Auteur : dimitri

Démarchage téléphonique abusif : UFC-Que Choisir dénonce un “gouffre” séparant les discours et les actes

UFC-Que Choisir dénonce un double jeu concernant le démarchage téléphonique et la fin des pratiques toxiques. Derrière les beaux discours, il s’agirait plutôt de pousser aux orties toutes les avancées.

Malgré les différentes mesures prises ces dernières années, le démarchage par téléphone continue de faire l’objet d’abus et aurait même “empiré depuis le début de la crise sanitaire”, selon l’UFC-Que Choisir. L’association de consommateurs s’inquiète d’ailleurs de l’évolution des débats visant à mettre fin à ces pratiques “toxiques”, alors même que “l’instauration de cet encadrement salutaire semblait en bonne voie”

Gouffre et pressions

Pointant du doigt l’attitude des professionnels de l’assurance, UFC-Que Choisir dénonce “un gouffre” séparant les discours et les actes. L’association note en effet que des manoeuvres sont opérées en dernière ligne droite afin d’“amoindrir une proposition de loi directement inspirée d’un accord conclu au CCSF (NDRL : Comité consultatif du secteur financier) qu’ils ont pourtant unanimement soutenu”. Le but étant, selon elle, de pousser “aux orties toutes les avancées votées au Sénat”.

“Par de grossiers arrangements juridiques, ainsi que par le sempiternel chantage à l’emploi, les lobbies de l’assurance reviennent aujourd’hui sur leurs engagements”, explique UFC-Que Choisir. L’association de consommateurs invite ainsi les parlementaires à “résister aux pressions”. Elle rappelle le triple objectif de cet encadrement : mettre fin au harcèlement téléphonique, aller vers un consentement moins équivoque des consommateurs et simplifier la résiliation des contrats souscrits dans le cadre du démarchage.

Source : UFC-Que Choisir

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Orange : l’opérateur historique dément préparer une coupe massive dans ses effectifs

Les syndicats craignent un vaste plan social chez l’opérateur Orange. Le PDG Stéphane Richard dément l’information, rappelant la politique de la maison et annonçant le renouvellement d’un accord intergénérationnel.

Après SFR, Orange aura-t-il aussi son plan social ? Selon une information de l’Obs, l’opérateur historique souhaiterait réaliser un milliard d’euros d’économies d’ici à 2023 pour rassurer les actionnaires, suite à des résultats décevants. Il envisagerait de ce fait une réduction de ses effectifs en France. “Il plane la crainte que la direction joue sur la masse salariale pour doper les résultats financiers, tout en réduisant les effectifs”, indique Sébastien Crozier, président du syndicat CFE-CGC chez Orange, interrogé par L’Obs.

7 500 postes, selon les syndicats

Selon les syndicats, la direction voudrait que les effectifs français (74 000) représentent moins de la moitié des effectifs mondiaux (133 000). Ils craignent ainsi un plan social concernant potentiellement 10 % des effectifs, soit 7 500 postes. Celui-ci concernerait principalement le siège et les fonctions support. L’âge moyen des collaborateurs au siège, de 49 ans, faciliterait les propositions de départ anticipé à la retraite.

“Aucun plan”, indique Stéphane Richard

Cette volonté de tailler dans les effectifs a été démentie par Stéphane Richard, le PDG d’Orange. “Je ne confirme pas du tout l’existence d’un plan”, “il n’y a aucun plan de coupe massive”, a-t-il affirmé ce jeudi matin au micro d’Europe 1. Et d’expliquer : “Chez nous, on a depuis au moins cinq ans une politique qui consiste à ne pas remplacer tous les départs à la retraite. Donc, on a en moyenne entre 3 000 et 4 000 postes qui n’ont pas été remplacés en France et on a accompagné les fins de carrière grâce à un dispositif spécial. Et c’est ce que nous allons continuer à faire pour poursuivre cette adaptation de nos effectifs“.

Une négociation collective

Stéphane Richard a parlé du renouvellement d’un accord amené à être soumis à la négociation. “Le renouvellement d’un accord intergénérationnel qui permet d’aménager les fins de carrière va être soumis à la négociation collective. Et clairement on ne remplacera pas tous les départs à la retraite dans les cinq ans qui viennent”, a-t-il détaillé.

Sources : L’Obs, France Inter et Europe 1

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Free Mobile : focus sur le RIO, son utilité et les moyens de l’obtenir

Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Aujourd’hui, parlons du RIO.

Lors d’un changement d’opérateur mobile, on peut vouloir changer de numéro, mais aussi désirer conserver son ancien. Soit parce qu’il est très facile à retenir ou bien parce qu’on le possède depuis de très nombreuses années. Et c’est là qu’entre en jeu le RIO, pour Relevé d’Identité Opérateur.

Suite de 12 caractères (chiffres et lettres) indiquant l’opérateur (01 pour Orange, 02 pour SFR, 03 pour Bouygues et 04 pour Free), le type de ligne (P pour particulier ou E pour entreprise), l’identifiant du contrat et un code de vérification, cet identifiant est propre à chaque ligne.

L’abonné doit simplement récupérer le RIO auprès de son ancien opérateur, pour ensuite le communiquer au nouveau qui s’occupera alors de la démarche de résiliation. Un SMS viendra par la suite préciser la date et le créneau horaire au cours duquel la ligne sera effectivement portée d’un opérateur à l’autre.

Un seul numéro à connaître

Mais d’ailleurs, comment récupérer le RIO chez Free, pour ceux qui voudraient  changer d’opérateur ? On peut bien sûr contacter le service client au 3244. Encore plus simple : on peut appeler un serveur vocal gratuit disponible 24 heures/24 et 7 jours/7. Lors d’un appel au 3179 depuis la ligne concernée, le RIO sera annoncé et possiblement répété. En parallèle, un SMS contenant ce fameux RIO sera envoyé.

Si chaque opérateur avait son numéro auparavant, ce numéro court est d’ailleurs le même pour tous depuis novembre 2011. Il fonctionne ainsi pour les abonnés Free Mobile, mais aussi pour les clients Orange, Bouygues Telecom et SFR.

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Android : plusieurs applications vérolées à supprimer si vous les avez sur votre smartphone

Plusieurs applications dangereuses ont été repérées et évincées du Play Store. Reste maintenant à les désinstaller côté utilisateurs.

Malgré tous les mécanismes de vérification en place, certains escrocs arrivent tout de même à passer entre les mailles du filet et à diffuser leurs malwares via le Play Store, la boutique applicative de l’écosystème Android. Grâce au malware Clast82, plusieurs applications ont pu rester sous les radars. Une fois installées, elles pouvaient alors diffuser à leur tour et en toute discrétion deux agents malveillants baptisés AlienBot Banker et MRAT. Le premier malware cible les données bancaires pour vider vos comptes. Le second n’est guère plus amical, puisqu’il a pour but la prise de contrôle à distance de votre appareil.

Ayant repéré le petit manège, les chercheurs de la société de sécurité informatique Check Point ont alerté Google le 28 janvier. Les 9 applications vérolées ont été retirées du Play Store le 9 février. Les spécialistes évoquent une “méthodologie créative, mais préoccupante”, ayant permis de contourner les protections du Play Store. “Les victimes pensaient télécharger une application utilitaire inoffensive depuis le store officiel d’Android, mais ce qu’ils obtenaient vraiment, c’était un cheval de Troie dangereux qui venait directement pour leurs comptes financiers”, déplorent-ils.

Ci-dessous, la liste des applications :
BeatPlayer – com.crrl.beatplayers
Cake VPN – com.lazycoder.cakevpns
eVPN – com.abcd.evpnfree
MusicPlayer – com.revosleap.samplemusicplayers
Pacific VPN – com.protectvpn.freeapp
QR / Barcode Scanner MAX – com.bezrukd.qrcodebarcode
QRecorder – com.record.callvoicerecorder
tooltipnatorlibrary – com.mistergrizzlys.docscanpro

Si vous avez encore l’une d’entre elles sur votre appareil, pensez évidemment à la désinstaller.

Source : The Hacker News via JDG

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NRJ Mobile dégaine deux forfaits 50 et 60 Go à prix cassé, le premier avec un prix valable au-delà de la première année

Deux séries limitées chez NRJ Mobile avec 50 ou 60 Go pour l’Internet mobile. Dans le premier cas, le tarif promotionnel est promis au-delà de la première année. Dans le second, il vaut pour les 12 premiers mois.

Récemment tombée dans le giron de Bouygues Telecom, NRJ Mobile propose deux forfaits mobiles sans engagement en promotion. Intégrant les appels, SMS et MMS illimités, ainsi que 50 Go de data, le premier revient à 10,99 euros par mois. “Et pas seulement la première année”, est-il indiqué. L’offre est disponible jusqu’au 14 mars 2021. Comprenant les appels, SMS et MMS en illimité, ainsi que 60 Go de data, la seconde formule coûte 7,99 euros mois durant les 12 premiers mois, avant un passage à 14,99 euros par mois. L’offre court jusqu’au 24 mars 2021.

Notez enfin que l’on parle de forfaits limités à la 4G et qu’il faudra prévoir 10 euros à la commande pour la carte SIM triple découpe.

Comme Auchan Telecom ou Cdiscount Mobile, la marque NRJ Mobile appartient à Euro Information Telecom, cinquième opérateur mobile en France avec 2 millions de clients, désormais filiale du groupe Bouygues Telecom. Dans le cadre de ce rachat, celle-ci est d’ailleurs amenée à n’utiliser que le réseau de Bouygues Telecom après un basculement progressif des abonnés.

Et chez la concurrence ?

De son côté, Free Mobile a dégainé un nouveau forfait série Free 80 Go à 10,99 euros par mois. B&You propose pour rappel des forfaits 100 et 200 Go à 12,99 et 14,99 euros, similaires à ceux présentés plus tôt par Red by SFR. Sosh, la marque d’Orange, affiche des séries limitées 60 et 70 Go à respectivement 13,99 et 14,99 euros par mois. Cdiscount Mobile commercialise des forfaits 20 et 50 Go à 2,99 et 3,99 euros par mois. Quant à Auchan Telecom, il propose des forfaits 30 et 40 Go à 2,99 et 6,99 euros.

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Choc des smartphones chez Free Mobile : trois modèles à 449 euros, lequel choisir ?

La boutique Free Mobile propose actuellement trois smartphones à 449 euros. Lequel se présente comme le meilleur choix en fonction de vos besoins ?

Avec le choc des smartphones, Univers Freebox vous propose un comparatif des smartphones vendus à tarifs équivalents via la boutique de Free Mobile. Il s’agit de vous aider à choisir en fonction de vos attentes. Aujourd’hui, nous opposons les Xiaomi Mi 10T, Oppo Reno4 5G et Oppo Find X2 Lite, tous les trois proposés à 449 euros et disponibles en 4 fois sans frais.

L’écran : Xiaomi Mi 10T

Pas d’AMOLED, mais une dalle avec une grande diagonale, un minuscule poinçon et un taux de rafraîchissement 144 Hz pour le Xiaomi Mi 10T qui s’annonce taillé pour le multimédia. Les deux autres ont de l’AMOLED, mais présentent une encoche ou un double poinçon moins discret, tout en faisant l’impasse sur le fort taux de rafraîchissement apportant davantage de fluidité.

Notre classement :

  1. Xiaomi Mi 10T (6,67 pouces, FHD+, IPS, poinçon et 144 Hz)
  2. Oppo Reno4 5G (6,4 pouces, FHD+, AMOLED et double poinçon)
  3. Oppo Find X2 Lite (6,4 pouces, FHD+, AMOLED et encoche goutte d’eau)

Performances en multimédia : Xiaomi Mi 10T

Le Xiaomi Mi 10T profite d’un chipset haut de gamme, le Snapdragon 865, quand ses rivaux se tournent vers une solution de gros milieu de gamme, le Snapdragon 765G. Quoi qu’il en soit, les smartphones s’annoncent compatibles avec la 5G récemment lancée en France.

Notre classement :

  1. Xiaomi Mi 10T (processeur octa-core 2,84 GHz du chipset Snapdragon 865 et mémoire vive 6 Go)
  2. Oppo Reno4 5G (processeur octa-core 2,4 GHz du chipset Snapdragon 765G et mémoire vive 8 Go)
  3. Oppo Find X2 Lite (processeur octa-core 2,4 GHz du chipset Snapdragon 765G et mémoire vive 8 Go)

La photo : Xiaomi Mi 10T

Le Xiaomi Mi 10T est le seul à profiter d’un capteur principal de 64 Mégapixels et à nous épargner les capteurs 2 Mégapixels à l’utilité discutable. Il remporte par conséquent cette manche.

Notre classement :

  1. Xiaomi Mi 10T (64/13/5 Mégapixels à l’arrière, 20 Mégapixels à l’avant)
  2. Oppo Find X2 Lite (48/8/2/2 Mégapixels à l’arrière, 32 Mégapixels à l’avant)
  3. Oppo Reno4 5G (48/8/2 Mégapixels à l’arrière, 32 + 2 Mégapixels à l’avant)

 

L’autonomie : Xiaomi Mi 10T ou Oppo Reno4 5G

Le Xiaomi Mi 10T a comme argument sa plus grosse batterie, mais l’Oppo Reno4 5G a comme sérieux atout sa charge 65 Watts se présentant comme un réel confort au quotidien. Fini les charges à rallonge, et bonjour les charges express en cas de besoin. On y prend vite goût. L’Oppo Find X2 Lite n’est pas mauvais. Il en propose simplement moins que ses rivaux.

Notre classement :

  1. Xiaomi Mi 10T (batterie 5 000 mAh ; charge 33 Watts en USB-C)
  2. Oppo Reno4 5G (batterie 4 020 mAh ; charge 65 Watts en USB-C) 
  3. Oppo Find X2 Lite (batterie 4 025 mAh ; charge 30 Watts en USB-C)

Le choix d’Univers Freebox : Xiaomi Mi 10T

Si l’Oppo Reno4 a de sérieux arguments comme l’écran AMOLED, la charge 65 Watts et sa finition fine ultra premium, le Xiaomi Mi 10T coche davantage de cases avec son chipset Snapdragon 865, son écran 144 Hz, son capteur photo principal 64 Mégapixels, sa batterie 5 000 mAh et sa charge filaire en 33 Watts. Hormis la charge sans-fil pratique, mais pas indispensable, il propose la plupart des aspects qu’on attend d’un modèle haut de gamme.

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Redécouvrez en vidéo l’histoire du Minitel, l’ancêtre made in France d’Internet

Retour à une époque que les plus jeunes ne peuvent pas connaître, en compagnie d’une invention bien de chez nous.

Grâce à une vidéo, Orange nous fait en effet voyager dans le temps, avec un bond de plusieurs décennies en arrière. L’opérateur historique propose de découvrir ou redécouvrir le Minitel (pour Médium interactif par numérisation d’information téléphonique), invention made in France vue comme l’ancêtre d’Internet.

Proposé gratuitement aux abonnés France Télécom à l’époque où peu de foyers étaient équipés d’un ordinateur personnel, l’appareil muni d’un écran et d’un clavier donnait accès à un service d’annuaire et permettait même de déclarer ses impôts. Mais il était également le point d’entrée pour un paquet de services privés incluant notamment de la presse, de la vente par correspondance, de la messagerie rose, des conseils juridiques ou des jeux. 

Lancé dans les années 80, le Minitel connaîtra son apogée en 1995 avec quelques 25 millions d’utilisateurs grâce sa simplicité d’utilisation, puis connaîtra son déclin avec la démocratisation d’Internet dans les années 90. Le service a été stoppé le 30 juin 2012.

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5G : c’est fait, Orange, Free, SFR et Bouygues enfin autorisés à activer leur réseau à Paris

Sur fond de désaccords affichés par certains élus, le Conseil de Paris valide la nouvelle charte de déploiement de la 5G et la création d’un Observatoire de la téléphonie mobile.

Cela semblait mal parti pour l’adoption de la charte de déploiement de la 5G à Paris, en raison de points de désaccord soulignés par certains élus écologistes, de droite et de l’extrême gauche. L’accord était dénoncé comme “flou”, “opaque” ou “régressif”. Finalement, le conseil de Paris a adopté la nouvelle charte. Il a aussi validé la création d’un Observatoire de la téléphonie mobile, comme suggéré lors de la conférence citoyenne organisée fin 2020. Le feu vert est donc donné aux opérateurs.

Un oui, malgré l’opposition

“Nous pourrions faire un coup politique, mais nous sommes des élus responsables”, ont en effet souligné les élus de droite qui ont décidé de retirer leurs amendements. Estimant leurs revendications entendues, ils ont par conséquent voté pour. Anne Hidalgo a d’ailleurs salué le geste.

“Vous négociez dans notre dos une charte avec les opérateurs que nous avons découverte dans la presse”, ont en revanche dénoncé les élus écologistes. D’ordinaire alliés de la maire de Paris, ils ont donc comme prévu voté contre la charte présentée. Ceux-ci déplorent une régression “par rapport à la charte actuelle”, en raison notamment d’un délai d’instruction des dossiers passant de deux mois à un mois et d’une signature “pour une durée de 5 ans avec une reconduction tacite, sans clause de revoyure”. Ils réclament par ailleurs des obligations environnementales pour les opérateurs.

Paul Simondon, l’adjoint au maire en charge du dossier, rappelle que “ce travail se fait dans un cadre national qui ne donne que très peu de place aux collectivités locales”. En effet, sur le plan juridique, les maires ne peuvent pas s’opposer.

Source : AFP 

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Bouygues Telecom riposte face au Big Red de SFR avec deux forfaits 100 et 200 Go

Sur fond de la guerre autour de la data, Red by SFR vient de dégainer deux forfaits 100 et 200 Go à tarifs promotionnels. Sans surprise, Bouygues Telecom lui emboîte le pas.

Bouygues Telcom annonce en effet deux séries limitées B&You sans engagement disponibles jusqu’au 17 mars 2021. Affichée à 12,99 euros par mois, la première formule intègre les appels, SMS et MMS en illimité, ainsi que 100 Go de data depuis la France Métropolitaine, dont 12 Go utilisables depuis le reste de l’Europe et les DOM. Coûtant 14,99 euros par mois, la seconde fait passer les enveloppes pour l’Internet mobile à respectivement 200 et 15 Go. Comme à l’accoutumée, il faudra prévoir 10 euros au moment de la commande pour l’achat de la carte SIM triple découpe. Notez pour terminer qu’il s’agit de forfaits limités à la 4G. Pas de 5G avec eux.

Deux offres B&You qui sont donc calquées sur celles présentées plus tôt par Red by SFR, la marque low cost de l’opérateur au carré rouge. De son côté, Free Mobile a dégainé un nouveau forfait série Free 80 Go à 10,99 euros par mois. Quant à Sosh, la marque d’Orange, elle propose des séries limitées 60 et 70 Go, à respectivement 13,99 et 14,99 euros par mois. Jusqu’à aujourd’hui, NRJ Mobile commercialise des forfaits 50 et 100 Go.

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La 5G à Paris, ça n’est pas encore gagné pour Orange, Free, Bouygues et SFR

Paris ne s’annonce pas comme un long fleuve tranquille pour la 5G. Alors que la finalisation de la nouvelle charte de déploiement entre les opérateurs et la ville laissait entendre un lancement prochain, certains élus freinent encore des quatre pieds.

Une histoire de quelques semaines, d’après la ville de Paris. Plus quelques jours, plus récemment, selon Free. Tout semblait a priori bien parti pour le déploiement de la téléphonie de cinquième génération dans la capitale française, avec la finalisation de la nouvelle charte. Sauf que ça n’est pas encore gagné pour Orange, Free, Bouygues et SFR. Annoncé ce mercredi 10 mars, lors du conseil de Paris, le vote s’annonce animé, certains élus dénonçant un accord “flou”, “opaque” ou “régressif”.

Passage en force, copie imparfaite, nécessité d’un moratoire

Les élus écologistes dénoncent un “passage en force” et un texte “régressif”. Ils pointent notamment du doigt le délai d’instruction des dossiers passant de deux mois à un mois. Autre point de désaccord : la signature “pour une durée de 5 ans avec une reconduction tacite” et “sans clause de revoyure”. Côté écologistes, il est aussi réclamé la mise en place d’“obligations environnementales” afin de compenser le “surplus d’émissions de CO2” qu’annonce l’arrivée de la 5G. Il est par ailleurs demandé une “parfaite transparence sur le parc des antennes” et des “rendez-vous réguliers” selon les résultats des études environnementales et sanitaires. En l’état, les écologistes ont estimé que la charte “ne sera pas au niveau” et indiqué un votre contre. Pas question pour eux de “laisser rentrer la 5G à Paris sans condition”, tout en disant vouloir “respecter l’Accord de Paris et le plan climat de la Ville”.

Des élus de droite ont aussi jugé la “copie imparfaite” et indiqué leur intention de déposer quatre amendements pour “corriger”. Ils réclament notamment des engagements des opérateurs relatifs “au recyclage, au réemploi et à la réutilisation des équipements”. Ceux-ci exigent par ailleurs une meilleure information des résidants du parc social de la Ville de Paris, dont les immeubles accueillent de nombreuses antennes.

Enfin, l’extrême gauche exige un “moratoire sur le déploiement de la 5G dans l’ensemble de la ville de Paris face aux enjeux environnementaux et de protection des données à caractère personnel”. Elle rappelle que “l’étude d’impact préalable demandé par la conférence citoyenne parisienne n’avait même pas été organisée” et milite pour la mise en pause du déploiement de la 5G à Paris.

Un progrès défendu par la municipalité

De son côté, la municipalité défend sa nouvelle charte. “Cet accord est un progrès”, estime Paul Simondon, l’adjoint à la mairie de Paris en charge du dossier. Celui-ci souligne que l’accord est synonyme d’“un cadre local de régulation inédit et nettement supérieur à ceux qui existent ou plutôt n’existent pas dans certaines villes de France, telles que Bordeaux, Strasbourg ou encore Lyon, qui n’ont pas obtenu d’engagements localisés”.

Paul Simondon promet la publication de “toutes les études d’impact qui seront rendues au fur et à mesure, notamment le prochain rapport de l’Anses, ainsi que les publications de l’Ademe”, mais également de “toutes les informations fournies par les opérateurs”.

Du retard ?

L’adjoint au maire annonce le traitement des demandes d’activation déposées depuis novembre 2020, une fois la nouvelle charte adoptée par le Conseil de Paris. La nécessité de réécrire la charte en intégrant les amendements et de la représenter aux opérateurs pourrait ainsi rallonger les délais.

Source : AFP

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