Avec le petit dico des technologies utilisées par Free, c’est l’occasion d’approfondir vos connaissances du monde des télécoms et, par extension, des nouvelles technologies. Chaque semaine, un terme expliqué. Aujourd’hui, parlons du CPL.
Avec ses box Internet depuis le Freebox V5, Free propose des Freeplugs. Derrière ce nom choisi pour coller au nom de l’opérateur, on trouve en fait des blocs CPL. Mais qu’est-ce que le CPL ?
La technologie CPL signifie « Courant Porteur en Ligne ». Pour résumer, il s’agit d’utiliser l’infrastructure électrique de l’habitation comme prolongation du réseau Internet, afin de faire transiter les données.
Citons un cas concret, avec une box Internet dans le salon au rez-de-chaussée et un bureau au deuxième étage. Les données transitent par câble du port Eternet de la box jusqu’au port Ethernet du bloc CPL branché sur une prise électrique du salon. Après avoir traversé le circuit électrique, elles ressortent deux étages plus haut du port Ethernet du bloc CPL branché dans le bureau, pour aller jusqu’au port Ethernet de l’ordinateur, là encore par câble.
Le recours au CPL évite d’avoir un long câble Ethernet qui traîne dans la maison (et où se prendre les pieds) ou encore d’avoir à câbler la maison en Ethernet (comme cela se fait de plus en plus dans les logements neufs). Cela s’avère aussi pratique dans une habitation à plusieurs étages ou dont les murs sont très épais, avec le signal Wi-Fi qui a souvent du mal à circuler. Notez qu’il y a la contrainte d’un réseau électrique en bon état, ce qui n’est pas assuré dans le cas d’une vieille habitation. Tout comme les blocs CPL utilisés, cet état a une répercussion sur les débits envisageables.
D’ailleurs, en termes de débits, la technologie CPL permet jusqu’à 1 200 Mbit/s en conditions optimales et avec les blocs de dernière génération. Avec les Freeplugs de la Freebox Delta, nous avions ainsi mesuré des débits approchant les 700 Mbit/s.