiles 50 et 100 Go à prix cassé

Deux séries limitées chez NRJ Mobile avec, au choix, 50 ou 100 Go pour l’Internet mobile. Les tarifs promotionnels valent pendant les 6 ou 12 premiers mois, en fonction de l’offre.

Jusqu’au 10 mars 2021, NRJ Mobile propose deux forfaits mobiles sans engagement en promotion. Coûtant 3,99 euros par mois pendant les 6 premiers mois, puis 15,99 euros, le premier inclut les appels, SMS et MMS en illimité, ainsi que 50 Go de data mobile (débit réduit au-delà), utilisable en 3G ou 4G, selon la couverture disponible. Revenant à 9,99 euros pendant 12 mois, puis 19,99 euros, le second permet de passer à une enveloppe de 100 Go pour l’Internet mobile (débit réduit au-delà). Notez enfin qu’il faudra prévoir 10 euros à la commande pour la carte SIM triple découpe.

Comme Auchan Telecom ou Cdiscount Mobile, la marque NRJ Mobile appartient à Euro Information Telecom, cinquième opérateur mobile en France avec 2 millions de clients, désormais filiale du groupe Bouygues Telecom. Dans le cadre de ce rachat, celle-ci est d’ailleurs amenée à n’utiliser que le réseau de Bouygues Telecom après un basculement progressif des abonnés.

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Free Mobile : face à des riverains mécontents, le maire rappelle qu’une couverture réseau est plutôt un atout

Des riverains ne veulent pas d’une antenne Free Mobile. Le maire leur rappelle qu’une couverture mobile est un atout, au même titre que la disponibilité de la fibre optique.

En janvier dernier, Free a déposé un dossier pour l’implantation d’un pylône de téléphonie mobile à Exireuil, commune du département des Deux-Sèvres. Depuis, le projet a été validé lors d’un conseil municipal.

Une antenne imposée, trop près des maisons et des enfants

Devant prendre place près du stade, l’équipement de 31 mètres ne fait pas l’unanimité auprès des habitants. “De quel droit la mairie nous impose cette antenne ? Au vote du conseil municipal pour cette antenne, il y a eu 12 pour et 6 contre”, dénonce Claude, l’un des riverains mécontents. “Quand je serai dans mon jardin, je verrai cette antenne et mes voisins aussi”, déplore-t-il. “D’autres endroits évoqués n’ont pas été retenus comme près de l’église ou des ateliers municipaux parce que l’école est tout à côté. Mais derrière le stade, où elle est prévue, les enfants seront au pied de l’antenne sur le terrain de sport. Là aussi, ce sera préjudiciable pour eux”, souligne le riverain. Celui-ci s’inquiète “des ondes qu’on ne maîtrise pas”.

Quid de la mutualisation ? Le riverain s’interroge en effet la possibilité de mutualisation des équipements avec d’autres opérateurs. “Pourquoi ne se raccorde-t-il pas sur Orange et SFR sur une antenne existante. Free a tout réglé de ses bâtiments parisiens et ne vient pas sur le terrain pour constater”, selon lui.

L’argument du prix de l’immobilier retoqué par le maire

Au-delà de la gêne visuelle et de l’exposition aux ondes, l’habitant craint une perte de la valeur immobilière. “Nous allons avoir un impact visuel important et un préjudice foncier futur quand il faudra vendre les maisons. Et l’ensemble des riverains sera impacté d’au moins de 40 %. Qui va acheter avec tout près une antenne Free de 31 mètres ?”, indique-t-il. L’argument est balayé d’un revers de la main par le maire Jérôme Billerot, qui souligne d’ailleurs avoir reçu les habitants à leur demande, mais que seulement cinq foyers sont venus. “Je pense qu’il y a beaucoup plus de risques d’avoir une maison qui ne se vend pas parce qu’il n’y a pas de réseau Internet, et c’est une obligation de mettre des antennes pour couvrir le territoire”. L’élu a d’ailleurs souligné l’arrivée d’une autre technologie devant aider en cas de revente. “La commune a fait remonter la fibre dans le bourg, et il y a d’autres communes qui seraient très contentes de l’avoir et qui ne l’ont pas”, indique-t-il. “Nous sommes revenus vers le concessionnaire Free pour la déplacer. C’est à l’étude, mais c’est Free qui décide”, souligne toutefois l’édile concernant l’antenne.

Quoi qu’il en soit, la quinzaine d’habitants opposés au projet de Free ont décidé de se tourner vers la justice. Ils ont saisi le tribunal administratif.

Source : La Nouvelle République

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Free Mobile : une baisse de prix et plusieurs accessoires offerts pour un smartphone destiné aux petits budgets

L’acquisition d’un smartphone pour les petits budgets disponible dans la boutique Free Mobile devient plus intéressante. Un pack d’accessoires est en effet offert, tandis que le prix est en baisse.

Disponible dans la boutique Free Mobile, le smartphone Nokia 5.3 devient plus intéressant pour ceux désirant en faire l’acquisition. En effet, un pack d’accessoires incluant une coque de protection et un verre trempé, mais aussi une carte MicroSD de 32 Go, est offert.

En parallèle, le prix de vente est passé de 199 et à 159 euros, soit une baisse de 40 euros. On peut d’ailleurs envisager un paiement en 4x sans frais (42 euros à la commande, puis trois fois 39 euros) ou en 24x sans frais (39 euros à la commande, puis 24 fois 5 euros).

Côté caractéristiques, le Nokia 5.3 propose un chipset Snapdragon 665 avec 3 Go de RAM, une batterie 4 000 mAh rechargeable en 10 Watts, un écran IPS 6,55 pouces HD+, un stockage 64 Go extensible, un quadruple capteur photo 13/5/2/2 Mégapixels au dos et un capteur photo 8 Mégapixels à l’avant. Faisant partie du programme Android One, il s’équipe d’un système Android sans surcouche.

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